Abeilles : l’AFP sympa avec l’Unaf

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Le renouvellement de l’autorisation du Cruiser par le Ministère de l’Agriculture n’est pas du goût des militants anti-pesticides de l’Unaf, un des multiples syndicats apicole français. L’Unaf y est donc allé de son communiqué pour « dénoncer » la décision du Ministère de l’Agriculture. L’AFP a bien entendu, et c’est bien normal, publié une dépêche sur cette homologation. Mais l’AFP est plutôt sympa avec l’Unaf. Après une première dépêche (le 8 décembre), l’AFP en a publié une seconde après avoir reçu le communiqué de presse de l’Unaf (le 9 décembre), histoire de permettre à Henri Clément de continuer d’exister sur la scène médiatique qu’il occupe plus par son militantisme anti pesticide et sa capacité à collecter d’importantes subventions publiques en période de crise que par ses actions au service du monde apicole.
Mieux, l’AFP a choisi les passages « publiables » du communiqué de l’Unaf. Le syndicat apicole n’y est en effet pas allé de main morte dénonçant « le renouvellement illégal » de l’autorisation du Cruiser. Le communiqué de l’Unaf va encore plus loin : « du point de vue de la gestion publique, ces manœuvres n’inspirent que le dégout ! Elles donnent de la France à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national, une image pitoyable ! » Sans oublier le couplet traditionnel sur le lobbying : « l’Unaf exige que les sociétés commerciales de l’agrochimie cessent d’être les interlocuteurs privilégiés des services de l’Etat et que les experts soient enfin indépendants. » Rien que ça. Quand à Henri Clément, il déclare dans le même communiqué : « c’est un constat pitoyable que de voir l’année de la biodiversité s’achever sur le renouvellement du Cruiser par le ministre ! »
Henri Clément et ses attachées de presse, Sophie Dugué et Anne Henriot, se sont lâchés sur ce coup-là et la diffusion à grande échelle de leur propos aurait pu être contre productive. Heureusement pour eux, l’AFP a pris soin de ne pas reprendre ces phrases chocs dans la dépêche. Ni la coquille de l’Unaf qui continue de parler de l’Afssa alors qu’elle est devenue depuis plusieurs mois déjà l’Anses. Aie ! Aie ! Aie !

355 commentaires sur “Abeilles : l’AFP sympa avec l’Unaf

  1. @René
    «Sur l’acide oxalique, merci je connais. J’avais d’ailleurs indiqué que ce n’était pas toxique pour l’humain et donc pas dangereux pour l’apiculteur de le manipuler»

    Vous etes franchement abonné à l’ignorance!!!
    Il faut tout vous apprendre!!!

    http://www.apivet.eu/Traitementdelavarroose.html

    Traitement de la varroose: Emploi de l’acide oxalique

    IL S’AGIT DONC D’UNE SUBSTANCE DANGEREUSE QUI DOIT ETRE UTILISEE AVEC PRECAUTIONS.

    Quelques précautions à respecter :
    –Veiller à ce que les enfants et les animaux n’aient accès ni au produit commercial ni à la solution,
    -Ne jamais rejeter, ni l’AO, ni la solution dans les eaux de rivière, dans les égouts ou dans la nature. Il est donc important d’en préparer autant que de besoin,
    -Pendant la préparation de la solution et son application au rucher :
    o Porter des lunettes étanches intégrales (modèle anti-acide),
    o Porter des gants étanches du type Nitrile (ex Ultranitril 492 chez MAPA Professionnel). Ne jamais porter des gants en cuir ou en tissu qui sont perméables,
    o Porter des vêtements étanches (anti-acide, ciré de pêcheur ou autre). Le pantalon doit couvrir les bottes et non l’inverse,
    o Placer à portée de main une réserve d’eau suffisante pour se rincer et un dispositif rince oeil,
    o Effectuer le mélange, AO/sirop à l’extérieur dos au vent ou mieux en portant un masque anti-poussière type P2 ou P3 car il faut éviter de respirer les poussières d’AO,
    – En cas de projection sur le corps ou les yeux, enlever immédiatement les vêtements éclaboussés, rincer immédiatement à grande eau la zone contaminée et consulter un médecin,
    – En cas d’inhalation, aérer la personne et appeler les services d’urgence
    tel 18 (pompiers), 15 (SAMU), 112 (à partir d’un portable),
    – En cas d’ingestion, ne pas faire vomir et appeler immédiatement les services d’urgence.

  2. @ José.B

    Bravo! Je vois que vous avez fait un gros effort pour vous informer (ou plutôt vous inspirer…)!

    Ouest France et l’adjoint au développement durable (Ah!! cà sonne bien un nom comme çà) d’un bled de 6700 habitants, çà c’est de la réfrérence en béton!

    J’ai juste une petite question qui me chiffonne. Le journaleux écrit que :

    « « Particulièrement menacées par l’usage des produits phytosanitaires, les abeilles sont d’excellentes ambassadrices des pratiques respectueuses de l’environnement et de la biodiversité ».

    C’est à partir de ce constat….

    1. Dites-moi, qui a fait ce « constat » et comment?

    Une première dans le département, qui va se traduire tout prochainement par l’installation de trois ruches, moyennant 4 500 € pour trois ans.

    2. En tout cas, il y a au moins un apiculteur futé qui a réussi à faire payer ses 3 ruches par les contribuables du bled en question! Tout n’est donc pas perdu pour l’apiculture française, tant qu’il y aura des gogos prêts à se faire rouler…

  3. @zygomar
    «1. Dites-moi, qui a fait ce « constat » et comment?»

    Les produits phytosanitaires sont des poisons qui ont pour vocation la mort des cibles visées avec des dommages collatéraux sur tout ce qui est non ciblé Cruiser®-Dangereux pour l’environnement(Syngenta).
    Contrairement aux insectes ravageurs l’abeille mellifère possède trop peu de génes codant pour les proteines capables de neutraliser les toxiques.
    A partir de ce constat n’importe qui est capable de comprendre que l’abeille est particulièrement menacée par les pesticides!!!
    Cruiser®-Dangereux pour les abeilles. Ne pas introduire de plantes pouvant devenir attractives pour les abeilles dans la rotation culturale(Syngenta)

    « 2. En tout cas, il y a au moins un apiculteur futé qui a réussi à faire payer ses 3 ruches par les contribuables du bled en question! Tout n’est donc pas perdu pour l’apiculture française, tant qu’il y aura des gogos prêts à se faire rouler…»

    Demandez donc à ME51 de nous dire combien il touche d’aides PAC, vous savez l’argent volé aux contribuables (gogo malgré eux) pour lui permettre d’exister encore dans le paysage agricole!!!

