Agit prop’ à l’Assemblée Nationale

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L’Appel de la Jeunesse fait de nouveau parler de lui. Le collectif de « jeunes » soutenu par Générations Futures, le WWF, le CRIIREM, le CRIIGEN et le RES lance une nouvelle campagne intitulée « Génération cobayes, non merci ».

Concrètement ? Une vingtaine de jeunes ont manifesté aux abords de l’Assemblée Nationale pour s’opposer au Bisphenol A. Comme nous l’avons déjà expliqué à l’occasion du lancement du RES, le dossier BPA est une belle opportunité pour les ONG qui savent que cette substance sera prochainement interdite, sans que leur « engagement » n’en soit nécessairement la cause. Mais, peu importe, les militants pourront toujours crier victoire,  légitimer et crédibiliser ainsi leurs actions à venir. Car l’objectif de Générations Futures qui a œuvré pour la création de l’Appel de la Jeunesse est le combat contre les pesticides et les OGM et toute forme d’agriculture non bio. La dépêche AFP consacrée au happening d’hier ne fait d’ailleurs pas mystère des prochains objectifs : « OGM, pesticides, nanomatériaux, ondes électromagnétiques… »

Le prochain colloque de l’Artac dans une dizaine de jours sera l’occasion pour l’Appel de la Jeunesse de faire à nouveau parler de lui et de se donner une assises scientifique.

L’effet cocktail : peur + science + médias (Martin Rieussec peut compter sur le soutien des ONG dans ce domaine ; et ça marche, puisque 20 jeunes en tee shirts dans Paris suffit à obtenir une dépêche AFP !) fonctionne bien. Et les idées de L’Appel de la Jeunesse ne manquent pas. Ils rêvent d’organiser à l’automne une Greenpride ! Nous en reparlerons très vite.

Happening STOP BPA – Générations Cobayes, Non Merci! from Nicolas Sawicki on Vimeo.

23 commentaires sur “Agit prop’ à l’Assemblée Nationale

  1. « Le prochain colloque de l’Artac dans une dizaine de jours sera l’occasion pour l’Appel de la Jeunesse de faire à nouveau parler de lui et de se donner une assises scientifique. »

    Vous vouliez dire « une assise pseudo-scientifique » je suppose.

  2. « Génération cobayes, non merci ».???

    Est-ce à dire que ces jeunes écervelés pensent que le BPA est un produit récent dans notre environnement?
    Si oui, alors il est très clair que se sont des idiots totalement incompétents et manipulés.
    En effet le BPA existe de 1891, et il a été testé dans les années 30 comme traitement hormonal chez la femme. Vite arrêté car n’ayant aucun effet!!!
    Il fut ensuite intégré dans la fabrication des plastiques dès les années 40.
    Ce qui fait donc qu’il y a déjà 3 générations que l’homme le côtoie tous les jours….

  3. La génération cobayes commence en mai 68, ils ont testé qu’il était interdit d’interdire.

    http://lettre-cdf.revues.org/293
    Évolution de la proportion de fumeurs et de fumeurs réguliers en France de 1950 à 2000
    http://lettre-cdf.revues.org/docannexe/image/293/img-6.png
    Source : Hill C., Laplanche A., Histoire de la consommation de tabac en France. Institut Gustave Roussy, rapport technique, Villejuif, La Documentation française, 2003.

    Vérifier sur ce grafique que la chute du nombre de fumeurs réguliers cesse en 1968 chez les hommes et se met à augmenter chez les femmes.

    Il était interdit d’interdire, surtout le tabac, en tous lieux en tout temps, résultat l’épidémie de cancers du poumons chez les femmes…et on nous bassinera avec les pesticides , les OGM, les ondes électromagnétiques….

