« Sentinelle de l’environnement » ?

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On parle beaucoup des abeilles ces derniers jours suite à la pétition en ligne lancée par une ONG outre-Atlantique qui demande l’interdiction des pesticides accusés, encore et toujours, de tuer les pauvres butineuses. Quels pesticides sont visés ? Difficile à dire puisque le texte de la pétition est on ne peut plus flou. Le site annonce des centaines de milliers de signatures… Précisons qu’ils s’agit d’une pétition mondiale lancée par une ONG auto-proclamée de tendance plus ou moins anarchiste et ayant une vision très personnelle de la démocratie. Pour Avaaz, l’objectif est de recruter des militants on-line et de les inviter à signer toutes les pétitions lancées (de Wikileaks au changement climatique en passant par le Tibet !). Il n’y a donc pas de réveil des conscience sur le dossier abeilles. Mais en revanche, la communauté scientifique poursuit son travail. Yves Miserey a d’ailleurs relayé la semaine dernière dans les colonnes du Figaro la dernière étude américaine sur la transmission des virus chez les abeilles. Selon le journaliste, « En France et en Europe, les apiculteurs continuent de perdre des colonies. Le phénomène est apparu dans notre pays au début des années 1990. Nombre d’apiculteurs l’avaient attribué à l’époque à une nouvelle famille d’insecticides (les néonicotinoïdes). Depuis, la piste d’une cause unique a été abandonnée. Aujourd’hui toute une série de facteurs potentiels sont retenus parmi lesquels les pesticides (insecticides, fongicides et même herbicides), les maladies (virus et champignons), les parasites, comme le varroa, mais aussi l’uniformisation des paysages qui prive les abeilles de nombreuses plantes à fleurs et donc de nourriture. Le dossier est complexe. »

Mais surtout, ce qu’on mis en évidence les chercheurs américains, c’est « que le pollen via les fleurs constitue un foyer de transmission de virus pour les abeilles entre elles mais aussi pour les autres pollinisateurs. Les ouvrières diffusent les virus en déféquant sur les fleurs qu’elles butinent. Ils se déposent sur les grains de pollen qui peuvent ensuite contaminer d’autres pollinisateurs quand ils les malaxent pour en faire une pelote. »

Conclusion d’Yves Miserey : « on ne peut plus considérer les abeilles comme des «sentinelles de l’environnement», car elles peuvent aussi être des vecteurs de maladie à longue distance. On pensait jusqu’alors que les infections se transmettaient avant tout par contact entre individus. » Voilà qui va faire mal à l’Unaf et à son président, Henri Clément. Ce « syndicat » apicole devenu une association anti-pesticides est en effet à l’origine de la campagne de communication « Abeilles, sentinelles de l’environnement » qui lui permet d’arrondir ses fins de mois…

141 commentaires sur “« Sentinelle de l’environnement » ?

  1. @ME51
    Votre copier-coller du 21 janvier 2011 à 18:19 d’un article ancien de l’inra n’a plus aucune valeur. Aujourd’hui la toxicité des néonicotinoïdes pour les abeilles est bien connue. Vous ignorez en plus que la recherche avance, elle réussi à démontrer la synergie entre les néonicotinoïdes et Nosema par exemple.

    Equipe de F. Delbac, de l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand:
    « – Le fipronil, outre son action neurotoxique, a une action sur l’épithélium intestinal en provoquant une mort cellulaire par apoptose. In vitro, le fipronil a une action sur l ‘intégrité cellulaire.
    – Les abeilles soumises à du fipronil (exposition chronique à des doses sublétales) puis à l’infestation par des spores de Nosema présentent une mortalité supérieure que les abeilles soumises à l’une des deux expositions montrent des résultats préliminaires. »

    Cédric Alaux de l’INRA Avignon:
    « Des abeilles soumises à Nosema et à de l’Imidaclopride présentent un taux de mortalité et un stress énergétique plus élevé significativement que chaque agent seul. Cette étude est une étape de plus qui laisse penser que l’ « interaction agent pathogène/agent chimique provoque des effets immédiats sur la mortalité des abeilles mais aussi, sur le long terme, une sensibilité accrue de la ruche aux agents pathogènes ».

  2. Si mon copier coller n’a plus aucune valeur, le votre concernant les 95 % de dégradation de la molécule du Cruiser en 27 Jours, n’a pas plus de valeur non plus!!!

    Depuis plusieurs semaines le débat porte sur la toxicité des insecticides de la famille des « néocotinoïdes » sur les abeilles.
    Vos « découvertes » nous apprennent que ces insecticides sont  » neurotoxiques  » comme « tous les insecticides » et que les abeilles,comme les autres insectes,infectés par des virus,bactéries et champignons , sont plus fragiles aux contacts des insecticides.

    Depuis le début de ce débat je ne cesse de répéter que les inscticides d’aujourd’hui ne sont pas plus nocifs que ceux déjà employés voici trentes ans.

    Ceci pour dire que les insecticides sont utilisés depuis bien longtemps,que les abeilles ont du faire avec,que les apiculteurs ont malgré tout toujours récoltés du miel et que les utilisateurs de ces pesticides ne sont en aucun cas responsables du développement assez récent,de ces différents parasites,virus et champignons,arrivés sur le dos des reines exotiques importés par des apiculteurs malveillants.

    Les abeilles sont devenus au fil du temps et de la mondialisation un cheptel comme les autres. Depuis environ 10 ans,l’unaf et les écolos ne cessent de dire que sans les abeilles il n’y a pas de production agricole possible et donc pas de nourriture pour les humains alors que la production agricole mondiale ne cesse de progresser,à part cette année de perturbation climatique.
    La diminution de 30 % de la population des abeilles au niveau mondiale n’a pas eu d’influence sur la production agricole planétaire depuis les diverses accusations envers les pesticides.

    Bien sûr L’Ansee (Afssa) est aux mains des industriels,eux même commandés par des extra terrestres,voulant tuer toutes les abeilles de la planète avant de prendre le controle de la planète terre.

