Hulot : candidature à la peine

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Si le mois de décembre a été marqué par l’entrée fracassante de Nicolas Hulot dans le baromètre des personnalités politiques préférées des français, le mois de janvier commence dans la douleur. Plus question de mesurer la popularité de l’animateur télé mais sa capacité à rassembler les électeurs. Pour la première fois, Nicolas Hulot est inclu dans les sondages. Conclusion : 6% des intentions de votes, soit seulement 2 points de plus qu’Eva Joly. Et comme le rappelle le quotidien Sud Ouest qui a publié ce sondage, « Nicolas Hulot enregistre un score inférieur à celui obtenu au mois de novembre dernier par Eva Joly (7,5 % d’intentions de vote) ».

Soutien d’Eva Joly, le député Noël Mamère, lui aussi transfuge du petit écran, analyse le score de Nicolas Hulot :

« La popularité ne se traduit pas en intentions de vote. La sienne est liée à sa puissance de feu médiatique. Il sait faire passer ses idées et les expliciter, c’est une grande qualité, mais il le fait d’une tribune qui n’est pas politique. Quand il va en descendre et mettre les mains dans le cambouis, les choses risquent de changer. C’est ce que traduit ce sondage. Quand on choisit de s’engager politiquement, on y perd des plumes, surtout quand on vient du petit écran… Mais on y gagne autre chose, si on est ancré dans le combat. On prend des coups, on en donne. Nicolas n’aime pas prendre des coups. Là où il est actuellement, il est préservé. S’il franchit le pas, il va sortir de son sanctuaire. »

le mois de janvier va être long pour Nicolas Hulot…

2 commentaires sur “Hulot : candidature à la peine

  1. Les sirènes de Copenhague, leurs gueules d’atmosphère

    Rien de tel qu’un peu de lecture pour remettre les idées en place et appeler à réformer les coucous de notre temps.

    « Dans l’agriculture comme dans la manufacture,
    la transformation capitaliste de la production (la fameuse modernisation!) semble n’être que le martyrologe du producteur,
    le moyen de travail, (le non moins célèbre outil de travail!) que le moyen de dompter, d’exploiter et d’appauvrir le travailleur,
    la combinaison sociale du travail (l’hyperrévolution technologique!), que l’oppression organisée de sa vitalité, de sa liberté et de son indépendance individuelles.
    La dissémination des travailleurs agricoles sur de plus grandes surfaces brise leur force de résistance tandis que la concentration augmente celle des ouvriers urbains.
    Dans l’agriculture moderne, de même que dans l’industrie des villes, l’accroissement de productivité et le rendement supérieur du travail s’achètent au prix de la destruction et du tarissement de la force de travail.
    En outre, chaque progrès de l’agriculture capitaliste
    est un progrès non seulement dans l’art d’exploiter le travailleur, mais encore dans l’art de dépouiller le sol;
    chaque progrès dans l’art d’accroître sa fertilité pour un temps,
    un progrès dans la ruine de ses sources durables de fertilité.
    Plus un pays, les États-Unis du Nord de l’Amérique, par exemple, se développe sur la base de la grande industrie, plus ce procès de destruction s’accomplit rapidement.
    La production capitaliste ne développe donc la technique et la combinaison du procès de production sociale qu’en épuisant en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse: 
     
    la terre et le travailleur. »
     
     
    Marx, le Capital, livre premier, tome 2, quatrième section, chap. XV, paragraphe X, page 181 des Éditions Sociales
     
    Un siècle et demi plus tard, les dispensés à vie de travail manuel hurlent que ça urge,
    qu’ils faut les stopper, sinon ils vont faire un malheur,
    que la terre n’est pas éternelle,
    qu’il faut protéger les richesses,
    et surtout, surtout,
    que Marx est un con!
     
    Il est temps de faire redécouvrir aux Narcisses du troisième millénaire le con en question, dont la seule utilité, à leurs yeux, exclusivement occupés à se contempler, semble être l’endroit idéal pour dissimuler leur peu de production personnelle, malgré des efforts surhumains. Cette redécouverte évidemment ne saurait être à la turque ou à l’anglaise, en douce et en privé, mais à la tunisienne:
     
    gouvernement de merde, de l’air!
    Assez de la corruption capitaliste des corps!

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