  4. La comparaison faite par José B. entre un apiculteur qui soutire sans raison de l’argent à une municiplaité de crétins et les agriculteurs qui perçoivent les aides de la PAC manifeste, s’il en était encore besoin, que José B. n’est qu’un imbécile.

  5. Je touche 200€ de moins à l’ha qu’un agriculteur en bio faisant les mêmes cultures que moi,et qui jusqu’à aujourd’hui avait un crédit d’impot de 4000€, utilisants avec la permission des autorités sanitaires des pesticides « naturelles »,non homologués pour mes cultures conventionnelles(sulfate de cuivre y compris).

    Contrairement à vous,je ne suis pas persuadé que toucher plus d’aides pour produire beaucoup moins et donc être obligé de cultiver 2 à 3 fois plus de surface soit « tenable et durable « très longtemps.

    Mais Mr José.B,il serait peut être temps de répondre à ma question; vous,que faites vous dans la vie? avez vous un métier et lequel?si vous n’en avez pas,que comptez vous faire?

    En parlant de produits dangereux pour l’environnement,les pesticides naturelles de vos amis les bios sont également dangereux pour l’environnement.

    Vous êtes fatiguant avec vos vociférations,les abeilles ne sont pas plus menacées par les pesticides aujourd’hui quelles ne l’étaient voici 30 ans,les produits les plus dangereux sont interdits depuis bien longtemps et les pratiques phytosanitaires agricoles sont beaucoup plus soft .
    Je cultive parfois des plantes très méllifères tel que certaines espèces de vesces,de trêfles,phacélie et j’applique des produits phytosanitaires quand il le faut et en fonction de la réglementation et les abeilles domestiques,bourdons et autres insectes pollinisateurs se portent à merveille,pour preuve plus de 80 kg de miel dans une des rûches de mon ami apiculteur cette année.
    En ce moment j’ai souvent le cul sur la chaise qui est en face de mon ordi mais le restant de l’année je suis dans les champs tous les jours contrairement aux abrutis de service qui passent toute l’année le cul dans un fauteuil,que ce soit celui de leur bureau,de leur bagnole,de leur train,de leur cantine,de leur chiot ou de leur canapé et qui passent leur temps libre à dire que les agriculteurs polluent,travail mal,tuent les abeilles et détruisent la planète.

  6. Bonjour,

    Je n’arrive pas trop a comprendre quelles sont les motivations qui peuvent pousser à être d’aussi zèlés défenseurs des pesticides. Vous allez être malades si on en épend moins? Il est évident qu’ils ont un impact fort. Il est évident que la diminution de leur utilisation est un objectif raisonnable, parce qu’ils polluent et ont un coût énergétique important. A l’occasion de cette diminution souhaitable on devra remettre en place des rotations, revenir à une agriculture plus proche du bon sens agronomique qui sera profitable à tous, aux abeilles comme à toute la biodiversité, humains compris…

  7. Ben voilà, les pesticides, bien utilisés, c’est simple, c’est efficace, ça ne pollue pas, ça ne tue pas les abeilles et encore moins les consommateurs.

    Les écolos, c’est des Shadoks.

    Vous connaissez le premier principe Shadok ?

    « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »

    Borloo : roi des Shadoks. C’est pour ça qu’il s’est fait viré.

    Veillerette : prix Nobel Shadok !

  8. @ Eddy. Je suis pour une réduction des pesticides mais sur des bases rationnelles, pas des pseudo évidences. Je comprends et dans une certaine mesure partage l’agacement de certains ici face à un discours de diabolisation. Par ex, quel est le rôle des pesticides dans la mortalité des abeilles? Quand les « évidences », c’est à dire les convictions à priori de certains, mènent à un coupable désigné d’avance c’est tout de même très gênant.
    Gênant aussi lorsqu’on veut substituer à une approche rationnelle de grands principes qui exonèrent ce qui est estampillé « naturel » de toute critique, oubliant que l’essentiel des pesticides que nous absorbons sont des pesticides naturels. Cela ne dispense pas de vigilance vis à vis des pesticides que nous ajoutons à ceux qui existent déjà, mais il est faux de considérer que la nature était vierge de tout toxique avant que l’homme s’en mèle. Et se fier à cette idée fausse, qui grossit certains problèmes et en minimise d’autres, peut faire beaucoup de dégats.

  9. Bonjour Listo,

    Qui a dit ou qui a écrit ici que la nature était vierge de tout toxique? Ce n’est en tout cas pas mon propos. Par contre, l’industrie chimique nous a inventé des molécules qui n’existaient pas à l’état naturel et qui sont autrement plus redoutables.

    On ne trouve pas de trace de ciguë, de curare ou de roténone dans les eaux de pluies bretonnes, on y trouve de l’atrasine et du glyphosate…

    Quand on sait que plus de 95% des pesticides épandus n’atteignent pas la cible pour laquelle ils sont utilisés il y a matière à se poser des questions… Alors utiliser de telles molécules, je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, mais il faut certainement le faire avec infiniment plus de précautions que nous ne le faisons, particulièrement en France, pays le plus gros consommateurs de pesticides au monde.

    Si les produits phytosanitaire sont les médicaments des plantes, ils doivent être utilisés à bon escient ce qui est très loin d’être le cas.

    Même le plus audacieux des avocats des pesticides qualifient ceux qui étaient utilisés il y a 30 ans de très polluants, comment dans ces conditions font ils pour ne pas se demander s’ils ne devront pas dans trente ans nous dire que le Cruiser et autres innovations des laboratoires ne seront pas dans trente ans jugés comme encore plus polluants?

    En tout cas moi, je ne m’y risquerais pas…Monsanto qui recommande aux argentins de ne plus utiliser de glyphosate pense a priori comme moi… c’est dire…

    Pour ce qui est des abeilles, il est bien évident que la cause de l’affaiblissement des essaims est multifactorielle. Il est tout aussi évident que les pesticides ont une part de responsabilité.