    1. @ dany « Abeilles/Syndrome d’effondrement
      Les colonies américaines suivies en mode collaboratif (USDA)

      http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/abeilles-syndrome-d-effondrement-les-colonies-americaines-suivies-en-mode-collaboratif-usda-37709.html »

      le rapport (original) en question se trouve ici :

      http://www.ars.usda.gov/is/br/ccd/ccdprogressreport2010.pdf

      deux pesticides y sont nommément indiqués :

      « Two common miticides in particular, coumaphos and fluvalinate, which are pesticides registered for use in bee colonies to control varroa mites, are suspect, either acting individually or in combination (e.g., synergistically, where the combination of the two compounds is more toxic than either compound alone) »

      : le coumaphos et le fluvinate sont utilisés dans les colonies d’abeilles pour lutter contre le varroa.

      En ce qui concerne les effets possibles d’autres pesticides tout ce qu’on apprend de ce rapport c’est que des études supplémentaires sont nécessaires.

      D’où l’utilité de prendre les infos à la source…

  3. @ME51

    On sait que le Noséma attaque directement le système protidique des abeilles et diminue fortement leur immunité
    Certains spécialistes des abeilles en France ont commencé par nier que la nouvelle nosémose due a Noséma ceranae provoque des mortalités
    Position intenable suite aux publications de microbiologistes spécialistes des microsproradies
    Au bout d’un certain temps suivie des publications qui trentent de prouver que c’est un affaiblissement du aux pesticides qui favorise la maladie ou l’interaction qui provoque les mortalités

  4. @ME51
    « Si mon copier coller n’a plus aucune valeur, le votre concernant les 95 % de dégradation de la molécule du Cruiser en 27 Jours, n’a pas plus de valeur non plus!!! »

    Il ne s’agit pas de la molécule du Cruiser mais de l’imidaclopride pour laquelle vous n’avez pas apporté de données contradictoires!!!

    «Depuis le début de ce débat je ne cesse de répéter que les inscticides d’aujourd’hui ne sont pas plus nocifs que ceux déjà employés voici trentes ans»

    Vous ne cessez de répéter qu’une belle connerie!!! Vos connaissances en matière de toxicité sont issues de votre imagination de phytopsychopathe!!!
    « La DL/50 (Dose Létale d’une substance qui engendre la mort de 50 % des animaux exposés au produit) était de 27 000 ng/abeille pour le DDT, elle n’est que de 3,7 ng/abeille pour l’imidaclopride, soit 7297 fois moins. Plus cette dose est petite plus le produit est toxique ! « (CNRS)

    « Aux doses non létales, la plupart des insecticides neurotoxiques ont un effet sur la reproduction des insectes. Ces effets se manifestent essentiellement par des modifications du potentiel biotique des espèces. Dans la grande majorité des cas, la fécondité-fertilité est réduite…Ces modifications sont probablement à mettre en rapport avec des perturbations des régulations endocrines et neuroendocrines.. » M. Echaubard, INRA

    «les utilisateurs de ces pesticides ne sont en aucun cas responsables du développement assez récent,de ces différents parasites,virus et champignons»

    Ils sont comme vous surtout responsables de l’intoxication des abeilles avec les néonicotinoïdes et autres pesticides qui provoquent le développement des maladies comme la nosémose!!!

    « L’abeille contaminée par l’imidaclopride va plus difficilement se défendre contre la nosémose.
    Bayer précise dans un document sur les termites:« les faibles doses d’imidaclopride désorientent les insectes et provoquent l’arrêt du comportement naturel de nettoyage. L’imidaclopride interfère dans le comportement social, contribuant ainsi à la mort des insectes. L’imidaclopride fait que les insectes succombent aux maladies de manière naturelle… « (Jean Luc Brunet, INRA).

    « La diminution de 30 % de la population des abeilles au niveau mondiale n’a pas eu d’influence sur la production agricole planétaire depuis les diverses accusations envers les pesticides.»

    Cette fois encore vous n’avez vraiment aucune connaissance du sujet!!!

    « LE DÉCLIN DES ABEILLES PRODUIT SES PREMIERS EFFETS ÉCONOMIQUES
    Le Monde, le 20.09.08
    La moitié des apiculteurs américains ne produisent pas de miel, mais louent les services de leurs ruches aux producteurs de fruits et légumes. Cette industrie de la pollinisation est menacée et les coûts s’envolent.
    Il y a un vrai risque. La Californie, par exemple, produit 80 % des amandes consommées dans le monde. Aujourd’hui, il faut la moitié des 2,4 millions de colonies d’abeilles américaines pour polliniser ces plantations d’amandiers. En 2012, si tout continue au même rythme, il n’y aura plus suffisamment d’abeilles aux Etats-Unis pour polliniser ces seules cultures. Déjà, la réduction des populations d’abeilles se fait sentir : auparavant, les apiculteurs louaient la colonie d’abeilles entre 45 et 65 dollars (32 à 46 euros). Cette année, le prix payé par les producteurs d’amandes se situe autour de 170 dollars (120 euros) par colonie. Globalement, le coût de la pollinisation a augmenté pour tous les types de producteurs. Et, pour la première fois, des producteurs de concombres de Caroline du Nord ont réduit leur production jusqu’à 50 % simplement parce qu’ils n’ont pas trouvé suffisamment de colonies disponibles pour assurer la pollinisation.  »

    « COEFFICIENT DE VULNÉRABILITÉ
    Prenons le cas du kiwi, pour lequel la réglementation impose de ne commercialiser que des fruits ayant un poids supérieur à 65 g. Celui-ci est hors d’atteinte sans les abeilles. Le coefficient de dépendance économique atteint ici les 100 %. » Bernard Vaissière (Laboratoire de pollinisation et écologie des abeilles, INRA, Avignon),

  5. ME51,

    Le 22 janvier 2011 à 15:32 vous avez écrit : « Les abeilles sont devenus au fil du temps et de la mondialisation un cheptel comme les autres. »

    J’étais arrivé à cette conclusion en lisant un document de l’Afssa que l’un d’entre nous avait indiqué. Ce document proposait de mettre en place des mesures sanitaires analogues à celles qui existent pour les élevages de volailles et/ou de mammifères : vides sanitaires, certification du statut sanitaire des élevages, circulation des animaux seulement d’un élevage à statut sanitaire plus élevé vers un élevage à statut moins élevé…

    Pas grand chose à voir avec les pesticides !

  6. @Laurent Berthod
    «Pas grand chose à voir avec les pesticides !»

    Ce n’est que votre opinion de phytopsychopathe, adepte de l’insulte gratuite signe d’une grande pauvreté de connaissances concernant ce sujet.
    Meme l’agriculteur phytopsychopathe M51 n’y comprend rien!!!

