Dérapage d’Isabelle Saporta : le témoignage d’un arboriculteur

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Le « documentaire » « Manger peut-il nuire à la santé ? » (on appréciera le point d’interrogation) diffusé par France 3 est une manipulation. C’est en tout cas ce qui ressort du témoignage d’un arboriculteur cité et filmé dans le reportage en question. Nous reproduisons ici, avec son autorisation, son analyse que vous pouvez retrouver sur son blog. Attention, ça décoiffe.

J’étais à Paris mercredi soir avec une partie de l’équipe « pommes poires » pour travailler sur différents dossiers d’actualité. Il me semble que c’est Pierre qui le premier a évoqué le documentaire intitulé « manger peut-il nuire à la santé ? », qui devait passer le soir même sur FR3. Annoncé à grands renforts de publicité, cette « enquête minutieuse » allait révéler quelques nouveaux scandales alimentaires. J’apprenais qu’on y parlait de pommes et qu’un arboriculteur déclarait que « sans pesticides la production ne serait pas rentable ». J’ai surpris les regards inquiets autour de la table à l’instant même où je prenais conscience que c’était sans doute de moi dont il s’agissait.  Ce qui ne m’avait pas effleuré l’esprit jusque là, puisque le seul reportage dont j’étais le sujet et qui n’avait pas encore été diffusé devait, m’avait-on dit, passer en prime time sur FR3, durer au moins deux heures et traiter de la question essentielle des moyens nécessaires pour nourrir neuf milliards d’habitants à l’horizon 2050.

Les noms des réalisateurs, Eric Gréret et Isabelle Saporta, m’étaient plutôt inconnu. Un clic sur Google m’a permis de confirmer qu’une des images de la bande annonce provenait bien de Charente. J’ai alors compris le piège dans lequel j’étais tombé. Il m’est passé par la tête quelques sentiments peu amènes, du type de ceux que les bulles de bandes dessinées expriment mieux que mille mots. J’ai senti monter en moi une sorte d’envie irrépressible de « bourre pif » plutôt inhabituelle.

Je n’ai pas vu le documentaire le soir même. J’ai préféré diner tard, d’un plat, avec Claude et Vincent au Royal Bergère, chez Hillel, laissant à mon entourage le soin de me livrer ses impressions et les premiers décodages. Dès 23h15, sms, mails et appels ont afflué sur mon portable. Heureusement qu’il était tard, me disait-on, et que l’audience pouvait être faible, parce que l’effet était dévastateur.

C’est le 29 juin 2009 que j’ai reçu au Tastet Alexandre Le Guienne et un caméraman dont j’ai oublié le nom. Un ami, Jean François P, m’avait fait part de son projet de documentaire et me l’avait présenté comme un journaliste sérieux et bien intentionné. Quelle agriculture allait permettre de nourrir neuf milliard d’individus sur terre en 2050 était son sujet.

Ces deux types étaient charmants et les échanges que nous avons eu toute la journée, et particulièrement lors du déjeuner au Fair Play à Barbezieux, ne laissaient pas apparaître d’idées préconçues ou d’intentions de nuire. J’ai donc décrit par le menu l’état de nos pratiques de production en matière de nutrition et de protection contre les maladies et les ravageurs. De nombreuses séquences ont été tournées et plusieurs interviews ont été enregistrées.

C’est ainsi qu’à leur demande j’avais mobilisé Stéphane pour qu’il ralentisse les opérations de traitement prévues ce jour là afin que le caméraman puisse faire et refaire les prises de vue qu’il souhaitait. Le moment était bien choisi, puisque nous devions épandre ce jour là un insecticide.

Le pic des éclosions de carpocapse (le ver de la pomme) qui venait d’avoir lieu quelques jours plus tôt nous faisait craindre que la confusion sexuelle répartie sur l’ensemble du verger ne soit insuffisante et nous avions décidé de compléter la protection avec de la « carpovirusine ». Cette protection combinée avec la  confusion, contre « cydia pomonella », est complètement labellisée agriculture biologique. C’est ce que j’ai longuement expliqué à ces journalistes qui ont trahi ma confiance. Notre protection contre les insectes et les acariens ne nécessite quasiment plus de produits phytosanitaires de synthèses. Ce qui n’est pas le cas encore pour la protection contre les pucerons pour lesquels nous ne réussissons pas encore à nous passer d’un produit chimique.

J’ai aussi longuement expliqué pourquoi il nous fallait pulvériser de nombreuses fois au printemps. J’ai décrit comment nous déposons sur le végétal des gouttelettes chargées d’une « matière active » qui empêche le champignon de la tavelure (venturia inaequalis) de se développer lorsqu’il pleut. Parce que l’eau de pluie qui dilue un peu du produit présent sur le végétal devient toxique pour le champignon. Cette fois encore, je leur ai rappelé que le raisonnement était strictement le même en agriculture biologique. La seule différence étant que les « bios » utilisent seulement du soufre et du cuivre, alors que nous nous autorisons à choisir, au-delà de ces deux substances, le produit le plus adapté parmi les spécialités commerciales homologuées de produits chimiques.

Mes hôtes semblaient très intéressés d’apprendre par exemple qu’une protection en agriculture biologique d’une variété de pomme sensible à la tavelure comme Reine de Reinettes, nécessite des passages encore plus fréquents au printemps que lorsque l’on utilise certains produits phytosanitaires de synthèses.

Alors à l’arrivée que voyons-nous dans le film ? Les images sont bien extraites de cette longue journée de tournage. Mes explications sur la nécessité de traiter au printemps sont bien celles que j’ai données, mais bien évidemment elles sont issues de l’une des prises où je n’évoque ni le cuivre, ni le soufre, ni la comparaison entre l’agriculture biologique et l’agriculture qui s’autorise à choisir parmi les spécialités commerciales de produits chimiques qui sont homologuées par les autorités sanitaires en France et en Europe.

En revanche, les commentaires sont une pure trahison et d’une malhonnêteté intellectuelle peu courante. La carpovirusine Madex devient le symbole de la chimie effrayante (virus vivant) qu’il faut manipuler avec d’infinies précautions tellement il apparaît dangereux. Il n’y a qu’à voir le matériel de protection qu’il faut se mettre dessus pour faire ces opérations. Au passage Stéphane est devenu Thierry. Le mensonge est évidemment très facile sur de telles images et la cause de la dénonciation de mon agriculture « industrielle », comme ils disent, gagnée d’avance.

Pourtant les mêmes images et les mêmes paroles que je prononce dans le reportage auraient pu être recueillies chez un arboriculteur en agriculture biologique. Le bidonnage est total et le couple Alexangre Le Guienne/Eric Guéret s’y livre sans complexe.

Vient ensuite l’analyse des fruits sensés provenir de mon verger. Le bidonnage continue de plus belle puisque que l’assertion est complètement fausse. L’image des pommes Belchard que l’on voit révèle un sticker de la marque « Mouneyrac ». C’est un éminent grossiste de Rungis, reconnu pour mettre en marché d’excellentes pommes, que je n’ai malheureusement jamais eu le bonheur de livrer.

Isabelle Saporta avait appelé l’hiver qui avait suivi le reportage pour savoir où trouver nos pommes. Je lui avais conseillé d’appeler Philippe, mon associé. Je me souviens qu’il lui avait donné des adresses de magasins dans Paris où il était possible de trouver la Belchard de référence en ce bas monde. Cette éminente « journaliste d’investigation » m’avait rappelé pour me dire qu’elle avait été infoutu d’en trouver à ma marque. Ce qui ne l’a pas empêché de dire que ce sont les miennes qu’elle a fait analyser L’enquête minutieuse vire carrément à cet instant à la dénonciation calomnieuse. Ce qui vous en conviendrez interroge quand même, quand on sait que tout cela est programmé sur une chaine publique dont on pourrait penser qu’elle s’astreint à une déontologie minimum.

Alors il y a des traces de résidus de produits chimiques sur les pommes que cette sorcière de conte de faits, dissimulée sous un minois enjôleur ordinaire, à fait analyser. Et à qui est-ce qu’elle demande l’interprétation des résultats ? Aux autorités sanitaires de notre beau pays dont dans d’autres « enquêtes minutieuses » elle nous dirait qu’elles sont une garantie d’impartialité, en tant que service public, qu’il faut préserver à tout prix? Bien sûr que non. C’est à l’inénarrable président d’opérette du MDRGF (Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures), François Veillerette, autoproclamé spécialiste des produits chimiques qui s’y colle. Alors il commente, et surprise, il trouve un produit qui ne devrait pas être là, le carbendazime, puisqu’il n’est plus homologué en France. Ce qu’il ne semble pas savoir le Très Sain, c’est qu’il y a toujours une Limite Maximale de Résidus (LMR) pour cette matière active, puisque plusieurs produits chimiques parfaitement homologués se dégradent en carbendazime. Donc cet échantillon, qui n’est pas issu de mes vergers, est bien heureusement complètement conforme à la réglementation en vigueur. N’empêche que ces deux tenants du journalisme à la Leni Riefenstahl insinuent ouvertement que j’ai enfreint la loi.

Le bidonnage de ce documentaire, au moins pour sa partie pomme, est confondant. Il suffit de voir ces premières images où Isabelle Saporta dans sa petite voiture, est en route, si l’on en croit le commentaire off, vers mon verger industriel… Alors qu’elle n’est évidemment jamais venue chez moi.

Eric Guéret, Alexandre Le Guienne et Isabelle Saporta sont, à mon sens, sans foi ni loi et n’ont qu’un seul objectif : faire du fric. L’opération médiatique est bien montée. Concordance entre le salon de l’agriculture, la sortie d’un livre qui me paraît aussi engageant « que du papier hygiénique oblitéré » (Frédéric Dard) : « le livre noir de l’agriculture » et la diffusion du documentaire sur FR3.

J’écoutais ce matin sur France Inter la façon dont Patricia Martin et Fabrice Drouelle dialoguaient avec leur invitée, Isabelle Saporta.  Quand je pense que sur cette radio on s’offusque des interviews complaisantes des politiques. Je ne pense pourtant pas qu’il soit possible de faire plus servile et mièvre que ce que j’ai entendu. Et comme le disait si bien Coluche on peut difficilement en rire par ce que « c’est avec notre pognon ». Ce n’est pas demain la veille qu’ils feront de même avec Jean de Kervasdoué et son excellent livre : « La peur au dessus de nos moyens ».

Alors quoi faire quand on est victime de cette saloperie de délinquance journalistique ? Intenter un procès en diffamation pour dénonciation calomnieuse de la supposée mauvaise qualité de mes pommes ? C’est évidemment à étudier.

Emettre une « fatwa » pour inviter tous mes confrères paysans, pour le cas où ils auraient la visite dans leur cour de ferme industrieuse d’Eric Guéret, Alexandre Le Guienne ou d’Isabelle Saporta, à leur offrir une place de choix sur le tas de fumier, dans la fosse à lisier ou sur le tas de fruits pourris, leur milieu naturel. Peut-être.

En fait il me semble que ce type de manipulation médiatique nous invite plutôt à organiser la résistance à partir d’internet. C’est semble t-il comme ça que les sans voix de ce monde se révoltent ces temps ci. Ça doit marcher aussi pour tous les insultés de la terre que nous sommes. Par blog, Facebook, twitter, nous devons organiser un réseau réactif pour dénoncer cette mafia médiatique qui assassine froidement. Paysans de tous les pays, unissez vous sur le net!

Qu’en pensez-vous mes chers lecteurs ?

Commentez sans réserve si vous adhérez au projet. Et comme toujours sur ce blog, commentez tous, surtout si vous n’êtes pas d’accord, comme on dit sur Causeur.

Pour ceux qui souhaitent entrer directement en relation avec Isabelle Saporta pour lui demander une dédicace de son livre ou autre chose, je vous communique le numéro de portable qu’elle m’avait laissé : 00 00 00 00 00 et son adresse e-mail : …………..

J’ai retiré les coordonnées d’Isabelle à sa demande après une long échange téléphonique ce soir 20 février vers 21h.

En revanche vous pouvez appeler Alexandre Le Guienne au 00 00 00 00 00 (NDLR : retiré par nos soins), pour le cas où vous auriez besoin d’un reportage bidonné sur un thème de votre choix. Il excelle dans l’exercice comme vous pouvez vous en rendre compte. Il ne doit pas être très cher vu ce qu’il accepte de faire.

Vous pouvez bien sûr voir l’émission dont je vous parle à cette adresse en cliquant sur ce lien.

 

NB: En fait, la question essentielle qui se pose, quand on regarde ce documentaire et que l’on écoute les commentaires des invités tels que David Servan Schreiber, est la suivante. Les réglementations en vigueur en France et en Europe, respectées par les agriculteurs, sont-elles dangereuses pour la santé ? Si oui, il incombe aux politiques d’en définir de nouvelles. Et pourquoi pas d’interdire tous les produits chimiques pour l’agriculture puisque David Servan Schreiber assène fermement que l’on peut très bien nourrir les 9 milliards d’individus à venir avec l’agriculture biologique et qu’elle lui semble de nature à nous faire vivre en bonne santé et plus longtemps. Les paysans sont électoralement infiniment minoritaires et ne pourraient pas s’y opposer. Si de plus on leur garantissait de ne pas subir la concurrence de productions étrangères qui utiliseraient encore les moyens de protections phytosanitaires qui leur seraient refusés, je pense qu’ils y auraient vraiment tout intérêt. Puisque l’on passerait instantanément dans un contexte de manque important de production et que les prix s’envoleraient. Ce serait un vrai plaisir d’avoir de très petites récoltes pas très jolies qui vaudraient un prix d’or. En revanche, il ne ferait sans doute pas bon vivre dans les villes aseptisées et parfaitement artificielles dans ce nouveau contexte.

La conclusion du documentaire est en ce sens très juste. Le pouvoir du changement appartient au consommateur…et à l’électeur. Alors de grâce cessons en attendant de dénoncer une agriculture qui s’exerce avec des moyens autorisés par l’Etat, dans un cadre parfaitement légal et sous la responsabilité des autorités sanitaires du pays.

192 commentaires sur “Dérapage d’Isabelle Saporta : le témoignage d’un arboriculteur

  1. On va vous croire ! Gardez vos pommes pourries Pollueur ! menteur ! Kénavo

    1. Les pommes pourries et de surcroit cancérigènes, se trouvent essentiellement dans les étales bios, idem pour les jus de fruits bio, à chacun ses préférences….

      1. Titouan,

        Oui, parfaitement, vous avez raison.

        Les patulines, produites par un champignon de la pomme, sont de puissants toxiques qui s’attaquent aux poumons, aux reins, à la rate et au système nerveux central. On en meurt. Les patulines ne sont pas détruites par la pasteurisation. C’est pourquoi je déconseille formellement de boire du jus de pomme bio.

        1. Oui, bon je répondais à ME51, mais ça ne contrevient en rien aux préoccupations de Titouan.

          Quand on répond à un message, on n’a pas sous les yeux ce message mais le dernier de la liste. Je persiste à dire que l’ergonomie de ce forum est merdique.

        2. Titouan et Laurent Berhod disent que la patuline est dangereuse et c’est un fait avéré ….mais à dire que c’est un problème récurrent chez les bios ..je dis stop parce que cela concernent tous les arboriculteurs et producteurs de jus de fruits ,l’an dernier j’étais chez un transformateur qui faisait du jus de pomme à ce moment là …il y avait des dizaines de pallox de pommes exposés au mauvais temps …ces pommes avaient été récoltées à la balaiyeuse oui une récolteuse qui rammassent les pommes par terre celles qui n’étaient pas viables pour le commerce ..
          Autant vous dire que son jus avec les pommes meurtries dont certaines moisies ,d’autres pourries ne m’encourageait pas à en faire une dégustation …Ceci dit tous les arboriculteurs ou transformateurs ne travaillent pas de la sorte … en bio comme en conventionnel …
          Donc il est très malhonnète de votre part de donner des arguments orientés qui ne tiennent pas la route et non vérifiés …

  2. Personnellement, depuis que j’ai eu une mauvaise expérience avec un journaliste, je n’accorde plus aucune interview, sauf si elle devait être transmise en direct, ce qui m’est arrivé une fois et s’est très bien passé.

    Pour ce qui est de l’étandard de la révolte sur internet, il y a, parmi beaucoup d’autres, mon blog. Le problème c’est d’arriver peser et je ne suis pas sûr que ce soit en nous fédérant qu’on y arriverait. Mais je suis néanmoins prêt à examiner toute proposition dans ce sens.

    http://laurent.berthod.over-blog.fr/

  3. Bonjour,
    entièrement d’accord avec Monsieur Sauvaitre.
    Tout le monde devrait savoir que pour s’empoisonner avec des pesticides, ou autre, il faut atteindre une dose toxique. Les limites légales sont au moins 100 fois inférieures aux doses sans effet !

    Par analogie le sel aussi est toxique à une certaine dose.
    Ou, encore par analogie, personne ne risque une fracture de la jambe en se faisant tomber une pomme dessus. Idem, personne ne risque de cancer en mangeant des fruits et légumes.
    A moins de forcer sur l’amanite phalloïde (entièrement naturelle pourtant) ou de terminer votre repas par une clope !

    Un article – publié dans La Recherche – cite les idées reçues sur les causes de cancer. (Désolée, ce ne sont pas des spécialistes aussi éminents que François Veillerette ou D. Servan-Schreiber)
    http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=15531

    Informons-nous, on mourra moins con !

    1. Le cancer n’est que le résultat d’abus …. que ce soit la clope ou les pommes, peu importe. Par contre les conséquences sociale et écologique de l’agriculture « chimico-intensive » sont dramatiques.

      1. Mon frère à 35 ans a donc « choisit » sa leucémie en ne buvant pas, ne fumant pas et en ayant une vie siane?
        n’importe quoi…
        Feriez mieux de fermer votre grande bouche.

        1. La plupart des leucémies ne sont pas provoqué par des facteurs de risques particuliers.

        2. Bobo a écrit le 27 janvier 2012 à 12:56 ; « Mon frère à 35 ans a donc « choisi » sa leucémie en ne buvant pas, ne fumant pas et en ayant une vie saine? »
          Je tombe la-dessus par hasard, plus de deux ans après, et j’ai les larmes aux yeux : mon frère, ma soeur, sont morts du cancer, une de mes filles a eu, à quelques mois d’intervalle, cancer de la thyroîde et cancer du sein, un de mes fils un melanome ; tous, comme le frère de Bobo, n’étaient ni buveurs, ni fumeurs et ils menaient une vie saine.
          Comment des gens comme celui à qui il répond peuvent-il ignorer à quel point ils ignorent le sujet sur lequel ils jugent devoir exprimer une opinion ?
          Également merci à Karga Daniel et qq autres

      2. Totalement faux.

        On retrouve des cancers dans les momies égyptiennes, ou celles des Incas des Andes.
        Mais aussi dans des squelettes d’animaux et ou d’hommes préhistoriques.
        Tout les être vivants cellulaires sont soumis au cancer. Que se soient les hommes, comme les vaches, les requins ou les plantes.
        Alors de quoi ont-ils abusés???

        Le cancer est un dérèglement de la machinerie génétique contrôlant la croissance et la division des cellules.
        Il peut apparaître n’importe quand, dans n’importe quelles conditions. Il suffit qu’il y est des cellules en division dans le corps. Ce qui est très fréquent. Par exemple dans le corps humain les cellules des intestins se divisent tous les 8 jours.

        Une personne saine à environ 200 cancers par jour. Ils sont tous détruit par le système immunitaire.
        Mais parfois l’un deux échappe aux systèmes de contrôles et se développe.

