Abeilles : l’AFP sympa avec l’Unaf

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Le renouvellement de l’autorisation du Cruiser par le Ministère de l’Agriculture n’est pas du goût des militants anti-pesticides de l’Unaf, un des multiples syndicats apicole français. L’Unaf y est donc allé de son communiqué pour « dénoncer » la décision du Ministère de l’Agriculture. L’AFP a bien entendu, et c’est bien normal, publié une dépêche sur cette homologation. Mais l’AFP est plutôt sympa avec l’Unaf. Après une première dépêche (le 8 décembre), l’AFP en a publié une seconde après avoir reçu le communiqué de presse de l’Unaf (le 9 décembre), histoire de permettre à Henri Clément de continuer d’exister sur la scène médiatique qu’il occupe plus par son militantisme anti pesticide et sa capacité à collecter d’importantes subventions publiques en période de crise que par ses actions au service du monde apicole.
Mieux, l’AFP a choisi les passages « publiables » du communiqué de l’Unaf. Le syndicat apicole n’y est en effet pas allé de main morte dénonçant « le renouvellement illégal » de l’autorisation du Cruiser. Le communiqué de l’Unaf va encore plus loin : « du point de vue de la gestion publique, ces manœuvres n’inspirent que le dégout ! Elles donnent de la France à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national, une image pitoyable ! » Sans oublier le couplet traditionnel sur le lobbying : « l’Unaf exige que les sociétés commerciales de l’agrochimie cessent d’être les interlocuteurs privilégiés des services de l’Etat et que les experts soient enfin indépendants. » Rien que ça. Quand à Henri Clément, il déclare dans le même communiqué : « c’est un constat pitoyable que de voir l’année de la biodiversité s’achever sur le renouvellement du Cruiser par le ministre ! »
Henri Clément et ses attachées de presse, Sophie Dugué et Anne Henriot, se sont lâchés sur ce coup-là et la diffusion à grande échelle de leur propos aurait pu être contre productive. Heureusement pour eux, l’AFP a pris soin de ne pas reprendre ces phrases chocs dans la dépêche. Ni la coquille de l’Unaf qui continue de parler de l’Afssa alors qu’elle est devenue depuis plusieurs mois déjà l’Anses. Aie ! Aie ! Aie !

355 commentaires sur “Abeilles : l’AFP sympa avec l’Unaf

  1. HORS SUJET!!!

    Je sias c’est complètement hors sujet mais je ne savais pas dans quelle rubrique mettre çà et je tenais à vous en faire part quad même car il fallait bien que çà vienne un jour ou l’autre depuis qu’on vous dit et répète que s’il fait froid c’est à cause du réchauffement… Alors il y en a un qui a osé! On peut lire la suite sur le site du journal Le Monde qui apparaît à droite de la présente rubrique et on se demande bien pourquoi Alerte-Environnement se charge de nous renvoyer sur le site du Monde…

    Pourquoi fait-il si froid ?

    La réponse est limpide, devez-vous penser, narquois : parce que nous sommes en hiver ! Certes, mais voilà, vous n’aurez pas été sans remarquer que les alertes vigilance orange de Météo France ont atteint une fréquence des plus inhabituelles, alors que les épisodes neigeux se multiplient sans donner le moindre signe de répit dans la partie nord du pays. On en oublierait presque que l’hiver n’a officiellement débuté que ce mardi.

    ==> Pour Jérôme Lecou, ingénieur-prévisionniste à Météo France, ce genre d’hiver rigoureux devrait s’avérer moins commun dans les années à venir, en raison du réchauffement climatique planétaire, n’en déplaise aux climatosceptiques.

  2. @Rageous

    En effet,l’avenir de la filière Luzerne deshydratée va se décidée d’ici 5 ans.
    Avant la PAC,la luzerne deshy occupait environ 85000 ha en Champagne Ardennes alors qu’en 2010 il reste autour de 48000 ha soit presque moitié moins.
    C’est une culture paradoxale puisque elle ne demande que peu d’intrants hors potasse et phosphore mais beaucoup d’énergie pour sa deshydratation.

    Avant la PAC de 1992,la luzerne était très aidé par l’Europe,puisque riche en protèines et était souvent la culture la plus rentable derrière les Betteraves Sucrières.
    Depuis les différentes PAC ont tout bouleversé et la rentabilité de la luzerne est de loin la moins bonne de nos cultures.
    Avec la hausse actuelle du prix des céréales,l’écart se creuse encore un peu plus et de nombreux agriculteurs n’implanteront plus de luzerne en 2011.
    Les exploitations champardenaises qui comptent environ 15 ha de luzerne dans leur assolement supporte un manque à gagner d’environ 300 € de l’ha depuis plus de 10 ans ,si rien ne change rapidement il n’y aura plus de luzerne chez nous(et donc en France,puisque nous produisont 80% du tonnage francais)
    Les surfaces en Pois Protéagineux ont également diminué de moitié depuis la première PAC,même avec la remontée des prix actuelle(qui ne durera pas),les prix des Pois restent ridicules face à ceux du Colza ou des céréales,donc même avec une aide spécifique au protèines,les surfaces de Pois seront en baisse sensible en 2011.

    En Europe, plus le nombre d’organisation écologiste augmente et moins l’on produit de protèines végétales.Contrairement à eux,en brassant de l’air, les éoliennes produisent de l’énergie.

    Le Soja OGM des deux continents américains a encore de beau jour devant lui!!! et les abeilles de moins en moins!!!

  3. @Bombus

    Comme Zygomar,je vous remercie pour votre éclairage sur le sujet très controversé des disparitions d’abeilles.
    La Chambre d’Agriculture de la Marne(comme d’autres certainement)se penche depuis quelques années sur la question (très à la mode) de la biodiversité.
    Si la filière Luzerne s’essaie dans des bandes non récoltée,un groupe d’agriculteurs(dont le Sivam de l’Oasis)encadré par la Chambre d’Agriculture a mis en place des bandes enherbées composées par exemple de Sainfoin,Trêfle blanc et Fétuque Elevée et comparées à des bandes enherbées spontanément et à un terrain militaire non bouleversé servant d’étalon.
    Des pièges et comptages ont permi de dénombrer tout au long de l’année,différents insectes dont les auxilliaires des cultures,carabes,syrphes,coccinelles,chrysopes et parasitoïdes dont les microhymènoptères qui sont comme les abeilles et bourdons des pollinisateurs.
    Les premiers essais sont concluant et la présence du sainfion et du trèfle blanc augmentent en autre considérablement la présence des différents pollinisateurs.