    Ce serait quoi un « vide sanitaire » pour les abeilles?
    Sortez-nous une belle connerie afin que l’on voit l’étendue de vos connaissances!!!

    1. Vous me faites chier, pauvre con. Si vous ne savez pas ce que veut dire vide sanitaire ou si vous ne comprenez pas ce que ça peut être dans un rucher, c’est que vosu êtes encore plus con qu’on pouvait le croire. Pourquoi croyez vous que vous finissez par vous faire insulter par la plupart de vos interlocuteurs ? Parce que vous les indisposez jusqu’à la nausée avec vos questions et vos relance complètement idiotes de troll qui donnent le sentiment que vous les prenez pour des cons.

  7. « LE DÉCLIN DES ABEILLES PRODUIT SES PREMIERS EFFETS ÉCONOMIQUES
    Le Monde, le 20.09.08
    La moitié des apiculteurs américains ne produisent pas de miel, mais louent les services de leurs ruches aux producteurs de fruits et légumes. Cette industrie de la pollinisation est menacée et les coûts s’envolent.
    Il y a un vrai risque. La Californie, par exemple, produit 80 % des amandes consommées dans le monde. Aujourd’hui, il faut la moitié des 2,4 millions de colonies d’abeilles américaines pour polliniser ces plantations d’amandiers. En 2012, si tout continue au même rythme, il n’y aura plus suffisamment d’abeilles aux Etats-Unis pour polliniser ces seules cultures. Déjà, la réduction des populations d’abeilles se fait sentir : auparavant, les apiculteurs louaient la colonie d’abeilles entre 45 et 65 dollars (32 à 46 euros). Cette année, le prix payé par les producteurs d’amandes se situe autour de 170 dollars (120 euros) par colonie. Globalement, le coût de la pollinisation a augmenté pour tous les types de producteurs. Et, pour la première fois, des producteurs de concombres de Caroline du Nord ont réduit leur production jusqu’à 50 % simplement parce qu’ils n’ont pas trouvé suffisamment de colonies disponibles pour assurer la pollinisation. »

    @ José B

    Avant d’aller chercher midi à quatorze heures comme à votre habitude, prouvez nous que la production agricole mondiale à diminuer depuis le déclin des abeilles?

    Les amandiers ne sont pas des céréales,pomme de terre,carotte,poireau,colza,tournesol,fruits et légumes il me semble

    J’ai vu une émission avec ces fameux amandiers et des milliers de ruches pour la fécondation, vous qui connaissez apparemment bien les abeilles(mieux que les autres), vous trouvez cela normal,cela ne vous gène pas,alors que je suis sûr que les élevages intensifs de poules et porcs, faussement réputés bourrés d’antibiotiques, vous choque!!!

  8. @phytopsychopathe René
    Votre «post sur la cinétique de dégradation en fonction de la température…» ne dit rien concernant la clothianidine et le thiaméthoxam!!! Par conséquent ce bla bla ne présente aucun interet!!!
    zygomar qui est beaucoup plus intelligent que vous a donné une réponse qui aurait du normalement vous inciter à réfléchir avant de vomir vos insultes habituelles:

    zygomar-21 janvier 2011 à 17:00 « JE N’AVAIS PAS DE DONNEES PARTICULIERES SUR CETTE FAMILLE DE PRODUITS. Par conséquent, je ne sais pas quelle est la stabilité des résidus, peut être qu’ils sont stables, peut être que non.»

  9. Pour changer du discours habituel de notre anti pesticides de service,taper:

    Qualité des produits apicoles et sources de contamination.Berne

  10. Lutte contre la fausse teigne

    « Les larves n’aiment ni le froid, ni le courant d’air c’est pourquoi on recommande d’entreposer les hausses et corps de ruches contenant des cadre à l’extérieur et de les empiler cadre ou contre-plaqué en haut et en bas), et de mettre (en haut sur un morceau de grillage par exemple) quelques boule de paradichlobenzène (c’est l’anti-mite de la ménagère mais pas de la naphtaline) Attention de faire tenir les boules au sommet d la pile, car le gaz qui s’évapore est plus lourd que l’air. Rajouter des boules de temps en temps mais ne pas exagérer car la cire absorbe. Bien laisser aérer un jour ou deux avant utilisation ».

     » Le paradichlobenzène utilisé comme anti teigne », cela ne fait pas très sérieux pour des gardiens des « Sentinelles de l’Environnement ».

    1. Le B401 « – Contrairement au paradichlorobenzène, toxique et interdit en France, B401 ne laisse lui, aucun résidu dans la cire ou le miel. »
      Mais problème :

      « B401 (fausse teigne)
      Vente hors de France uniquement.

      – B401 est un concentré de Bacillus thuringiensis, un micro-organisme inoffensif pour l’homme et pour l’abeille.

      – B401 est efficace à 100% contre les larves de la fausse teigne (Galleria mellonella).

      – B401 est un produit 100% biologique qui ne laisse aucun résidu dans la cire ou le miel, n’altère pas le goût du miel et respecte l’environnement.

      – B401 assure une protection de longue durée. Une seule application permet de protéger les cadres jusqu’à la saison suivante. »

      http://www.vita-swarm.com/b401.html

  11. http://apiculture31.free.fr/documents/mottenschaeden_f.pdf

    Centre Suisse de Recherches Apicoles Station de Recherches Laitières Liebefeld, CH – 3003 Berne

    Protection des rayons contre la teigne

    Jean-Daniel Charrière, Anton Imdorf
    1997 (mise à jour en 2004)

    Communication N° 25

    Protection des rayons contre la teigne
    […]
    POSSIBILITÉS DE LUTTE CONTRE LA TEIGNE
    Dans les ruches:

    – Posséder des colonies fortes (l’abeille est le plus efficace ennemi de la teigne dans la ruche).
    – Ne jamais laisser des rayons ou de la cire dans des ruches inhabitées.
    – Nettoyer périodiquement les déchets sur les couvre-fonds.
    – Renouveler régulièrement les rayons.

    -Après une invasion massive de teignes, détruire les oeufs se trouvant dans le bois des cadres et les ruches (par ex. soufrer 2 ou 3 fois le matériel à intervalle).