    Dans ces conditions, le discours qui consiste à dire que l’explication majeure de ce dépérissement généralisé est l’incompétance des apiculteurs (comme certains l’osent ci-dessus) est juste une insulte à l’intelligence. Quelqu’un qui ose argumenter de la sorte est forcément un bien piètre avocat des biocides.

  10. « Qui a dit ou qui a écrit ici que la nature était vierge de tout toxique? Ce n’est en tout cas pas mon propos. » Eddy, ce n’était pas votre propos je l’ai bien compris. Je faisais référence à une idée bien répendue et que certains promoteurs du bio entretiennent en croyant ou faisant semblant de croire que leurs protection chimique (ben oui, même rebatisée naturelle cela reste de la protection)n’est pas concernée par les problèmes des produits de synthèse. Le cuivre pose et posera bien des problèmes. Pour la roténone, le caractère marginal du bio et l’interdiction à venir nous dispenseront d’avoir à juger des conséquences d’un emploi massif et les comparer à celles de l’atrazine interdite aussi comme plusieurs centaines de substances depuis les années 90. Ce n’est as précisément du laxisme.

    Lorsque je parlais des pesticides naturels que nous absorbons, je parlais de ceux tels la solanine ou la caféine qui sont naturellement présents dans les aliments. On les oublie toujours alors qu’ils ne sont pas moins redoutables et que les quantités ingérées sont bien supérieures.
    Vous parlez d’utilité des pesticides et de précautions. Très bien, on peut donc discuter du niveau de précaution en fonction d’un rapport bénéfice/risque même si on ne serait peut-être pas d’accord sur où placer le curseur. Mais admettez qu’un discours très manichéen,donc radicalement opposé au votre comme au mien si je vous comprends bien, monte en puissance: 0 pesticide de synthèse et pas de contraintes pour les produits « naturels » (Cf ceux qui militent pour l’huile de neem)
    Exemple concret: une étude vient de montrer que pour le soja, les traitements bio examinés étaient plus néfastes pour les insectes non cible que les traitements de synthèse. Quelle devrait être la réaction d’une approche non dogmatique de ceux qui s’autoproclament champions de l’environnement?
    Et que sera-t-elle dans les faits? Je me risque à pronostiquer qu’entre des conclusions scientifiques et un dogme, la préférence ira au dogme. Comme il me semble que c’est le cas avec le cuivre.

  11. Eddy a écrit :

    « Par contre, l’industrie chimique nous a inventé des molécules qui n’existaient pas à l’état naturel et qui sont autrement plus redoutables.

    On ne trouve pas de trace de ciguë, de curare ou de roténone dans les eaux de pluies bretonnes, on y trouve de l’atrasine et du glyphosate… »

    Cherchez l’erreur !

    L’atrazine et le glyphosate sont bien moins redoutables que la ciguë, le curare et la roténone, sinon nous serions tous morts !

    Il faut tourner sept fois sa souris sur son tapis avant de sortir des énormités pareilles !

    Pauvre Eddy, non seulement vous croyez tout ce que vous lisez dans le journal et entendez à la télé, mais aussi tout ce que vous lisez dans les feuilles de choux glauques, comme dirait René. Vous êtes encore plus à plaindre que je ne pensais !

    Vous avez aussi écrit :

    « Il est tout aussi évident que les pesticides ont une part de responsabilité. »

    Puisque c’est évident, prouvez-le !

    La France le plus gros utilisateur de pesticides ? Apprenez d’abord la signification des chiffres !

    Allez lire : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-pesticides-le-chiffre-du-jour-qui-ne-veut-rien-dire-51907376.html

    Vous avez aussi écrit :

    « Même le plus audacieux des avocats des pesticides qualifient ceux qui étaient utilisés il y a 30 ans de très polluants, comment dans ces conditions font ils pour ne pas se demander s’ils ne devront pas dans trente ans nous dire que le Cruiser et autres innovations des laboratoires ne seront pas dans trente ans jugés comme encore plus polluants? »

    Oui, dans trente ans ils seront encore moins dangereux et plus ciblés qu’aujourd’hui. Pour le présent et le passé voir :

    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-pesticides-le-chiffre-du-jour-43805662.html

    Vous avez aussi écrit :

    « Monsanto qui recommande aux argentins de ne plus utiliser de glyphosate pense a priori comme moi… c’est dire… »

    La référence, S.V.P. Qu’on sache exactement ce que Monsanto a dit. Et pas une page d’un site écolo. L’article signé de Monsanto S.V.P. Un peu de rigueur intellectuelle ne vous fera pas de mal.

  12. « On ne trouve pas de trace de ciguë, de curare ou de roténone dans les eaux de pluies bretonnes, on y trouve de l’atrasine et du glyphosate… »
    Après avoir lu ça on peut se dire que le reste est du même tonneau…
    Effectivement c’est un bon cru!

  13. @Eddy

    Où avez vous vu l’atrazine et du glyphosate dans l’eau de pluie?
    Dans tous les cas si vous avez des informations intéressantes sur ce que vous affirmez faites en profiter tout le monde.

    On aura toujours du mal à retrouver des molècules qui ne sont utilisés que par un maximum de 3% des agriculteurs(comme les bios) par contre si ces molécules,tel la roténone,les pyrèthrines,le spinosad,l’azadirachtine,le sulfate de cuivre et autres produits plus ou moins naturels étaient utilisés par 97% des agriculteurs,il en serait forcément autrement.

    Pour ce qui est de l’utilisation des pesticides,si la France en utilise beaucoup,c’est tout simplement parce qu’elle posséde une surface agricole « cultivable » très importante.Mais à l’ha cultivé,la quantité de produits phyto utilisée n’est pas plus importante qu’elle ne l’est en Angleterre,en Allemagne,en Italie,en Espagne et dans d’autres pays du monde.
    Un produit X homologué à 1 litre par ha de céréale le sera également pour la même céréale cultivée à l’autre bout de la planète.

    Pour les abeilles,le refrain de la part de responsabilité des pesticides devient fatiguant,si vous aviez la sagesse le lire les posts précédent,cela éviterait de répéter 10 fois la même chose.