    Je précise que aucuns des agriculteurs participant à ces essais ne sont en bio.

  4. Bonjour Bombus,

    Merci pour ce post très intéressant !
    Ca nous change du discours lénifiant des escrologistes !

    René

  5. Bombus
    Très intéressant et tjs passionnant d’apprendre que tout n’est pas si simple.
    A ma connaissance l’aide à la jachère fleurie existe. Egalement l’interdiction de gyrobroyer en période estivale, ce qui permet de laisser fleurir le couvert végétal et optimiser le re-semis.
    On messure mieux aussi l’existence des ZNIEFF de type I particulièrement, quand certains ont l’air de sous-estimer ou banaliser leur intérêt.
    ME51
    Merci pour ces précisions. Le prix de la luzerne déshydratée sur ton secteur est attractif sauf que rendu dans le sud la note s’affole (prix coop) et on n’est pas loin à l’avenir de se ravitailler avec l’Espagne qui est à un saut de Pyrénées…

  6. Bonjour,

    Ça fait du bien de retrouver un fil sérieux et informatif. Merci à tous.

    Les virus à ARN sont aussi suspecté de contribuer au déclin des colonies, et des autres hyménoptères pollinisateurs, ces virus étant véhiculés par le pollen. Pour cuex qui lisent l’anglais :

    http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0014357

    « RNA Viruses in Hymenopteran Pollinators: Evidence of Inter-Taxa Virus Transmission via Pollen and Potential Impact on Non-Apis Hymenopteran Species »

    Résumé :

    « Although overall pollinator populations have declined over the last couple of decades, the honey bee (Apis mellifera) malady, colony collapse disorder (CCD), has caused major concern in the agricultural community. Among honey bee pathogens, RNA viruses are emerging as a serious threat and are suspected as major contributors to CCD. Recent detection of these viral species in bumble bees suggests a possible wider environmental spread of these viruses with potential broader impact. It is therefore vital to study the ecology and epidemiology of these viruses in the hymenopteran pollinator community as a whole. We studied the viral distribution in honey bees, in their pollen loads, and in other non-Apis hymenopteran pollinators collected from flowering plants in Pennsylvania, New York, and Illinois in the United States. Viruses in the samples were detected using reverse transcriptase-PCR and confirmed by sequencing. For the first time, we report the molecular detection of picorna-like RNA viruses (deformed wing virus, sacbrood virus and black queen cell virus) in pollen pellets collected directly from forager bees. Pollen pellets from several uninfected forager bees were detected with virus, indicating that pollen itself may harbor viruses. The viruses in the pollen and honey stored in the hive were demonstrated to be infective, with the queen becoming infected and laying infected eggs after these virus-contaminated foods were given to virus-free colonies. These viruses were detected in eleven other non-Apis hymenopteran species, ranging from many solitary bees to bumble bees and wasps. This finding further expands the viral host range and implies a possible deeper impact on the health of our ecosystem. Phylogenetic analyses support that these viruses are disseminating freely among the pollinators via the flower pollen itself. Notably, in cases where honey bee apiaries affected by CCD harbored honey bees with Israeli Acute Paralysis virus (IAPV), nearby non-Apis hymenopteran pollinators also had IAPV, while those near apiaries without IAPV did not. In containment greenhouse experiments, IAPV moved from infected honey bees to bumble bees and from infected bumble bees to honey bees within a week, demonstrating that the viruses could be transmitted from one species to another. This study adds to our present understanding of virus epidemiology and may help explain bee disease patterns and pollinator population decline in general. »

  7. Zygomar,

    Vous n’êtes pas hors sujet. Les abeilles n’aiment pas le froid. C’est pour ça qu’elles se sentent mieux en ville, nous dit-on. Il fait très froid en France ces derniers hivers. Les abeilles sont certainement victimes du refroidissement, donc du réchauffement ! 😉

    Le refroidissement c’est le réchauffement et si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle.

    Ça se réchauffe, vous dis-je ! Signé : Jouzel, Al Gore, Diafoirus.

  8. Les abeilles sont certainement victimes du refroidissement, donc du réchauffement !

    ==> Les conséquences néfastes d’un chaud et froid sont bien connues……

  9. « Ça se réchauffe, vous dis-je ! Signé : Jouzel, »

    Et les conséquences de ce phénomène sont déjà visibles chez Jouzel, à force de regarder en même temps les courbes de température qui montent et les courbes de température qui baissent…..

  10. Un apiculteur c’est un éleveur d’abbeilles, on est bien d’accord ?
    La bonne tenue sanitaire d’un élevage fais partit des bons soins aux animeaux. C’est bien un critère imprtant du bien être animal ?
    Que fait-on généralement lorsqu’il y a une crise sanitaire majeure dans un élevage, et pire dans un pays ?

  11. @Bombus
    «Je suis tout à fait en phase avec les interventions de René, ME51 et Dany.»

    Cela n’est rien à coté des municipalités, conseils généraux, conseils régionaux et entreprises qui sont en phase avec l’UNAF et « L’abeille sentinelle de l’environnement »
    Il existe quand meme beaucoup de gens qui ont le sens des reponsabilités!!!

    @Laurent Berthod
    «Cette note, répétée à chaque page du document, est donc contradictoire avec ce qu’affirme José B. Où José B. a-t-il trouvé que ce rapport a été validé par l’Efsa ?»

    L’Efsa n’a émis aucune réserve sur le contenu de ce rapport qu’elle a obligatoirement lu et examiné avant de le publier sur son site.
    Donc aucune réserve émise = validation!!!

  12. @ José B.

    Quand on ne sait pas ou qu’on ne veut pas comprendre l’anglais, on s’abstient de lancer des affirmations erronées:

    « The present document has been produced and adopted by the bodies identified above as author(s). This task has been carried out
    exclusively by the author(s) in the context of a contract between the European Food Safety Authority and the author(s), awarded following
    a tender procedure.