        Certaines molécules et ou pratique de la vie courante sont des facteurs favorisant l’apparition ou le développement de cancer. L’alcool, le tabac, la graisse, la drogue, les toxines bactériennes, fongiques ou virales sont des éléments favorisant les cancers.

        L’agriculture moderne n’est pas source de facteurs favorisant les cancers. Bien au contraire même. l’utilisation de phytosanitaire à très fortement diminué les taux d’infection bactériennes ou virales. Et aussi les taux de toxines fongiques comme les fusamines. Hors ces molécules sont cancérigènes, toxiques et tératogènes (créer des malformations des fœtus). L’exemple le plus connu est l’Ergot de seigle.

        Alors il est très mal venu, pour des gens qui ne connaissent rien à l’histoire et l’évolution de l’agriculture, de venir raconter des mensonges en large et en travers !!!

        Enfin pour finir; l’étude qui a montré les effets bénéfiques sur la santé des fruits et légumes frais (le Fameu « Manger 5 fruits et légumes par jour ») avait été faite avec des produits de l’agriculture conventionnelle. Ce qui veut dire que si risque de cancer il y a vis à vis des pesticides, il est annihilé par le bénéfice anti-cancéreux des fruit et légumes!!!

        1. Pour compléter le post de Daniel le Pr Ames, l’inventeur des tests permettant d’évaluer rapidement le potentiel mutagène et donc cancérigène des molécules est lui même un ardent défenseur de la consommation de fruit et légume varié. Il a même milité contre l’interdiction des certains produits phyto cancérigène en arguant que leur interdiction augmenterai le coût des fruits et légumes, réduisant la consommation et provoquant in fine beaucoup plus de cancer.

          1. Tout le monde tombe sur ce pauvre Vinc. Ce qu’il dit n’est pas d’une limpidité parfaite, mais je ne crois pas qu’il accuse l’agriculture moderne d’être responsable de cancers, mais de problèmes sociaux (exode agricole ?) et environnementaux. Bon, enfin, ceci dit, ce qu’a écrit Daniel à propos de la cancérogénèse est néanmoins très intéressant.

  4. Je partage totalement les arguments de notre arboriculteur charentais, d’ailleurs fort excellement rédigé. Il est quand même désolant dans ce pays qui se veut démocrate que des journalistes au pédigree objectif se permettent de faire des interviews qui ne serviront que leurs objectifs : détruire l’agriculture. Ces défenseurs auto proclamés défenseurs de l’agirculture bio ne cherchent pas plus loin de la manière dont sont produits les dits « bio » et qules risquent le consommateur encourt. Mais « chut » c’est bio donc exempt de tout vice. Mais qui connait l’ergot du seigle, les ochratoxines et ses voisines, et j’en passe? Qui sai aussi, ce que dit très bien dans l »entretien, notre producteur, c’est que les bio utilisent des produits chimiques, le sulfate de cuivre et le soufre! Ah bon? Oui et en quantité importante.
    Cela devient lassant de tout attaquer tous azimuts sans faire d’enquête objective.
    Alors je partage aussi votre façon de répondre via internet, facebook, twitter et autres.
    Je serai à vos côtés pour apporter tout mon soutien, bien que limité.

    1. Un seul point retient mon attention dans cette interview, le passage où l’arboriculteur nous dit benoîtement que la différence entre le bio et le non bio, c’est que l’agriculteur a… le choix des produits. Toute petite différence HAHAHAHA.

      Elle est bien bonne celle-là, parce que tout est dit ! Tout le problème, c’est bien le choix des produits… chimiques.

      Les agriculteurs se sont fait complètement avoir par l’industrie et la mondialisation. Victimes de ça, ils se disent aujourd’hui victimes des gens qui cherchent à protéger la population des merdes produites par l’agriculture intensive française.

      Les agriculteurs sont coupables d’empoisonner la population, et ils le font sciemment.

      Gardez donc vos produits de merde.

      1. Va manger du pain à l’ergot et des pommes à la patuline. Et surtout vient pas râler quand ça sera la famine.

      2. Expliquez-nous donc en quoi les pesticides « chimiques » seraient plus de la merde que les pesticides bio prétendument naturels ! J’attends les explications de pied ferme.

        1. tout simplement les pesticides naturels sont des composés organiques qui se dégradent tout comme n’importe quelle matière végétale ,alors qu’une molécule de synthèse n’est pas nécessairement dégradé par les micro organismes,parce que pas reconnue comme substance naturelle (elle peuvent néanmoins subir cetaines transformation sous l’influence des UV ou de la chaleur ,ou se combinées à nouveau d’où certaines complexités pour suivre leur devenir …)
          ,après il y a d’autres hypothèses par rapport à la polarisation des atomes qui subiraient une sorte de mutation gyratoire lors de la photosynthèse …ce qui expliquerait pourquoi on ne peut pas se nourrir de substance minérale et chimique directement . mais dans ce cas je ne peux en dire plus ,cela dépasse ma compétence d’analyse .

          1. Votre explication est totalement fausse, les pesticides de synthèses sont très bien dégradés par les micro organisme. C’est un critère d’homologation. D’autre part la rémanence n’est qu’un des facteurs de risque, la roténone est très peu rémanente, pourtant elle est interdite: ses effets sur le système nerveux à long terme sont reconnu.

    2. Je voudrait dire à Titouan qu’il se renseigne pour ce qui concerne la production bio des arbos spécialisés :
      Ceux ci déjà plantent des arbres dénommés RR cad : résistants à la tavelure le principal fléaux des arbos conventionnels ;tavelure qui est maîtrisée par des passages répétés de produits chimiques de type Guanidines ,dhithiocarbamates,Quinones,anilinopyrimidines ,phtalimides,
      Après il y a les déserbages qui sont eux aussi maîtisés par les produits (plus de 21 molécules au choix …)en bio il s’agit souvent en verger d’une tonte ou d’un travail en interceps pour les jeunes vergers …)
      Dans ce panorama je ne parle pas des insecticides qui sont aussi nombreux ..en bio il est surtout utilisé la carpovirusine qui est à base de virus de le granose qui n’a aucun impact environnemental et qui ne nécésssite pas de proctection particulière ,les autres insectes c’est au cas par cas avec la toxine du Bt ou exceptionnellement avec des pièges aux phéromones ou la confusion pour les grands vergers ..
      Quant au niveau de production elle peut être élevé dans de bonne condition de terroir et de professionnalisme de la culture …à plus de 50 tonnes ha pour certains arboriculteurs dans le tarn et Garonne que je connais …
      Quand on parle d’un sujet il ne faut pas raconter n’importe quoi …!

    3. Renseignes toi avant de dire encore n’importe quoi :
      Cet hiver j’ai utilisé 2 kg de Bouillie bordelaise à l’ha (en plus cela couvre les besoins de la plante…en conventionnel il peuvent l’utiliser à de très fortes doses ce qui n’est pas le cas en bio où on est limité à 6 kg/ha/an ) et au printemps contre l’oïdium 8 kg en plusieurs passges …pas de quoi en faire une montagne à coté des conventionnels qui utilisent le soufre sur certaines cultures par milliers de kg …(Il fait partie de la composition en gros pourcentage des engrais ..)
      Alors si tu ne connais pas ou si c’est pour démolir la bio …Trouves d’autres arguments

      1. @ROBERT JP

        2Kg de cuivre Hectare et c’est suffisant ?
        Comment expliquez-vous ce dossier ITAB alors ?
        http://www.itab.asso.fr/downloads/viti/rapport-final-cu-viti09.pdf

        D’ailleurs dans leur enquête sur les doses employées en BIO on trouve des secteurs à plus de 24 Kg.Ha !
        Pourquoi l’ITAB conclut-elle que la réduction de la dose autorisée de Cuivre va rendre IMPOSSIBLE la viticulture BIO, l’arboriculture BIO, le Maréchage BIO ?

        D’ailleurs il me semble que le Cuivre n’est plus le pilier du progrmme fongicide, puis que les fongicides de synthèses sont largement plus performants ….
        Le cuivre étant un BIO-accumulant …. Il va falloir trouver autre chose pour le BIO mais quoi ?
        Un petit peu de fongis de synthèses comme le dit Bruxelles ?

        1. 2 kg de Bouillie bordelaise c’est suffisant avec les variétés résistantes tavelures (RT) qui à l’heure actuelle offre une gamme de plus en plus large …(L’an dernier je me suis même permis de ne pas traiter au cuivre …)
          Quant à ce que vous dites au sujet de l’ITAB cela date de 2009 ,et les choses évoluent rapidement …à l’heure actuelle seulement une quantité de cuivre de 6kg /an /ha est permise sur cultures pérennes loin des 24kg que vous annoncez .
          Ce qui n’exclut pas des efforts de la bio pour aller encore plus loin pour diminuer les quantité de cuivre (efforts qui ne sont pas nécessairement soutenus par la recherche ,les politiques , les sociétés quand il s’agit d’alternatives qui ne rapportent à personne sauf à l’utilisateur ou les consommateurs indirectement ..
          Les fongicides de synthèse dont vous parlez ont pour inconvénients comparé au cuivre de ne pas être multisite et de développer des souches de champignons résistantes sur la durée …c’est pourquoi le cuivre n’est pas totalement abandonné en culture conventionnelle aussi ce serait un coup dur pour eux ….

          1. Faux, entièrement faux comme à chaque fois!
            Le fosetyl d’aluminium utilisé depuis plus de 30 ans ne provoque aucune résistance de la part du mildiou. C’est même un stimulateur des défenses naturelles de la vigne et c’est la matière active qui pourrait avantageusement remplacer le cuivre en agriculture biologique. En effet, le fosetyl est totalement biodégradable( acide phosphoreux et phosphites assimilables par les plantes) contrairement au cuivre, métal lourd non biodégradable qui s’accumule en stérilisant les sols. Si l’agriculture biologique se souciait de l’environnement et se basait sur des études scientifiques, cela ferait longtemps qu’elle aurait banni le cuivre au profit du fosétyl d’aluminium qui est de plus beaucoup moins toxique pour l’utilisateur.
            L’agriculture biologique est idéologique et ne repose sur aucune base scientifique qui prouve son respect pour l’environnement. Polluer avec du cuivre en est la preuve. Les générations futures ne te disent pas merci, Robert.

          2. « Quant à ce que vous dites au sujet de l’ITAB cela date de 2009 ,et les choses évoluent rapidement …à l’heure actuelle seulement une quantité de cuivre de 6kg /an /ha est permise sur cultures pérennes loin des 24kg que vous annoncez . »

            Bin voyons en 2 ans les arbos et Vitis BIO ont eut le temps d’arracher et replanter leurs domaines pour mettre du végétal plus « résistant » ….
            Vous me prendriez pas trop pour un pigeon des fois ?
            Je suis maïsiculteur c’est vrai, mais je connais « un peu » l’agriculture quand même ….

            Que l’ITAB début 2010 s’insurge contre la volonté Bruxelloise de limiter l’emploi de Cuivre à 4Kg.ha est surement bien plus démonstratif de l’impasse technique qui se profile pour le BIO que les affirmations gratuites de « ROBERT JP » ….
            Si vous voulez de la considération sur ce Forum, un conseil ROBERT JP soyez HONNÊTE !
            Sinon vous allez trop vite glisser dans la case « JoséB » !

          3. 6kg c’est absolument pas soutenable. Un sol peut encaisser quelques centaines de gramme, pas ce genre de traitement. Il n’existe aucune alternative crédible, sauf accepter des fongicides de synthèse, parfaitement biodégradable et moins toxique pour l’agriculteur et le consommateur.

        2. Réponse à christel
          Le phoséthyl AL est classé risque suspecté pour la santé humaine …et vous voulez qu’il soit utilisé en bio???

          1. Fosetyl Robert! Si vous cherchez sur Google autant bien l’orthographier!
            Et vous verrez qu’il est beaucoup moins nocif que la bonne bouillie bordelaise que vous appliquez sans protections bien sûr. Comme la roténone inoffensive car bien sûr, c’est « naturel! » Ou le pyrevert totalement inoffensif pour l’être humain…
            Un peu moins d’hypocrisie Robert!

          2. Pour le Fosetyl il semble que Christel dise vrai sur sa toxicité très raisonnable :
            LMR à 5 mg.kg
            http://e-phy.agriculture.gouv.fr/lmr/sublmr/273.htm
            Un classement toxico en Xi (soit « irritant » ou le début du classement !)
            http://toxnet.nlm.nih.gov/cgi-bin/sis/search/a?dbs+hsdb:@term+@DOCNO+6856
            Une toxicité pour l’applicateur allant jusqu’à 600 gr de m.a. par heure avant de constater des effets irritants.

            Des produits comme Aliette …
            http://www.bayercropscience.be/bayer/cropscience/bcs_belgium.nsf/id/3EC207D48141B6D2C125711000546867/$file/8692-fr.pdf
            ça date pas mal non comme produit ?
            C’est performant sur les arbres et la vigne ?

          3. Non seulement il contient de l’aluminium vous qui critiquez le cuivre mais en plus il est systémique donc il se retrouve dans la plante …quand on sait que même l’aluminium est problématique dans les vaccins et le traitement des eaux ,si en plus il est dans les aliments ???les dégénérescences cérébrales pourrait affecter encore plus de monde …!

          4. Toujours du grand n’importe quoi de la part de Robert…
            Contrairement au cuivre que vous balancez par kilos dans vos vignes et qui stérilise vos sols, on ne retrouve pas d’aluminium dans les vignes traitées avec du fosétyl (ni de cuivre d’ailleurs!). Le fosetyl est entièrement biodégradable en acide phosphoreux qui à son tour sera dégradé en phosphates assimilables par la plante.
            Ce n’est pas un hasard si le phosphonate de potassium(phosphite comme le fosetyl) a été utilisé en bio en Suisse pendant plusieurs années. En Allemagne, des phosphites sont utilisés en bio comme phytostimulants.
            Mais c’est vrai, plutôt qu’utiliser un produit biodégradable et sans danger pour l’utilisateur, on peut pulvériser un métal lourd qui ne se dégrade pas, dangereux pour les organismes aquatiques, les oiseaux et la faune du sol: ça s’appelle la viticulture « biologique » mais non durable.
            En apparté par rapport à l’aluminium si dangereux selon vous: allez voir la teneur en aluminium des pansements gastriques comme le maalox ou le phosphalugel! Les patients sous traitements peuvent absorber jusqu’à 5000mg par jour de phosphate d’aluminium! Ce qui prouve que vous écrivez beaucoup de conneries!

  5. Ce site est vraiment passionant, même pour moi qui ne suis pas agriculteur, ni même grand diplomé, ni rien du tout.

    Mais le site ne serait que de peu d’utilité s’il n’y avait pas les commentaires presque toutjours interressants à lire, parfois avec l’aide du fameux troll de compétition josé B.

    Cela change des discours verts-de-gris auxquels je ne crois maintenant plus, faut dire aussi que le blog de L Berthod aide beaucoup à comprendre, et pensee unique pour les histoires de climat…

    1. Laurent III – 22 février 2011 à 22:39

      En toute simplicité : merci !

      Cela m’encourage. Car je doute souvent. Non pas de ce que je pense, mais de l’utilité de l’exprimer.

      Sincèrement à vous.

      1. Passionnant,juste çà !
        Des échanges un peu vifs,mais pas d’anathème.
        Instructif,pour les béotiens comme moi,mais aussi pour les pros,qui se passent des infos
        Je m’abonne à votre liste de diffusion.
        Bravo

    2. « le blog de L Berthod aide beaucoup à comprendre »

      Je plussoie 🙂

      « et pensee unique pour les histoires de climat… »

      Je plussoie à nouveau 🙂

      Sur le climat – vaste programme ! – je vous suggère, pour autant que vous n’ayez pas déjà connaissance de leur existence, de consulter les deux sites suivants :

      http://www.skyfall.fr/

      http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/

      Je vous en souhaite d’aussi agréables et instructives lectures que moi. 🙂

  6. Cette info a été reprise par SudOuest:

    http://www.sudouest.fr/2011/02/22/les-pommes-de-la-discorde-324115-1050.php

    A noter la dernière phrase détestable de l’article sur le moyen de défense utilisé par la directrice de production : « Mais il n’y a pas d’ambiguïté, les noms des deux journalistes sont dans le générique et les propos de Daniel Sauvaître n’ont pas été déformés, on ne l’a pas fait mentir. Il utilise toujours des pesticides, non ? »

  7. C’est édifiant de voir avec quel aplomb cet arboriculteur essaye de nous faire croire qu’il a été manipulé ! On rêve ! L’agriculture intensive qui ne tient que par la chimie et l’épandage à outrance de pesticides serait sans danger par contre le Bio lui serait beaucoup plus dangereux ! Toutes les études prouvent que l’aggravation par cancers liés aux pesticides est en pleine expansion dans le monde où ce procédé d’épandage de pesticides est en pratique… Rendez vous à l’évidence et arrêter de soutenir l’insoutenable qui pollue à jamais nos rivières, nos sols et condamnent les générations futures.

    1. Vous vous faites complètement avoir par les mensonges mille fois répétés par les escrolos. En France, pays le plus grand utilisatuer de pesticides, il n’y a ni épidémie ni explosion de cancers.

      La prétendue épidémie de cancer est un MENSONGE, un MENSONGE, un MENSONGE, un MENSONGE, un MENSONGE, un MENSONGE, un MENSONGE, un MENSONGE…

      Voir :
      http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-il-n-y-a-pas-d-explosion-des-cancers-62767472.html

      Sur les quantités de pesticides utilisées en France, voir :
      http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-pesticides-le-chiffre-du-jour-qui-ne-veut-rien-dire-51907376.html

    2. Désolé Vincent, mais quand vous dites : « Toutes les études prouvent que l’aggravation par cancers liés aux pesticides est en pleine expansion dans le monde où ce procédé d’épandage de pesticides est en pratique », c’est plutôt vague. « Toutes les études », lesquelles?
      Tiens, un petit lien:
      http://www.irdes.fr/EspaceEnseignement/ChiffresGraphiques/Cadrage/IndicateursEtatSante/EsperanceVie/EsperanceVieFranceEtOCDE.htm
      Donc, pour l’instant, l’espérance de vie continue à augmenter en France, malgré tout. Notez que je ne dis pas que les produits phyto sont inoffensifs, mais qu’il faut regarder les rapports coûts/bénéfices.
      Autre chose, s’il y a plus de cancers, c’est que nous vivons plus longtemps, et aussi 100% des humains mourront un jour (si, si, je vous l’assure!!).

    3. Si il y a une agriculture intensive c’est qu’il y a l’opposé,l’agriculture des endormies…..

    4. @ Vincent
      Toutes les études prouvent que l’aggravation par cancers liés aux pesticides est en pleine expansion dans le monde

      C’est le discours habituel des abrutis d’écolos.

      Mais,mais mais les agris ont moins de cancer que les autres alors là vous dites quoi?????

  8. @Vincent

    Laurent Berthod (23 février 2011 à 10:14) a écrit :

    « Vous vous faites complètement avoir par les mensonges mille fois répétés par les escrolos. En France, pays le plus grand utilisateur de pesticides, il n’y a ni épidémie ni explosion de cancers. »

    Il devient très difficile de ne pas succomber aux raccourcis ambigus qui deviennent vite des peux de banane qu’on se glisse sous nos propres pieds. « En France, pays le plus grand utilisateur de pesticides » mérite explication.

    Vincent, je vous invite vivement à lire son blog !