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    et pour en rajouter sur la génération écolobobos enfants de mai 68

    http://dnf.asso.fr/Propagande-tabagique-post-mortem.html
    Propagande tabagique post mortem : Tribune du Monde
    Propagande tabagique post-mortem
    par Jean-Jacques HOSSELET, PNEUMOLOGUE ET SPÉCIALISTE DU SOMMEIL La suite du décès d’Annie Girardot, le magazine Le Point a trouvé judicieux de mettre en couverture une photographie de l’actrice fumeuse lorsqu’elle était jeune, sensuelle et langoureuse avec comme titre associé « une femme libérée ». Quel superbe cadeau à cette industrie mortifère que de profiter de la popularité de cette actrice en utilisant le concept éminemment vendeur de la femme qui fume comme mode d’expression de son désir d’émancipation. D’autant que cela tombe opportunément dans la semaine de la journée de la femme. Même après leurs décès, les films des comédiens fumeurs vont continuer à être diffusés pour recruter de jeunes gens. Aucune campagne antitabac sporadique ne peut lutter contre la puissance de persuasion d’une actrice populaire qui fume.
    Cela aurait été beaucoup moins glamour, mais bien plus honnête de montrer les dégâts du tabagisme en utilisant une photographie récente révélant la réalité du « visage du fumeur » (smoker’ s face pour les anglophones) caractérisé par une multitude de rides profondes, un aspect blafard et grisâtre, un ramollissement et un affaissement de la peau qui est parsemée de pores hypertrophiés. Cela aurait été plus éducatif pour les jeunes filles qui se sont mises à fumer par identification aux actrices qui, dépourvues de compassion, acceptent de fumer à l’écran. Je rappellerai à cette occasion l’hypocrisie concernant la non-application de la loi Evin et des règles du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel qui officiellement interdisent la propagande du tabagisme à l’écran. A-t-on jamais condamné un seul comédien payé pour fumer dans un film ?
    Par ailleurs, nous savons qu’une partie des démences est la conséquence du tabagisme. Il s’agit le plus souvent d’une démence de type vasculaire par répétition d’accidents vasculaires cérébraux passés inaperçus, mais qui ampute progressivement la fonction cérébrale. Alzheimer est ainsi devenue le terme générique de toute symptomatologie démentielle. Ce qui permet de se soustraire à une discussion éventuelle sur les relations de causalité entre le tabagisme et les troubles cognitifs d’un fumeur.
    En première ligne pour observer les terribles conséquences du tabagisme sur les adultes et sur les enfants enfumés, je veux dénoncer une fois encore cette entreprise de propagande de l’industrie tabagique qui s’est appropriée le prétendu 7e art, avec la complicité des acteurs et des actrices, pour en faire un détestable outil de manipulation et de conditionnement capable de transformer des spectateurs captifs en fumeurs.

    1. @ Alzine

      « Par ailleurs, nous savons qu’une partie des démences est la conséquence du tabagisme.  »

      – Vous en savez des chosese! Avez-vous quelques références séreieuses pour étayer cette affirmation?

      « Il s’agit le plus souvent d’une démence de type vasculaire par répétition d’accidents vasculaires cérébraux passés inaperçus, mais qui ampute progressivement la fonction cérébrale.  »

      – Avec ce genre de déduction on peut faire dire n’importe quoi à n’importe qui à propos de n’importe quoi.

      « Alzheimer est ainsi devenue le terme générique de toute symptomatologie démentielle.  »

      – Ce qui est tout simplement un abus de langage qui n’apporte strictement rien à votre théorie de l’étiologie tabagique des démences.

      « Ce qui permet de se soustraire à une discussion éventuelle sur les relations de causalité entre le tabagisme et les troubles cognitifs d’un fumeur.
      -Encore une fois vous élucubrez sans preuves.

      Vous devenez réellement pénible avec votre monomanie. Seriez-vous para hasard un(e) ancien(ne) fumeur (seus) mal repenti(e)?

  4. @ Alzine
    Vous commencez sérieusement à nous pomper l’air, non pas avec le problème du tabagisme passif ou non; mais avec votre « solution » prohibitrice et votre moralisme. Evitez de dire n’importe quoi sur les démences

  5. Tybert,

    Oui, la monomanie finit toujours par devenir contre-productive.