    […}
    Méthode biologique
    Spore de Bacillus thuringiensis
    La bactérie Bacillus thuringiensis a été découverte en 1911 et utilisées depuis quelques années avec succès pour la protection des plantes. La souche de bactérie utilisée dans les produits Certan®, B-401 ou Mellonex a été spécialement sélectionnée pour son activité contre la grande teigne. La bactérie produit des spores contenant une toxine. Lors de l’ingestion de spores par le ravageur, la toxine est libérée et endommage la paroi intestinale. Ceci conduit à la mort de la larve. Ne se nourrissant pas, les teignes adultes ne sont pas menacées par ce produit. La bactérie Bacillus thuringiensis est inoffensive pour les vertébrés (homme, animaux domestiques) ou pour l’abeille et ne présente pas de problèmes de résidu dans la cire ou le miel.

    • Méthodes chimiques

    Soufre (anhydride sulfureux, SO2)
    .
    Acide acétique
    Acide formique

    =====>>> Substance à ne plus utiliser en apiculture

    Paradichlorobenzène (PDCB)

    (ex: Anti-teigne, Waxviva, Antimotta, Imker-globol, Styx)

    Risque important de formation de résidus dans le miel et la cire. La valeur de tolérance fixée en Suisse à 0.01 mg par kg de miel risque d’être dépassée rendant le miel impropre à la vente. Le PDCB à hautes concentrations peut se révéler toxique pour les abeilles. L’introduction de plusieurs rayons directement de l’armoire à cadres dans une colonie peut provoquer de graves dommages allant jusqu’à la mort de la colonie. Pour ces raisons, l’usage du PDCB ne fait pas partie des bonnes pratiques apicoles et est à proscrire.

    1. @JoséB.,

      Oui, oui, le Bacillus thurengiensis sert bien pour lutter contre la teigne. ET il est bien dit qu’il n’a aucun effet sur l’homme les animaux et les abeilles. Un produit bio en quelque sorte.
      Mais alors, ce fameux Bacillus thurengiensis à un petit acronyme : Bt…. qui sécrète une toxine, elle même responsable de l’efficacité contre la teigne. Et il est bien dit que ceci est sans effet.
      Mon dieu ! cette même toxine dans un maïs serait donc considérée comme dangereuse, mortelle, irresponsable, etc… c’est ce que l’on appelle un OGM. Et alors par miracle, pour lutter contre la teigne, en apiculture, ça ne poserait aucun problème ?
      il n’y a pas incohérence messieurs les ecologistes ?

  12. @ME51
    «Les amandiers ne sont pas des céréales,pomme de terre,carotte,poireau,colza,tournesol,fruits et légumes il me semble»

    Bravo vous venez de découvrir cette réalité qui vous a échappé jusqu’à aujourd’hui!!!
    On se demande comment vous en étiez arrivé à confondre amandier et poireau!!!
    Il vous reste maintenant à accepter le fait incontournable que les amandiers,production agricole, ont besoin des abeilles pour produire le rendement vital à la survie de vos collègues agriculteurs américains producteurs d’amandes.

    1. Ça, c’est le prototype chimiquement pur d’un message de troll. Gardons le bien au chaud, il sera très utile dans l’enseignement à titre d’exemple parfait !

  13. @José.B

    Les abeilles et bourdons de mon département se foutent royalement de vos amandiers, elles n’ont pas besoin de milliers d’ha d’amandiers pour vivre.
    Plus de 80 kg de miel produits par rûches en 2010 en plein milieu de nos champs « pesticidés » et sans pertes d’abeilles,valent mieux que votre théorie pseudo écolo scientifique à deux balles, puisée chez les gourous « antipesticides » infiltrant le monde scientifique.
    Les abeilles sont comme tous les autres insectes,animaux et humains,elles ont simplement besoin de bouffer pour vivre.Certains apiculteurs n’ont pas l’air de l’avoir bien compris ,alors c’est simple si le système agricole utilisant des pesticides les dérangent, qu’ils achètent des terres pour les nourrir directement.
    A 10000€ l’ha, le prix du kg de miel va faire un bon considérable.

  14. @ME51 « Les abeilles et bourdons de votre département… » ? Et où se trouve ce monde merveilleux où insectes et pesticides vivent en parfaite harmonie, que j’organise immédiatement des visites guidées ?

    1. 51, c’est la Marne; Préfecture, Châlon en Champagne. Allez y, faites vos visites guidées gratos. Vous pourrez éventuellement visiter les caves de boissons pétillantes qu’on appelle Champagne. faites attention, les bulles, c’est plein de CO2.

  15. Au Sud Est de Chalons en Champagne .Par contre je vous laisse le soin de contacter les apiculteurs vous même,l’ancien Président du Syndicat Apicole ,que je connais assez bien réside tout près de Chalons(il a des rûches depuis au moins 15 ans près de mes parcelles) et celui qui a mis des rûches l’an passé en plein milieu du territoire,réside près de Vitry le Francois.
    Bien sûr, je ne peux pas me premettre de vous donner leur adresse.
    A vous de cherchez.

  16. @ME51
    «Plus de 80 kg de miel produits par rûches en 2010 en plein milieu de nos champs « pesticidés »
    « (… dans ma région de la plaine Marnaise),les apiculteurs en fait des rendements très importants et inhabituels(dépassant parfois les 80 kg par rûches)»
    ME51-30 décembre 2010 à 11:41- l’AFP sympa avec l’Unaf”

    Vous délirez une fois de plus, chez vous les ruches se remplissent de miel avec votre imagination!!!
    Entre « dépassant parfois les 80 kg par rûches » et « Plus de 80 kg de miel produits par rûches  » ou se situe la réalité?
    Finalement vous ne savez vraiment rien de la production d’une ruche dans votre région!!!
    Et vous voulez passer pour quelqu’un de crédible avec vos phantasmes!!!

  17. Je vois que vous commencez à douter de vos affirmations à deux balles puisque vous aller relire mes anciens posts!!!

    Je peux vous repréciser ce que j’ai dit auparavent;
    Selon l’apiculteur qui a mis des rûches sur le territoire de notre commune, cette année 2010,certaines rûches ont dépassé les 80 kg de miel.
    Si cela vous défrise coupez vous les cheveux…

  18. @ME51
    «Je peux vous repréciser ce que j’ai dit auparavent
    Selon l’apiculteur qui a mis des rûches sur le territoire de notre commune, cette année 2010,certaines rûches ont dépassé les 80 kg de miel.»