    Lisez aussi La recherche :

    http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=15531

    « Les polluants de notre environnement sont-ils une cause majeure de cancer ? — Neuf idées reçues passées au crible de la science »

    Bruce Ames a écrit par ailleurs qu’il y a plus de molécules cancérigènes dans une tasse de café que vous n’en ingurgiteriez sous la forme de résidus de pesticides pendant un an. Cela devrait mettre les choses en perspectives.

    http://reason.com/archives/1994/11/01/of-mice-and-men

    « Of course. almost all the world is natural chemicals, so it really makes you rethink everything. A cup of coffee is filled with chemicals. They’ve identified a thousand chemicals in a cup of coffee. But we only found 22 that have been tested in animal cancer tests out of this thousand. And of those, 17 are carcinogens. There are 10 milligrams of known carcinogens in a cup of coffee and that’s more carcinogens than you’re likely to get from pesticide residues for a year! »

    1. dans le lien fourni par wackes seppi :

      http://reason.com/archives/1994/11/01/of-mice-and-men

      qui parle de Bruce Ames, j’aime bien (entre autres) ceci :

      « In the 1970s, Bruce Ames was a hero to environmentalists(…) But it’s a scientist’s imperative to change his mind when the data change »

      contrairement aux escrolos à la José B. qui restent coincés sur leurs vieux bréviaires…

  9. Il ne faut surtout pas en vouloir à tous ceux, et ils sont très nombreux, qui se laissent avoir par la propagande mensongère et totalement dénuée de la moindre étude scientifique sérieuse (c’est à dire non menée par des gens vaccinés à leurs salades !!)
    La mode du « Vert Escrolo » bat son plein et nombreux sont ceux qui tombent dans le panneau…et c’est normal, puisqu’en face on passe son temps à faire du catastrophisme son fond de commerce, et à foutre la trouille à tout le monde !! et c’est bien sûr très efficace !!
    Mais cette mode ne durera qu’un temps et, grâce à des gens comme vous qui ne cèderont pas à la panique générale, prendront le temps de consulter plusieurs avis et de « réfléchir…au lieu de gober »!!
    tout ça se calmera, comme ça c’est passé dans les Pays qui nous entourent et qui, avec quinze à vingt ans d’avance sur nous ont connu eux aussi une « marée Verte », jusqu’à des 18% aux élections et des élus dans les gouvernements !! Et puis, le soufflet est retombé !! les gens se sont finalement rendus compte du peu de sérieux et d’objectivité de ces « gurus » et du pognon fou qu’ils coûtent à la communauté à grand renfort de subventions d’ici, subventions de là !! Il faut bien se mettre les médias dans la poche !! Aujourd’hui, ils ne représentent plus chez nos voisins que 4 à 5% d’irréductibles « doux imbéciles » auxquels on devrait immédiatement confisquer leurs voitures, leur couper l’électricité et l’eau courante pour voir s’ils resteraient encore longtemps « escrolos » !! ce serait marrant non ? de les voir à vélo, s’éclairer à la bougie, se chauffer au bois et puer la fumée, et aller puiser l’eau de la nappe fréatique tout en sachant très bien, puisqu’ils l’affirment qu’elle est bourrée de pesticides en tout genre et autres micro organismes tous plus sympa les uns que les autres, nitrates, streptocoques etc etc !! OUHAIS !! J’aimerais bien voir ça et faire le compte de ceux qui accepteraient ces conditions de vie qu’ils veulent aujourd’hui à tout prix nous faire adopter….!!! Quand je vous dit que c’est des charlots, je le pense vraiment…mais je conçois très bien qu’ils puissent piéger un tas de personnes…mais pour combien de temps ???

  10. @ Vincent
    23 février 2011 à 9:50

    « C’est édifiant de voir avec quel aplomb cet arboriculteur essaye de nous faire croire qu’il a été manipulé ! On rêve !  »

    – A l’évidence, vous n’avez pas lu toute l’histoire ou bien vous avez volontairement ou non (?) zappé quelques épisodes ou bien vous n’avez pas ôté vos petites lunettes vertes, ou bien vous n’avez retenu dans ce que vous avez lu ou entendu que ce qui arrangeait vos idées préconçues.

     » Toutes les études prouvent que l’aggravation par cancers liés aux pesticides est en pleine expansion dans le monde où ce procédé d’épandage de pesticides est en pratique…  »

    – Toutes les études? Donnez donc quelques références solides d’études bien faites démontrant indiscutablement « vos évidences », çà sera un peu plus crédible que vos incantations.

    « Rendez vous à l’évidence ». L’évidence? Laquelle? la vôtre? Alors si c’est si évident que celà vous devez avoir des preuves? Alors donnez – les au lieu de vous contenter d’affirmer.

  11. Vinc
    23 avril 2011 à 23:37

    « Le cancer n’est que le résultat d’abus …. que ce soit la clope ou les pommes, peu importe.  »

    – Vous avez quelque chose à avancer pour prouver que l’abus de la consommation de pommes provoque le cancer? Cà serait pourtant intéressant et surtout utile à connaître!

    « Par contre les conséquences sociale et écologique de l’agriculture « chimico-intensive » sont dramatiques. »

    – Vous pouvez développer un peu votre réflexion sur le sujet ou bien faut-il nous contenter de vous croire sur parole?

  12. « Dérapage d’Isabelle Saporta : le témoignage d’un arboriculteur »

    – Je ne suis absolument pas d’accord avec le titre de cet article.
    Il ne s’agit pas d’un « dérapage » de la part de la harpie vert-rouge. Il s’agit bel et bien d’une entreprise délibérée et organisée de sabotage, de destruction, de diffamation, d’insulte de l’agriculture conventionnelle.

    1. Moi non plus je ne suis pas du tout d’accord avec le titre de cet article, mais précisément parce qu’il prend parti sur le fondement d’allégations, et sans la moindre preuve.

      Un procès est en cours, patience, donc. Pour un débat impatial, il aurait probablement fallu trouver un nouveau titre, l’auteur le sait pertinemment. Le parti-pris est évident.

  13. « Il ne s’agit pas d’un ‘dérapage’ de la part de la harpie vert-rouge. Il s’agit bel et bien d’une entreprise délibérée et organisée de sabotage, de destruction, de diffamation, d’insulte de l’agriculture conventionnelle. »

    « Conventionnelle » est de trop. L’agriculture dite biologique, combien d’hectares ? Combien de quintaux ? Combien de tonnes en fruits et légumes ? Quelle part de marché par rapport à des pays comme l’Espagne ? Quels prix ?

    Quand on s’attaque à la filière principale d’une activité économique, encenser voire idolâtrer les 2,5 % (en surface) atypiques – sachant que 70% de ces surfaces étaient toujours en herbe ou en cultures fourragères en 2009 – revient à s’en prendre à la filière entière.

    Je « lis » à retardement Ne mâchons pas nos maux – Consommons autrement pour vivre mieux. Cette dame est une grande bourgeoise qui fait du J.P. Coffe, mais à la mode du XVIe. Arrondissement, il s’entend.

  14. « La lecture de cet article, tout d’abord, m’a sidéré par sa violence. »
    Ah, bon je le trouve très contenu par rapport aux mensonges et allégations frauduleuses du reportage, à la stratégie employée pour filmer l’exploitation de cet arboriculteur (fausse identité, faux sujets…).
    La violence de ces procédés ne vous choque pas, mais la « violence » de la réaction de celui qui a été trompé vous choque??? Seriez vous atteint de schizophrénie poussée, ou bien de partisianisme???

    « Comparer peu ou prou les auteurs incriminés de merdes et de nazis  »
    la seule référence est la comparaison avec Leni Riefenstahl, l’auteur ne fait nullement de comparaison à de la « merde »… Il fait référence à Frédéric Dard. Il montre simplement que des gens qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas ne peuvent au final qu’écrire un livre ou un article à charge, plein de contre vérité et de mensonges….
    C’est vous qui êtes avez atteint la bassesse qu’engendre votre parti-pris.

    « Le journalisme d’investigation a ses travers lorsqu’il devient militant »
    Le journalisme n’a pas à être militant, cela est la preuve d’une dérive des journalistes et de leur « déontologie ». Si le journalisme devient militant, alors il devient propagande….

    « Je ne peux comprendre en revanche cet appel à la censure et la vindicte corporatiste. »
    Pourtant c’est une démarche dont tous les syndicalistes usent et abusent à tout bout de champs!!!

    « Isabelle Saporta y dénonce un système absurde et non des hommes.  »
    Dans ce livre, Elle ne fait que mentir et tenter de démontrer son idée tout en masquant la réalité.
    Et ce faisant elle attaque clairement les arboriculteurs qui ne font pas du « Bio ». Elle dénonce des hommes et leurs productions… Et pas un système. Le système qu’elle prétend dénoncer est celui des pesticides…. Hors la production « Bio » utilise aussi des pesticides (autorisés uniquement en conventionne), et non des moindres, voir certains reviennent aux vieux pesticides à base de mercure et de cyanure…
    Oui ce livre et son auteurs attaque ouvertement les agriculteurs. Elle les accuse de « nous tuer » car ils ne se sont pas convertit au « bio ».

    « réagit à ce qu’il prend comme une attaque personnelle »
    L’auteur ne prend pas cela comme une attaque personnel, vous avez très mal lu. Mais comme une attaque contre toute l’arboriculture moderne!!!

    « Où se situe ici la malhonnêteté intellectuelle ? »
    Elle réside dans le fait de trahir les propos de l’arboriculteur, de faire passer un traitement par carpovirusine pour un traitement chimique dangereux.
    Elle réside dans le fait de faire analysés des produits d’importation par un type (Veillerette) qui ne possède qu’un bac +2, et aucune formation en science.
    Elle réside dans le fait de faire croire que le « Bio » n’utilise pas de pesticide alors que les traitements au cuivre, sulfate, roténone… sont monnaie courante.

    « Je préfère voir dans cette réaction d’indignation pavlovienne le désarroi compréhensible et la peur d’un homme aux prises avec un système agricole en crise et appelé à de profondes mutations. »
    Vous êtes vraiment ignare et totalement embrigadé.
    Moi je vois un homme (et une profession) qui a été trainé dans la boue par des militants propagandistes d’une théorie infondée et extrêmement dangereuse pour notre santé, notre économie et notre environnement. L’agriculture « bio » ne peut pas produire des aliments sains, ni en quantité suffisante pour assurer la vie de tout le monde, ni en assurant un équilibre écologique puisqu’il faut deux à cinq fois plus de surface pour produire la même quantité. Et donc cela détruira des écosystèmes entiers (la forêt à doublé de taille en France depuis 100 ans du fait de la déprise agricole et l’augmentation des rendements à l’hectare).

    « Bref avec le respect qu’appelle toute production intellectuelle ! »
    Ce livre n’est pas une production intellectuelle. C’est un torchon de propagande mal écrit par une militante incompétente…. Une disciple de MMR. Rien d’autre.
    Une production intellectuelle aurait été écrite à partir de faits réels, sur de nombreux témoignages, sans parti pris, sans mensonges, sans manipulations…. Hors ce n’est pas la cas, donc c’est bien un torchon.
    Et l’arboriculteur est bel et bien en droit de s’indigner, s’indigner de tels méthodes dignes des plus « belles dictatures » (aussi bien fascistes que communistes).

  15. Le commentaire de M. Jérôme Vincent est confondant de naïveté (feinte ?).

    « Bref avec le respect qu’appelle toute production intellectuelle ! »

    Ah ! J’hésite à citer des exemples.

    « J’invite ceux qui pourraient être tentés de s’engouffrer dans l’indignation facile à lire le « Livre noir de l’agriculture » avant de le vouer aux gémonies. A le lire, bien sûr, avec le recul nécessaire, avec la méfiance indispensable à toute lecture de ce type, mais en tâchant d’en comprendre les ressorts véritables. »

    Pour le recul :

    http://imposteurs.over-blog.com/article-isabelle-saporta-le-livre-noir-1-du-mensonge-et-de-la-desinformation-par-wackes-seppi-premiere-partie-71547001.html

    http://imposteurs.over-blog.com/article-isabelle-saporta-le-livre-noir-du-mensonge-et-de-la-desinformation-par-wackes-seppi-deuxieme-partie-71712254.html

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article737

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article725

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article728

    Les ressorts véritables ? Peut-on encore vouloir les chercher quand on est confronté à un tel niveau de mensonges et de falsifications ?

    La fin ne justifie pas les moyens… Et une fin injustifiée encore moins.

    1. « à leur offrir une place de choix sur le tas de fumier, dans la fosse à lisier ou sur le tas de fruits pourris, leur milieu naturel. Peut-être. »

      « N’empêche que ces deux tenants du journalisme à la Leni Riefenstahl. »

      Non, ces procédés ne sont pas défendables. Ils attaquent directement les personnes et ne traitent pas du fond. Mais ce n’est pas là le plus important.

      Oui, la virulence et l’ampleur de la campagne de discrédit me met mal à l’aise. Je n’ai pas attendu vos liens pour aller fureter sur internet. Je maintiens qu’il s’agit d’un appel à la censure plus que d’un débat contradictoire.

      Je ne suis pas l’avocat des auteurs incriminés. Je ne suis pas un porte-étendard. Non, en effet, Isabelle Saporta n’est pas Bob Woodward, et j’ai précisé ne pas être dupe des travers d’un journalisme qui dérive vers le militantisme, surtout télévisuel (Trop conscient du subjectivisme des images lorsqu’il est utilisé avec légèreté, je préfère me concentrer sur le livre). Pour autant la naïveté feinte n’est peut-être pas là où vous la croyez. Le journalisme d’investigation, quelque soit sa qualité journalistique, est dans les pays anglo-saxons, par exemple, bien plus agressif, dynamique et habituel qu’en France. Nier le droit à l’existence d’un tel livre me semble être une atteinte à la liberté d’expression, et un manque de confiance dans la capacité des français à se forger une opinion.

      Je ne nie pas les manipulations possibles. Je ne les défends pas, d’ailleurs je n’ai pas les moyens de les vérifier. Je ne suis pas non plus un spécialiste des questions agricoles mais je pense avoir le droit de remettre en question un procédé plus discutable encore que celui qu’il dénonce. Un livre est un tout. En pilonner certaines parties, aussi discutables soient-t-elles, tout en en ignorant d’autres, et sans aucune référence à la pensée sous-tendue par le tout, revient à créer un écran de fumée, à une tentative de cacher le propos général du livre, la pensée sous-jacente qui serait seule à pouvoir ouvrir sur un vrai débat de fond.

      Se gausser, par exemple, et comme je l’ai lu, d’une des idées générales exprimée par le livre, qui est que l’agriculture est dirigée par les autorités françaises et européennes comme une industrie, ne tient pas la route, et relève soit d’un déni de réalité, soit, justement, d’une naïveté feinte. Cela fait déjà bien longtemps que la France a engagé son agriculture (je ne dis pas toute ; je parle encore une fois d’une globalité) dans une logique d’échange commercial mondialisé, et que cette politique a été actée par l’Europe par le biais de la PAC. Vous ne pourrez m’enlever de la tête que l’agriculture est ainsi détournée de sa fonction première, et se trouve livrée aux travers spéculatifs de ce type d’économie mondialisée, unanimement dénoncés par ailleurs lorsqu’il s’agit de systèmes d’assurances ou de systèmes bancaires, qui sont à la source de la crise économique et financière actuelle. Je ne suis pas contre l’agriculture, je dis qu’elle ne mérite pas ça, qu’elle mérite mieux. Je vous rappellerai également que la FNSEA, qui est le syndicat majoritaire de l’agriculture française, par la voix de monsieur Xavier Beulin, soutient et défend justement une agriculture industrielle et marchande, en contradiction avec sa nature par essence vivrière.

      Attention, je ne suis pas non plus un doux illuminé qui ne jurerait que par une agriculture uniquement vivrière et autonome. Les échanges commerciaux concernant les produits de la terre existent depuis l’antiquité. Je constate simplement, en tant que citoyen français, les dégâts causés par une politique trop unilatérale, sur la diversité des espèces animales et végétales, sur la qualité des terres et des cours d’eau, sur l’eau que l’on boit, etc. Tout ceci n’est pas une vue de l’esprit. Le quantitatif à excès (je n’ai pas, ne vous en déplaise, la naïveté de penser que toute entreprise ne tend pas en partie vers un objectif quantitatif) n’est pas conciliable avec le qualitatif, c’est de la logique pure qui n’a rien à voir, et pourtant je pense tout à voir, avec l’agriculture.
      En tant que citoyen du monde, je lis par exemple l’annonce dans la presse que le président du Brésil demande la permission de rogner encore sur la forêt amazonienne pour étendre ses surfaces agricoles. Sachant que le but de l’opération n’est pas tant de nourrir sa propre population que de continuer toujours plus à combler les manques causés par notre politique agricole, je me pose des questions sur la viabilité d’un système marchand mondialisé appliqué à l’agriculture.

      Je ne suis pas, je le rappelle, un connaisseur des techniques agricoles, et je ne peux donc pas juger des controverses techniques sur tel ou tel produit utilisé dans notre agriculture. Le débat sur ces questions est légitime, et la dénonciation d’éventuelles manipulations l’est tout autant. Cependant je fais remarquer, suivant la logique que j’ai expliqué plus haut, que de se limiter à cette partie de l’argumentation des auteurs que vous vilipendez empêche tout simplement de se pencher sur le propos général de cette argumentation, en nie la problématique principale :

      Est-il raisonnable de poursuivre notre politique agricole actuelle quand il est permis de penser que les dégâts qu’elle cause sur nos modes de consommation, sur notre environnement, sur nos ressources naturelles, sont peut-être plus importants que les bienfaits qu’elle nous procure ?

      La question mérite d’être posée. Le problème est qu’elle contrevient à de puissants enjeux politiques et financiers, à tout un système mis en place depuis belle lurette et consolidé à coups d’aides européennes, sans toutefois résoudre la crise traversée par le monde agricole. Encore une fois je ne suis pas un spécialiste de l’agriculture, mais je sais par ailleurs que le niveau de vie des agriculteurs ne cesse de baisser, qu’elle est une des profession connaissant le plus grand nombre de suicides, qu’une majorité d’exploitations agricoles, plus que jamais, est aux portes du dépôt de bilan, et j’en passe. Ce constat je pense que tous les français le font (Isabelle Saporta également, mais personne n’y fait mention dans les critiques que je lis), mais il n’est que rarement à l’ordre du jour de notre classe politique. Il ne peut l’être puisqu’il est le résultat d’une politique qu’elle défend par ailleurs.

      « Alors de grâce cessons en attendant de dénoncer une agriculture qui s’exerce avec des moyens autorisés par l’Etat, dans un cadre parfaitement légal et sous la responsabilité des autorités sanitaires du pays. »

      C’est là selon moi le drame et tout le paradoxe de la situation. Notre agriculture – peut-elle faire autrement ? (c’est aussi une des questions posées par Isabelle Saporta, mais éludée dans vos réactions) – s’abrite derrière les institutions qui créent et encouragent les conditions de ses difficultés. Il s’agit pourtant d’un paradoxe compréhensible : difficile de regarder autour de soi quand on a la tête dans le guidon, lorsque l’on se bat pour exister et, je suis d’accord avec vous, lorsque l’on est régulièrement attaqué. Pour ma part, et je pense aussi de celle des auteurs que vous vilipendez, je ne dénonce pas une agriculture et des agriculteurs (je n’en ai aucune envie, au contraire, et de toute manière pas la légitimité), je dénonce en tant que citoyen, et sans référence politique, un système global qui régit l’agriculture aux dépens des agriculteurs eux-mêmes et des consommateurs.

  16. @ Jérôme Vincent

    « La lecture de cet article, tout d’abord, m’a sidéré par sa violence »

    *** A l’évidence vous êtes une petite nature qui se choque pour pas grand chose! La violence mon bon monsieur elle n’est pas là où vous le pensez! Moi, ce qui m’a choqué, mon petit monsieur , c’est la malhonnêteté abyssale de l’auteur. Son brûlot exhale des relents de procès stalinien. Elle est là la vraie violence mon petit vieux.