    Ceci dit, je ne crois pas que ce que dit Hosselet des démences séniles soit tout à fait n’importe quoi.

      1. L’article dont vous donnez l’adresse conforte plutôt la citation de Hosselet rapportée par Alzine à propos des démences séniles.

      2. @ tybert

        » Pneumologue et spécialiste du sommeil » …

        Hosselet est présenté comme « pneumologue et spécialiste de l’apnée du sommeil »!! Ce qui est plus logique et cohérent!

        C’est toujours le problème avec ceux qui comme Alzine, se mêlent de discourir sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas vraiment ! Mais j’ai bien aimé votre référence à Molière tout à fait appropriée dans le contexte !!

  6. @ Zygomar

    Je ne suis pas médecin, sur les sujet touchant à la santé , je ne cite que des références que je considère sérieuses souvent proche de l’académie de médecine de France avec recoupement dans des sources solides dans d’autres pays, ici Pr Jean-Jacques HOSSELET, les guillemets ont sauté, ce texte était celui de l’auteur en référence.

    Monomanie certes mais sur la première cause de mortalité par le cancer dans les pays développés avec un risque proportionnel à la dose. Le Pr Maurice Tubiana, comme nombre de membres de l’académie de médecine sembleaussi un tantinet monomaniaque concernant la problématique du tabac. Manie sans grand succès auprès des politiques jusqu’à très récemment.

    Indépendamment de cela, au risque de me répéter sur la finalité de la démonstration, il n’est pas possible de démontrer de façon absolue la totale inconsistence des arguments des lanceurs d’alerte: la notion de risque est évaluée à l’instant t avec un corpus de connaissance donné qui peut et va évoluer, notamment dans le cadre d’interactions entre effets de différents facteurs d’expositions, en revanche le risque relatif est bien plus constant, ce qui conduit à considérer et à traiter successivement les risques du plus important au plus secondaire.

    C’est sur ce principe que repose la démarche de l’analyse bénéfice /risque que remet en question le concept de principe de précaution.

    Un site qui ne ferait que démonter les arguments des écolobobos va se trouver ponctuellement pris en défaut lorsque de nouveaux faits seront démontrés : cas de l’exposition au paraquat sur les maladies neurodégénératives par exemple, fait nouveau dans sa démonstration nettte largement exploité par les anti pesticides.

    Sur le risque d’effet boomerang de la consommation de tabac par les écolos, Daniel cohn Bendit a parfaitement anticpé le risque de mise en difficulté en surenchérissant sur la position de Jacques Attali, signe d’un sens politique du long terme certain pour cet « animal politique ».

    Indépendamment de cela, je prends acte des remarques de Laurent Berthod, les traces sur les conséquences directes et indirectes de la consommation de tabac sont désormais sufffisamment nombreuses et détaillées sur ce site, avec des liens ad hoc , lourdement moralisatrice dans la pure tradition écolo, c’était bien volontaire . On peut donc tourner la page.

  7. Alzine : « Monomanie certes mais sur la première cause de mortalité par le cancer dans les pays développés avec un risque proportionnel à la dose. »
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    Le « risque proportionnel à la dose » est une connerie pseudo-scientifique innommable. Ca revient à dire que 100% de buveurs meurent en descendant cul sec 100 verre de whisky donc 1% meurt avec 1 verre de whisky. Ou que 100% meurent en respirant du CO2 pur donc 1% meurt en respirant l’air à 1% de CO2. C’est absurde et c’est pourtant exactement ça qui est utilisé pour déterminer les seuils dangereux (avec un coefficient de sécurité fixé au doigt mouillé), FAUTE DE MIEUX !
    Vous vous êtes fait avoir par des charlatans avec cette histoire de tabagisme passif, point barre.
    Parce que si vous voulez absolument y croire (malgré l’absence totale de confirmation scientifique du lien de causalité) , il va falloir nous expliquer en quoi le tabagisme passif serait pire que la fumée d’encens, de feu de bois ou de bougies ???
    On interdit de vendre les bâtons d’encens, d’aller au temple ou à l’église, de faire la cuisine au feu de bois, d’organiser des feux de camps ou des barbecues, d’allumer sa cheminée… chiche.