    Vous délirez encore, auparavant vous avez dit «Plus de 80 kg de miel produits par rûches »24 janvier 2011 à 13:25

  19. @MAYA
    «Mon dieu ! cette même toxine dans un maïs serait donc considérée comme dangereuse, mortelle, irresponsable, etc….»

    Vous parlez d’un sujet en toute ignorance, volontairement ou pas?
    Et il n’y a pas un seul phytopsychopathe qui saute sur l’occasion pour vous expliquer la différence entre la toxine produite par Bacillus thurengiensis et la toxine produite par le maïs BT!!!

    1. Allez-y José.B, je serai ravi de lire votre version de la différence entre la toxine produite par un BT serovar X (je vous laisse le choix du serovar) et la plante qui intègre le plasmide codant cette même toxine. Pour vous faciliter la tâche, le Mellonex est fabriqué à partir de Bt azawai. A vous !

      Pour apporter de l’eau au moulin de ME51, l’année dernière la moyenne de production en miel de l’apiculteur (de ma famille) était de 30kg/ruche (300 ruches). L’année précédente, elle était de 50kg/ruche (toujours le même nombre de ruche). Pas de pertes majeures (15-20 ruches/an). En revanche, il y a :
      – un biotope qui change (c’est vrai que si il n’y a que du colza dans la région, les abeilles auront du mal à réaliser la « soudure » après la défloraison de celui-ci – A l’apiculteur d’être vigilant)
      – parfois moins d’eau au printemps (les sécheresses précoces en avril-mai sont très défavorables = pas de colzas qui « sécrètent », encore moins d’acacia = pas de miel…).. (Il faut également être vigilant sur ce point quitte à approvisionner en eau, avec des points d’eau artificiels)
      – une gestion rigoureuse de son rucher et notamment vérifier les provisions hivernales (en sous pesant la ruche) quitte à approvisionner (BEAUCOUP d’apiculteurs se font attraper en sur-estimant les réserves = colonies affamées en sortie d’hiver. En cas de froid persistant en mars-avril = mort assurée).
      – La gestion rigoureuse du rucher passe également par une bonne connaissance de l’état sanitaire (loque, varroa, etc…) et donc de leurs traitements. Comme rappeler par ME51, l’orientation du rucher, son implantation sont des critères à prendre en compte.
      – Une discussion régulière avec les agriculteurs est également gage de bonnes relations / entente.

      Je ne prétends pas tout connaître de l’apiculture mais travaillant sur ces 300 ruches, et connaissant bien le monde agricole, j’estime avoir un minimum d’expertise. Alors quand j’entends l’UNAF parler de « pesticides », de « sentinelles de l’environnement », je rigole doucement…
      Enfin non car quand un commune dilapide l’argent du contribuable dans une location de ruches, c’est encore une preuve de la désinformation de masse.
      Et ce monde merveilleux pour les abeilles est en Bourgogne/Franche Comté

      MAYA

  20. @José.B

    Votre cartouchière m’ a l’air bien vide!!! Aller pas de quartier,je vais en remettre une couche.
    J’ai appelé il y a une heure mon apiculteur préféré(celui dont certaines rûches ont passées les 80 kg cette année),car comme vous j’ai parfois des doutes!!!

    Eh bien,sur ces 80 rûches,seules deux ont foiré pour le moment ce qui est ,d’après lui, très peu.Un de ses collègues n’ont a perdu à ce jour qu’une sur 350( il a complètement remis ces rûches à neuves voici 1 ou 2 ans).
    Les abeilles se portent très bien et ont un apétit d’ogre.
    Un apiculteur de l’Epine( village près de Chalons en Champagne,célèbre pour sa

  21. @José.B

    Votre cartouchière m’ a l’air bien vide!!! Aller pas de quartier,je vais en remettre une couche.
    J’ai appelé il y a une heure mon apiculteur préféré(celui dont certaines rûches ont passées les 80 kg cette année),car comme vous j’ai parfois des doutes!!!

    Eh bien,sur ces 80 rûches,seules deux ont foiré pour le moment ce qui est ,d’après lui, très peu.Un de ses collègues n’ont a perdu à ce jour qu’une sur 350( il a complètement remis ces rûches à neuves voici 1 ou 2 ans).
    Les abeilles se portent très bien et ont un appétit d’ogre.
    Un apiculteur de l’Epine( village près de Chalons en Champagne,célèbre pour sa Basilique) et qui a l’habitude de déplacer ses rûches,a dépassé les 120 kg de miel sur plusieurs rûches alors qu’il ne dépasse pas 50 à 60 kg  » lorsque tous les feux sont au vert ».

    Voilà la réalité de l’année passée dans mon secteur, la crainte de mon apiculteur ne s’appele pas « pesticides »( tant que cela reste « raisonné ») mais plutôt « Frelon Asiatique ».Dix frelons sont capables de tuer 25 à 30000 abeilles en 3 heures.

    Allez ouvrez Google et tapez  » Abeilles et Pesticides », cela vous passera la soirée.

    1. Je connais personnellement plusieurs apiculteurs professionnels Marnais et tous confirment une excellente récolté de miel de luzerne en 2010 …
      Par contre coté pertes ce matin un apiculteur professionnel des Vosges du Nord m’a fait part de pertes des 2/3 de ses ruches situées sur des zones prairies /foret a 450 m d’altitude
      Les ruches crevées sont pleine de réserves et plus une seule abeille vivante n’est visible
      Dans ce secteur du Parc Naturel pas de cultures et la plupart des agriculteurs produisent du lait bio
      Une autre partie de ses ruches hivernent dans la plaine d’Alsace et la pas de pertes pour l’instant

  22. « qu’ils achètent des terres pour les nourrir directement.
    A 10000€ l’ha, le prix du kg de miel va faire un bon considérable. » Bof ça sert à rien d’acheter de si bonne terre, des fermages à 50-60 euro et des prairies apicoles permanentes ça fait bien l’affaire.

  23. @ME51
    «Voilà la réalité de l’année passée dans mon secteur»

    Surtout une belle couche de conneries!!!
    C’est pour quand les 200 kg par ruche?

    «Les abeilles se portent très bien et ont un appétit d’ogre.»