  17. « Je constate simplement, en tant que citoyen français, les dégâts causés par une politique trop unilatérale, sur la diversité des espèces animales et végétales, sur la qualité des terres et des cours d’eau, sur l’eau que l’on boit, etc. »
    sur quelles bases faites vous ce constat?: d’où sortez vous les « dégats causés…sur la qualité des terres »: vous ne faites que répéter ce que vous avez entendu (Bourguignon & Co), alors que les sols ne se sont pas dégradés tels que vous l’affirmez. Comment expliquez vous par exemple que l’on peut produire aujourd’hui des céréales avec un bon rendement, sur des terres qui n’étaient que des landes, en Bretagne? Idem sur l’eau que vous buvez: elle est sans doute plus potable aujourd’hui qu’il y a 30 ans. Par contre, on recherche beaucoup plus de chose aujourd’hui qu’avant.
    Votre discours reste dans le domaine du « c’était mieux avant », or justement, je n’en suis pas certain. N’oubliez pas par exemple que les prix des denrées alimentaires ont toujours été très fluctants selon les récoltes, avec une parenthèse des années 60 à 90 avec la PAC pour le lait, les céréales. Un peu de perspective historique ne ferait pas de mal, c’est toujours intructif pour mieux appréhender l’avenir.

    1. Relisez moi bien. A aucun moment je n’use d’un discours passéiste. S’il y a bien un réflexe qui est à l’oeuvre dans votre réaction c’est bien celui de taxer systématiquement de passéisme toute remise en cause d’un système actuel. C’est bien commode. Figurez-vous que simplement, je vis. Je marche beaucoup, je vois donc la dégradation des côtes (pollution au nitrate, algues vertes), l’état de cours d’eau que je connaissais étant enfant et que je retrouve de plus en plus détériorés ; je vis en Bretagne, je sens donc l’odeur pestilentielle dégagée par certains élevages et par l’épandage massif de lisier (pensez-vous que les bretons soient fiers que leur région soit vue comme une région qui « pue » ?); je parle avec mon beau-père, pêcheur en rivière depuis quarante ans, qui a renoncé à manger les poissons qu’il pêche; je fais de la plongée, et j’ai vu dans les yeux de mon père l’horreur lorsqu’il a replongé dans certaines zones qu’il n’avait plus fréquenté depuis trente ans; je voyage : savez-vous que certains légumes, en Angleterre, portent des étiquettes de date de péremption, et que dépassée la date limite, ces légumes restent impeccables extérieurement, mais sont pourris à l’intérieur ? ; je mange : j’ai vu ma grand-mère, décédée l’année dernière à près de cent ans, se désespérer de ne pas retrouver le goût de certains plats qu’elle a toujours cuisiné, et doubler, tripler la dose de certains aliments et aromates pour retrouver le goût qu’elle avait connu ; j’ai discuté avec des cuisiniers, qui regrettent l’uniformisation des goûts et des saveurs alors même qu’ils luttent pour une cuisine riche et diversifiée ; je me félicite de lire un peu également, par exemple des témoignages de scientifiques (pas des « bac+2 ») qui nous alertent régulièrement de l’acidification des sols et des océans, mais dont le discours se heurte à la logique de marché ; j’ai parlé avec des garde-forestiers, qui témoignent de la dangerosité qu’il y a eu et qu’il y a encore à détruire les zones humides qui régulent comme des poumons l’humidité des terres, de la dangerosité à avoir et à détourner le cours des rivières et des ruisseaux pour les besoins d’une agriculture intensive ; de la dangerosité, plus généralement, de détruire des écosystèmes qui sont pour nous des barrières naturelles (la ville de New-York va dépenser près de 5 millions de dollars pour restaurer des écosystèmes afin de se protéger des catastrophes naturelles). Ce que je vois, le témoignage de tous ces gens, tout cela est-il forcément à côté de la plaque ? Tout cela relève-t-il du mensonge pur et simple, ou même d’un manque d’information ?

      J’ai des yeux et un cerveau, cela me parait suffisant. Faire le constat qu’à un moment donné, une activité humaine a pris une mauvaise direction, et espérer que les autorités en prennent conscience, est-ce que cela relève du passéisme ? Serait-ce la première fois que cela arrive dans l’histoire de l’humanité ? Demandez leur avis aux riverains de la mer d’Aral, détruite par l’agriculture intensive au nom du productivisme communiste ; demandez l’avis des riverains de l’étang de Berre, près de Marseille, qui était une merveille de biodiversité (profitant économiquement à toute une population), et qui a été sacrifié sur l’autel du profit ; demandez leur avis aux apiculteurs, qui vous expliqueront que nous n’avons pas beaucoup d’avenir sans les abeilles ; demandez leur avis aux agriculteurs américains, bientôt privés de leur anti-parasitaire favori et gratuit, les chauves-souris vaincues par le bouleversement de leur écosystème…

      Vous avez raison, l’histoire est importante, et elle ne s’est pas arrêtée avec la politique agricole commune.

      Boiriez-vous de l’eau provenant de nappes phréatiques sous perfusion de polluants diverses, comme une majorité de français, et sans qu’elle soit traitée à grand frais et à grand renforts technologiques ? Vous est-il arrivé de vous promener aux abords d’une station d’épuration de l’eau en zone urbaine sans avoir de haut-le-coeur ? Le but et la noblesse de l’humanité est-il de préserver au mieux notre environnement et nos ressources naturelles ou de palier à nos erreurs et nos excès par une débauche toujours plus importante d’argent et de technologie ?

      Qu’avez-vous contre les landes ? Pourriez-vous m’expliquer pourquoi l’état déploie tant d’énergie, à grand renfort de discours édifiants, pour les préserver lorsqu’elles sont située en zone touristique (Cap Fréhel en Bretagne), et ne se soucient pas de leur intérêt lorsqu’il s’agit de les remplacer par des champs ?

      1. Ce que j’ai contre les landes? Rien en particulier. c’est sympa pour se promener, c’est photogénique. Par contre, en vivre hors tourisme, c’est plus difficile, surtout à l’intérieur des terres. Je suppose qu’à choisir, tu préfères une lande, à un champ cultivé. Mais une lande n’a jamais nourri son homme. Regarde un peu ce qu’est devenue la Champagne dite « pouilleuse » grâce à l’action des hommes.
        Autre chose, boire dans les nappes phréatiques: as tu un élément de comparaison? En Bretagne où tu sembles habiter, il n’ y a pas ou presque pas de nappes (sous sol granitique), l’eau de consommation est de l’eau de surface, donc normal qu’on traite. Merci pour ton couplet sur les abeilles, ça faisait longtemps qu’on ne nous l’avait pas ressorti. Sinon, désolé pour la grand mère, qui n’a pu retrouver les goûts d’antan. C’est amusant car mon père, c’est le contraire, il ne regrette pas le bon vieux temps où ils se tapaient du lard, du pain fait une fois par semaine (en fin de semaine, fallait se forcer), des galettes tous les jours, des patates, le tout arrosé de cidre parce que l’eau du puit n’était pas franchement recommandée. Bonjour la diversité.

        1. Mon propos n’est pas de dire « c’était mieux avant » comme tu t’obstines à m’en prêter l’intention. Il est simplement de constater et de comprendre des évolutions et de tendre vers l’avenir sans se départir de circonspection envers les changements que nous apportent le progrès (il est vrai que le lisier est une invention merveilleuse) que nous amènent, non pas le plus souvent des organismes publiques veillant à notre santé, mais privés qui travaillent pour le bon rendement et l’enrichissement de leurs clients.
          Tu te réfères pour ta part au passé de manière systématiquement négative, dans une attitude anti-passéiste qui n’est pas plus constructive que ce que tu me prêtes. Je penses évidemment que tu n’es pas plus anti-passéiste que je ne suis passéiste. Je pense que tu seras d’accord pour dire que ce qui nous importe est ce que nous vivons au présent, et de préparer l’avenir.
          Pour l’eau, tu simplifies également mon propos, ce qui n’est pas très honnête. Mon but n’est évidemment pas de dire que je préconise de boire directement l’eau des nappes phréatiques (tu me prends un peu pour un benêt), seulement de rappeler que l’eau que nous buvons contient à la source plus de polluants qu’avant l’emploi intensif de certains produits, et que si l’eau que tu bois est plus saine qu’il y a trente ans, c’est en raison de méthodes de traitement à la (dé)mesure de la pollution qui est à la source et non grâce aux vertus de notre gestion des sols (au passage je vis en Bretagne mais suis originaire de Provence. Tu pourras consulter avec intérêt les ouvrages traitant de la raréfaction des sources d’eau potable naturelle, qui étaient pourtant légion dans la région. Concernant toujours l’eau, il est intéressant de savoir que nos entreprises d’eau en bouteille sont obligées de bunkériser leurs zones de captage pour ne pas récupérer les polluants des exploitations agricoles environnantes ) !
          Concernant nos ancêtres vivants ou morts, je ne dis pas que leur vie était meilleure. Tu simplifies et déformes ce que je dis. Je te rappelle qu’un autre des progrès que nous avons connu, outre l’apport d’une alimentation diversifiée qui nous permet de manger pour pas cher du boeuf d’Argentine, du poisson pêché en Indonésie ou des kiwis de Nouvelle-Zélande, c’est l’accès à une information tout aussi diversifiée qui nous permet de connaître les conditions qui nous permettent de manger ces mêmes aliments (qui se trouvent souvent provenir de régions où la dégradation de l’environnement naturel est la plus alarmante, faute de politiques publiques de préservation, sans parler des conditions de vie et de travail des locaux qui envieraient peut-être la vie qu’a connu ton père. Évidemment tout cela ne vaut pas si tu as les moyens de t’offrir de la viande charolaise toutes les semaines, du poisson pas trop pollué et des légumes du marché primeurs de saison s’il vous plait).
          Concernant toujours nos aînés, qui battent allégrement tous les records de longévité, je te ferai remarquer qu’ils ont construit leur capital vieillesse avant le virage de notre politique agricole (mais à temps pour connaître les principaux progrès de notre politique sanitaire), que les étals des marchés, hors produits importés, étaient alors infiniment plus riches et diversifiés (la liste des espèces animales et végétales qui disparaissent chaque jour sur la planète est aussi consultable sur internet), et que nous ferions mieux d’attendre de savoir si l’augmentation des cancers, allergies et autres maladies résultant de nos modes de consommation exemplaires nous permettront de vieillir en aussi bonne santé.
          Pour finir je trouve que les landes sont magnifiques au printemps.

          1. « l’eau que nous buvons contient à la source plus de polluants qu’avant l’emploi intensif de certains produits, si l’eau que tu bois est plus saine qu’il y a trente ans, c’est en raison de méthodes de traitement »
            => Non, c’est faux… ce n’est pas uniquement l’eau que nous buvons qui est plus saine qu’il y a 30 ans, c’est aussi globalement toute l’eau de surface (lac, rivières fleuves) qui est moins polluée qu’il y a 30 ans, suffit d’aller voir l’historique des statistiques, par exemple ici: http://www.oieau.fr/documentation/spip.php?article785 (le rapport à télécharger), et même dans certains cas de façon importante.
            … et ce n’est pas nouveau: Sous Henri IV, boire l’eau de la Seine en aval de Paris était assimilable à une tentative de suicide!!!

            « Tu pourras consulter avec intérêt les ouvrages traitant de la raréfaction des sources d’eau potable naturelle »
            => Ça c’est du à une utilisation plus intensive, rien à voir avec la pollution… tu mélange tout…

            « l’accès à une information tout aussi diversifiée qui nous permet de connaître les conditions qui nous permettent de manger ces mêmes aliments »
            => Bof…. si pour toi « l’information » se trouve sur Internet et est du même acabit que ce que tu nous sert, c’est pas terrible comme information. Si tu veux savoir comment les gens vivent vraiment quelque part, le mieux est d’y aller… c’est beaucoup plus instructif.

            « parler des conditions de vie et de travail des locaux qui envieraient peut-être la vie qu’a connu ton père. »
            => N’étant plus tout jeune et ayant de la famille en France et dans des PVD, je peux te dire qu’on peut difficilement tirer des généralités de ce genre.
            De plus… la mondialisation fait que « les conditions de vie et de travail des locaux », s’améliorent globalement de façon assez continue…
            Refermons nous donc sur nous même, retournons à l’autarcie… et tu aura un autre type de mondialisation… la paupérisation globale…

            « ils ont construit leur capital vieillesse avant le virage de notre politique agricole (mais à temps pour connaître les principaux progrès de notre politique sanitaire), …/…et que nous ferions mieux d’attendre de savoir si l’augmentation des cancers, allergies et autres maladies résultant de nos modes de consommation exemplaires nous permettront de vieillir en aussi bonne santé. »
            => Poncif habituel, presque un slogan de la vertitude… qui n’a pas l’ombre du début de la moindre justification. Cela commence à faire quelques années qu’on nous le serine, et l’espérance de vie (la méchante!!!) ne fait rien qu’augmenter, tous les ans, sans le moindre signe de ralentissement…
            … mais ça fait rien, cela reste dans l’arsenal des poncifs écologistes… et on est à peu prêt assuré de le retrouver dans n’importe quelle conversation avec un écolo, si elle dure plus de 3 minutes…

          2. Vincent a tout faux.Le Danmark qui a réduit l’utilisation de ces produits phytosanitaires par deux depuis plus de 20 ans , détient malgré « sa politique écologique exemplaire pour nos écolos indigènes », le record mondial des pays occidentaux pour son nombre de cancer!!!

            Par contre attraper une leucémie a 35 ans après 15 ans de travail dans une station service de carburant automobile ne choque apparemment pas les écolos…..

  18. « Je n’ai pas attendu vos liens pour aller fureter sur internet. »
    => On trouve de tout sur Internet, tout et son contraire… Si vous voulez vraiment vous renseigner, apprenez qu’il existe des organismes dont la mission est de collecter l’information environnementale… ça c’est du concret…

    « Je constate simplement, en tant que citoyen français, les dégâts causés par une politique trop unilatérale, sur la diversité des espèces animales et végétales, sur la qualité des terres et des cours d’eau, sur l’eau que l’on boit, etc. »
    => Depuis 30 (et plus), toutes les mesures montrent globalement une amélioration de la qualité de l’air, de l’eau et des terres, et ce quasi partout en France, hormis très localement (pour des causes diverses et variées qui sont étudiées). Il est très facile de trouver les mesures, les analyses et les synthèses sur Internet ou auprès des organismes directement accrédités. Ceci est aussi vrai pour la diversité des espèces animales et végétales (même si les synthèses sont plus compliquée à trouver).
    Ce que vous « constatez », est donc entièrement faux, ne s’appuie sur rien de concret et n’est que le résultat d’une assimilation d’un matraquage médiatique mensonger, dont vous êtes donc la victime.

    « Tout ceci n’est pas une vue de l’esprit. »
    => Justement… si… vu qu’il n’existe aucune preuve matérielle de ce que vous avancez…

    « Est-il raisonnable de poursuivre notre politique agricole actuelle quand il est permis de penser que les dégâts qu’elle cause sur nos modes de consommation, sur notre environnement, sur nos ressources naturelles, sont peut-être plus importants que les bienfaits qu’elle nous procure ? »
    => On vit en démocratie, aussi il est permis de penser tout et n’importe quoi (c’est d’ailleurs un bien), ce n’est pas pour cela que ce qu’on se permet à penser est forcément vrai… et qu’il faille fonder des politiques sur chaque fantasme que l’on s’autorise à penser….
    En paraphrasant, je pourrais par exemple dire « est-il raisonnable de rester dans un système démocratique quand il est permis de penser que les dégâts moraux et sur notre sécurité et notre confort de vie sont peut-être plus importants que ce que la liberté démocratique nous procure? »… je suis sur que tu te mettrait à hurler (avec raison)… 😉
    Il faut bien sur faire des analyses risques et « coûts/bénéfices », mais certainement pas en les basant sur des fantasmes…

  19. « savez-vous que certains légumes, en Angleterre, portent des étiquettes de date de péremption, et que dépassée la date limite, ces légumes restent impeccables extérieurement, mais sont pourris à l’intérieur ? » J’ai observé ce phénomène avec des patates « bio » produite par mon grand père. C’est une attaque fongique interne, c’est assez marrant.

    Mamie sans plus le gout? c’est normal avec l’âge.

    Les eaux usées ça puent, oui mais ça n’a rien de nouveau, faite des latrines dans votre jardin vous sentirez rapidement la douce odeur de l’ancien temps.

  20. « J’ai des yeux et un cerveau, cela me parait suffisant. »
    => pas vraiment… il ne suffit pas d’avoir des yeux et un cerveau, encore faut-il savoir les utiliser…
    Si par exemple tu veux des informations sur l’eau, c’est sur le site de l’ONEMA que tu peux trouver des informations fiables.

  21. Jérôme Vincent : « En tant que citoyen du monde, je lis par exemple l’annonce dans la presse que le président du Brésil demande la permission de rogner encore sur la forêt amazonienne pour étendre ses surfaces agricoles.  »
    ——————–
    Le Brésil a encore plus de 50% de son pays recouvert de forêt, le pourcentage en Europe, c’est la moitié, alors j’espère qu’il va faire un bras d’honneur aux hypocrites occidentaux en rognant bien plus la forêt amazonienne pour développer son agriculture et son niveau de vie.

    1. La France est un des rares pays au monde à augmenter annuellement sa surface forestière. Et vas parler de gestion durable des forêts aux entreprises de déforestation brésiliennes.

      1. La déforestation au Brésil c’est avant tout des petits paysans pauvres qui ont besoin de terrain pour survivre. Les entreprises sont très contrôlés, ce qui explique pourquoi le rythme de déforestation à énormément baissé depuis le passage de Lula aux manettes. Par contre en Afrique et en Indonésie c’est pas le même topo.

  22. Jérôme Vincent a écrit :

    « Je vous rappellerai également que la FNSEA, qui est le syndicat majoritaire de l’agriculture française, par la voix de monsieur Xavier Beulin, soutient et défend justement une agriculture industrielle et marchande, en contradiction avec sa nature par essence vivrière. »

    Par ailleurs Jérôme Vincent se défend de tout passéisme !

    L’agriculture vivrière c’est quoi ? C’est une agriculture qui fait vivre l’agriculteur et sa famille.

    De deux choses l’une.

    Ou bien la famille de l’agriculteur vit exclusivement des produits de la ferme, qu’elle transsforme plus ou moins. C’est une agriculture vivrière autarcique.

    Soit elle échange tout ou partie des prosuits de la ferme pour acquérir des biens qu’elle ne peut produire. Alors l’agriculture rentre dans un système d’échange, c’est donc une agriculture marchande.

    Si on refuse l’agriculture marchande on revient à l’agriculture autarcique.

    Avant de jouer avec le mot « agriculture vivrière » qui n’a pas de sens précis il faut réfléchir, sinon on est conduit à proférer des âneries sous d’apparentes doctes formules !

  23. @Jérome Vincent :

    « Je marche beaucoup, je vois donc la dégradation des côtes, l’état de cours d’eau que je connaissais étant enfant et que je retrouve de plus en plus détériorés »

    quelqu’un vous a déjà répondu qu’on ne peut généraliser d’après des problèmes locaux.

    Savez-vous par exemple que la loutre recolonise de nombreux départements français, et que c’est « le reflet de la bonne qualité des eaux et de l’empoissenement satisfaisant des rivières où elle s’installe », comme ici par exemple :

    http://www.loire.equipement-agriculture.gouv.fr/article.php3?id_article=2586

  24. Bonjour,

    J’ai lu vos commentaires et voudrait juste apporter mon petit point de vue :

    Dans cette histoire compliquée, c’est quand même le serpent qui se mord la queue, car il me parait utile de préciser que Isabelle Saporta a travaillée de près (il me semble l’avoir lu tout à l’heure….) avec J-Pierre Coffe, lequel est passionnant mais il est gourmand de quoi ? c’est bien lui qui a fait de la publicité pour Monsanto, non ??