    ===>The present document is published complying with the transparency principle to which the European Food Safety
    Authority is subject.

    ==> Ce document est publié en respect du principe de transparence selon auquel l’EFSA est sujette.

    It may not be considered as an output adopted by EFSA.

    ==> Il ne doit pas être considéré comme une production adoptée par l’EFSA

    EFSA reserves its rights, view and position as regards the
    issues addressed and the conclusions reached in the present document, without prejudice to the rights of the authors.

    ==> l’EFSA réserve ses droits, son avis et sa position relatifs aux questions discutées et aux conclusions atteintes dans le présent document, sans préjudice des droits des auteurs.

    Donc votre conclusion à vous (« Donc aucune réserve émise = validation!!!)
    est fausse. L’EFSA peut toujours, malgré la publication du document, publication qu’elle est obligée de faire quelles que soient ses opinions, elle peut toujours émettre ses réserves après la dite publication…. Vous n’avez pas l’air de bien connaître le mode de fonctionnement de ces institutions internationales.

  13. Salut à tous,

    @Jose B : là vous faites dans le foutage de gueule à grande échelle. Je ne reviens pas sur la non validation par l’EFSSA du document que vous avez cité. Ou bien vous êtes violemment incompétent, ou bien vous êtes violemment malhonnête !
    Sur le coup des collectivités territoriales qui soutiennent l’UNAF, permettez moi de me marrer : l’UNAF et ses militants aussi honnêtes intellectuellement que vous font leur propagande mensongère auprès des élus pour qu’ils adhèrent à leurs thèses frelatées. Les élus, qui ont les compétences en la matière d’huîtres d’eau douce font dans le « politiquement correct » et se laissent berner par ces menteurs professionnels.
    Donc vous faites dans la pétition de principe : ce n’est pas parce que les élus la suivent que l’UNAF a raison, c’est parce que l’UNAF ment et vend sa soupe nauséabonde que les élus la suivent !

    @Antoine
    Quand il y a une crise sanitaire qui touche les abeilles, deux approches :
    la malhonnêteté de l’UNAF : on attaque un bouc-émissaire facile, avec force populisme racoleur, en utilisant un argumentaire pourri, mais qui passe bien auprès des naïfs, dans le seul but de faire de l’audimat et de gagner des sympathisants crédules
    la responsabilité des apiculteurs, qui suivent les préconisations officielles : désinfection des ruches, utilisation de produits homologués pour lutter contre les parasites et maladies, non surexploitation des ruches, etc.
    Le problème est que les premiers font du bruit pour se faire connaître, exister et pourrir le débat, et les autres bossent sans faire chier le monde.

    René

  14. @zygomar
    «…elle peut toujours émettre ses réserves après la dite publication…»

    Depuis la publication du document l’EFSA n’a toujours pas émis de réserves, par conséquent « aucune réserve émise = validation » est parfaitement valable.
    Dans ce rapport il est encore écrit noir sur blanc à propos des abeilles:
    «…susceptibility to pesticides and insecticides…»

    Et puis vous meme avez écrit ceci (85):

    «Savez vous pourquoi les abeilles sont « susceptibles » aux insecticides?
    Eh! Bien parce que les abeilles sont des insectes et que les insecticides sont faits pour entraîner des effets toxiques chez les insectes…»

    Par conséquent, vous etes en accord avec les chercheurs de l’Environment Agency Austria, de l’International Atomic Energy Agency et de l’University of Bern qui sont les auteurs du rapport remis à l’EFSA!!!

  15. @René
    Les chercheurs de l’Environment Agency Austria, de l’International Atomic Energy Agency et de l’University of Bern qui ont écrit dans leur rapport à propos des abeilles: «…susceptibility to pesticides and insecticides…» ne sont quand meme pas des incompétents notoires.

    Et puis les élus des collectivités territoriales qui soutiennent l’UNAF ne sont pas non plus des imbéciles au point de se laisser berner facilement.
    Pourquoi, fort de vos certitudes, ne prenez-vous pas le temps de convaincre ces élus soi-disant naïfs que «l’UNAF ment et vend sa soupe nauséabonde…»?
    Avez-vous essayé?
    Si cela marche avec l’UNAF il ne devrait pas y avoir de problème pour vous!!!

  16. Cher René,

    En vous adressant à José B. vous avez écrit :

    « Ou bien vous êtes violemment incompétent, ou bien vous êtes violemment malhonnête ! »

    José B. est les deux.

    La note d’avertissement de l’Efsa dont j’ai donné la traduction dans le post 93 est simple à comprendre. Il n’y a qu’un anencéphale qui ne comprendrait pas. Or José B. n’est pas anencéphale puisqu’il tape sur un clavier. Il a donc parfaitement compris. Il est donc d’une malhonnêteté de première grandeur.

    Mais il est aussi complètement, totalement, absolument, irréversiblement un imbécile de croire que ses interlocuteurs seraient suffisamment cons pour prendre ses mensonges pour des arguments recevables.

    C’est un troll. Je crois que le mieux est de ne plus lui répondre et le fil de la discussion redeviendra informatif et plus serein.

    Répétons tous en chœur le refrain :

    « José B. est de mauvaise foi.
    José B. est un con.
    José B. est un troll.
    José B. est de mauvaise foi.
    José B. est un con.
    José B. est un troll. »

    Bien à vous.

  17. José B. est de mauvaise foi.
    José B. est un con.
    José B. est un troll.
    José B. est de VRAIMENT mauvaise foi.
    José B. est un ARCHI-con.
    José B. est un troll.

    J’ai passé ma vie professionnelle dans le domaine de l’écrit aux fins de la définition de politiques. Je n’ai pas souvenir d’un seul document oublic contenant un avertissement (refus d’endossement) aussi détaillé reproduit sur chaque page. Résumons donc en langue vulgaire, peut-être compréhensible par José B. : pour l’EFSA, ce document est un torchon, et ce, pour les raisons qui lui sont propres (peut-être qu’il ne répondait pas aux exigences de l’appel d’offres).