    Elles mangent quoi et en quelles quantités pour satisfaire cet appétit d’ogre?
    Dites nous tout!!!

    «Dix frelons sont capables de tuer 25 à 30000 abeilles en 3 heures.»

    D’ou sortez-vous cette info sensationnelle? De votre imagination comme d’habitude?

  24. @José.B :
    Vous ne pipez rien à l’apiculture. Laissez tomber, ce n’est pas votre domaine.

    80 kg/ruche : c’est possible et vérifié. Sur tournesol, en bonne année, par exemple, ces chiffres sont atteignables. A ma connaissance, donc sur les ruches de la famille, cela arrive avec certaines colonies très fortes.

    Pas de frelons bridés pour linstant repérés.

    MAYA

  25. En fait le rendement des rûches dépend surtout de la quantité et variété de plantes méllifères présentes et du climat, et ceci bien sûr avec des apiculteurs connaissant bien leur métier.

    1. Apparemment José B. n’a jamais atteint 80 kg par ruche puisqu’il ne croit pas que ce soit possible. C’est donc un apiculteur qui ne connait pas bien son métier ! (ou bien il n’est même pas apiculteur)

      1. Je pense qu’il n’est pas apiculteur et qu’il n’en connait même aucun . Ces connaissances se résume à internet,point barre.
        La théorie ne remplacera jamais la pratique .

  26. @MAYA
    «Vous ne pipez rien à l’apiculture. Laissez tomber, ce n’est pas votre domaine.»

    Avec cette déclaration on voit que vous avez « un minimum d’expertise », alors dites nous ce que c’est que la surexploitation des abeilles!!!
    La réponse devrait etre facile a donner sauf si vous avez surestimé votre « minimum d’expertise » bien entendu!!!
    Votre « minimum d’expertise » peut-il nous dire combien vous donnez de litre de sirop à chacune de vos ruche/an?
    Et puis votre « minimum d’expertise » peut-il nous dire aussi avec quoi vous traitez le varroa?

    @ME51
    «Les abeilles se portent très bien et ont un appétit d’ogre.»

    Elles mangent quoi et en quelles quantités pour satisfaire cet appétit d’ogre?

    «Dix frelons sont capables de tuer 25 à 30000 abeilles en 3 heures.»

    D’ou sortez-vous cette info sensationnelle? De votre imagination comme d’habitude?

    ME51 les réponses se font attendre!!!

    1. Vous avez l’air « un brin faché » et bien je ne vous répondrais pas et même plus du tout , vous n’avez jamais daigné dire ce que vous faisiez dans la vie .
      Je vous laisse avec vos croyances catastrophistes verdârtres.

    2. @José.B

      Surexploitation ? je croyais que vous faisiez une campagne anti-phytosanitaires ?
      C’est possible qu’il y ait surexploitation. Je vous l’écris à nouveau puisque vous ne semblez pas lire : 15 à 20 ruches perdues/an sur 300. En revanche, donnez moi une explication documentée et fournie sur la surexploitation. Et ne me bassinez pas avec vos amandiers, cela ne fait pas partie des cultures que l’on rencontre ici.

      Sirop ? je n’en utilise pas. En revanche, du candy (c’est la même chose mais en solide) en sortie d’hiver, avant la début des miellées et parfois en fin saison (rare). Le candy a une double rôle : assurer la soudure de certaines colonies (elles ont épuisé leurs réserves d’hiver et le printemps est froid et peu en avance = voir plus haut les conséquences); et surtout dynamiser les colonies afin qu’elles puissent profiter rapidement des « fleurs »). Il va de soit, mais j’ose espérer que vous l’aviez compris, que cela ne s’adresse pas aux même colonies.
      Quantité ? en moyenne (cela recouvre donc une certaine variabilité entre colonies), 1.5 pains / ruche.

      Varroa ? je suis le conseil du GDSA. C’est de l’APIVAR.

      J’attends vos retours et surtout votre expertise… Vous êtes apiculteur au moins ?

      MAYA

      1. Le problème du sirop c’est les quantités distribués par rapport à la quantité de miel produite, c’est quasiment du 1/1. Beaucoup d’apiculteurs épuisent leur ruche ou n’ont pas de bon site pour les poser.

  27. @ Laurent Berthod

    « En plus il s’impatiente, il donne des ordres, il se prend pour un petit chef ! »

    — Je pense qu’il s’agit effectivement de çà! Un minable petit chef, trou du cul aigri et frustré, battu par sa femme et méprisé par son chef de bureau, genre rond de cuir dans une administration poussièreuse, un caporal chef de semaine de carrière, qui s’emmerde au bureau et chez lui et qui vient se défouler ici en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas en venant répandre sa bile et éructer ses conneries à partir de ce qu’il a lu et pas compris sur internet.

    1. Il ne suffit pas simplement de chercher. Il faut aussi bien voir que, comme vous, ME51 ne comprend vraiment rien à cette affaire de frelon asiatique s’il a pris cette vidéo pour référence!!!
      Tout d’abord, cette une vidéo concernant un frelon asiatique qui n’est pas celui qui est présent en France!!!
      Ensuite pour ajouter du sensationnel il réduit à 10 le nombre de frelons capables de tuer 30000 abeilles en 3 heures!!!

  28. @MAYA
    «donnez moi une explication documentée et fournie sur la surexploitation»

    D’un apiculteur qui ne dynamise pas ses colonies avec du candy ou autres sucres on ne peut pas dire qu’il sous-exploite ses abeilles!!! Ses abeilles suivent un rythme normal de développement.
    Par conséquent, donner du candy pour «dynamiser les colonies afin qu’elles puissent profiter rapidement des « fleurs » est un moyen de surexploitation des abeilles qui doivent adopter un rythme non naturel pour votre plus grand profit!!! Qu’en pensez-vous?

    «15 à 20 ruches perdues/an sur 300.»

    Quelle est la cause réelle de ces mortalités, si bien sur vous pouvez la déterminer avec précision?

    « Et ne me bassinez pas avec vos amandiers, cela ne fait pas partie des cultures que l’on rencontre ici..»

    En France, 2300 hectares étaient consacrés à la culture de l’amande dans les années 90. Aujourd’hui les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et la Corse réalisent 80% de la production nationale, soit 3 500 tonnes.