    Donc en finalité : personne n’est bien plaçé pour jeter aussi facilement la pierre et la faute sur des Hommes qui eux touchent le sol et la terre de près et ce chaque jour, qu’il fasse chaud ou froid, ce sont simplement des jardiniers d’une nouvelle époque qui répondent à la demande de la mondialisation, dont ils ne sont pas responsables.

    Alors quel que soit le journaliste ou tout autre citoyen qui penserai pouvoir être un consommateur responsable et exemplaire, en démontrant comme ici qu’il faille faire uniquement ses courses de façon élitiste, se tromperait.

    Car manger bio représente un coût important pour le consommateur, donc ce ne serait pas crédible car pas représentatif des comportements des Français pour se nourrir, c’est déjà bien quand ils le peuvent !

    Les agriculteurs, les producteurs, éleveurs, ainsi que les industriels répondent quand même à la demande d’un monde de mondialisation !!

    On n’arrête pas de nous dire de faire attention à notre consommation, mais moi je me souviens qu’avant les campagnes étaient riches et vivantes, habitées quoi ! et aujourd’hui elles sont tristes, pour ne pas dire désertes …

    Pendant ce temps, les villes, elles, sont devenues des supermarchés à ciel ouvert, tournées vers une incitation de chaque seconde à la sur-consommation – et pour riches uniquement !!

    Donc relativisons et pensons que ces Paysans (avec une Majuscule) ne font certainement pas autant de mal qu’on veuille le dire et que parfois certains reportages sont construits à partir de réelles intentions dirigées ou par des manipulations qui peuvent parfois avoir elles aussi des conséquences tout aussi désatreuses….

  25. Petit coucou à tout le monde,

    Le commentaire de cet agriculteur me semble être un pétard mouillé.

    => Saporta n’a pas analysé votre pomme? Mon pauvre ami… en quoi la pomme analysée n’est-elle pas représentative des pommes que le consommateur lambda mange?

    Qu’elle vienne de chez vous ou pas, on s’en contretape.

    => la différence entre le bio et l’intensif, « le choix des produits », dite-vous benoîtement. C’est justement là tout le problème. Vous êtes marrant en plus.

    => un produit interdit se retrouve dans la pomme. Vous dites que des résidus de ce produit sont tolérés. Très bien, supprimons la tolérance, et remercions Mme Saporta d’attirer notre attention là-dessus.

    => on filme Mme Saporta qui est censée aller chez vous alors qu’elle n’y est pas allée. Bouh… c’est tellement triste. A ce moment-là, ça remet en question tout le documentaire, c’est évident…

    ARRETEZ DE VOUS FAIRE PASSER POUR DES VICTIMES.

    Vous êtes des victimes de la grande distribution, des industriels, de la mondialisation, c’est vrai.
    Mais mort aux cons, c’est une logique immuable dans l’histoire de l’humanité.

    A nous d’être moins cons et serviles que vous, qui nous vendez allègrement de la merde pour de la myrrhe.

    L’agriculture telle qu’elle existe depuis 50 ans détruit la planète (pollution des nappes, de l’eau courante, algues vertes, déforestation, abeilles, fleuves moribonds). Les 6 scientifiques interrogés dans ce documentaire sont probablement tous de sombres crétins arrivistes, et vous les héros de la nation.

    Honte à vous.

    1. « L’agriculture telle qu’elle existe depuis 50 ans détruit la planète »

      – pollution des nappes : faux !
      – de l’eau courante : faux !
      – algues vertes : faux !
      – déforestation : faux !
      – abeilles : faux !
      – fleuves moribonds : faux !

      En somme Gore a faux partout et porte bien son pseudo : comme les films gore, il croit faire peur ! Mais il n’y a que les petits enfants et les simplets qui sont effrayés par les films gores !

      1. Je remarque d’abord que tu ne réponds qu’à ce qui t’arrange. Tu l’as déjà fait avec tes précédents interlocuteurs.

        Pour le reste, c’est « qui ne dit mot consent »?

          1. C’est évidemment Laurent Berthod ingénieur agrenoble qui a tout faux comme d’habitude!!!!
            Exemple avec la pollution des nappes:

            http://www.observatoire-eau-bretagne.fr/Pollutions-et-menaces/Origines-des-pollutions/Les-pollutions-agricoles

            « Les pollutions d’origine agricole touchent les eaux superficielles, souterraines et littorales. Elles sont essentiellement dues aux excédents d’azote, de phosphore, de pesticides et de microorganismes. »

            « Les pesticides dans les eaux superficielles
            En Bretagne, la part la plus importante du tonnage de pesticides consommé par l‘agriculture est liée aux traitements des cultures de céréales et de maïs, notamment pour les désherbages.
            L’emploi de ces produits génère des pollutions des eaux comme l’indiquent les résultats des analyses des eaux des rivières du réseau Corpep (Cellule d’orientation régionale pour la protection des eaux contre les pesticides) que suit la Direction régionale de l’environnement de Bretagne.
            Les pesticides d’origine agricole les plus souvent quantifiés sont des herbicides (atrazine, isoproturon, glyphosate et leurs produits de dégradation).

            « Bien que moins fréquente que celle des herbicides, une présence significative d’insecticides (carbofuran, lindane) et de fongicides (fenpropidine, cyprodinil, époxyconazole, fenpropimorphe) utilisés en traitement de grandes cultures est mise en évidence dans l’eau des rivières du réseau Corpep. »

      2. Difficile de ne pas rire quand on lit des conneries pareilles… à moins de ne parler qu’à des imbéciles muets et aveugles, vous ne devez pas avoir beaucoup d’amis.

        Un clic sur google et on trouve tout ce qu’on veut pour démontrer que vous mentez effrontément !

        C’est vous qui confondez la réalité et les films, j’ai l’impression. Sacré Lolo.

        1. Sur Tinternette, on trouve tout et le contraire de tout… Google est surtout utilisé comme substitut de culture par les ignorants…
          Dans tout les cas, on ne peut pas prouver que quelqu’un ment avec google, on peut juste étaler son ignorance et renforcer son auto-persuasion..
          Renseigne-toi donc sur l’état sanitaire et la qualité de l’eau, de l’air et des sols depuis 50 ans (pas avec Google, mais en lisant les études sérieuses sur le sujet), et tu verra que l’amélioration est constante et continue depuis 50 ans (depuis qu’on fait des mesures).

          1. Bonsoir,

            Le fait que la qualité de l’eau augmente de façon constante depuis 50 ans ne prouve en rien que les pesticides ne polluent pas l’eau. Ceci n’infirme pas cela.

            France 2 a récemment diffusé un documentaire où l’on voit des maires de Bretagne (souvent agriculteurs) demander des dérogations pour que leur eau soit considérée comme potable « par dérogation », justement. => du poison dans l’eau du robinet.

      3. Bonjour Berthod,

        On fait le plein de lourdingues en ce moment! Entre Gore, l’ineffable José B. et bobodioulasso on est gâtés côté experts…..

        1. Oui, vous avez bien raison, mais que voulez-vous il y a ceux qui croient que le soleil tourne autour de la terre, ils l’ont lu dans la Bible (Livre de Josué) et il y a ceux qui croient tout ce qu’ils lisent sur Google ! Kif kif bourricot, mon z’ami ! Aussi bêtes les uns que les autres !

  26. Et 13 millions d’africains sont en train de mourir de faim quelque part dans la corne de l’Afrique, résultat de la désorganisation de la région, certes, de la sècheresse mais qui est la conséquence de la première, avec des systèmes de stockage et de distribution de l’eau inefficaces et surtout du manque d’investissement dans l’agriculture, depuis Rio en 92, on donne effectivement la priorité à la Biodiversité sur l’Homme, cela aussi c’est Gore !

    Si un coupable est à chercher dans ces millions d’affamés , c’est bien l’aveuglement de l’occident, oubliant que l’Homme a d’abord besoin d’eau et de pain, seuls les ventres pleins que nous sommes veulent des illusion en guise de désert, enfin aveuglement des masses seulement. car les achats de terre n’étaient pas seulement le fait des koréens et des chinois!

    1. La Somali n’a pas de gouvernement depuis 1990, je vois pas en quoi elle applique le protocole de Rio. On peut pas faire la guerre civile, faire allégeance à Al Quaïda, pirater des tankers et aménager son pays en même temps quand on a un PIB de 600$ par tête.

    2. Après le grand n’importe quoi de Lolo, voici une autre contre-vérité.

      Qui a dit que l’agriculture respectueuse de l’environnement s’opposait à la couverture des besoins alimentaires mondiaux? Ce que vous dites est grave…

      ça me fait penser à ceux qui disent, plus haut, que l’espérance de vie augmente en France, sans jamais se demander si elle n’augmenterait pas beaucoup plus sans pesticides et autres polluants agricoles. Un peu la vieille vulgate du type qui dit que sa voisine a vécu jusqu’à 100 ans alors qu’elle buvait un litre de rouge par jour…. elle aurait probablement vécu plus longtemps encore sans le pinard.

      1. « ça me fait penser à ceux qui disent, plus haut, que l’espérance de vie augmente en France, sans jamais se demander si elle n’augmenterait pas beaucoup plus sans pesticides et autres polluants agricoles »
        ———————
        Il faut attardé profond pour se poser ce genre de question. On SAIT depuis des décennies comment va l’espérance de vie là où il n’y a pas de pesticides et autres polluants agricole, banane ! Il suffit de regarder l’Afrique.

        1. Euh… ce que tu dis est erroné, et tu ferais bien d’être un peu moins arrogant… l’augmentation de l’espérance de vie n’est pas, loin s’en faut, corrélée à la seule utilisation des pesticides.

          Les progrès de la médecine constituent le principal facteur de l’augmentation de la durée de vie, ce qui fait d’ailleurs beaucoup rire les opposants à l’acupuncture, lesquels soulignent qu’avant que la médecine occidentale arrive en Chine, l’espérance de vie y était d’environ 30 ans.

        2. Et je constate qu’au passage tu admets que les pesticides sont des polluants.

      2. « Qui a dit que l’agriculture respectueuse de l’environnement s’opposait à la couverture des besoins alimentaires mondiaux?  » Le bio, dont le respect de l’environnement repose sur des théorie et pas sur la pratique, ne peut satisfaire la demande mondiale de nourriture. L’hystérie contre la chimie et les OGM rend impossible tout évaluation rationnel des systèmes agricoles.

        1. « Le bio, dont le respect de l’environnement repose sur des théorie et pas sur la pratique, ne peut satisfaire la demande mondiale de nourriture »

          Des preuves? Des études? Des écrits? Des thèses?

          Mes questions ne sont pas une provocation, j’aimerais vraiment quelque chose de tangible pour étayer votre assertion.

  27. @l’attention des joyeux drilles (Gore, bobdioulasso, etc …)

    Il serait bon pour vos avis personnels bien forgés de consulter le jugement rendu à propos de cette affaire de « reportage » (un MMR-like de plus).
    En effet cet arboriculteur avait demandé la suspension de diffusion en antenne et papier de ce programme.
    La conclusion veut que ce Monsieur aurait du porter cette affaire au nom de sa SARL et non en son nom propre …. Pas de bol pour lui : « faute de procédure » !
    Toutefois le président reconnait le caractère DIFFAMATOIRE des propos tenus à l’encontre du producteur de pommes !

    http://ddata.over-blog.com/0/20/48/75/Ordonnance-de-refere-du-18-03-2011.pdf

    Lire sur la page 5 le paragraphe « SUR QUOI » :

    « …/ Il résulte en effet de la présentation de l’analyse des pommes qui proviennent de cette exploitation qu’il aurait été fait usage d’un produit « qui n’est plus autorisé en France ». Le fait est précis et susceptible de preuve de sorte qu’il est susceptible de caractériser une allégation diffamatoire, ce qui est dit ou insinué de la qualité des pommes étant à tous égards indissociable de cette allégation »

    En clair on ne peut demander l’arrêt de diffusion des images (qui étaient déjà acquises eu moment du jugement), mais il est clairement abusif de douter de la « légalité » de l’analyse des pommes présentées dans le reportage !
    Ce Monsieur s’est donc pourvu au pénal au motif qu’il avait été diffamé sur ces images !
    La suite pour quand ? Laissons faire la justice !

    Il a d’autant plus raison que l’analyse présentée par les éminents services de Mr Veillerette, révèle des taux résiduels de métabolites de produits de traitements 153 fois inférieurs aux maximums autorisés. Eux-même 1000 fois inférieurs aux « doses sans effets » (NOEL) …..
    Au vu de vos réactions cet arboriculteur est tout à fait en DROIT de se sentir diffamé, par le docu-fiction de cette supposée « journaliste » !

    1. « Eux-même 1000 fois inférieurs aux « doses sans effets » (NOEL) …..»

      La dose sans effets est un attrape nigauds!!!
      Joyeux NOEL quand meme!!!

        1. Il suffit de chercher Laurent Berthod sur Google et l’on obtient ceci: « Environ 124 000 résultats (0,06 secondes) »
          On peut donc constater que Laurent Berthod ingénieur agrenoble est un véritable attrape-couillons qui traine sur Google!!!

          1. @NOAEL
            Tous vos propos sont incohérents !!! Exemple:
            «Pour les conseils concernant les enfants, c’est une obligation française et européenne pour tous les produits chimiques classés pour un danger destinés à la vente au grand public.»

            Les » Recommandations d’usage » , ici pour le Cruiser OSR et les pesticides agricoles, sont destinées au professionnels agricoles!!!
            Ce ne sont pas les enfants ni le grand public en général a qui on demande de manipuler ce type de poison!!! »

            Le Règlement en question différencie « grand public » de « l’industrie ». Les utilisateurs professionnels que sont les agriculteurs tombent dans la 1ère catégorie. Au niveau français, ce « grand public » est subdivisé en « utilisateurs professionnels » et « utilisateurs amateurs ».

            Concernant le fait que les enfants ne doivent pas manipuler ces produits: comme si un accident avec un enfant n’était jamais arrivé… Les agriculteurs ont aussi des enfants, qui peuvent avoir accès à ces produits… D’où la présence systématique de cette phrase (qui figure également sur tous les produits d’entretien ménager que l’on trouve dans chaque habitation…).

            « La « dose sans effets » d’une molécule est réellement un pur phantasme car on ne tient pas compte des synergies avec les milliers d’autres molécules chimiques déversées dans l’environnement!!! » : La dose sans effet est déterminée par substance active, pour différents organismes terrestres et aquatiques, donc non, ce n’est pas un fantasme, elle est valable pour la substance considérée.

            De plus: « Un avis de l’EFSA d’avril 2008, relatif aux méthodes d’évaluation des éventuels effets cumulatifs des résidus de produits phytopharmaceutiques, indique que « Même si l’on ne peut écarter la plausibilité de phénomènes d’interaction entre des résidus de pesticides dans les aliments, aucune preuve empirique de tels phénomènes n’a jamais été mise en évidence »

            Dans un autre rapport mondialement reconnu, s’appuyant sur 7 000 études préalables et 5 ans de travail, le WCRF (World Cancer Research Fund) indique en novembre 2007 :

            « Bien que le sujet soit controversé, il n’existe à ce jour aucune preuve épidémiologique que les résidus de produits phytopharmaceutiques, seuls ou en cocktails, que l’on pourrait retrouver dans l’eau ou l’alimentation, aient un effet significatif sur un risque de cancer ».
            Source : Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer : a Global Perspective, World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research, 2007, page 150, box 4.7.2. et page 174, box 4.9.2. »

            Jusqu’ici je vois plus d’éléments réfutant votre affirmation qu’autre chose.

      1. « La dose sans effets est un attrape nigauds!!! »

        Très bien DÉMONTREZ-LE !

        1. @La Coupe Est Pleine
          « Très bien DÉMONTREZ-LE ! »

          Les Notices Techniques des pesticides ne mentionnent jamais de « dose sans effets ».
          Le plus souvent on trouve ceci  » N Dangereux pour l’environnement » qui montre bien que « La dose sans effets » est un attrape nigauds!!!

          1. Les notices n’ont pas vocation à contenir l’ensemble des informations existantes sur un produit. Argument trollesque par excellence: apparence de la raison (document officiel) mais détournement manifeste de la réalité dans un but d’invective polémique: les notices ne sont pas des dossiers techniques complets.

          2. @karg
            « Les notices n’ont pas vocation à contenir l’ensemble des informations existantes sur un produit.»

            Y-a t-il des réalités inavouables?
            La transparence, c’est bien connu, n’est pas la qualité première des fabricants de pesticides!!!

          3. José.B dit :
            27 juillet 2011 à 9:26
            @karg
            « Les notices n’ont pas vocation à contenir l’ensemble des informations existantes sur un produit.»

            Y-a t-il des réalités inavouables?
            La transparence, c’est bien connu, n’est pas la qualité première des fabricants de pesticides!!!

            ****> Le pauvre con! Qu’est-ce qu’il trimballe.

          4. WOOUAAA, la démonstration de choc !

            « Si c’est pas écrit sur le bidon c’est que ça n’en vaut pas la peine ! »

            Bin dites, j’en suis bouche bée !
            Mais vous auriez pu ajouter toute la phraséologie habituelle à une telle « démonstration » :
            – CQFD
            – C’est celui qui dit qui est
            – Nana, nanèreu !

          5. Le discours de La Coupe Est Pleine ne contredit pas mes propos!!!
            La Coupe Est Pleine est bien embarrassé pour argumenter mais il lui reste encore les injures!!!

          6. La DSE est mentionnée dans les avis d’évaluation de l’Anses ainsi que dans les rapports de l’EFSA, tous deux en consultation libre.

            Où se situe le manque de transparence?

          7. Et pour expliquer son absence de l’étiquette / notice technique: la DSE ne fait pas partie des données qui doivent figurer sur ces deux documents, selon la règlementation française et européenne en vigueur.

          8. « Le discours de La Coupe Est Pleine ne contredit pas mes propos!!!
            La Coupe Est Pleine est bien embarrassé pour argumenter mais il lui reste encore les injures!!! »

            ==>
            La Rhétorique de killer !
            Alors soyons clair :
            1/ VOUS laissez entendre que la NOAEL ne veut rien dire
            2/ VOUS n’avez visiblement AUCUN argument pour le justifier
            3/ Où sont les injures dans MES propos à votre sujet ?

            « Parfois mieux vaut passer pour un con en la fermant, que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet ! »
            Mais vous savez très bien qui a pu dire une telle phrase, donc appliquez-là ça nous fera des vacances !

          9. Pourquoi la mention « N Dangereux pour l’environnement » a t-elle plus d’importance que la dose sans effets sur les notices?

            Cruiser OSR
            « Porter des gants et un vêtement de protection appropriés pendant toutes les opérations de traitement de semences. Conserver hors de la portée des enfants, à l’écart des aliments et boissons y compris ceux pour animaux. Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer pendant l’utilisation. »

            On voit bien ici que la dose sans effets un pur phantasme!!!!

          10. Le post de José.B du 27 juillet 2011 à 12:50, montre bien sa connerie sans limite. Et là ce n’est pas une injure c’est une réalité et une vérité que je démontre par A+B : ce n’est pas parce que, pour un produit, il y a des doses ayant des effets qu’il n’y a pas, pour le même produit, des doses sans effets.

            José.B prend ces lecteurs pour des cons, c’est en cela qu’il est vraiment con.

          11. José.B dit :
            27 juillet 2011 à 12:50
            Pourquoi la mention « N Dangereux pour l’environnement » a t-elle plus d’importance que la dose sans effets sur les notices?