    Quant à l’objet des chicaneries de José B. — sa fameuse « …susceptibility to pesticides and insecticides… » — il faut être particulièrement doué pour associer les mots « pesticides » et « insecticides », comme si le premier n’englobait pas le second… Extraordinaire expertise des auteurs que voilà.

    Et sur le fond des chicaneries, je trouve particulièrement préoccupant qu’un internaute sachant lire et écrire – fût-il membre de l’UNAF de la variété poujadiste et/ou fondamentaliste de l’écologie à la mode du vandale multirécidiviste sur le nom duquel il a modelé son pseudo – doive s’appuyer sur un document (en plus pourri et portant sur un thème sans rapport avec la question) pour affirmer que les abeilles sont sensibles aux insecticides (plus précisément à certains d’entre eux). C’est écrit sur les étiquettes, dans les conditions d’homologation, dans les préconisations d’emploi… C’est écrit précisément pour que les insecticides soient utilisés à bon escient, dans le respect de la faune non cible, ce qu’ils sont dans l’immense majorité des cas.

    Enfin, ça, ça vaut pour l’agriculture dite « conventionnelle ». L’agriculture biologique – chère aux fondamentalistes de l’écologie et sans nul doute à l’UNAF – utilise par idéologie des produits dits « naturels » souvent à large spectre qui (quand ils sont efficaces) détruisent indistinctement les parasites et les insectes utiles, ce qui est un comble.

  18. Salut à tous,

    Je vais faire amende honorable. J’ai pris Jose B pour un imbécile, alors que c’est un grand esprit de notre temps qui essaie de nous éclairer sur notre ignorance.
    Jose B vient de découvrir et veut nous enseigner un point fondamental : les abeilles sont des insectes, et les insecticides sont faits pour tuer les insectes. Donc les insecticides peuvent tuer les abeilles !!!
    Effectivement ce n’est que grâce à l’étude approfondie d’un rapport très savant, soumis à l’EFSA (et non démenti à ce jour) qu’il a pu arriver à une conclusion aussi novatrice.
    Saluons là un grand homme de science !
    Merci Jose B de nous avoir éclairés. Nous allons pouvoir démarrer 2011 plus savants que nous avons terminé 2010.
    Et si tous les membres de l’UNAF sont aussi intelligents et perspicaces, cet organisme est le parangon de la science moderne.
    Chapeau bas !

    René

  19. José.B, je suis girondin et je ne pense vraiment pas que nos élus et M. Rousset en particulier fassent preuves de responsabilité quand ils gaspillent 64000 euros pour installer 8 ruches sur le toit du conseil général. Ils font preuves de communication et ce ne sont certainement pas des entomologistes ou des apidologues qui lui ont conseillé de faire ça. Imaginez le nombre de haies et de jachères qui auraient pu être plantées avec cet argent…Et toute la faune en aurait tiré bénéfice que ce soit les abeilles solitaires et sociales mais aussi les oiseaux etc…

    Vous ne connaissez rien à l’apiculture et vous ne cherchez pas à vous informez et à faire preuve un tant soit peu d’esprit critique. Savez-vous que beaucoup de reines et de paquets d’abeilles arrivent d’Australie et de Nouvelle-Zélande? Trouvez-vous » naturel » que les apiculteurs installent ces abeilles alors qu’elles ont 6 mois de décalage?( eh oui, c’est l’hémisphère sud). Est-ce que ces abeilles sélectionnées qui ont traversé les océans font encore partie de la faune locale? Ont-elles le temps de s’adapter au climat local pour développer une rusticité et une résistance? Font-elles partie de la biodiversité ou créent-elles un risque de dissémination de maladies et de parasites pour notre abeille locale? Ne va-t-on pas voir apparaitre des abeilles africanisées comme aux Etats-Unis, les fameuses abeilles tueuses?

    Savez-vous que l’on utilise des pesticides dans les ruches pour combattre le varroa? Je vous cite quelques noms que vous pouvez chercher sur le net: Apistan, Bayvarol, Perizin, Taktic, Foldex… Vous verrez que certains sont produits par Bayer(Gaucho, Régent)… mais l’UNAF a l’honnêteté de ne pas en parler notamment dans envoyé spécial où pas une fois le mot varroa n’est prononcé ni Nosema d’ailleurs. Par contre pesticide…

    Connaissez-vous les abeilles solitaires et sociales qui font partie de notre faune locale , qui sont d’excellents pollinisateurs et qui sont beaucoup plus vulnérables du fait de la disparition de leurs habitats? L’agriculture intensive et la monoculture sont responsables mais aussi, et on en parle beaucoup moins, l’urbanisation galopante et l’artificialisation des paysages.

    Je trouve que les actions menées dans la Marne par la chambre d’agriculture et les agriculteurs sont beaucoup plus responsables et bénéfiques pour les pollinisateurs que beaucoup d’actions menées par l’UNAF et qui ne visent qu’à décridibiliser l’agriculture et en faire le bouc-émissaire de la disparition des abeilles d’élevages. C’est ce genre d’initiatives qu’il faut multiplier et non pas mettre des ruches à des endroits où elles n’ont rien à y faire.

  20. @wackes seppi
    «…pour l’EFSA, ce document est un torchon, et ce, pour les raisons qui lui sont propres (peut-être qu’il ne répondait pas aux exigences de l’appel d’offres).»

    Vos écrits sont surement des torchons mais le rapport remis à l’EFSA n’est absolument pas considéré comme un torchon.
    l’EFSA attribue des marchés grace à ses compétences!!!
    Pour combler votre ignorance lisez ci-dessous:

    L’EFSA est un organisme voué à l’ouverture, la transparence et le dialogue. Par conséquent, l’EFSA publie régulièrement des appels d’offres, appels à propositions (subventions), les appels de données et des consultations publiques sur un certain nombre de sujets scientifiques spécifiques à ses attributions.
    Les membres du public et les parties intéressées sont invitées à soumettre des informations et données pertinentes ou d’aider l’EFSA dans l’accomplissement de ses tâches et dans l’accomplissement de sa mission. Cette information est ensuite examinée et peut alimenter les travaux de l’EFSA et les résultats tels que des avis et des documents d’orientation.

    AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHÉ

    Description succincte du marché ou de l’acquisition/des acquisitions
    L’EFSA envisage de sélectionner un contractant qui sera chargé de fournir, sous la forme d’un rapport scientifique et technique, une analyse détaillée du type d’expertise et de données nécessaires pour réaliser une évaluation des risques environnementaux que représentent les insectes génétiquement modifiés qui seront commercialisés sur le marché de l’UE.

    Critères d’attribution
    Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction
    1. Qualité technique. Pondération 80
    2. Prix. Pondération 20

    Date d’attribution du marché: 3.12.2009

    NOMBRE D’OFFRES REÇUES: 4

    NOM ET ADRESSE DE L’OPÉRATEUR ÉCONOMIQUE EN FAVEUR DUQUEL UNE DÉCISION D’ATTRIBUTION DU MARCHÉ A ÉTÉ PRISE
    Umweltbundesamt-Agence autrichienne pour l’environnement (en tant que chef de file, en consortium avec l’université de Berne)
    Spittelauer Lände 5
    1090 Vienne
    AUTRICHE

  21. Je viens de trouver un site d’une entreprise privée qui propose de parrainer des ruches et des abeilles.Ca s’appelle un toit pour les abeilles. C’est un super concept pour pas mal d’entreprises qui veulent s’acheter une conscience écologique à bas coût. Le parrainage coûte en gros 800€ par ruche(Rousset n’a pas fait d’appel d’offre pour ses 8 ruches? Ou alors il voulait vraiment l’UNAF avec lui…RESPONSABLE on vous dit!). En contre partie, le logo de l’entreprise est affiché en gros sur chaque ruche parrainée.
    Si vous allez sur le site, vous verrez toutes les entreprises écolos et responsables qui s’engagent. J’ai beaucoup aimé les ruches CEMEX, entreprise d’extraction de granulats qui détruit chaque année des centaines d’hectares en les transformant en lac. Autour de chez moi, on ne compte plus le nombre de gravières qui une fois l’extraction terminée sont laissés à l’abandon et transformés en déserts écologiques alors que quelques aménagements pourraient favoriser certaines espèces.
    C’est ça être responsable, parrainer des ruches pour pouvoir continuer à détruire et à polluer en toute impunité. C’est pas comme tous ces agriculteurs irresponsables qui tuent les abeilles avec leurs pesticides… N’est-ce pas?

  22. @ José B.

    Dans ce rapport il est encore écrit noir sur blanc à propos des abeilles:
    «…susceptibility to pesticides and insecticides…»

    Et puis vous meme avez écrit ceci (85):

    «Savez vous pourquoi les abeilles sont « susceptibles » aux insecticides?
    Eh! Bien parce que les abeilles sont des insectes et que les insecticides sont faits pour entraîner des effets toxiques chez les insectes…»

    Par conséquent, vous etes en accord avec les chercheurs de l’Environment Agency Austria, de l’International Atomic Energy Agency et de l’University of Bern qui sont les auteurs du rapport remis à l’EFSA!!!

    Mais bon dieu de m… Vous êtes d’une connerie abyssale mon vieux! Il faudra vous le répéter combien de fois? Personne n’a nié la « suseptibilité » des abeilloes aux insecticides et personne n’a nié que ces derniers constituaient l’un des nombreux facteurs incriminés dans les effets néfastes observés sur les abeilles.

  23. @ José B. une fois de plus!!

    Vos écrits sont surement des torchons mais le rapport remis à l’EFSA n’est absolument pas considéré comme un torchon.
    l’EFSA attribue des marchés grace à ses compétences!!!
    Pour combler votre ignorance lisez ci-dessous: »

    Vous ne savez pas comment fonctionnent ces agences. Moi si!! Une expérience in situ!!

    Il y a ce qui est écrit (ce que vous avez copié/collé) en matière d’appels d’offre et de contrat, et ce qui est fait ensuite dans la pratique…….

  24. @zygomar
    « Vous ne savez pas comment fonctionnent ces agences. Moi si!! Une expérience in situ!!»

    Peut-on en déduire que l’EFSA n’assurerait pas correctement ses missions, comme par exemple l’évaluation des pesticides parce qu’elle ne mène pas sa propre recherche indépendante?

  25. Bonsoir,

    Je m’invite dans ce débat fort intéressant.

    Bon, de go pour ne pas tourner autour du pot de miel, je suis apiculteur (150 ruches, vendeur d’essaims, 7 ans d’apis dont 2 à bourlinguer). Cela place mon décors.

    Je viens de lire beaucoup de n’importe quoi de chaque camps. Je ne critiquerais pas car cela ne fera pas avancer le schmilblick bien que faire des critiques avec nos connaissances actuelles sur des périodes antérieures me laissent toujours perplexe. Mais bon…

    Juste des observations pour enclancher la discussion, dans le désordre :
    1/ José. B :
    Lâchez votre prose sur ce rapport. Vous avez commis une erreur d’interprétation. Pas besoin d’en faire une montagne./ Sinon pour démontrer quoi ?

    2/ Bombus :
    2.1/ Votre historique sur le développement d’Apis Mellifera est incomplet. Je m’étonne que vous n’ayez pas mentionné le fait que le départ de l’histoire apicole débute en asie du sud-est avec un déploiment vers l’ouest d’Apis Ceranae. Elle s’est adpatée à chaque écotype au fur et à mesure du temps (60 millions d’années) en perdant ses spécifictés initiales tel, parmi d’autres, l’épouillement contre varroa car elle ne l’a plus rencontré. C’est du Darwinisme pur. Donc, rien de nouveau à… l’ouest.