    1. @José.B

      Ce n’est pas une explication documentée… vous nous faites de l’anthropomorphisation. je connais de nombreux apiculteurs qui ne « surexploitent pas » (selon votre définition) leurs ruches : 30 à45% de pertes. Par ailleurs, il faut tenir compte du niveau technique de l’apiculteur en question : rajoutez donc 15 points de pertes.
      A ce titre, vous devriez lire la revue suisse d’apiculture (éditée par le service romand d’apiculture) d’avril 2010 page 9 : le syndrome d’effondrement des colonies est expliquée par Varroa + maladies. La conduite du rucher est donc, de lon, le facteur le + important de réussite de celui-ci. Vos idées vous aveuglent.

      2/ je suis en B-franche comté ! pas d’amandiers ! je n’en ai rien à faire de la production du Sud. j’attends donc toujours vos réponses franches !

      Etes vous apiculteur ?
      avez vous des « documents » sur la soi disant « sur exploitation » ?
      comment gérez vous varroa ?

      j’attends donc votre « expertise »…

      MAYA

      1. Il semble que la surexploitation des abeilles vous pose un problème.

        ME51 et ses apôtres sont convaincus que la surexploitation des abeilles est une cause majeure de la mortalité des colonies!!! Ils savent donc à priori ce que c’est que la surexploitation.
        En voulant «apporter de l’eau au moulin de ME51 » avec vos interventions vous ne faites finalement que le contredire d’une façon ou d’une autre!!!

        Si vous etes convaincu qu’il n’existe pas de surexploitation, ME51 est donc un menteur!!!
        Si effectivement vous surexploitez vos abeilles sans aucun problème de mortalité lié à cette surexploitation, ME51 parle de ce qu’il ne connait pas et est donc toujours un menteur!!!

        1. @José.B

          Je n’ai toujours pas réponses à mes questions :
          Etes vous apiculteur ?
          avez vous des « documents » sur la soi disant « sur exploitation » ?
          comment gérez vous varroa ?

          je ne comprends toujours pas le sens de « sur exploitation » selon votre définition. si par exemple, vous avez une colonie en sortie d’hiver faible mais avec des réserves importantes. Que faites vous ? En fonction de votre réponse, est-ce de la « sur-exploitation » ?
          Merci d’argumenter, et de répondre honnetement à mes questions ci dessus (estes vous vraiment apiculteur ? ou juste un apiculteur de bureau ?)

          MAYA

  29. Je viens de lire un article fort intéressant et instructif dans Le Point n°2002 du 27 janvier 2011, pages 100 – 101, intitulé « On achève bien les huîtres » par Frédéric Lewino.

    On a la très nette impression que l’on repart avec les huîtres sur le même scénario que celui suivi par les apiculteurs avec les abeilles.
    L’article commence ainsi:
    « Il est peut être temps de remettre les pendules à l’heure. Si les huîtres ont manqué durant les fêtes et si le rationnement devrait (sic) perdurer de nombreuses années, il n’est plus possible d’en reporter la faute exclusivement sur un nouveau virus ou sur les pollutions phytosanitaires…. »

    Une vignette en marge du texte se lit comme suit: « Les ostréiculteurs ont déja décroché 80 millions d’euros de dotations gouvernementales pour 2009-2010 et réclamé 170 millions supplémentaires pour 2011-2013 ».

    A votre bon coeur messieurs-dames.

  30. Salut Zygomar,

    Le problème des huîtres est peut-être un peu différent de celui des abeilles. En tout cas dans le bassin d’Arcachon, le principal ennemi de l’huître est le promoteur immobilier et le gestionnaire de port, qui voudraient bien que tous ces ostréiculteurs qui occupent la place en bord de mer qu’ils pourraient exploiter de manière plus rentable par des marina et autres bétonnages, disparaissent.
    Sur le bassin, il y a des listes d’attente pour avoir une place au port de 20 à 30 ans. Il y a donc une pression très forte pour faire plus de ports (et donc supprimer les ostréiculteurs).

    Mais ceci étant dit, les huîtres ont déjà été ravagées par un virus il y a quelques décennies, et il avait alors fallu faire appel à des variétés japonaises pour rebâtir le cheptel. Idem pour la vigne décimée au début du XXème siècle par le phylloxera, et qui a dû son salut à l’importation de ceps d’origine américaine. Ou l’orme qui a disparu de nos paysages à cause je crois d’un champignon.
    Inutile d’évoquer les pesticides pour toutes ces « catastrophes » qui régulièrement changent fondamentalement la donne de nos espèces locales.

  31. @ René

    « Le problème des huîtres est peut-être un peu différent de celui des abeilles »

    Lisez l’article du Point et vous verrez qu’on s’achemine (ou plutôt qu’on est déja ) dans un scenario similaire à celui des abeilles……..

  32. Selon un compte rendu de l’ A G O de l’ITSAP – (Institut de l’abeille ) du 28 février 2010

    Première présentation des résultats sur les enquêtes de mortalité 2009 – 2010, tant attendu (2 ans pour présenter les premiers chiffres et au compte goutte.)

    quelques chiffres :

    Pour la France entière, les pertes hivernales (pertes = mortalité pour ½ et pour le reste : bourdonneuse, orpheline, et très faible)

    2008 – 29 % 2009 – 23 % 2010 – 26 %

    Oscillation d’une année sur l’autre (fonction des conditions hivernales) mais pas déclin.

    Pour les causes :

    1- Les ruches fortes à l’entrée de l’hiver ont moins de mortalité que celles qui y entrent faibles

    2- Il y a nettement moins de pertes pour le traitement antivarroa Apivar (20%) que pour les autres systèmes de traitement (30%)

    3- Pas de différence entre apiculture en mode conventionnel ou en Bio.

    Pas de chiffre, notamment sur les pertes en rapport avec la transhumance et avec l’environnement dominant : forêt, garrigue, grande culture, etc.

  33. L’ergonomie du site n’était déjà pas terrible. Mais là, franchement, avec la fonctionnalité « répondre », c’est encore pire.

    Pour lire le dernier commentaire d’Eau pure (et accessoirement ma réponse), il faut cliquer ci-dessus sur « commentaires plus anciens ». Coup de bol, c’est juste sur la page de commentaires précédente, ça prend déjà pas mal de temps et de persévérance pour y arriver, mais ça aurait pu être pire et nécessiter de feuilleter, et surtout de parcourir longuement, plusieurs pages !