            Cruiser OSR
            « Porter des gants et un vêtement de protection appropriés pendant toutes les opérations de traitement de semences. Conserver hors de la portée des enfants, à l’écart des aliments et boissons y compris ceux pour animaux. Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer pendant l’utilisation. »

            On voit bien ici que la dose sans effets un pur phantasme!!!! »

            Les phrases sont des conseils de prudence, dont la définition réglementaire est:

            «conseil de prudence»: une phrase décrivant les mesures
            recommandées qu’il y a lieu de prendre pour réduire au
            minimum ou prévenir les effets néfastes découlant de
            l’exposition à une substance ou à un mélange dangereux en
            raison de son utilisation ou de son élimination (R. 1272/2008/CE)

            Le N dangereux pour l’environnement, est une phrase de danger:

            «mention de danger»: une phrase qui, attribuée à une classe
            de danger et à une catégorie de danger, décrit la nature du
            danger que constitue une substance ou un mélange
            dangereux et, lorsqu’il y a lieu, le degré de ce danger; (R. 1272/2008/CE).

            Maintenant le pourquoi de cette classification:
            Soit car la préparation contient plus de X % de substances classées comme N, R50/53 et ce en fonction de leur CL50 respectives sur l’organisme aquatique le plus sensible.

            En ce qui concerne les conseils de prudence: le port des EPI se rapporte à l’OPEX,qui est liée à l’AOEL et non à la DSE.

            Pour les conseils concernant les enfants, c’est une obligation française et européenne pour tous les produits chimiques classés pour un danger destinés à la vente au grand public.

            « Ne pas fumer, ne pas boire etc » obligatoire et présent sur tous les phytos, se rapporte (entre autre) aux données de toxicité ou d’exposition de l’opérateur.

            Pour terminer, la DSE n’est pas « un pur phantasme », elle est d’ailleurs à la base de l’évaluation des risques à long terme pour la section écotoxicologie des dossiers.

            Merci d’avance de construire vos interventions sur des bases un minimum crédibles et non sur de simples affirmations balancées à l’emporte-pièce.

            PS: vous trouverez toutes les données pré-citées sur les sites suivants: http://www.dive.afssa.fr/agritox/php/fiches.php , http://www.anses.fr , http://www.efsa.europa.eu , http://www.legifrance.gouv.fr , http://www.eur-lex.europa.eu .

          12. @NOAEL
            Tous vos propos sont incohérents !!! Exemple:
            «Pour les conseils concernant les enfants, c’est une obligation française et européenne pour tous les produits chimiques classés pour un danger destinés à la vente au grand public.»

            Les  » Recommandations d’usage » , ici pour le Cruiser OSR et les pesticides agricoles, sont destinées au professionnels agricoles!!!
            Ce ne sont pas les enfants ni le grand public en général a qui on demande de manipuler ce type de poison!!!

            @Laurent Berthod
            «ce n’est pas parce que, pour un produit, il y a des doses ayant des effets qu’il n’y a pas, pour le même produit, des doses sans effets.»

            La « dose sans effets » d’une molécule est réellement un pur phantasme car on ne tient pas compte des synergies avec les milliers d’autres molécules chimiques déversées dans l’environnement!!!
            Laurent Berthod est incapable de comprendre cela!!!

          13. Donc, pour résumer, pour José.B:
            – quelque chose de concret et mesurable (dose sans effet) est un « pur fantasme ».
            – un concept invérifiable (la « synergie » avec d’autres molécules) est une réalité qui condamne d’autorité toute utilisation de toute substance.

            Le symptôme dont souffre J.B est donc clair: dissonance cognitive.
            (et si on veut aller au bout du « raisonnement » de José.B., il ne faut pas se limiter aux molécules de synthèses, absolument tout est toxique à n’importe quelle dose, vu que tout est en « synergie » avec d’autres molécules, il ne reste donc plus qu’à se tirer une balle dans la tête pour échapper à cet univers cauchemardesque…). 😉

    2. Quelques remarques :

      – un jugement en référé ne constitue pas une décision de justice définitive. Comme tu le dis, laissons la justice faire son travail,
      – je conçois parfaitement que cet agriculteur, sur ce point précis, puisse considérer qu’on lui a porté préjudice. Mais c’est le seul point qui porte à discussion. Pour le reste, il est bien évident qu’un journaliste ne se présente jamais en disant « produisez-vous de la merde? Si oui ça nous intéresse, pour un scandale en prime time ».
      Mais revenons à la pomme. A mes yeux, il y a clairement diffamation, si tu veux savoir. En revanche, ce qui intéresse le consommateur, ce n’est pas de savoir si la pomme qu’il mange provient du verger de ce Monsieur. Fût-il soucieux de son image, ça le concerne exclusivement. Non, ce que le consommateur veut savoir, c’est s’il mange des produits de bonne qualité ou non. Je persiste à croire qu’il est moins probable de trouver un pesticide interdit dans un produit bio que dans un produit « industriel ».
      – petite remarque pour la forme : ce qui est permis par le Droit, ou protégé par le Droit, n’est pas nécessairement ce qui est le plus légitime… par exemple on interdit l’exploitation d’espèces naturelles parce qu’elles ne sont pas inscrites sur un fichier…

      1. @GOGODANCER
        « Mais revenons à la pomme. A mes yeux, il y a clairement diffamation, si tu veux savoir. En revanche, ce qui intéresse le consommateur, ce n’est pas de savoir si la pomme qu’il mange provient du verger de ce Monsieur. »

        => On est bien d’accord, le consommateur lambda ne fera pas la différence intrinsèque, entre les pommes du verger de ce côté de la route et de l’autre. Mais c’est la « tête » de CE monsieur que l’on voit dans le reportage. Et pour les gens qui le connaissent on y laisse clairement entendre qu’il emploie des produits interdits à des doses interdites. Les journalistes laissent entendre que ce sont CES pommes qui ont été analysées, hors ce n’est pas le cas, l’équipe journalistique marque un premier point « d’approximation ». C’est clairement le cadre d’une diffamation ….

        « c’est s’il mange des produits de bonne qualité ou non. »

        = > Là aussi l’équipe de « journaleux » manque de rigueur professionnelle. Pourquoi faire analyser ces pommes chez le MDRGF de Mr Veillerette ?
        Cette organisation fait du militantisme « anti-pesticide » depuis de nombreuses années. Sont-ils objectivement les gens les plus à même de définir si oui ou non ces pommes sont « dans les clous » de la législation ?
        Il existe bon nombre de laboratoires privés à même de faire ce boulot dans ce pays !
        C’est comme si ils avaient demandé à Marine LE PEN de faire une étude d’impact de la délinquance chez populations issues de l’immigration en France …. La question et l’interlocuteur laissent supposer de la réponse avant même de la connaître !

        « Je persiste à croire qu’il est moins probable de trouver un pesticide interdit dans un produit bio que dans un produit « industriel ». »

        = > Vous connaissez l’huile de NEEM ? C’est un insecticide très en vogue dans la production Biologique. Produit généralement en Inde, il est importé en France en toute illégalité !
        Il ne dispose d’AUCUNE Autorisation de Mise en Marché. Ce produit n’a jamais fait l’objet d’une quelconque évaluation, alors qu’il contient environ 7 substances insecticides « naturelles » et 70 (au moins) terpènes….. Si certains ici osent dire que la législation serait laxiste sur les produits de synthèse, cet insecticide « naturel » lui ne répond même pas aux critères de base de la réglementation !
        – Dose létale chez le rat ? (on sait qu’il y a eu des accidents mortels en Inde …)
        – Dose sans effet ? (jamais recherchée, d’ailleurs on ne sait pas exactement combien de produits « actifs » y sont présents)
        – Dose de traitement homologuée ? (On en met un peu mais pas trop parce que ç peut tuer les plantes traitées ….)
        http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/Dossier%20Solvants%20Particuliers/$File/Visu.html

        Autre produit « phare » de l’agri-BIO : La roténone !
        Depuis plusieurs années il est clairement reconnu comme cancérogène même à faible dose. Donc le règlement Européen a souhaité le retirer de la liste des substances homologuées. Mais la France a prolongé son emploi par « dérogation » parce que l’agri-BIO ne dispose que de trop peu de produits insecticides « naturels »…..
        Dans le même temps la « chimie » elle voit disparaître les produits par dizaines du catalogue, les plus vieux et les moins cher en premier. Monter un dossier d’étude coûte cher, donc les industriels ne s’embêtent même plus de savoir si telle molécule en fin de vie commerciale est dangereuse ou pas …
        http://dr-rueff.com/wp-content/uploads/2011/05/Deux-pesticides-augmentent-le-risque-de-Parkinson.pdf

        Autre « pilier » de l’agriculture BIOLOGIQUE : le cuivre.
        Là aussi ce métal étant un bio-accumulant. Les doses s’accumulent dans les sols jusqu’à les stériliser !
        Bruxelles a voulu l’interdire. Mais sous une pression active de Mr Veillerette (du MDRGF) aidé par 5 Firmes de l’agrochimie, l’emploi est encore possible avec un « plafond » spécial à 6 Kg par Ha pour l’agri-BIO.
        http://www.itab.asso.fr/downloads/viti/rapport-final-cu-viti09.pdf

        Bien qu’il soit très impoli de se moquer de la paille du voisin, je voulais juste vous donner ici les quelques exemples de l’innocuité des produits « naturels » qui bénéficient de toute la bénédiction du cahier des charges de l’agri-BIO.
        Il faut bien reconnaître que trop « d’associations » se constituent pour vilipender « l’agriculture chimique » et faire l’apologie béate de la « sainte agriculture Biologique ».

        « – petite remarque pour la forme : ce qui est permis par le Droit, ou protégé par le Droit, n’est pas nécessairement ce qui est le plus légitime… par exemple on interdit l’exploitation d’espèces naturelles parce qu’elles ne sont pas inscrites sur un fichier… »

        = > Tout le monde peut produire ses graines lui-même ! Il est seulement interdit de les commercialiser sans inscription préalable.
        L’inscription ne se limite pas au versement d’une taxe, il faut aussi faire un descriptif de la plante, afin de vérifier qu’elle n’était pas déjà inscrite par ailleurs.
        Aujourd’hui cela nous permet aussi de garantir la traçabilité des plantes cultivées. Bien des variétés de pommes de terres ont été retirées du catalogue après avoir causé des « accidents » alimentaires ou sanitaires.
        Des noix du Brésil, des cacahuètes, pour cause de grande sensibilité allergènes ….

        Par contre je dois vous remercier pour le « ton » de vos interventions. Trop de gens sur ce forum sont très agressifs dès leur première intervention !

        1. Merci pour cette réponse très instructive, qui m’apprend pas mal de choses.

          Je vais creuser la question, mes connaissances en matière de dangerosité des produits parfois utilisés en « bio » sont minces.

          @ bientôt

  28. @José.B: bien sûr mon coco, tu va faire des notices de 650 pages avec tout la biblio sur le produit. Et pareil avec les produits ménagers, on va bien rigoler.

    1. karg dit :
      27 juillet 2011 à 9:37
      @José.B: bien sûr mon coco, tu va faire des notices de 650 pages avec tout la biblio sur le produit. Et pareil avec les produits ménagers, on va bien rigoler.

      ****> Cà prouve qu’ à chacune de ses interventions cet abruti bête et méchant ne sait même pas de quoi il parle.

      1. @zygomar et zygomare femelle du zygomar
        Les injures pour arguments est-ce crédible???

        1. José.B dit :
          27 juillet 2011 à 10:15
          @zygomar et zygomare femelle du zygomar
          Les injures pour arguments est-ce crédible???

          ===> Vous même n’êtes rien d’autre qu’une insulte au genre humain mon vieux.

          1. Carrément? J’aurais parlé de crime contre l’humanité, à votre place, pour être sûr.

            Avec proposition de prison à vie pour délit d’opinion.

          2. Gogodancer dit :
            28 juillet 2011 à 6:48
            Carrément? J’aurais parlé de crime contre l’humanité, à votre place, pour être sûr.

            Avec proposition de prison à vie pour délit d’opinion.

            — Ah! La vieille argumentation qui tue……..

          3. @ zygomar

            (Carrément? J’aurais parlé de crime contre l’humanité, à votre place, pour être sûr.

            Avec proposition de prison à vie pour délit d’opinion.)

            « — Ah! La vieille argumentation qui tue……. ».

            Quand vous êtes discutez, dans la vie de tous les jours, et que vous n’êtes pas d’accord avec quelqu’un, vous lui dites qu’il est une « insulte au genre humain »?

            Vous perdez le sens commun, mon ami, ressaisissez-vous.

  29. @ José.B

    La « dose sans effets » d’une molécule est réellement un pur phantasme car on ne tient pas compte des synergies avec les milliers d’autres molécules chimiques déversées dans l’environnement!!!

    ===> Mais pauvre type ignare et prétentieux, votre fonctionnement à vous en tant organisme vivant ne se fait qu’avec de la chime avec ses réactions, ses antogonismes, ses synergies etc… comme tout se qui se qui vit et se transforme dans la nature. Vous pouvez comprendre et admettre çà?

    1. Il y a quand même une distinction entre la chimie naturelle et la chimie industrielle de synthèse.

      Vous êtes au courant, je pense. Je me pose la question, parce que vous mélangez tout (volontairement, je suppose).

      1. Gogodancer dit :
        28 juillet 2011 à 5:27
        Il y a quand même une distinction entre la chimie naturelle et la chimie industrielle de synthèse.

        – Et si vous élaboriez un peu votre affirmation pour nous montrer quelles sont ces différences?

        1. allegretto ma non troppo dit :
          28 juillet 2011 à 8:29

          – Et si vous élaboriez un peu votre affirmation pour nous montrer quelles sont ces différences?

          Je me suis mal exprimé. Je voulais parler des espèces chimiques artificielles.

          La différence, c’est qu’il s’agit d’espèces qui n’existent pas à l’état naturel.

          On ne peut rien en déduire en termes d’innocuité, mais la création d’espèces chimiques présente un double problème :
          – les industriels recherchent avant tout la rentabilité de leurs produits – et je ne parle pas que d’agriculture – faisant de fait passer au rang d’objectif secondaire l’innocuité desdits produits,
          – les pouvoirs publics, comme je le dis ailleurs servent les intérêts de ceux dont le lobby et/ou le pouvoir de nuisance est le plus fort.
          Cela pose problème, dans la mesure où les seuils de dangerosité, les autorisations de mise sur le marché etc… sont établis par les pouvoirs publics.

          1. « La différence, c’est qu’il s’agit d’espèces qui n’existent pas à l’état naturel.  »
            ————-
            QUELLE espèce chimique n’existe pas à l’état naturel ??? Nommez en au lieu de brasser du vent.

          2. @Gogodancer

            « – les pouvoirs publics, comme je le dis ailleurs servent les intérêts de ceux dont le lobby et/ou le pouvoir de nuisance est le plus fort. »

            Le code de la route dans ce pays ne fixe aucune limitation de vitesse et charge transportée, pour que le lobby des pétroliers puissent faire des « affaires ». D’ailleurs pourquoi avoir créé un règlement pour la sécurité des voitures ?
            La circulation automobile « c’est dangereux » tout le monde le sait ! Ceux qui en utilisent n’ont qu’a faire attention !
            Le code de la route et les normes de fabrication des automobiles sont de vrai foutaises ! Tout le monde le sait !

            Tout est toujours perfectible, c’est vrai !
            Mais combien de victimes peut-on imputer à un défaut de réglementation dans nos sociétés occidentales et leur « alimentation chimique », puisque c’est ce dont il s’agit ?

            Les « lobbys » qui soudoient les pouvoir publics pour que la réglementation leur soit plus favorable ….
            On pourrait le supposer, mais comment alors peut-on expliquer que 40% des matières actives phytosanitaires aient disparu en moins de 10 ans en Europe ?
            Les Industriels ont trop gagné d’argent ?

          3. les industriels recherchent avant tout la rentabilité de leurs produits – et je ne parle pas que d’agriculture – faisant de fait passer au rang d’objectif secondaire l’innocuité desdits produits,
            – les pouvoirs publics, comme je le dis ailleurs servent les intérêts de ceux dont le lobby et/ou le pouvoir de nuisance est le plus fort.
            Cela pose problème, dans la mesure où les seuils de dangerosité, les autorisations de mise sur le marché etc… sont établis par les pouvoirs publics.

            – Encore un / une qui déblatère sur un sujet auquel il/elle, à l’évidence, ne connaît rien! Renseignez-vous sur les budgets de l’industrie chimique (quelque soit le domaine concerné) en matière de recherches sur l’innocuité tant en ce qui concerne la santé humaine et animale que lm’environnement et vous verrez que c’est très loin d’être anecdotique. renseignez-vous sur les tonnes de réglementations tant nationales qu’internationales s’appliquant aux produits chimiques de quelque nature que ce soit sur la bases d’études standardisées et selon des critères standardisés sur le plan international et non pas au petit bonheur la chance en fonction de la pression des lobbies contrairement à ce que vous rabachez sans réfléchir une seule
            seconde.

            Les pouvoirs publics ainsi que les organisations internationales fixent effectivement

          4. Le discours de zygomar est parfaitement fallacieux!!!
            Voici la réalité des rapports entre l’administration et les fabricants de pesticides:

            http://www.lepoint.fr/archives/article.php/118071

            Une administration défaillante

            A Saint-Gaudens, les dénégations des différents responsables du ministère de l’Agriculture quant à la dangerosité du Régent n’arrangent rien avec le juge Jean Guary. Ce qui va permettre d’en apprendre de belles. Quand il convoque de nouveau Yves Schenfeigel, responsable du bureau qui gère l’homologation de ces produits au ministère de l’Agriculture, celui-ci, à bout d’arguments, choisit d’ouvrir le parapluie. Cette fois, ce haut fonctionnaire qui, lors de ses auditions, ne s’expliquait pas la mortalité des abeilles, remet au juge une lettre de sept pages écrite au début de juin 2003, envoyée à sa hiérarchie et dans laquelle il décrit en détail les conditions ubuesques dans lesquelles fonctionne son service.

            Trois fonctionnaires pour traiter 20 000 demandes d’autorisation par an, « une cogestion de l’évaluation des risques avec les industriels », « une absence de transparence dans les procédures »et quelques perles comme celle-ci : « En matière d’évaluation des risques, le domaine des résidus de pesticides dans les aliments est insuffisamment couvert. »Une litanie qui s’achève par cette constatation incroyable : « Le bureau est dans l’impossibilité de remplir ses missions. »

          5. @ miniTAX dit :

            « QUELLE espèce chimique n’existe pas à l’état naturel ??? Nommez en au lieu de brasser du vent. »

            L’acétate de cellulose, le polystyrène? Je ne suis pas chimiste, peut-être éclairerez-vous le débat au lieu de pousser des cris d’orfraie.

            @ la coupe est pleine :

            « Le code de la route dans ce pays ne fixe aucune limitation de vitesse et charge transportée, pour que le lobby des pétroliers puissent faire des « affaires ».
            D’ailleurs pourquoi avoir créé un règlement pour la sécurité des voitures ? »

            Trop de caricature tue l’effet recherché. Je n’ai pas dit que le lobbying et le pouvoir de nuisance était le seul paramètre. Vous avez probablement mal lu.

            Pour rire un peu, songez un instant que l’Etat se mette à vouloir favoriser le développement des véhicules électriques par la contrainte. Imaginez la réaction des compagnies pétrolières, et surtout des industriels de l’automobile qui veulent exploiter jusqu’au fond (si je puis dire…) le moteur à explosion qu’ils connaissent et qui évolue pour moins cher que les nouveaux types de moteur. Ils vont déployer des trésors d’ingéniosité pour empêcher ça.