  14. « Par contre, l’industrie chimique nous a inventé des molécules qui n’existaient pas à l’état naturel et qui sont autrement plus redoutables. »
    Je suis passé à côté de cette phrase qui aurait du me faire sursauter. Il faut bien sûr encore répèter que c’est faux et c’est justement le fond du problème. Si on part de cette base tout est faussé. il faut considérer la toxicité réelle et pas supposer à priori que les pesticides se situent forcément au-dessus des autres toxiques que nous fréquentons quotidiennement. Comparez la toxicité de la caféine, DL50 192mg/kg, et le glyphosate ,DL50 2000, et pourtant on consomme infiniment plus de caféine en moyenne.
    Comme l’a montré le toxicologue Ames dans les années 90, il y a plus de produits reconnus cancérigènes, à certaines doses, dans une tasse de café que la quantité de totale de pesticides que nous absorbons en une année. Il ne s’agit pas de nier les problèmes, mais une sérieuse remise en perspective s’impose par rapport à toutes sortes d’idées reçues qui circulent sur le sujet.

  15. @ME51
    « …les abeilles ne sont pas plus menacées par les pesticides aujourd’hui quelles ne l’étaient voici 30 ans…»

    Quand Syngenta par exemple écrit noir sur blanc : « Cruiser®-Dangereux pour les abeilles. Ne pas introduire de plantes pouvant devenir attractives pour les abeilles dans la rotation culturale » c’est que cette firme sait mieux que vous que son insecticide est dangereux pour les abeilles.
    Arretez de nier l’évidence!!!
    Les pesticides d’aujourd’hui représentent une menace bien réelle pour les abeilles!!!

    Les pesticides utilisés il y a 30 ans ne sont plus utilisés aujourd’hui parce qu’ils ne sont plus efficaces et cela à cause des phénomèmes de résistance!!!
    Et ce phénomène de résistance fait le bonheur de l’agro chimie qui peut toujours engranger de superbes bénéfices en créant régulièrement de nouveaux poisons!!!

  16. « Quand Syngenta par exemple écrit noir sur blanc »

    Où ?

    Donnez l’adresse où on peut lire ça, qu’on vérifie et, si cette citation est vraie, qu’on puisse lire ce que Syngenta a écrit autour.

  17. Boh, sur les boites de traitement (en AB bien sûr!) de Bacillus Thuringiensis, il est écrit « ne pas traiter en présence des abeilles » et « Attention ce produit peut porter atteinte à la faune auxilliaire »!
    Pareil pour la BB, et idem pour la Roténone je suppose, alors José.B, autre chose à ajouter?

  18. @José.B

    Le Cruiser a été homologué le 7 Janvier 2008 par Barnier avec le n° d’AMM 2070196 après un avis de l’Afssa du 20Novembre et 21 Décembre 2007 qui réclamait à Syngenta un suivi post autorisation afin de – je cite:

    -poursuivre et finaliser les essais mis en place pour l’évaluation du risque à long terme pour les colonies d’abeilles.En particulier veiller à fournir une évéluation du risque pour les colonies exposées en période d’activité à des cultures attractives pour les abeilles,non traitées,en rotation avec des cultures dont les semences ont été traitées.

    Ce n’est donc pas Syngenta qui écrit cela délibéremment mais par une recommandation de L’Afssa,ce « qui n’est pas la même chose!!! »

    Demain nous serons le 1 Janvier 2011,donc 2 ans pratiquement jour pour jour après sa première homologation le Cruiser l’est toujours et preuve de son innocuité,son usage est élargi aux traitements des semences de Betteraves Sucrières qui peuvent précéder une culture attrayante pour les pollinateurs tels que les abeilles.

    Encore un coup d’épée dans l’eau !!! mon cher José!!!

    Deuxième fausse affirmation,les pesticides n’ayant plus d’AMM à ce jour et utilisés voici 30 ans,n’ont pas été interdits et ou retirés du marché par baisse de performance mais parce qu’ils étaient reconnus dangereux que ce soit pour l’utilisateur,l’environnement,les abeilles,etc. en voici quelques uns:- le lindane,parathion,aldrine,deldrine,ddt(utilisé à l’époque sur doryphore de la Pdt et altise du colza,pendant la guerre 39-45,les américains en avait en poudre dans des petites boites en fer pour tuer les poux),hch,heptachlore,curater,diméthoate etc,j’oubliais le sulfate de nicotine,insecticide très dangereux utilisé en bio à une certaine époque.

    Concernant les phénomènes de résistances,qui existent et qui sont naturels,demandez aux bios ce qui s’est passé avec l’usage répété et à outrance de la rotènone?

  19. la Chlorophacinone retirée du marché,il ne reste plus aucune molécule pour lutter contre les compagnols lorque c’est nécessaire,merci les écolos.

  20. @ José.B 167 @ME51
    « …les abeilles ne sont pas plus menacées par les pesticides aujourd’hui quelles ne l’étaient voici 30 ans…»

    Quand Syngenta par exemple écrit noir sur blanc : « Cruiser®-Dangereux pour les abeilles. Ne pas introduire de plantes pouvant devenir attractives pour les abeilles dans la rotation culturale » c’est que cette firme sait mieux que vous que son insecticide est dangereux pour les abeilles.

    Arretez de nier l’évidence!!!

    ==> Chacune de vos interventions ici est la démonstration que vous pérorez sur un sujet qui vous est complètement étranger. Cà on pourrait vous le pardonner si vous faisiez au moins l’effort de 1. Vous renseigner un peu sur le sujet et pas seulement dans Ouest France ou à la télé. 2. Ne pas aborder le sujet avec des idées toutes faites que vous avez acquises sans exercer un minimum d’esprit critique 3. Si vous ne traitiez pas comme des ennemis incultes ceux qui interviennent ici et qui manifestement en savent largement plus que vous.
    Moi çà fait maintenant plus de 30 que je fais de la toxicologie et de la pathologie expérimentales sur toutes catégories de pesticides, que je fréquente les instances où sont étudiés, disséqués, critiqués, évalués les dossiers completsde demande d’AMM en France préparés par les firmes (vous savez ces dossiers qui coûtent aux firmes quelques millions d’euros chacun). J’ai également participé pendant quelques années à des comités techniques spécialisés à Bruxelles. J’en ai fait autant avec l’EPA à Washington. Quand j’avance quelque chose c’est que je sais de quoi je parle. Et je ne parle que de ce que je connais. Je me fous des polémiques à deux balles entretenues par une bande d’ignares prétentieux qui se font plaisir en exerçant leur maiuvais esprit. Mes informations, je ne les glanent ni dans la presse quotidienne nationale ou régionale, ni à la télé.