    2.2/ Pourquoi décrier l’approche Bio ? Depuis 160 millions d’années que Dame Nature est apparue, elle a su se débrouiller toute seule. Elle n’a pas attendu l’Homme, il y a 500 000 ans, pour résoudre ses problèmes. Il n’y a rien de honteux que d’admettre que l’objectif de certains Hommes, avec leurs dévôts, est de se faire du pognon sur son dos et que d’autres le dénoncent ou n’adhèrent pas à cette « cause ». La cas « pesticides » ne se résume pas qu’à flinguer des insectes et/ou des mauvaises herbes. Ce sont toutes les conséquences sublétables telle la désagragation des sols. Par exemple, en faisant une carotte de terre dans une parcelle Bio et une autre en conventionnelle, on n’en ressort pas les mêmes choses en termes d’activité. Pas besoin d’avoir Bac+18 pour observer cela. Un peu comme les PGM. Dire que c’est sans conséquences est absurde. Vu que tout le monde aime se référencer à des « rapports », il est où celui expliquant que les PGM savent auto-réguler la sécrétion des Bt en fonction des besoins de luttes contre les agressions ? C’est une technologie non maîtrisée qui part en vrille et doit être considérée comme telle dans toute sa grandeur./

    2.3/ Que pensez-vous alors de la Buckfast ?

    3/ Je ne sais plus qui :
    Le coup de l’abeille exotique ! Pitié ! Pas ça… Bon, qu’il y ait des couillons d’apiculteurs achetant des abeilles venant de l’autre hémisphère sans tenir compte du cycle de développement d’une colonie car ils n’ont pas su entretenir leur colonie (quelque soit la méthode… aucune n’est bonne, aucune n’est mauvaise, c’est le savoir-faire qui compte, donc la Connaissance), je dis : il faut toujours prendre l’argent là où il est !

    4/ Et un autre :
    IAPV et consors ! Non ! Au secours !… Les bases de la virologie comme disait l’un (heu… Zygomar ? J’ai la flemme de me retaper 124 post), viennent d’un ensemble de facteurs (virulence de l’agent et son nombre en fonction de la santé +/- bonne de l’hôte). Donc qu’il y ait/a déjà eu Nosema C. dans le passé/présent/futur est un débat superfétatoire. C’est la charge de l’attaque qui compte dans un contexte/environnement donné à un instant T.

    5/ Zygomar
    J’aime bien votre approche mais incomplète. Du au fait d’un parasitage du dialogue par José.B ? Peu importe. La problématique pesticides est plus complexe, je pense. Elle agit, peut-être, comme les virus dans son mode opératoire (?). D’où la résultante multifacorielle que j’ai abordé ci-dessus (2.2/).

    6/ Dans mon département, isère, une approche intéressante a été mise en place via notre Conseil Général avec la création d’un Observation de l’apiculture (Budget : 60 000 €). Apis/Agris/Administration se retrouvent autour d’une table et on discute, sereinement (A lire ce post, je ne pense pas que cela doit être possible de partout), en fonction d’analyses qui ont été faites tout au long de l’année en fonction d’une matrice dont chaque participant en a validé le contenu. Il en ressort qu’il n’y a pas que les apis qui utilisent des daubes d’un autre temps. Une fois que cela est constaté en toute indépendance, on discute des problématiques et de leurs solutions.

    7/ Concernant les abeilles « sauvages », cela me fait toujours rigoler car cela montre bien l’étendue des Connaissances de ceux employant ces termes, la région Rhône-Alpes/UE viennent de mettre 1.5 millions d’euros sur la table pour les étudier via M. Vaissière (projet Urban Life+). Donc les rôles, résultats, etc seront à commenter dans 5 ans. J’ai le projet complet sous la main pour les personnes intéressées.

    Voilà, un petit tour d’horizon pour discuter. Pour infos, je réponds aux threads si la problématique/commentaire est intéressante.

  26. La discussion va peut-être se poursuivre de façon plus constructive,tant mieux.
    cFrédéric, je ne saisis peut-être pas votre remarque sur les PGM. Quasiment toutes les plantes produisent des pesticides et je ne sais pas si on a fait des tas de rapports dessus. Voulez-vous dire qu’elles auto régulent la production en fonction des agressions et qu’au contraire les PGM ne le font pas pour le Bt? Quelle spécificité éventuelle des PGM à ce niveau semble vous inquiéter?

  27. Salut cFrédéric
    Effectivement ce débat pourrait être intéressant, s’il n’était pourri par quelques dogmatiques bornés. Merci donc d’en élever la tenue.
    Quelques remarques sur votre post (en reprenant votre numérotation).
    2.1 : je ne suis pas sûr que vous ne faites pas une sur-simplification du darwinisme mais là n’est pas le point. En revanche, vous expliquez que les abeilles de nos contrées ne sont plus résistantes au varroa. Nous sommes bien d’accord qu’en conséquence, la « réintroduction » récente du varroa pose un problème majeur (quelle que soit l’origine de cette « réintroduction »). Nous sommes bien d’accord sur ce point.
    2.2 : vous abordez là un point bien plus général que la « simple » dépopulation des ruchers. D’abord « Dame Nature » est un concept sans fondement. Il n’y a ni déification ni immanence de l’environnement qui permette de le personnaliser ainsi. Et les conditions « naturelles » de survie de l’homme dans son environnement étaient, avant qu’ils n’apprennent à le dominer, à défaut de le maîtriser, tout simplement abominables. Donc si votre propos est de dire qu’il faut revenir à un état primitif de l’environnement, votre thèse est délétère. Désolé, mais si vous voulez nourrir 6 (et bientôt 10) milliard d’humains, seule une agriculture intensive y arrivera. Et seules les technologies modernes et en particulier la chimie sont à même d’apporter à l’humanité un bien être minimum. Alors désolé, s’il faut éliminer tous les visons d’Europe pour sauver une seule vie humaine, je le ferais.
    Sur la différence entre terre cultivée en bio et terre cultivée normalement, j’aimerais que vous donniez des références sérieuses. Car pour moi, les affirmations « c’est bio donc c’est bien » sont nulles et non avenues, tant que ce n’est pas démontré.
    A côté de cela, vous dénoncez la course au fric de certains. Tout à fait d’accord, mais ce n’est pas parce que certains ont des comportements scandaleux qu’il faut condamner l’ensemble. L’utilisation d’exemples ponctuels pour vilipender un domaine entier ou une population entière est un mécanisme classique de populisme racoleur. C’est ce que fait M Le Pen et sa fille avec les immigrés, et ce que font les écologistes avec les PGM/OGM ou avec l’agrochimie. Très franchement, je pense que Monsanto a fait plus de bien à l’humanité que des Greenpeace et autres officines fascisantes.
    Visiblement vous vous y connaissez en abeilles, en revanche, vous nous servez la soupe glauque classique sur les PGM. Donc je vous suggère de recentrer le débat sur les abeilles, cela vous évitera de partir en vrille à la Jose B trop rapidement.
    2.3) : je ne sais pas ce que c’est
    3) : Non, pas pitié. C’est la le coeur du problème. Quelques (je n’ai aucune idée de la proportion) apiculteurs font n’importe quoi. Importer des abeilles asiatiques, utiliser des produits non homologués, conduire leur rucher n’importe comment, ne pas lutter contre les varroa et nosema… Et comme ils ne veulent surtout pas reconnaitre leur responsabilité dans leurs déboires, issus de leurs mauvaises pratiques, ils gueulent contre l’agro-chimie, dont ils font un bouc-émissaire, tout comme Le Pen et sa fille avec les immigrés. Je pense que cette catégorie malfaisante est majoritaire à l’UNAF. En revanche, j’ai eu à fréquenter d’autres associations d’apiculteurs qui ne tenaient pas ce discours monomaniaque dogmatique. Malheureusement ils sont moins médiatiques (ils ont un discours raisonnable) et de fait moins médiatisés.
    4 et 5 : oui, c’est multifactoriel, c’est ce qu’on se tue à dire, et ce que disent tous les scientifiques qui travaillent sur le sujet. Et les évidences (en particulier la persistance du problème après suppression des Gaucho et Régent et son absence à l’époque où les insecticides étaient beaucoup plus toxiques et moins maîtrisés) permettent de penser que la problématique des épandages d’insecticides est très minoritaire dans le problème.