  8. @ MiniTax

    Le « risque proportionnel à la dose » est une connerie pseudo-scientifique innommable.

    **** Ce n’est pas le risque qui est « proportionnel à la dose », c’est « l’effet »! Et l’observation remonte aux années 1550. Elle a été faite par un certain Philip Theophrastus Bombast von Hohenheim, médecin, chimiste (et un peu alchimiste) suisse, plus connu sous le nom de Paracelse qui a dit  » rien n’est poison, tout est poison, seule la dose fait le poison ». Et çà s’est constamment vérifié depuis plus de 400 ans et c’est toujours valable.

    Le risque lui est une fonction à la fois de la toxicité intrinsèque d’une substance (ou d’un processus) et de l’exposition à cette substance.

    Risque = Toxicité x Exposition

    La toxicité étant une propriété intrinsèque à la substance ne peut pas être modifiée. Si l’on veut réduire ou supprimer le risque, le seul moyen est de réduire ou de supprimer l’exposition. Ainsi donc , le tabac étant carcinogène (entre autres) si l’on veut supprimer cet effet, le seul moyen est de supprimer l’exposition, c’est à dire ne pas fumer. La question du « tabagisme passif » c’est pareil. La carcinogénicité de ce tabagisme passif n’étant pas solidement établie (quoi qu’en disen Alzine) , c’est très probablement parce que les doses reçues par les non fumeurs qui passent par là étant beaucoup plus faibles que celles reçues par les fumeurs, les effets sont probablement beaucoup plus faibles également. On peut faire le même raisonnement avec l’alcool éthylique, l’amiante, etc… etc… etc… etc…

  9. C’est curieux de constater que le Pr Philippe Even est un type extraordinaire qui ne mâche pas ses mots, qui ose s’en prendre au lobby de la pharmacie et des experts vendus des agences nationales et que soudain il devient un salaud et le roi des cons quand il dit que le tabagisme passif n’est pas aussi responsables de tous les maux qu’on veut bien lui attribuer. Lui aussi est pneumologue, ancien doyen de faculté à Paris, expert reconnu, mais évidemment pas spécialiste de l’apnée du sommeil aux Antilles.

  10. Alzine (3 avril 2011 à 23:09) a écrit :

    « Monomanie certes mais sur la première cause de mortalité par le cancer dans les pays développés avec un risque proportionnel à la dose… »

    Je pense que cela fait beaucoup de bien à ce site d’avoir les contributions d’un monomaniaque rationnel.

    Ce qu’il nous serine est exactement – dans sa logique – ce qui attend la société sur d’autres d’autres sujets. Sauf que, sur ces autres sujets, les arguments seront beaucoup moins rationnels.

    À voir le déferlement démagogique sur les OGM, les pesticides, les édulcorants de synthèse, les matières en contact avec les aliments, etc. – ainsi que les médicaments – les générations montantes ont beaucoup de souci à se faire.

    Cela dit, la première cause de mortalité est que… l’homme est mortel. La mortalité par le cancer ne peut qu’augmenter avec le progrès de la médecine qui élimine les autres causes. Et il me semble que l’Homme est une espèce qui présente une addiction aux stupéfiants.