    Si Syngenta a écrit ce que vous dites (et dont j’attends que vous en apportiez la preuve) c’est très probablement (je ne connais pas ce dossier en particulier) que, d’une part, cette firme a des données expérimentales en conditions de laboratoire qui sont, peut être ne le savez vous pas, extrêmement dures, beaucoup plus que les conditions rencontrées en « vraie grandeur », c’est à dire dans les conditions normales d’emploi en plein champ et que ces données expérimentales, les seules sur lesquelles se basent les autorités pour donner une autorisation d’une part et pour déterminer la classification toxicologique et l’étiquetage du produit d’autre part. En outre, compte tenu des conditions ambiantes entretenues par les eco-excités qui ne connaissent rien, les firmes préfèrent maintenant aller au-delà des exigences réglementaires pour l’étiquetage et la classification, c’est à dire mettre la ceinture et les bretelles + un parachute.

    « Les pesticides d’aujourd’hui représentent une menace bien réelle pour les abeilles!!! »

    ==> Seulement quand il s sont mal utilisés, c’est à dire quand ils ne sont pas utilisés selon les recommandations des firmes et des autorités.

    « Les pesticides utilisés il y a 30 ans ne sont plus utilisés aujourd’hui parce qu’ils ne sont plus efficaces … »

    ==> Faux! La raison la plus fréquente de leur disparition est que le coût de constitution des dossiers de demande de renouvellement des autorisations de vente en application de la Directive européenne 91/414/CEE (qui a exigé que toutes les molécules qui étaient sur le marché avant 1991 fassent l’objet d’un nouveau dossier, dossier énorme demandant 6 ou 7 ans de travail et un financement à hauteur de plusieurs millions d’euros), que le cout êxorbitant de ces dossiers ne pouvait plus être couvert par les prix de vente du produit sur le marché!!!
    Très peu de ces molécules (je n’ai pas le temps d’aller rechercher les données correspondantes) ont été supprimées en raison de leur toxicité.

    « et cela à cause des phénomèmes de résistance!!! »

    ==> Cà a été le cas effectivement pour seulement quelques molécules.

    Et ce phénomène de résistance fait le bonheur de l’agro chimie qui peut toujours engranger de superbes bénéfices en créant régulièrement de nouveaux poisons!!!

    ==> Renseignez-vous (encore une fois) sur les super bénéfices de l’industrie agrochimique, vous serez surpris. Cà a été effectivement le cas il y a quelques décennies, çà ne l’est plus. La recherche coûte de plus en plus cher, de moins en moins de molécules qui auraient pu être autorisées autrefois, atteignent le marché en raison des exigences drastiques de la réglementation (toxicité animale et humaine, toxicité pour la faune et la flore, toxicité pour l’environnement: sols, eaux, air, résidus etc…).

  21. @ ME51 172

    « la Chlorophacinone retirée du marché,il ne reste plus aucune molécule pour lutter contre les compagnols lorque c’est nécessaire,merci les écolos »

    Ce qui veut dire que les producteurs de fromages AOC du Doubs et du Jura (Comté, Morbier, Mont d’Or, Bleu de Gex, Gruyère) vont être mal!

    Mais les campagnols eux vont pouvoir continuer à s’en donner à coeur joie! Ils vont pouvoir continuer à défoncer (galleries interminables, taupinières innombrables, destructions des racines de la végétation – flore et herbe), les prairies sur lesquelles paissent les vaches laitières donnant le lait destiné à la fabrication de ces fromages. Il y a déjà des diz

  22. @ ME51 172

    « la Chlorophacinone retirée du marché,il ne reste plus aucune molécule pour lutter contre les compagnols lorque c’est nécessaire,merci les écolos »

    Ce qui veut dire que les producteurs de fromages AOC du Doubs et du Jura (Comté, Morbier, Mont d’Or, Bleu de Gex, Gruyère) vont être mal!

    Mais les campagnols eux vont pouvoir continuer à s’en donner à coeur joie! Ils vont pouvoir continuer à défoncer (galleries interminables, taupinières innombrables, destructions des racines de la végétation – flore et herbe), les prairies sur lesquelles paissent les vaches laitières donnant le lait destiné à la fabrication de ces fromages. Il y a déjà des diz

  23. @ ME51 172

    « la Chlorophacinone retirée du marché,il ne reste plus aucune molécule pour lutter contre les compagnols lorque c’est nécessaire,merci les écolos »

    Ce qui veut dire que les producteurs de fromages AOC du Doubs et du Jura (Comté, Morbier, Mont d’Or, Bleu de Gex, Gruyère) vont être mal!

    Mais les campagnols eux vont pouvoir continuer à s’en donner à coeur joie! Ils vont pouvoir continuer à défoncer (galleries interminables, taupinières innombrables, destructions des racines de la végétation – flore et herbe d’où une diminution quantitative et qualitative de l’alimentation des vaches laitières), les prairies sur lesquelles paissent ces vaches laitières donnant le lait destiné à la fabrication de ces fromages. Il y a déjà des dizaines de milliers d’hectares en très mauvais état. Le cahier des charges de la production de ces fromages exige que les vaches soient à l’herbe en été et au fourrage (provenant de prairies locales) en hiver.

    Encore une fois, une belle connerie. Merci encore les escrolos.

  24. Les « taupinières » de campagnoles ça casse les dents des barres de coupe des faucheuse et ça fout des germes butyriques dans le foin. Après ça, bonjour les dégâts sur les fromages de garde. Fermentation butyrique, y connait pas ça le troll de service, les fromages prennent une sacrée mauvaise odeur, un très mauvais goût et les meules peuvent même « exploser » sous la pression des gaz.

  25. @ ME51

    ….. mais parce qu’ils étaient reconnus dangereux que ce soit pour l’utilisateur,l’environnement,les abeilles,etc. en voici quelques uns:- le lindane

    ==> Je connais bien le cas du lindane! Il a été retiré du marché parce que les quelques petites firmes qui le fabriquaient encore, bien que s’étant mises ensemble pour le soutenir, ont été obligé de jeter l’éponge devant le coût du dossier européen. Un gros gros budget a été dépensé pour fournir le dossier de base qui montrait un produit pas particulièrement dangereux (le lindane a été longtemps utilisé avec succès dans le traitement des poux et ce même longtemps après son retrait des utilisations agricoles……).La stratégie utilisée par la bureaucrassouille bruxelloise qui avait décidé de le supprimer uniquement parce que c’était un organo-chloré comme le DDT mais n’avait pas d’arguments toxicologiques suffisament décisifs, en entrepris de demander aux firmes des ribambelles de compléments tous plus ou moins injustifiés les uns que les autres, mais tous toujours très chers. Si bien qu’ils ont fini par obtenir ce qu’ils voulaient: le retrait du produit, non pas parce qu’il était dangereux mais par KO technique des firmes!!! Voilà la vérité….