    1. Concernant l’ergonomie du site ! Enfin une vérité qui sort de votre bouche sans insultes. Continuez vous êtes sur la bonne voie !!!

      Concernant André Pochon ou Camille Guillou, je vous rappelle qu’a la différence de vous, ils ont été agriculteurs et bien placé pour voir l’évolution de celle-ci avec les mains dans le cambouis ce qui devrait par humilité pour eux d’avoir le minimum de décences et de respects !

      C’est vrai que le mot respect ne fait pas parti de votre culture général !!!!

      Concernant le journaliste Gilles Luneau, écrivez des livres et après vous pourrez apporter des critiques constructives ce qui nous changeras de vos invectives stériles !!!!

      Cordialement un troll

  34. Le respect fait partie de ma culture. Je ne respecte que les gens respectables. Vous n’êtes pas respectable.

    Je connais Gilles Luneau. Il m’a interviewé. J’ai vu le résultat.

  35. @ Eau Pure

    Gilles Luneau est un proche de José Bové donc tout est dit……..

    1. José Bové aussi est agriculteur…

      Ah, j’ai dit une bêtise, là ?

      OK je sors

  36. Écologisation des politiques publiques et des pratiques agricoles, 16-18 mars 2011, Avignon.

    Colloque national organisé par l’unité de recherche Écodéveloppement (Inra PACA). Dans le jeu croisé entre volonté politique et réalités de terrain, ce colloque réunissant chercheurs et praticiens a pour ambition de faire l’état des connaissances et des enjeux qui renvoient à l’objectif d’écologisation des politiques publiques et des pratiques agricoles.

    Thèmes du colloque :

    * Les moteurs de l’écologisation : les processus qui tendent aujourd’hui à faire entrer les objectifs environnementaux dans l’action publique en faveur de l’agriculture. L’accent sera mis sur les interactions réciproques entre politiques et pratiques ;
    * Les connaissances scientifiques dans l’écologisation des politiques publiques : production de connaissances scientifiques permettant l’intégration de l’écologie aux activités agricoles ; place de ces connaissances dans la construction des politiques publiques ;
    * La mise en oeuvre et l’évaluation de modèles candidats : modes d’évaluation des politiques et des modèles de production en agriculture (aspects méthodologiques ou résultats des évaluations

  37. Protégez la nature arrêtez de la polluer c’est pas le tout de faire un site mais il faut agir moi j’agis a ma facon mais si tous les bio se mettent ensemble, oui!! nous pouvons sauvez le monde il faut agir au lieu d’attendre!!

      1. C’est pas ça faute, la consommation intensive de fruit aspergé de roténone et d’huile de neem ça perturbe le système nerveux central.

  38. « il faut agir moi j’agis a ma facon » — évitez toutefois le « viol de Laure Tograf » ! 🙁

    Eh bien moi aussi, je vous demande de ne doutez pas de ma sincérité.

    Mais, s’il-vous-plaît… abandonnez cette idée de vouloir « sauver le monde ». Il en a vu d’autres, des vertes — déjà ! — et des pas mûres. Depuis fort longtemps…

  39. Tout le monde peut faire des fautes et je ne suis pas le dernier : la preuve ;-(
    Je corrige, donc, ce gloubiboulga mal relu, par « je vous demande de ne pas douter… »
    (comme ça, c’est mieux !)

  40. Je suis président d’une petite association d’environnement. L’association Simohé. Depuis 8 ans nous sommes installés sur une propriété du conseil général, qui est à présent classée Natura-2000, dans un petit hameau de Seine-Maritime et y avions recréé un petit parc de la biodiversité. Abris pour les hérissions, les oiseaux, des haies, des bosquets, quelques brousailles, des parcelles sauvages… Tout ça sans engins à moteurs ni produits chimiques. Ce terrain abrite quelques espèces rares ou menacées comme le triton crêté. Pourtant depuis 3 ou 4 ans un voisin éléveur de chevaux que le département laisse faire. saccage tout ! Il brule et enfouis ses déchets, il fait des constructions sauvages, il détruits les refuges que nous avions créés… débroussaille les abris, tonds, et fait « du propre »… Nous avons éssayé d’alerter le conseil général, le préfet et des assos et fédérations régionales d’environnement, personne ne fait rien… Nous sommes maintenant en conflis avec le voisin puisque les seuls à dénoncer ses agissements hors la loi. Nous avons vraiment besoin d’aide pour faire respecter ce lieu (normalement classé et protègé) aidez-nous pour aider les hérissons, les tritons, les petits oiseaux… Car leur habitat est en train de se faire tuer ! Merci d’avance pour la biodiversité ici en France aussi c’est notre affaire à tous. amicalement, Simtof.

    http://pagesperso-orange.fr/simtof

  41. Aucun de « ses agissements » est hors-la-loi.
    Avant de venir raconter des conneries je vous invite à lire les obligations des PAE en zones Natura 2000, et des conventionnements PAC.

    Vous apprendrez alors que vos certitudes « d’agissements hors-la-loi » sont nés de votre idéologie écologiste et de votre totale méconnaissance des lois !!!

    PS: « Abris pour les hérissions, les oiseaux, des haies, des bosquets, quelques brousailles, des parcelles sauvages… »
    C’est chouette de savoir que l’argent de mes impôts sert à financer des gens qui font sur une petite parcelle de quelques m² ce que la Nature fait sur près de 120 000 ha par an du fait de la déprise agricole… Voila de l’argent bien placé, de la belle justice sociale !!!

  42. « …alors passer votre chemin et laissez ça à ceux que ça interesse. »

    OK, à condition que ce ne soit pas avec le produit de nos impôts et que ceux que ça intéresse ne nous imposent pas des réglementions absurdes et qui plombent la croissance.

  43. Moi, je donne mon avis quand je vote aux élections. Figurez-vous que beaucoup de citoyens ont des choses bien plus utiles à faire que de trainer dans de multiples réunions interminables de comités théodule. Ils délèguent leur pouvoir a des élus à qui ils accordent leurs confiance et qui leur rendent des comptes aux élections suivantes. C’est ma conception de la démocratie. La prétendue démocratie participative est un leurre utilisé par les militants, particulièrement les escrologistes pour faire passer leurs vues minoritaires et c’est en vérité une confiscation de la démocratie.

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