  11. http://www.espaceecologie.com/inconvenients-chauffage-bois.asp

    […] Selon l’association québécoise ALAP (Association pour l’air pur), la pollution de l’air causée par la combustion du bois est devenue une priorité de santé publique au Québec: certaines études ont en effet démontré que la pollution par le chauffage au bois serait à certains moments plus importante que celle provoquée par le transport.
    Ainsi à Montréal, ville où le chauffage au bois est largement répandu, les fumées de combustion sont jugées responsables d’une grande partie des émissions de polluants de la ville. Celle-ci s’alarme des risques que fait peser ce mode de chauffage sur la santé publique et sur l’environnement: plus de 1500 décès prématurés chaque année lui sont attribués.
    La fumée de bois contient en effet plus d’une centaine de composés chimiques qui peuvent porter atteinte à la santé. Certains composés tels les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les dioxines et les furannes sont reconnus cancérigènes. D’autre comme les oxydes d’azote et les composés organiques volatiles (COV) sont des irritants qui contribuent à l’aggravation des problèmes respiratoires.
    La fumée de bois contient aussi des particules fines (PM) si petites (moins de 2,5 microns) qu’elles peuvent se loger profondément à l’intérieur des poumons. En plus d’être irritantes, elles favorisent le transport des autres contaminants qui affectent votre santé. A cause de leur petite taille, elles peuvent s’infiltrer à l’intérieur des résidences voisines
    La Ville de Montréal explique que la concentration de particules fines émises par le fonctionnement d’un poêle à bois durant une période de 9 heures correspond à l’émission d’un véhicule automobile de taille intermédiaire pendant une année ou 18 000 km.
    Sans compter que la combustion du bois de mauvaise qualité libère d’autres polluants : c’est le cas des bois de récupération contenant des produits chimiques (peintures, vernis, antifongiques, etc.) et des bois humides (bois « vert »). De plus, la fumée de bois réduit la visibilité causant alors des risques supplémentaires pour la sécurité des personnes.
    Selon l’ ALAP l’exposition à la fumée de bois :
    · Réduit les fonctions pulmonaires et respiratoires
    · Aggrave les maladies cardiaques et pulmonaires
    · Entraîne une irritation des yeux et déclenche des maux de tête et des crises d’allergies
    · Chez les enfants, augmente la fréquence des maladies respiratoires, incluant certaines infections sévères telles les pneumonies, les bronchites et les bronchiolites
    · Selon des données récentes, à long terme en plus d’entraîner le développement de maladies respiratoires chroniques telles la sinusite, l’asthme, la pneumonie, la bronchite et l’emphysème, pourrait aussi favoriser l’apparition de certains cancers (nez, poumons, gorge, sang et tissus lymphatiques)
    Une étude de la Direction de la santé publique de Montréal-Centre a montré que les personnes qui utilisent un poêle à bois présentent dans leur urine des concentrations plus élevées de contaminants que celles n’ayant pas de poêle à bois. La combustion du bois constitue donc une source d’exposition supplémentaire à des substances toxiques à l’intérieur des maisons.

    […]

    1. « Article 84 du règlement sanitaire départemental

      « Le brûlage à l’air libre des ordures ménagères est également interdit.

      « En application de l’article L541-1 du code de l’environnement, les déchets végétaux des jardins des particuliers entrent dans le champ d’application de l’article 84-1 de l’arrêté préfectoral portant Règlement Sanitaire Départemental.

      « En conséquence, le brûlage des déchets végétaux des jardins est donc interdit. Ces dispositions participent à la réduction des émissions polluantes et à l’amélioration de la qualité de l’air. »

      Ça me semble très répandu en France. Donc, quand on se trouve confronté à une municipalité qui fait dans l’éco-intégrisme et/ou à un voisin délateur compulsif, on prend sa petite voiture pour rétablir le niveau des émissions polluantes.

      Dans peu de temps on nous imposera des filtres à particules dans les cheminées et poëles.