  26. @ Laurent Berthod
    «Donnez l’adresse où on peut lire ça, qu’on vérifie et, si cette citation est vraie, qu’on puisse lire ce que Syngenta a écrit autour.»

    Vous etes un grand fainéant Laurent Berthod!!!
    C’est très facilement visible sur le site de Syngenta, données du 30/12/2010, donc infos toutes fraiches:
    http://www.syngenta-agro.fr/synweb/produit_fiche_1694_1_CRUISER.aspx

    @ME51
    «Demain nous serons le 1 Janvier 2011,donc 2 ans pratiquement jour pour jour après sa première homologation le Cruiser l’est toujours et preuve de son innocuité,son usage est élargi aux traitements des semences de Betteraves Sucrières qui peuvent précéder une culture attrayante pour les pollinateurs tels que les abeilles.»

    Votre discours c’est du bla bla, sur la fiche produit du Cruiser350,données du 06.12.2010, on trouve ceci qui vous contredit:

    « SPe 8 Dangereux pour les abeilles.
    SPe8 Pour protéger les abeilles et les pollinisateurs, ne pas introduire de
    plantes pouvant devenir attractives pour les abeilles en cas d’interruption
    prématurée de la culture ou appliquer des mesures permettant de limiter
    l’exposition des abeilles.
    SPe8 Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas
    semer de tournesol comme culture de rotation l’année suivante de la
    culture de semences de maïs traitées CRUISER 350 ou appliquer des
    mesures permettant de limiter l’exposition des abeilles.
    Dangereux pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs. »

    «Concernant les phénomènes de résistances,qui existent et qui sont naturels,demandez aux bios ce qui s’est passé avec l’usage répété et à outrance de la rotènone?»

    Intéressez-vous plutot aux phénomènes de résistances aux néonicotinoïdes vous paraitrez plus intelligent!!!
    Voici ce que l’on trouve, toujours sur la meme fiche produit du Cruiser350:

    « Ne pas utiliser d’insecticides de la famille des néonicotinoïdes en traitement
    foliaire dans les cultures où les semences ont été traitées avec du
    thiaméthoxam afin d’éviter les risques d’apparition de résistance croisée. »

    @zygomar
    «Si Syngenta a écrit ce que vous dites (et dont j’attends que vous en apportiez la preuve)…»

    Cela n’est pas écrit dans Ouest France ni vu à la télé, mais visible dans la fiche produit du Cruiser350 sur le site de Syngenta!!!
    Vous etes comme Laurent Berthod un grand fainéant, incapable de chercher la bonne info là ou elle se trouve!!!
    On peut donc mettre en doute votre soi-disant compétence en toxicologie et pathologie expérimentales,etc!!!

  27. @ME51

    Le lindane est encore largement fabriqué dans le monde, y compris au Etats Unis!!!

    LINDANE (CAS 5868969)

    USA Environment United States
    http://www.usaenviro.com

    Address
    10234 Lucore
    HOUSTON, TX
    77017
    United States
    Telephone, fax
    Tel: (713) 335-9701

  28. Quand la strychnine a été retirée (utilisée pour la préparation des appâts contre les taupes) et remplacée par la chlorophacinone, les taupes se sont bien marrées aussi!
    Après s’être ruinés en conneries pétaradantes, on en est revenu au piège mais alors le temps que ça nous prend!
    Par contre pour tous les rongeurs sur une exploite c’était efficace, moyennant de changer de temps en temps la présentation.
    Effectivement ça fait qq mois que je ne trouvais plus les blocs operats, remplacé par du Diféthiolone, testé sur souris ça semble efficace.

  29. @ José.B

    « Cela n’est pas écrit dans Ouest France ni vu à la télé, mais visible dans la fiche produit du Cruiser350 sur le site de Syngenta!!! »

    ==> Quand on cite un texte entre guillements, l’habitude et la courtoisie veulent que l’on fournisse la référence du texte en question. ce n’est pas au lecteur de perdre son temps à aller à la pêche pour retrouver l’original. Votre manière de faire montre tout simplement que vous ne connaissez même pas les habitudes des auteurs d’articles.

    « On peut donc mettre en doute votre soi-disant compétence en toxicologie et pathologie expérimentales,etc!!! »

    ==> ma

  30. Au gros troll baveux qui nous les broute.

    Sur la page de Syngenta indiquée, il est signalé que le produit est dangereux pour les enfants, pour les manipulateurs qui fument, pour les oiseaux, pour les abeilles. On n’a pas constaté de mortalité massive d’enfants, de fumeurs ni d’oiseaux à proximité des cultures traitées au Cruiser, parce qu’il est utilisé conformément aux recommandations. Pour les abeilles c’est la même chose. C’est ce qu’on vous dit tous : produit pouvant avoir des effets nocifs sur les abeilles, à utiliser selon les recommandations. Arrêtez de prendre vos interlocuteurs pour des cons. Vous êtes minable.

  31. zygomar,
    pour le lindane à l’époque un problème de rémanence important aussi, si mes souvenirs sont bons…

  32. MON810
    pareil pour le Bt en pulvérisation, la BB, la roténone! j’attends tjs de savoir ce qu’en pense troll Bové…

  33. Bonjour,

    Eddy (#158) a écrit : « Je n’arrive pas trop a comprendre quelles sont les motivations qui peuvent pousser à être d’aussi zélés défenseurs des pesticides. »

    Il y a maldonne, au moins sur ce site dont l’objectif est de « décrypter l’actualité de l’agriculture telle qu’elle est décrite par les medias traditionnels » pour faire en sorte que « les informations ne soient plus confisquées » par un dogme.

    La réalité de l’agriculture est la suivante : une moyenne de plus de 70 quintaux de blé à l’hectare à l’heure actuelle en agriculture ‘conventionnelle’, quelles que soient les conditions climatiques et sanitaires de l’année ; autour de 30, avec de grandes variations selon les années, en agriculture faussement dite ‘biologique’. Une partie de la différence provient de la protection phytosanitaire.