             » Les « lobbys » qui soudoient les pouvoir publics pour que la réglementation leur soit plus favorable …
            On pourrait le supposer, mais comment alors peut-on expliquer que 40% des matières actives phytosanitaires aient disparu en moins de 10 ans en Europe ?
            Les Industriels ont trop gagné d’argent ? »

            Vous seul employez le verbe « soudoyer ». Les pressions sont d’ordres divers (relations amicales, familiales, cadeaux, chantage à l’emploi, chantage au vote et j’en passe).
            Concernant la baisse du nombre de matières actives autorisées, j’ai déjà répondu. Le lobbying n’est évidemment pas le seul paramètre, et… heureusement n’est-ce pas !

            Danger démontré par des études scientifiques, pression de l’opinion publique, des pays importateurs, les facteurs sont nécessairement multiples.

            @ zygomar

            « Renseignez-vous sur les budgets de l’industrie chimique (quelque soit le domaine concerné) en matière de recherches sur l’innocuité tant en ce qui concerne la santé
            humaine et animale que lm’environnement et vous verrez que c’est très loin d’être anecdotique. »

            Me concèderez-vous que les études faites ou financées par une personne qui a intérêt à ce qu’elles concluent à quelque chose de précis sont sujettes à caution du point de vue de l’impartialité?

            Il est par ailleurs évident que les industriels du secteur ont intérêt à ce que leurs clients directs ou indirects ne meurent pas dans l’heure qui suit l’utilisation du produit. Personne ne dit le contraire. Les cigarettiers eux-mêmes n’ont pas intérêt à vendre un produit immédiatement léthal, évidemment. Qui prétendrait pour autant à l’innocuité du tabac? Je précise que le rapport entre cigarettes et pesticides n’est aucunement fondé sur une analogie mortifère statistiquement établie. Il s’agissait juste d’illustrer le fait que les industriels de certains secteurs ne veulent pas tuer, mais qu’elles n’en vendent pas moins des produits qui favorisent l’apparition de maladies.
            Vous me dites qu’il ne s’agit pas d’assassinat, je vous réponds que le débat est de savoir s’il y a coups et blessures ayant donné la mort sans intention de la donner.

            En ce qui concerne la réglementation, elle n’est pas encore le fait de machines. Or là où l’homme intervient, se pose à nouveau la question des facteurs décisionnels.

  30. ME51 dit :
    22 février 2011 à 19:06
    Les pommes pourries et de surcroit cancérigènes, se trouvent essentiellement dans les étales bios, idem pour les jus de fruits bio, à chacun ses préférences

    ===> Sans parler des petites graines germées bio crues…………..

    1. @ miniTAX dit :

      « QUELLE espèce chimique n’existe pas à l’état naturel ??? Nommez en au lieu de brasser du vent. »

      L’acétate de cellulose, le polystyrène? Je ne suis pas chimiste, peut-être éclairerez-vous le débat au lieu de pousser des cris d’orfraie.

      @ la coupe est pleine :

      « Le code de la route dans ce pays ne fixe aucune limitation de vitesse et charge transportée, pour que le lobby des pétroliers puissent faire des « affaires ».
      D’ailleurs pourquoi avoir créé un règlement pour la sécurité des voitures ? »

      Trop de caricature tue l’effet recherché. Je n’ai pas dit que le lobbying et le pouvoir de nuisance était le seul paramètre. Vous avez probablement mal lu.

      Pour rire un peu, songez un instant que l’Etat se mette à vouloir favoriser le développement des véhicules électriques par la contrainte. Imaginez la réaction des compagnies pétrolières, et surtout des industriels de l’automobile qui veulent exploiter jusqu’au fond (si je puis dire…) le moteur à explosion qu’ils connaissent et qui évolue pour moins cher que les nouveaux types de moteur. Ils vont déployer des trésors d’ingéniosité pour empêcher ça.

       » Les « lobbys » qui soudoient les pouvoir publics pour que la réglementation leur soit plus favorable …
      On pourrait le supposer, mais comment alors peut-on expliquer que 40% des matières actives phytosanitaires aient disparu en moins de 10 ans en Europe ?
      Les Industriels ont trop gagné d’argent ? »

      Vous seul employez le verbe « soudoyer ». Les pressions sont d’ordres divers (relations amicales, familiales, cadeaux, chantage à l’emploi, chantage au vote et j’en passe).
      Concernant la baisse du nombre de matières actives autorisées, j’ai déjà répondu. Le lobbying n’est évidemment pas le seul paramètre, et… heureusement n’est-ce pas !

      Danger démontré par des études scientifiques, pression de l’opinion publique, des pays importateurs, les facteurs sont nécessairement multiples.

  31. @zygomar et zygomare femelle du zygomar
    Les injures pour arguments est-ce crédible???

    Après prise en considération de toutes vos interventions ici, tant du point de vue de leur contenu que du ton sur lequel elles sont faites, il est clair que l’insulte et le mépris sont les seules réponses appropriées.

  32. José.B dit :
    28 juillet 2011 à 10:56
    Le discours de zygomar est parfaitement fallacieux!!!
    Voici la réalité des rapports entre l’administration et les fabricants de pesticides:

    http://www.lepoint.fr/archives/article.php/118071

    Une administration défaillante

    – Votre « référence » si tant est que l’on puisse appeler de cette façon un article de presse, connaissant la qualité du travail des « journalistes » français et de leur souci scrupuleux de la déontologie professionnelle, date d’il y a 8 ans! Il serait temps, vous qui semblez être très concerné par la crédibilité, de mettre vos informations à jour.

    Avez-vous entendu parler de l’AFFSA créée en 1999 pour remplacer la Commission d’Etude de la Toxicité des Produits antiparasitaires et supports de culture du Ministère de l’Agriculture (*) et qui a fusionné le 1er juillet 2010 avec l’AFSSET pour devenir l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail. Je vous conseille vivement de vous procurer (sur simple demande auprès de l’agence) son rapport d’activité 2010. Vous y apprendrez que cette agence comprend 1300 agents. Qu’il existe 15 comités d’experts spécialisés avec 586 experts+ 41 groupes de travail, etc, etc…. Vous lirez avec profit dans ce document la liste de tous les travaux, expertises, avis,, missions, etc… L’agence a rendu en 2010 198 avis en santé alimentation et nutrition+ 46 avis en santé et alimentation animales+22 avis en santé environnement et santé travail (= 266 avis ce qui demande pas mal de travail à de nombreuses personnes).

    Allez, renseignez-vous sérieusement, çà peut servir.

    (*) A cette époque l’AFSSA a hérité des dossiers de la Commission des Toxiques et une grande partie du personnel de cette commission a été transférée et occupée à la création et à la mise en route de l’AFSSA, ce qui a laissé peu de personnel au ministère de l’agriculture (Direction Générale de l’Alimentation = DGAl) pour s’occuper des dossiers et des affaires courantes. Ce qui a permis au Point , qui n’a certainement pas pris la peine de vérifier les circonstances responsables de cette situation temporaire, de dire qu’il n’y avait personne pour s’occuper des dossiers. A l’heure actuelle il n’y a plus de retard dans le traitement des dossiers par l’AFSSA / ANSES. MAis comme la gent journaleuse fraçaise ne parle que des train qui arrievent en retard et des catastrophes réelles et fictives, on ne parle pas du travail effectué par l’agence.

    1. allegretto va au popo vous confondez les gens qui donnent des avis avec ceux qui sont chargés de délivrer les AMM!!!
      Comment faites-vous pour etre aussi nul???

  33. José.B dit :
    « ……Yves Schenfeigel, responsable du bureau qui gère l’homologation de ces produits au ministère de l’Agriculture, celui-ci, à bout d’arguments, choisit d’ouvrir le parapluie….. »

    – Pour votre gouverne, à cette époque, les locaux du ministère de l’agriculture, rue de Vaugirard, étaient constamment perturbés par les manif’ des apiculteurs, les fonctionnaires étaient objets de harcèlement et d’injures par ces apiculteurs qui refusaient systématiquement de participer aux investigations, aux enquêtes du ministères refusant systématiquement de fournir les renseignements nécessaires aux travaux de l’administration et des labos cherchés des recherches sur le problème.

    « ….Cette fois, ce haut fonctionnaire qui, lors de ses auditions, ne s’expliquait pas la mortalité des abeilles…. »

    – Personne à cette époque ne s’expliquait la mortalité des abeilles, pas seulement en France pais dans le monde. Seulement, ailleurs (USA, Israél, Espagne, Suisse, etc…) les recherches étaient faites avec la collaboration des apiculteurs et les débuts d’explications montrant les axes de recherches logiques sont venus de ces pays, pas de France.

    Cessez de vous ridiculiser en déblatérant sur un sujet qui vous est étranger. Ecoutez ce que ceux qui ont vécu l’histoiire de l’intérieur!

    1. Je crois que nous perdons notre temps avec cet imbécile manifestement bête et méchant, aigri et frustré. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avec et celui-ci est un imbécile.

    2. @allegretto va au popo
      «…à cette époque, les locaux du ministère de l’agriculture, rue de Vaugirard, étaient constamment perturbés par les manif’ des apiculteurs…»

      Combien de manifs?
      Vous etes débordés par votre imagination!!!

      1. @ José.B :
        28 juillet 2011 à 18:26
        @allegretto va au popo
        «…à cette époque, les locaux du ministère de l’agriculture, rue de Vaugirard, étaient constamment perturbés par les manif’ des apiculteurs…»

        Combien de manifs?
        Vous etes débordés par votre imagination!!!

        – Cà n’est pas mon imagination pauvre type! J’y é »tais! Une d=fois p

      2. @ José.B :
        28 juillet 2011 à 18:26
        @allegretto va au popo
        «…à cette époque, les locaux du ministère de l’agriculture, rue de Vaugirard, étaient constamment perturbés par les manif’ des apiculteurs…»

        Combien de manifs?
        Vous etes débordés par votre imagination!!!

        – Cà n’est pas mon imagination pauvre type! J’y étais! Une fois par mois j’avais une réunion de commission et à chaque fois ou presque il y avait dans la cour derrière une douzaine et quelquefois plus d’apiculteurs braillards gueulant des insanités et des slogans à l’encontre du ministre et des fonctionnaires.

  34. José.B le 29 juillet 2011 à 9:21 a écrit :

    « L’obsession de Laurent Berthod ingénieur agrenoble s’amplifie!!! »

    Technique N°3 du troll : répéter sans cesse la même ritournelle.

    1. « répéter sans cesse la même ritournelle » c’est ce que fait Laurent Berthod ingénieur agrenoble : »Technique du troll N° 1,2,3, etc »

      1. Pas du tout. Chacune des trois règles est différente.

        Règle N°4 du troll : ne pas savoir lire, sciemment, pour énerver son contradicteur;

        (L’ingénieur agrenoble, en revanche, ça commence à être un peu usé c’est déjà la sixième utilisation. Pour faire du comique de répétition, il faut savoir s’y prendre, ce qui n’est pas le cas du bovidé José.B )

        1. Non ce n’est pas du comique de répétition mais pour railler votre amour propre de vieil humaniste con et réac !!!
          Il n’y a que vous pour ne pas l’avoir compris!!!

          1. En général la raillerie se veut drole, sinon ce n’est pas de la raillerie. Alors si ce n’est pas de l’humour de répétition c’est de la raillerie de répétion. Comme pour l’humour ce n’est pas donné à tout le monde d’arriver à faire drôle avec cette technique, et certainement pas aux imbéciles.

  35. @Gogodancer

    En matière de « caricature » vous semblez bien armé !
    Selon vous les « autorités sanitaires » se contentent de ce que veulent bien leur raconter les industriels « producteurs et contrôleurs » de leurs produits ?
    Lisez les ref données par NOAEL et allegretto ma non troppo !

    ça vous donnera une « idée » de la lourdeur du dossier d’homologation d’une molécule de traitement phyto !

    « PS: vous trouverez toutes les données pré-citées sur les sites suivants: http://www.dive.afssa.fr/agritox/php/fiches.php , http://www.anses.fr , http://www.efsa.europa.eu , http://www.legifrance.gouv.fr , http://www.eur-lex.europa.eu . »

    1. Si vous pensez que les bonhommes qui composent les instances sanitaires de notre beau pays sont absolument impartiaux, compétents, et suffisamment équipés, libre à vous d’assumer cette conviction, que je peux concevoir. Ce que vous dites, c’est qu’officiellement le contrôle est fait. C’est bien le moins.

      D’autres penseront sang contaminé, Médiator et j’en passe. Merci de ne pas les insulter du simple fait qu’ils soient en désaccord avec vous.

      Je maintiens que vous caricaturez. Nulle part je ne dis « tous pourris ». Je dis simplement que l’Histoire démontre amplement les dérives des autorités sanitaires sous l’influence de pressions diverses. Comme partout il y a des gens absolument intègres, d’autres qui ne le sont pas. Il suffit de lire le Canard tous les mercredis pour savoir que l’intégrité n’est pas la qualité la plus répandue dans ces milieux. Vous pouvez parfaitement penser l’inverse, soit.

      1. @GogoDancer

        « Nulle part je ne dis « tous pourris ». »
        = > Tant mieux parce qu’à vous lire j’avais tendance à le croire.

        « Vous pouvez parfaitement penser l’inverse, soit. »
        = > Je ne suis pas « angélique » non-plus sur les capacités de pression des firmes d’agro-chimie sur les « autorités ».
        Seulement force est de constater que trop peu de fraudes ou d’usurpations des résultats toxicologiques, impacts environnementaux, ont été démontrés jusqu’ici.

        Que les études aient été vérifiées ou confirmées par des Universitaires ou des chercheurs du domaine public montre bien combien « le système » actuel n’est finalement pas si moche !
        Ce qui n’empêche pas de « veiller au grain », c’est vrai.

        Par contre combien de bidonnages de la part d’organisations qui se veulent « protectrices de l’environnement » ont été démontrés jusqu’ici ?
        Des tonnes !
        Ce que je constate c’est qu’à l’image (des journalistes en mal de sensationnel ont « aidé » la réalité) de cet article trop de rumeurs et de légendes sont colportées par des médias, « bien tuyautés » par des ONG « environnementalistes ». Le seul fait que ces légendes soient répétées par plusieurs médias leur confère une « vérité » aux yeux du public …..
        « L’environnement est pollué par les pesticides »
        « Les marées d’algues vertes sont le fait de l’élevage et l’agriculture »
        « les abeilles meurent du fait des pesticides »
        Et ainsi de suite
        Tout cela est balancé sans aucune preuve de quoi que ce soit !
        Mais aucun journaliste et trop peu de citoyen lambda ne cherchent à vérifier la véracité de ces poncifs !
        Lorsqu’un organisme public mène des études mobilise des gens et des moyens pour vérifier et démontrer que « telle affirmation » est en fait erronées …. La réaction ne se fait pas attendre : « conspiration ! Lobbyisme ! »
        Les ONG « vertes » ont beau jeu de fustiger les scientifiques. Jamais ces organisations ne s’appuient sur des recherches scientifiques sérieuses !
        Combien des « gourous verts » sont diplômés en Ecologie scientifique ?
        AUCUN !
        Pourtant leur « aura médiatique » en matière d’environnement est immense.
        Au départ le FNE était une organisation qui se voulait « plus consensuelle » plus « pragmatique ».
        Mais le concept ne fonctionnait pas, en moins de 5 ans d’existence voila qu’ils sont rentré dans le rang : en faisant de la surenchère avec des affiches au contenu douteux !
        Ce n’est pas d’environnement que parlent ces gens-là, mais de politique et de syndicalisme !

      2. M.
        Vos allégations démontre une réelle méconnaissance des sujets que vous abordés.

        Dans l’affaire du Sang contaminé. Les services de l’état était parfaitement au courant. Le Dr Garreta avait bien écrit à son ministre de tutelle (la justice l’a démontré) pour le prévenir du risque.
        Ce sont les ministres qui ont fauté, et ce sont les lampistes qui ont payés la note.

        Dans l’affaire du Médiator, le problème est quasiment similaire. Les médecins avait avertis les autorités depuis plusieurs années. Mais les autorités n’ont rien fait car c’est l’état qui fixe le prix des médicaments, et se prend au passage un montant de 5% (en plus des taxes normales).
        L’état avait donc tout intérêt à laisser le médicament en circulation.
        Le rapport bénéfice risque a été évalué comme positif, et d’ailleurs il l’est. Le risque avec le médiator était moitié moins grand que celui d’une opération de l’appendicite.

        Après coup il est plus facile de tirer sur les lampistes que sur l’état.
        Mais cela ne permet à aucun moment de dire que les services de sécurités sanitaires, de pharmacovigilance, les services vétérinaires ont mal fait leur travail.
        Ni d’ailleurs les chercheurs des départements universitaires, cemagref ou autres.

        Pour soutenir de telles affirmations il faut avoir des preuves. Des preuves solides et sérieuses et non pas de vulgaires idées et rumeurs récupérées sur des forums et ou des sites internet au mains de quelques illuminés « gaiaologues ».

        1. L’état prend sa taxe mais la sécu trinque, à croire qu’ils cherchent à la couler…

      3.  » Il suffit de lire le Canard tous les mercredis pour savoir que l’intégrité n’est pas la qualité la plus répandue dans ces milieux.  »

        – L’intégrité n’est pas non plus, contrairement à une légende soigneusement entretenue par ledit volatile, une de ses qualités. Ou plutôt si, mais elle est à géométrie variable…….

        1. Si l’intégrité est à géométrie variable, ce n’est pas de l »intégrité c’est la plus grande malhonnêteté qui soit. Je ne sais plus qui a dit, à juste titre, que le plus grand mensonge ce n’est pas le mensonge, mais le mensonge mélangé à la vérité, car il est ainsi bien plus dificile de démêler le vrai du faux.

          Pour moi « Le Canard » fait partie de la presse de caniveau.

          Bien à vous.

  36. @ Robert

    Faut-il utiliser ou interdire la pierre l’Alun, pourtant vendue sous le label bio?

    Il faut relativiser la part d’aluminium apportée par le phosetyl Al au sol par rapport à ce que contient déjà le sol, les sols étant naturellement riches dans cet élément en particulier sous forme d’ Al(OH)3 composant important des latérites qui recouvrent une bonne partie de la terre .
    Alors quelques dizaines voire centaine de grammes d’Al apporté en plus ou en moins puisque c’est bien de cette quantité qu’il s’agit eu égard au procéssus normal de solubilisation de l’aluminium contenu naturellement dans le sol …..

    Comme les pesticides ingérés très en retrait de la dose où ils sont reconnus sans danger, le message est de même nature.

    C’est cette incapacité à hiérachiser les risques ou plutôt cette volonté délibérée de tout confondre qui rend le discours des écologistes en général totalement hors du champ de la science même si le grand public ne retient que le message d’alerte sur un danger qu’il contient, l’aluminium est dangeureux, donc…danger potentiel, danger putatif s’agissant de l’apport sur le sol, danger réel s’agissant de quelques cas d’exposition mais à ne pas généraliser
    .http://www.invs.sante.fr/publications/2003/aluminium_2003/rapport_alu.pdf

    Pour être en meilleure bonne santé, Robert supprime volontairement d’abord la clope !
    Ce devrait être le premier message des écolos, mais le peuvent -ils étant pour plus de la moitié accros comme MMR.

    Cette perversion du raisonnement gagne ,hélas, les mêmes individus lorsqu’ils interviennent dans le champ de la science, cela donne les publications d’un certain Séralini et col.