  12. zygomar: « La toxicité étant une propriété intrinsèque à la substance ne peut pas être modifiée. Si l’on veut réduire ou supprimer le risque, le seul moyen est de réduire ou de supprimer l’exposition. »
    ———————-
    Mais NON justement ! Vous spéculez sur une relation linéaire et vous prenez ce qui n’est qu’une hypothèse pour une vérité scientifique alors que justement, de cette hypothèse relation linéaire est réfutée aux faibles expositions !
    Boire de l’alcool à forte dose est néfaste mais boire un verre par jour a des effets bénéfiques démontrés sur le plan cardio-vasculaire. Pareil pour la radioactivité, on a de multiples exemples de bénéfices ou au pire d’innocuité de la radioactivité à faible dose (en dessous de quelques dizaines 10mSv/an), cf par ex. Ramsar, Guarapari (où l’on voit s’envelopper de sable radioactif de la plage pour soigner le rhumatisme), Kerala… On a même l’exemple de forte irradiation non intentionnelle sur des cobayes humains et on s’est rendu compte qu’ils ont beaucoup moins de cancer que la moyenne ! On a aussi les exemples d’un groupe d’une vingtaine de chercheurs du projet Manhattan qui a été exposé au plutonium à plusieurs fois la dose considérée comme mortelle selon les normes actuelles et qui selon le suivi médical de nos jours est en bien meilleure santé que le reste de la population. Et je ne parle même pas des multiples tests sur les animaux, en labo ou en grandeur nature lors des essais nucléaires atmosphériques.

    Bref, les études et données des effets à faible dose (faible exposition selon votre définition) sont
    innombrables, il y a même un nom pour ça : l’hormésis. La relation linéaire entre l’effet et la dose est une vue de l’esprit, et a été décrété de manière purement conventionnelle, FAUTE DE MIEUX (comme pas mal d’autres linéarisations faites en science), mais est totalement fausse et anti-scientifique à faible dose. Les phénomènes naturels et à fortiori biologiques ne sont JAMAIS linéaires, la linéarité s’applique mais que sur un faible intervalle de fonctionnement (c’est aussi valable pour la transmission synaptique que pour la croissance osseuse). Or, en matière de toxicologie réglementaire, on la suppose vraie depuis zéro jusqu’au seuil dangereux pour la santé avec pour seul prétexte (oui, je dis bien SEUL prétexte) que « on fait comme ça, faute de mieux », c’est un abus flagrant de la démarche scientifique.
    Qu’on le fasse au nom du principe de précaution, je veux bien, mais il ne faut pas prétendre que c’est de la science quand il ne s’agit que de la croyance.

  13. Pour le cas d’irradiation non intentionnelle qui s’est révélé bénéfique pour la santé des « victimes », cf cette étude : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2477708/
    En résumé, de l’acier radioactif a été recyclé par erreur dans du béton armé d’immeubles.
    Environ 10.000 habitants ont été irradiés ainsi par du Cobalt 60 pendant 10 à 20 ans sans le savoir, dont 1600 irradiés à moyenne ou forte dose (> 5 mSv/an).

    Ces 1600 ont beaucoup moins de cancer et un taux de mortalité plus faible que la population générale, CQFD !
    C’est sûr que ce genre d’étude, les éco-chondriaque ne risquent pas de la crier sur les toits.

    1. Il me semble que Paracelse, cité par Zygomar, n’a pas établi que l’effet était proportionnel à la dose, mais seulement que « le poison est dans la dose ». Peut-être que si vous-même et Zygomar acceptiez de vous lire réciproquement plus attentivememnt, vous arriveriez à mieux vous comprendre mutuellement et à nous instruire encore mieux.

      Quand à l’effet positif des faibles doses, il me semble que la question importante est de savoir à partir de quelle dose l’effet bénéfique devient nocif. Il est probable, que compte tenu de la diversité génétique et physiologique des populations, le seuil n’est pas le même pour chaque individu. Bon, je vous laisse tous les deux réfléchir à cette question de nature hautement biologique.

      Bien cordialement à tous les deux.

      1. @Laurent,
        Ce que dit Paracelse est juste, qu’il n’y a pas de linéarité entre dose (ou « exposition ») et effet.
        Au delà d’une certaine dose, on s’empoisonne mais ça ne signifie pas à faible dose, on s’empoisonne un peu. Si on ingère 10kg de sel, on meurt mais ça ne veut pas dire qu’en consommant 10g de sel, c’est « un peu » toxique (linéarité), c’est au contraire c’est bénéfique.
        Donc je n’ai pas dit que Paracelse a faux, j’ai dit que Zygomar a faux en disant que « le seul moyen de supprimer le risque est de réduire l’exposition », l’exemple contradictoire flagrant étant l’effet hormésis de la radioactivité.