    La réalité, c’est que, pour produire la même quantité en tout ‘biologique’, il faudrait doubler ou tripler la surface cultivée en blé et, comme les rotations en ‘biologique’ devraient être plus longues, mettre davantage de terres en culture (et aussi créer des filières de valorisation et trouver des débouchés pour les cultures secondaires). En fait, l’équation est insoluble. Elle l’est aussi pour d’autres raisons, notamment l’impossibilité de trouver suffisamment de matière organique pour la fertilisation.

    La réalité, c’est que l’équation est sensiblement la même pour toutes les cultures, avec un énorme caveat : lorsque la pression des ravageurs n’est pas maîtrisée, en « biologique’, le rendement peut être égal à… zéro.

    La réalité, c’est aussi que l’agriculture dite ‘biologique’ profite de la protection phytosanitaire pratiquée par l’agriculture ‘conventionnelle’ dans le voisinage par la réduction de la pression des mauvaises herbes, parasites et maladies.

    La réalité, c’est enfin que l’agriculture ‘conventionnelle’ – même compte tenu des pesticides – a un bilan environnemental bien plus favorable que l’agriculture dite ‘biologique’ à production égale. Et ce bilan est en constante amélioration avec le progrès des connaissances, des techniques et des pratiques, alors que l’agriculture dite ‘biologique’ est figée dans un dogme, quand elle n’est pas en recul du fait d’un discours passéiste et/ou sectaire (par exemple sur les variétés prétendument OGM cachées).

    Vous avez aussi écrit que «  la diminution de (l’)utilisation (des pesticides) est un objectif raisonnable ». Personne n’en disconviendra. Du reste, et contrairement à la doxa pseudo-écolo, les entreprises du secteur phytosanitaire contribuent activement à cette réduction.

    Vous avez écrit que les pesticides « polluent ». C’est conforme aux slogans du bien-penser, mais très hâtif et en partie erroné.

    Vous avez écrit que les pesticides ont un coût énergétique important ». C’est encore conforme au catéchisme, mais faux en valeur absolue et en valeur relative. Un fongicide qui permet de préserver 15 quintaux de rendement à l’hectare de blé (ce qui est peu) nécessite bien moins d’énergie que le demi-hectare supplémentaire qu’il faudrait mettre en culture pour produire les produire en ‘biologique’. Quant aux herbicides, il n’y a pas photo avec les alternatives mécaniques.

  34. Vous voyez, José B., quand on a le texte intégral sous les yeux et pas vos extraits secs ça se retourne contre vous. C’est pour ça que vous ne citez vos sources que si on vous les demande et non parce que vous ne connaîtriez pas les règes de la courtosie. Je dirais, mon cher Zygomar, que c’est d’abord par malhonnêteé intellectuelle que José B. pratique ainsi, malhonnêteté intellectuelle qui est la qualité la plus éminente de José B. et qu’il manifeste constamment.

  35. Salut à tous,

    Quel persévérance ! Personnellement, j’ai renoncé à alimenter le troll. C’est une caricature d’escrolo !
    On devrait faire interdire les marteaux. Car j’ai pu remarquer que quand on tape sur la tête d’une abeille avec un marteau, elle meure ! C’est un vrai scandale et en plus il n’y a aucune information sur la notice du marteau !!!

    Je vous souhaite à tous un bon réveillon, avec nos beaux et bons produits de l’agriculture conventionnelle, tant que la gangrène bio ne nous a pas anéanti.

    René

  36. Oui, plein de foie gras, sans aucun remord :

    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-goutons-voir-si-le-foie-gras-est-bon-64006487.html

    Moi, mon colon, celui que je préfère c’est le foie d’oie frais.

    Bon réveillon !

    Avec plein de miel au Cruiser pour le troll ! Il n’en mourra pas !

    René, entre nous, faites très attention, il n’est pas écrit non plus dans la notice du marteau qu’il est recommandé d’éviter de s’en taper la tête ! C’est ce qu’on appelle se mettre martel en tête et c’est très douloureux, on peut même en mourrir !

  37. Bonne et heureuse année 2011 à toutes et à tous.

    @José.B

    Concernant la spécifiquation SPE8,le Cruiser n’est pas le seul à le porter(Décis,Mandarin par exemple) par contre un autre insecticide de la même famille que les néonicotinoïdes,le Calyspo m.a thiaclopride,homologué en vagétation sur abricotier,pêcher,poirier,pommier et prunier et ne porte pas la mention SPE8.
    Si ces arbres ne sont pas des plantes méllifères et donc attractives pour les abeilles,il faudra nous en convaincre!!!.

    Ceux qui ont peur du Proteus,insecticide de végétation de la même famille que le Cruiser,seront surpris de voir que la mention SPE8 est pour la deuxième molécule associée,la deltamétrine,insecticide des plus banal.

    Donc comme le disait Zygomar les firmes phyto préfèrent aller au delà des éxigences réglementaires et rajouter une phrase qui ne coûte rien.Ensuite les recommandations demandant de ne pas utiliser une autre molécule de la même famille durant l’année de végétation n’a rien de nouveau.Depuis plusieurs années,les instituts techniques agricoles,les coops,les chambres d’agriculture et les firmes phyto,nous recommandent d’alterner différentes familles de desherbant,fongicide et insecticide pour éviter de provoquer des résistances etc.Cela a été le cas avec des fongicides céréales de la famille des srobilurines,qui étaient utilisés à chaque traitement et sur toutes les céréales,résultat des courses,en moins de 10 ans,les efficacités sur certaines maladies sont passées de 100% à 10%.

    Au fait vous ne nous avez toujours pas dis ce que vous faites dans la vie en dehors de votre lutte obstinée contre les produits de défense des cultures.
    Cette fois ci,sans réponse de votre part,je ne répondrais plus à vos posts.