    1. D’abord je n’ai jamais fumé quoique ce soit …et vous mélangez tout et pour cause…
      D’abord ce n’est pas un produit banal parce qu’il est systémique …c’est à l’intérieur des aliments que vont se trouver les résidus qui seront ingérés par les consommateurs …
      Puis vous faites croire que le foséthyl AL est la seule molécule utilisée par l’agriculture alors qu’elle se dénombre par centaines …que deviennnent les cocktails de toutes ces molécules dans le corps???
      Même si celle ci est peut être moins préoccupante d’un point de vue environnemental elle ne résoud en rien tous les pb de pollution qui sont visbles dans toutes les eaux de France et de Navarre …!
      Quid des insecticides ,des desherbants …..

      1. « tous les pb de pollution qui sont visbles dans toutes les eaux de France et de Navarre …! »

        Des exemples ?

        1. J’ai fait partie d’un groupe qui s’appelle GRAMIP et d’un autre par rapport aux directives cadres sur l’eau …les dossiers et les relevés de bilan et d’analyses qui ne sont pas pas au vert …seraient trop importants à faire passer dans le forum …déjà que celui-ci n’est pas impartial …(des posts sont supprimés quand ils ne correspondent pas à votre façon de voir….les choses …!

      2. Ah parce que le Robert, il croit qu’il suffit de trouver des « molécules » dans le corps pour que ça devienne catastrophe. Comme si en mangeant n’importe quoi, il n’ingère pas des centaines de « molécules » d’insecticides naturels, souvent à des doses astronomiques.
        Allez, un bon petit cocktail de pesticides tous cancérigène d’un repas 100% bio pour le petit Robert. Bon app !

        Appetizers
        Cream of Mushroom Soup
        Hydrazines

        Fresh Relish Tray
        Carrots
        aniline, caffeic acid

        Cherry Tomatoes
        benzaldehyde, caffeic acid, hydrogen peroxide,
        quercetin glycosides

        Celery
        caffeic acid, furan derivatives, psoralens

        Assorted Nuts
        Mixed Roasted Nuts
        aflatoxin, furfural

        Green Salad
        Tossed Lettuce and Arugula with Basil-Mustard Vinaigrette
        allyl isothiocyanate, caffeic acid, estragole, methyl eugenol

        Entrees
        Roast Turkey
        heterocyclic amines
        Bread Stuffing (with onions, celery, black pepper & mushrooms)
        acrylamide, ethyl alcohol, benzo(a)pyrene, ethyl carbamate,
        furan derivatives, furfural, dihydrazines, d-limonene,
        psoralens, quercetin glycosides, safrole
        Cranberry Sauce
        furan derivatives
        or
        Prime Rib of Beef with Parsley Sauce
        benzene, heterocyclic amines, psoralens

        Vegetables
        Broccoli Spears
        allyl isothiocyanate
        Baked Potato
        ethyl alcohol, caffeic acid
        Sweet Potato
        ethyl alcohol, furfural

        Rolls with Butter
        acetaldehyde, benzene, ethyl alcohol, benzo(a)pyrene,
        ethyl carbamate, furan derivatives, furfural

        Desserts
        Pumpkin Pie
        benzo(a)pyrene, coumarin, methyl eugenol, safrole
        Apple Pie
        acetaldehyde, caffeic acid, coumarin, estragole, ethyl alcohol,
        methyl eugenol, quercetin glycosides, safrole

        Fruit Tray
        Fresh Apples, Grapes, Mangos,
        Pears, Pineapple
        acetaldehyde, benzaldehyde, caffeic acid, d-limonene,
        estragole, ethyl acrylate, quercetin glycosides

        Beverages
        Red Wine, White Wine
        ethyl alcohol, ethyl carbamate
        Coffee
        benzo(a)pyrene, benzaldehyde, benzene, benzofuran,
        caffeic acid, catechol, 1,2,5,6-dibenz(a)anthracene,
        ethyl benzene, furan, furfural, hydrogen peroxide,
        hydroquinone, d-limonene, 4-methylcatechol
        Tea
        benzo(a)pyrene, quercetin glycosides
        Jasmine Tea
        benzyl acetate

        1. @ miniTAX

          « ….des centaines de « molécules » d’insecticides naturels, souvent à des doses astronomiques »

          *** Voir à ce sujet les travaux de Bruce Ames et son équipe!

  37. Pour tout vous dire, c’est en regardant faire mes voisins agriculteurs ( patate, choux, maraichage)que j’adore par ailleurs) que j’ai décider de faire mon potager

  38. Robert dans un groupe d’étude et d’action sur la pollution des eaux, parfait.

    Parlons un petit peu de la pollution des cours d’eau par le cuivre, les conséquences sur les exploitations conchylicoles en aval, les végétaux aquatiques dont les algues ( le cuivre est un algicide très puissant, les mildiou sur lesquels il est assez efficace étant désormais assimilés à des « pseudo algues »).

    Chose surprenante nous disposons d’informations sur toutes les substances actives largement utilisées sauf les données pour le cuivre dans les cours d’eau. Certes l’agriculture n’est pas seule à fournir celui détecté dans l’eau mais des analyses à l’aval des grands bassins viticoles serait …passionnantes !

    Pour les sols, on a ce qu’il faut via le GISsol d’Orléans, dpt par dpt, assez édifiant!

    Qqu’un en dispose pour les cours d’eau?

    1. Bien vu, notamment pour le Bassin de Marennes-Oléron. J’ai pas de donnée sous la main, mais c’est étrange qu’aucune agiprop ne soit généré par ce risque. Faut dire que le cuivre, c’est bio…

      1. Le sulfate de cuivre est homologué comme fongicide et herbicide sur les
        cultures.

        Son utilisation est à prohiber dans les claires car dangereux pour l’environnement et toxique pour les organismes aquatiques avec des effets néfastes à long terme. Une dose inférieure à 1mg/l élimine 50% d’algues planctoniques (CEb507 sur Skeletonema costatum : 0,34 mg/l, CEb50 sur Navicula pelliculosa7 est 0,11mg/l), 4 à 5g/m3 détruisent les végétaux immergés et des doses supérieures à 1g/m3 détruisent le zooplancton, de nombreux organismes benthiques (vers de vase, etc.) et les gastéropodes.

        La CL509 sur Crassostrea gigas (taille : 2,1 cm) (notre glorieuse huître japonaise) est 2,5μg/l sur 96h (J. Oceanol. Soc. Korea 13(1):35-43).

        Le cuivre est très toxique pour les poissons. La toxicité augmente en présence d’autres métaux lourds (cadmium, zinc, mercure) ainsi qu’avec l’élévation de la température.

        Le cuivre, comme tous les métaux lourds, s’accumule dans le sédiment sans être dégradé pendant de nombreuses années pouvant entraîner des concentrations de plus en plus fortes.

        D’après les résultats de l’enquête, les doses de sulfate de cuivre utilisées seraient de l’ordre de 10 g/m2 pour une colonne d’eau de 50 cm à 1 m, soit 10 à 20 g/m3. C’est le produit le plus toxique, compte tenu des dosages utilisés, avec une efficacité aléatoire selon les conditions du milieu.

        http://creaa.pagesperso-orange.fr/doc/19c_synthese%20algues.pdf

        1. @ karg
          2 août 2011 à 8:35
          Le sulfate de cuivre est homologué comme fongicide et herbicide sur les
          cultures.

          *** Sauf erreur de ma part que je vous remercie à l’avance de bien vouloir corriger, les sels de cuivre n’ont jamais été homologués comme herbicides.

          1. C’est un copié collé du doc du CREA, et effectivement je vois pas d’usage herbicide homologué sur Ephy.

    2. E ffectivement vous êtes sur une autre planète :la planète des copiés /collés …Je vous ai déjà dit d’aller faire un tour sur les études officilles d’INERIS « Le cuivre et ses dérivés » Ce qu’ils disent c’est que le cuivre se transforme en métal …Avez vous vu un métal qui migren??? dans le sol …?
      Il ne pose problème que dans des conditions hors normes très acides ce qui n’est pas le cas des sols de FRance …sauf encore peut être sur une autre planète???,
      Demandez s’il est si toxique le retrait de toutes les installations de plomberie au niveau national tant que vous y êtes …c’est des milliers de tonnes qu’il va falloir recycler …!
      Alors un peu de sérieux dans vos déclarations ,cela devient risible pour un professionnel et même l’agriculture conventionnelle va y perdre très gros ..comment vont faire les melonniers pour lutter contre les bactérioses …j’attends votre réponse var les produits chimiques ont maintes fois prouvés leurs limites sur le terrain par sur des copiers /collers ..; je rigole en lisant vos posts … redescendez sur terre où trouver d’autres arguments pour descendre la bio si c’est le cas …

      1. Les sols très acides? il y en a beaucoup en France, au sud de la Garonne toute la bande cotière (lande et une partie de la Gironde) c’est des sols sableux à tendance acide, c’est là qu’on fait déjà passer les scrapper sur certaines terres viticoles.

        Le sulfate de cuivre n’a rien à voir avec du cuivre métallique en terme de toxicité et de capacité de diffusion dans le milieu.

        Vous choisissez d’ignorer la catastrophe écologique qui nous attends, et ce alors même que de nombreux scientifiques et partisan du bio admettent le danger du cuivre en usage agricole. Et ne venez pas me faire chier avec l’INERIS, allez lire la fiche sur le cuivre, vous allez en apprendre:

        sulfate de cuivre: H302, H315, H319, H410, H400
        Pourquoi un produit qui resterait sagement dans le sol (tout en s’évacuant par magie avant de le rendre stérile) serait classé très toxique pour les organismes aquatiques?
        Toxicité aigue:
        DL 50 (oral(e), rat): 300 mg/kg (substance anhydre) ;
        DLLo (oral(e), homme): 50 mg/kg (substance anhydre)

        1. @ karg

          Pourquoi un produit qui resterait sagement dans le sol (tout en s’évacuant par magie avant de le rendre stérile) serait classé très toxique pour les organismes aquatiques?
          Toxicité aigue:
          DL 50 (oral(e), rat): 300 mg/kg (substance anhydre) ;
          DLLo (oral(e), homme): 50 mg/kg (substance anhydre)

          === La DL50 par voie orale chez le rat n’a strictement rien à voir avec la toxicité pour les organismes aquatiques!!!

          Quant à la DL50 par voie orale chez « l’homme », je serais curieux de savoir où vous avez pompé çà!! Et plus encore quel serait le salaud qui aurait déterminé cette valeur chez l’homme!!!

      2. The data presented in the dossier and summarized in the DAR on the fate and behaviour of copper in soil consist mainly of a review of public scientific literature. Although the information is qualitatively complete, it does not allow deriving quantitative parameters to perform a proper environmental risk assessment. Data gaps have been identified by the rapporteur Member State for accumulated PEC soil, PECSW/SED and PECGW values as well as for the experimental (laboratory, field or monitoring) data to asses them. The data gaps have been confirmed by the peer review.

        The representative uses of the various copper variants are applications to vines and tomatoes (outdoor and indoor). The risk to herbivorous birds from the use in tomatoes was considered low since the tomato foliage is not palatable to birds. The first-tier acute, short-term and long-term TERs for insectivorous birds were below the Annex VI trigger values for all representative uses. The refined risk assessment suggests a low acute and short-term risk to birds, but further refinement is needed for the long-term risk assessment.
        The first-tier long-term TERs for earthworm-eating birds and mammals were below the Annex VI
        trigger of 5. No further information was provided to refine the risk assessment and a data gap was
        identified in the meeting of experts.

        The first-tier risk assessment for mammals indicated a potential high acute and long-term risk. The
        refined risk assessment submitted by the applicant was not transparent. It was not clear which
        refinements were taken into account and no information/data were provided to support the refined
        acute and long-term risk assessment. Therefore, a data gap was identified for a refined risk
        assessment for mammals where all refinement steps are transparent and supported by
        information/data. The risk to birds and mammals from the use in tomatoes in glasshouse is considered to be low because of negligible exposure.

        Copper is very toxic to the aquatic organisms. An indoor-microcosm study was submitted to address
        the risk to aquatic invertebrates. The experts suggested using a NOEC of 3.12 μg Cu (dissolved)/L
        together with a safety factor of 3-5 to take into account uncertainties related to effects on chironomids and possible favourable exposure conditions in the microcosm (high pH). Information from public literature suggests a high potential of bioaccumulation of copper in some aquatic organisms. The potential risk of bioaccumulation in fish needs to be addressed further. A data gap was identified in the meeting to address the risk from bioaccumulation in aquatic organisms.
        The risk assessment for aquatic organisms needs to be finalized once reliable PECsw/sed values are established for the outdoor uses of copper in tomato and vines. The risk to aquatic organisms from the use in tomato in glasshouse is considered to be low.

        The risk to bees from contact exposure was assessed as low, except for copper oxychloride and the
        Bordeaux mixture. The risk to bees from oral exposure was assessed as high in the first-tier risk
        assessment, and the experts suggested a data gap to address the risk to bees further.
        A high long-term risk to earthworms was indicated on the basis of the available information. A data
        gap was identified to address the long-term risk to earthworms.
        Information from published studies with soil macro-organisms was submitted by the applicant. The
        studies were considered as reliable and robust enough to be considered in the risk assessment.
        No effects of >25% on soil nitrification were observed up to the highest tested application rate of
        20 kg Cu/ha. A reduction of 29 % in carbon mineralization was observed on day 28, at an application rate of 12.5 kg Cu/ha in a study with copper hydroxide. However, a final conclusion on the risk to soil macro- and micro-organisms can only be drawn after reliable PECsoil values have been established.
        The assessment of the risk to non-target plants is based on information from public literature. It was
        not possible for the experts to draw a conclusion on the reliability of the studies. The experts agreed
        that a more comprehensive summary of the literature information is needed. Furthermore, the
        accumulation of copper in the off-field area should be considered in the risk assessment.

        Source: EFSA, 2008.

        Je vous fais grâce de tout ce qui concerne la toxicologie et des lésions pulmonaires observées en cas d’inhalation (entre autres..)

        Le cuivre: c’est beau, c’est bon, c’est bio!

        1. ça donne presque envie d’avaler des pastilles d’uranium usagés…

      3. Les plus grands terroirs du Médoc et des Graves sont situés sur des sols naturellement très acides. Ce sont des sols sablo- graveleux très pauvres et très filtrants qui ont été laissés par l’ancienne Garonne lors des différentes glaciations au quaternaire (surtout celle du Günz).
        Château Margaux, Château Lafite-Rothschild, Château Latour, Château Mouton-Rothschild, Château Haut-Brion et tous les crus classés en 1855 ont leurs vignes sur ces « croupes de graves ». Excusez du peu!
        Quand on sait que la vigne est sur ces mêmes terroirs depuis bien avant l’arrivée du mildiou, on peut imaginer la teneur en cuivre de ces sols! C’est pas la peine d’en rajouter.

  39. Pour ceux qui veulent des tableaux d’enrichissement du cuivre dans le sol qui implique que cela passe aussi dans l’eau
    http://www.gissol.fr/programme/bdetm/_rapport_anademe/rapport/6/6-1-Cu.php,

    la fixation sur le CAH a aussi ses limites, même en sol neutre.

    On peut aussi aller voir des parcelles où la végétation est réduite du moitié à cause du cuivre, anciens clos viticoles passés au maïs ou aux céréales après arrachage de la vigne.

    RPJ devrait revoir ses classiques qu’il n’a vraisemblablement jamais assimilé.

    1. D’aptès le lien le cuivre ne poserait pb que sur des terroirs où il a été utilisé en agriculture conventionelle à très forte dose ,ce qui n’est plus le cas à l’heure actuelle et surtout en bio où il est utilisé à très faible dose et à présent qu’en secours … dans la limite des 6kg /an /ha …
      Ce lien montre que les engrais chimiques peuvent amener des métaux lourds plus préoccupants que le cuivre …là vous ne dites rien parce que cela concerne l’agriculture que vous défendez …. !
      Quant au ph acide il pose pb sur des ph entre 3 et 5 pour qu’il soit lessivé…c’est des ph ou presque rien pousse ,même pas la vigne ..; alors revisitez vos commentaires Mme Christel….

      1. « ce qui n’est plus le cas à l’heure actuelle et surtout en bio où il est utilisé à très faible dose et à présent qu’en secours … dans la limite des 6kg /an /ha … »

        Mais bien sur !
        Les « gentils » agri-BIO sont « raisonnables » pas comme les cochons de conventionnels !

        C’est ça l’explication de « ROBERT JP » ?
        Je voudrai tout de même vous rappeler ce curieux document de l’ITAB (Institut Technique du BIO qui semble avoir moins de valeur que les déclarations de Robert …pour Robert JP lui-même)

        http://www.itab.asso.fr/downloads/viti/rapport-final-cu-viti09.pdf
        Vous ne m’avez toujours pas expliqué en quoi ce document de 2009 serait « trop vieux » ?

        Ne venez pas me ressortir que les plantes BIO sont plus « résistantes » désormais ….
        Une vigne demande 5 ans avant d’être replantée et produire à nouveau ….

        1. Certains essais pratiques chez les arboriculteurs et viticulteurs sont plus récents ( il y a des réunions de producteurs avec des techniciens qui proposent des solutions quant aux itinéraires techniques et de nouveaux produits notemment des essences d’agrumes … (peut être que vous allez critiquez cela si cela marche …impacts sur l’environnement …)
          En tout cas j’ai lus votre document de l’ITAB ;;interressant mais n’étant peut être pas assez explicite sur les fermes ou domaines qui y arrivent avec moins …à développer ….
          Il faut aussi faire attention à certaines expérimentations (volontaires ou non je ne sais pas ..?) qui comme dans un Lycée que je connais pour y avoir travailler : il avait planté une parcelle de pommiers avec des variétés non RT ….bonjour les problèmes ….!
          En tout cas c’est moins pessimiste que ce que vous laissez entendre surtout sur les impacts environnementaux par rapport à l’agricultulture chimique quasiment dans tous les tableaux ….
          à méditer …. et je fais un copié /collé :
          Remarque : Le cuivre est le seul moyen de lutte connu contre les bactérioses de la
          vigne (aussi bien en AB, qu’en conventionnel), il a aussi une action secondaire contre
          d’autre champignons pathogènes comme le black-rot. Une baisse drastique des doses
          entraînerait l’impossibilité de lutter efficacement contre ces maladies
          Il est bien dit aussi pour les conventionnel et je n’ai toujours pas votre réponse quant à la bactériose du melon …
          Voulez vous bannir le cuivre pour tout le monde ??????

          1. Sauf qu’en ce qui concerne le melon la dose est plus faible que pour la vigne et le melon n’est pas une culture pérenne qui va recevoir du cuivre tout les ans. Le problème de l’apport de cuivre en viticulture c’est la répétition systématique pendant des décennies voir des siècles.

      2. Beaucoup de plante pousse dans des sols tropicaux avec des pH inférieur à 6. J’ai fait de l’aquaculture avec de l’eau de pluie qui tombaient à 5.5. Le pH est un faux problème.

  40. Si on peut comprendre cet arboriculteur qui cherche à défendre ses méthodes de culture, on comprend aussi ,entre les lignes, qu’il ne veut pas admettre ou ne peut pas admettre qu’il est devenu otage de la filière industrielle. Isabelle Saporta explique très bien dans son Livre Noir de l’Agriculture le fonctionnement des groupes de pression, des lobbyes, issus des coopératives agricoles, des fabricants de produits chimiques, des industriels de l’agroalimentaire, des décideurs à la FNSEA etc.. Essayer de dénigrer et salir à ce point des journalistes investigateurs qui font leur travail honnêtement ne peut que desservir son auteur. Je lui conseillerait de lire des rapports du professeur Belpomme, éminant cancérologue, qui décrit la nocivité et l’impact sur la santé, et particulièrement la santé des enfants, de l’ingestion quotidienne à faibles doses de substances chimiques contenues dans nos aliments.

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