    Il y aurait encore beaucoup à dire, mais arrêtons là…

    René

  28. @ cFrederic 126

    4/ Et un autre :
    IAPV et consors ! Non ! Au secours !… Les bases de la virologie comme disait l’un (heu… Zygomar ? J’ai la flemme de me retaper 124 post),

    ==> Non, ce n’est pas moi! Je ne parle que de ce je connais et la virologie n’est pas mon domaine!

    5/ Zygomar
    J’aime bien votre approche mais incomplète.

    ==> C’est forcément incomplet ici. On n’est pas dans une conférence spécialisée, ni dans un article scientifique.

    La problématique pesticides est plus complexe, je pense. Elle agit, peut-être, comme les virus dans son mode opératoire (?). D’où la résultante multifacorielle que j’ai abordé ci-dessus (2.2/).

    ==> L’implication supposée des pesticides dans le syndrome serait un amoindrissement des défenses naturelles des abeilles, déjà de mauvaise qualité pour des raisons génétiques (en comparaison à celles d’autres insectes comme par exemple les moustiques ou les mouches) , aux agressions infectieuses (bactéries, champignons et virus) mais c’est encore du domaine de l’hypothèse.

  29. @René
    «Visiblement vous ne connaissez rien aux abeilles…» 125
    «2.3) : je ne sais pas ce que c’est»

    L’abeille Buckfast est la création d’un moine anglais d’origine allemande le Frère Adam.
    Cette abeille est le résultat de croisements de plusieurs variétés d’abeilles dont le but est d’obtenir de meilleurs rendements.

    «Certains l’ont dit, vous êtes un troll, une pourriture glauque.»

    Mis à part l’insulte quelles sont vos autres compétences?

  30. cFrédéric

    « Il n’y a rien de honteux que d’admettre que l’objectif de certains Hommes, avec leurs dévôts, est de se faire du pognon sur son dos et que d’autres le dénoncent ou n’adhèrent pas à cette « cause ». »
    Ce n’est pas honteux mais utiliser des mots comme « objectif », « dévôts » ou « faire du pognon sur son dos » est tendancieux, comme si ces braves « bio » ne faisaient pas de business!
    Vous non plus visiblement…
    « 150 ruches, vendeur d’essaims, 7 ans d’apis »
    Moi idem par la même occasion! J’exploite la terre et élève des bestioles pour vivre, arrrrgh!!!

    « Pourquoi décrier l’approche Bio ? Depuis 160 millions d’années que Dame Nature est apparue, elle a su se débrouiller toute seule »
    Et 3 décennies de tambouille écolo face au varroa?

    « IAPV et consors ! Non ! Au secours !…  »
    Pourquoi donc, quelle que soit l’origine virale, quand le virus est détecté, isolé et mieux encore l’obtention d’un moyen de le traiter???

    « il est où celui expliquant que les PGM savent auto-réguler la sécrétion des Bt en fonction des besoins de luttes contre les agressions ? »
    Et il est où celui expliquant que les PGM Bt ont des « conséquences » (ici) néfastes sur les abeilles?

    « Concernant les abeilles « sauvages », cela me fait toujours rigoler car cela montre bien l’étendue des Connaissances de ceux employant ces termes »
    Je vois pas ce qu’il y a de « drôle » à évoquer les autres espèces butineuses? Bien au contraire, l’étude du biotope pour ces mêmes espèces est pertinant à mon sens…

    « si la problématique/commentaire est intéressante »
    Je ne me fais pas d’illusions, Votre Suffisance!

    René,
    La comparaison avec Le Pen… Bof, dès qu’on dénonce l’extrêmisme religieux ou autre, on est vite taxés de stigmatiser, ça va bien un peu mais faudrait arrêter de prendre les gens pour des c…

  31. @ José.B 130
    «Certains l’ont dit, vous êtes un troll, une pourriture glauque.»

    Mis à part l’insulte quelles sont vos autres compétences?

    == José.B , dans votre cas particulier, ce n’est pas une insulte! C’est tout simplement une constatation!

  32. @Frédéric c

    C’est bizarre,lorsque qu’un débat tel celui sur les abeilles,tourne au désavantage de personne comme José B ou autre anti pesticide de service,on voit toujours apparaitre « un nouveau blogeur » inconnu auparavant,essayer de reprendre le dessus.A croire qu’ Alerte Environnement est mis sous écoute constamment,soit, je me fais peut être des idées!!!