  38. @ wackes seppi

    « lorsque la pression des ravageurs n’est pas maîtrisée, en « biologique’, le rendement peut être égal à… zéro. »

    ==> Sauf, si (mais chut… il ne faut pas le dire…) le « bio » qui n’arrive plus à contrôler la pression avec ses moyens « bio », va pleurer auprès du Ministère une petite dérogation pour utiliser (oh! juste une petite fois, pour cette année seulement… sans celà on va perdre tout et on sera dans la misère…) pour utiliser, je vous le donne en mille, un horrible produit chimique de synthèse qui a prouvé son efficacité dans les cas de forte pression……. Si, si!! çà existe, je vous assure! Demandez aux viticulteurs (ou plutôt aux « vignerons » , le mot a une consonance du terroir qui sied mieux au bio, « viticulteur » çà fait « industriel », non?) qui on eu bien de la maladie il y a deux ou trois ans. On n’a pas chanté les dérogations obtenues sur les toits,allez. On n’a pas non plus dit dans quelle filière le vin issu des vignes « bio » ainsi traitées avait été écoulé…. Parce que si une parcelle cultivée en « bio » est traitée avec du chimique de synthèse, elle perd son « statut » de bio pour trois ans. Et pour la faire ré- homologuer en « bio » çà coûte un oeil ou deux……. Alors, on use de discrétion.

  39. «lorsque la pression des ravageurs n’est pas maîtrisée, en « biologique’, le rendement peut être égal à… zéro» (wackes seppi)

    Evidemment il n’y a aucune source fiable pour valider cette info!!!
    Nous sommes donc en présence d’un bel exemple de malhonnêteté intellectuelle!!!
    Qu’en pensez-vous Laurent Berthod?

    @zygomar
    «le “bio” qui n’arrive plus à contrôler la pression avec ses moyens “bio”, va pleurer auprès du Ministère une petite dérogation…»

    Comme l’inculte René avec l’acide oxalique vous faites étalage de votre ignorance!!!
    Les dérogations réglementées sont gérées par l’organisme certificateur du producteur et non par le ministère.
    Vous avez donc tout faux et la suite de votre délire est le fruit de votre imagination puisque il manque les sources qui feraient de vous un individu honnête!!!

  40. Les dérogations en bio sont tjs possibles, mais à quel niveau le retrait de mention est-il fixé?…
    Entre un traitement hors homologation bio ou l’obligation de se fournir en semence ou aliment non bio à un moment de l’année?
    Sinon la nuance entre viticulteurs et vignerons, l’un produit du raisin, l’autre pareil mais en plus vinifie sa production.
    Bienheureuse année à tous et mes meilleurs voeux!

  41. Au troll glauque,

    « Daniel Noël, fondateur de l’organisme de formation Vini Vitis Bio, rappelle pour sa part que « la viticulture naturelle n’existe pas ». Simplement, « le bio utilise le « moins pire ». Et contrairement aux idées reçues, ce millésime 2007 n’a pas été plus difficile pour les bio que pour les conventionnels, même SI JE CONNAIS DES BIO AYANT PERDU TOUTE LEUR RECOLTE. »

    A lire dans :

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article267

  42. Bonne année à tous !

    Une pensée émue pour le pauvre Jose.B, terrorisé par l’acide oxalique. Le pauvre, il ne doit jamais utiliser d’eau de Javel, car si on regarde sa fiche de sécurité, elle est encore pire que celle de l’acide oxalique !

    Ah ils nous feront toujours rire les glauques…

    René

  43. Au troll glauque :

    « Dans un article publié le 10 juillet, Libération relate les déboires de Didier Michaud, viticulteur dans le Bordelais : « Il travaille en bio depuis longtemps, réalise des vins qui méritent d’être connus. Mais c’est râpé pour 2007. – JE N’AURAI PAS DE RECOLTE, RIEN CETTE ANNEE, soupire-t-il. Tout a été attaqué par le mildiou. Il me reste une toute petite parcelle dans laquelle le raisin n’est pas encore tombé, mais je ne me fais pas d’illusions.- »

    A lire dans :

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article235

  44. Au troll glauque,

    La malhonnêteté intellectuelle c’est de ne pas donner ses sources LORSQU’ELLES CONTREDISENT CE QU’ON AFFIRME.

    Ce n’est pas le cas de Wakes seppi, puisque des références confirment ce qu’il dit.

  45. @Laurent B
    Merci pour cette référence, je me souviens avoir lu dans Sud-Ouest la même interview, mais je n’ai pas retrouvé l’article (je n’ai pas accès aux archives).
    De même j’ai souvenir avoir lu dans Sud-Ouest l’interview d’un autre viticulteur, responsable en Bordelais de la filière bio (peut-être M Maille), qui expliquait qu’il comprenait les collègues qui abandonnaient la filière bio, car on peut difficilement survivre avec plusieurs années de récolte nulle ou misérable. Car l’année 2007 n’est pas unique, et le temps humide favorable au mildiou n’est pas rare en Bordelais.
    C’est à cela que je faisais allusion dans mon post 142.

  46. @ José.B

    *** C’est vous mon vieux qui avez encore tout faux!
    En application de l’article R253-50 du Code Rural, les dérogations d’emploi sont octroyées par les Services Régionaux de la Protection des Végétaux (SRPV) qui font partie des Directions Régionales et Départementales de l’Agriculture et de la Forêt (DRRAF) qui sont des structures appartenant au Ministére de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche…..

    «  »Les dérogations réglementées sont gérées par l’organisme certificateur du producteur et non par le ministère.

    **** Pour faire preuve de l’honnêteté intellectuelle qui, d’après vous, me manquerait, pourriez-vous fournir le texte sur lequel vous vous appuyez pour affirmer que « les dérogations réglementées sont gérées par l’organisme certificateur du producteur et non pas par le ministère »?

    De même qu’appelez-vous « organisme certificateur du producteur »?

  47. Spinosad: insecticide – larvicide autorisé en « bio »…….

    Le Spinosad est peu toxique pour les mammifères, les oiseaux, les poissons et les crustacés.

    Il est cependant très toxique pour les abeilles : il faut éviter l’application directe et la dérive de l’insecticide sur les abeilles et les colonies d’abeilles, ainsi que sur les cultures en pleine floraison.

    Le produit est également très toxique pour les invertébrés aquatiques,

    nocif pour les parasitoïdes et les acariens prédateurs et légèrement nocif pour les prédateurs vivant dans le feuillage.

    L’adoption de stratégies adéquates de gestion de la résistance est recommandée, car toute population d’insectes peut contenir des individus qui sont déjà résistants à l’ingrédient actif. L’utilisation répétitive du même produit peut favoriser la prolifération de ces individus. Ainsi,

    il est fortement recommandé d’utiliser le spinosad (insecticide du groupe 5) en rotation avec un autre insecticide d’un groupe de produits antiparasitaires différent.

    ***** No further comments……..

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