        Tous les seuils réglementaires en radioactivité ont été déterminés en faisant l’hypothèse de l’effet linéaire, mais c’est comme je l’ai dit, c’est à défaut de mieux ! Typiquement, on dit que grosso-modo, une exposition à 250 mSv augmente le risque de mourir de cancer de 1%. Or le risque de mourir de cancer moyen avant irradiation est déjà d’environ 20% , donc vous passez de 20% à 21% après avoir été massivement exposé (à Fukushima, il y a eu en tout et pour tout deux « accidents d’irradiation grave » qui ont tant fait saliver les médias et pourtant, les doses n’ont pas dépassé 180 mSv), ce qui veut dire que l’incidence de cette exposition, considérée comme un seuil dangereux, sera totalement indécelable, par rapport aux autres facteurs comme la vieillesse, la cigarette, l’alcool… Et pourtant, on décrète que l’effet est linéaire, on prend ce 250 mSv et on dit qu’à des doses 1000x plus faible, il y aura 1%/1000 = 1 mort de cancer sur 100.000, ainsi de suite pour descendre à un niveau « acceptable » entièrement théorique.

        Pourtant, ce n’est pas comme si les données à grande échelle n’existent pas. Dans les endroits comme Ramsar ou le Kerala les gens peuvent prendre jusqu’à 50 voire 100 mSv/an, juste par la radioactivité naturelle, soit 100x qu’à Paris ou à Tokyo. Ce qui veut dire qu’il y a des millions de gens, nourrissons et vieillards compris soumis en permanence à un fort rayonnement ionisant. S’il y a plus de cancer, on devrait le voir sur ces populations, or on ne voit rien de statistiquement significatif, donc on a une preuve massive que la relation linéaire effet/dose est ici fausse.
        Les éco-chondriaques ignorent et sont obligés d’ignorer ces faits, sans quoi, leur réquisitoire chimio-nucléo-phobe s’effondre.

  14. miniTAX :

    zygomar: « La toxicité étant une propriété intrinsèque à la substance ne peut pas être modifiée. Si l’on veut réduire ou supprimer le risque, le seul moyen est de réduire ou de supprimer l’exposition. »
    ———————-
    Mais NON justement ! Vous spéculez sur une relation linéaire et vous prenez ce qui n’est qu’une hypothèse pour une vérité scientifique alors que justement, de cette hypothèse relation linéaire est réfutée aux faibles expositions !

    **** Je sais celààà! On papelle çà l’homéostasie. Je ne suis pas entré dans le détail et refa

  15. Pour en terminer avec la polémique soulevée par le Pr Even, http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/30/63/78/FS-12-Mardi-0106.indd.pdf
    Le voila habillé pour l’hiver polaire et le refroidissement clmatique annoncé, ce sera ma dernière allusion sur ce sujet.

    En revanche effectivement l’étude de cohortes sur la consommation de vin est le parfait exemple d’effet non proportionnel à la dose pour les consommations modérées ou du moins d’une absence de régression simple.

    Avec en sus http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJM200102223440802#t=articleDiscussion
    un article pour compliquer la description de l’ effet lié à l’alcool, plus complexe qu’envisagé initialement qui cible une réponse fonction des individus , phénomène qui peut éclairer les polémiques récentes sur le sujet.

    La question reste posée de la sélection de cette population par le régime alimentaire des ouvriers, paysans, militaires qui ingurgitaient plusieurs litres de piquette au début du siècle

    Sur l’effet positif des polyphénols du vin rouge , le consensus est plus général.

    Suggestion est donc faite aux fumeurs de changer de vice pour augmenter leur espérance de vie s’ils restent raisonnables , après analyse de leur patrimoine génétique préalable…Evindament

    Question sans engagement à Zygomar: fumeur régulier? occasionnel?

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