    J’ai recopié vos mots ci dessous:

    « La cas « pesticides » ne se résume pas qu’à flinguer des insectes et/ou des mauvaises herbes. Ce sont toutes les conséquences sublétables telle la désagragation des sols. Par exemple, en faisant une carotte de terre dans une parcelle Bio et une autre en conventionnelle, on n’en ressort pas les mêmes choses en termes d’activité. Pas besoin d’avoir Bac+18 pour observer cela. »

    j’aimerais bien voir « ces deux carottes » avec le commentaire,car je n’ai pas BAC+18 mais seulement 30 ans d’expérience.

    Désolé mais ces quelques mots ont dises long sur votre objectivité.

  33. « Ce sont toutes les conséquences sublétables telle la désagragation des sols. Par exemple, en faisant une carotte de terre dans une parcelle Bio et une autre en conventionnelle, on n’en ressort pas les mêmes choses en termes d’activité.  » Forcément quand tu fais 3 faux semis et 4 binages contre un passage d’herbicide, l’activité du sol n’est pas la même.

  34. @zygomar
    «Mis à part l’insulte quelles sont vos autres compétences?
    == José.B , dans votre cas particulier, ce n’est pas une insulte! C’est tout simplement une constatation!»

    Une question est posée à René et c’est son perroquet qui répond !!!

    @ME51
    «…je me fais peut être des idées!!!»

    Vos 30 ans d’expérience n’ont finalement servi à rien!!!

    Lorsqu’un débat tourne au désavantage des pro pesticides ceux-ci,en manque d’arguments,en viennent finalement à utiliser les insultes!!!
    En faisant cela, zygomar,René et tous les autres, Alerte Environnement n’atteindra jamais la crédibilité grandissante de l’UNAF!!!

  35. M. cFrederic,

    Vous avez écrit « IAPV et consorts ! Non ! Au secours !… »

    IAPV a été mentionné en premier par Zygomar (#10) dans la citation des recommandations émises dans un document scientifiques.

    Pour les virus en général, la palme revient à un certain JoséB. par sa référence à un document dont il a :
    . prétendu dans un premier temps qu’il était DE l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA), ce en présentant « une confirmation du contraire PAR l’EFSA »),
    . admis dans un deuxième temps que c’était un « rapport remis à l’EFSA »,
    . prétendu dans un troisième temps que c’était « un rapport qu’elle a validé suite à un appel d’offres visible sur son site ».
    . prétendu dans un quatrième temps qu’il était « parfaitement valable » – malgré un avertissement alambiqué mis sur chaque page – en vertu d’un principe josébien, énoncé quatre fois, selon lequel « aucune réserve émise = validation ».

    Je reviens sur ce pénible historique pour illustrer un problème récurrent de démarche sectaire. M. JoséB. n’a bien sûr retenu de ce document que ce qui l’intéressait. Voici, en effet, ce que disait ce rapport :

    « 7.5.1. Apis mellifera (Honey bee)
    Honeybees are currently undergoing a worldwide decline due to infestations of parasitic mites (e.g. Acarapis woodi, Varroa destructor), ravages of various viruses and susceptibility to pesticides and insecticides… »

    J’ai ensuite signalé (#106) une étude récente publiée dans Plosone, en en reproduisant le résumé. Et c’est celui-ci qui faisait référence à IAPV.

    Le propre de cette discussion – sur ce site et surtout ailleurs – est que les causes du déclin des abeilles n’ont pas été identifiées avec précision. Il me paraît par conséquent peu judicieux de vouloir écarter d’un trait de plume l’une ou l’autre des hypothèses émises par des chercheurs.

  36. « Une question est posée à René et c’est son perroquet qui répond !!! »

    Oh! José.B, « si les gens qui disent du mal de moi, savaient ce que je pensent d’eux, ils en diraient encore bien plus » Sacha G.

  37. @José.B

    Question peut être indiscrète, à part jouer le guignol de service,que faites vous dans la vie?

  38. Bonsoir,

    Hum… productive la journée.

    Post#133

    Heu… Je suis tombé par hasard sur ce site et non par « écoute ». Désolé. Pour ce qui est de la relève par « un inconnu », je ne savais pas qu’il fallait une invitation. Désolé, une nouvelle fois. Pour ce qui est de « reprendre le dessus », je vous rassure tout de suite, je n’ai pas de lien de parenté avec José.B, ni cette vocation. Mon dessein est plutôt de comprendre les logiques de tout le monde et les « visions » du problème abeilles par chaque « camps ». J’ai déjà bien compris que les animosités fusent très vite dès qu’on ne respecte pas les « normes du moule » telle Post#131 :

    « si la problématique/commentaire est intéressante »
    Je ne me fais pas d’illusions, Votre Suffisance!

    Mon propos concernait les « 20 » posts entre José.B et nombre de personnes pour une tournure de phrase qui ne méritait pas une telle attention (je pensais avoir été clair) et dont je n’aurais même pas essayé d’étayer afin de ne pas perdre de temps pour un résultat voué à être décevant et que Zygomar a essayé de mettre un terme en parlant de climat… J’ose espérer n’avoir froissé personne avec cette explication ?

    Bon, revenons à notre soupe.

    Post#127 :
    Voulez-vous dire qu’elles auto régulent la production en fonction des agressions et qu’au contraire les PGM ne le font pas pour le Bt? Quelle spécificité éventuelle des PGM à ce niveau semble vous inquiéter?

    Je vais prendre deux exemples :
    a) Exemple d’une plante transgénique produisant un insecticide : maïs Bt. On ne note pas de diminution notable de traitements sur les maïs Bt parce qu’en culture conventionnelle la lutte chimique n’est pratiquement pas effectuée en raison de la difficulté de traiter au moment intéressant (plantes de plus de 2m, coût du traitement aérien…) (AFSSA, 2004; Phipps R.H. & al., 2002).

    b) Plantes transgéniques résistantes aux herbicides. Si les herbicides utilisés sur des plantes résistantes sont employés à des doses plus faibles que les herbicides classiques, ils présentent a priori moins de risques pour l’environnement. Mais la plus grande solubilité du glyphosate implique d’être prudent vis-à-vis de la pollution des eaux/entomophiles. En ce qui concerne la détection des pollutions, la généralisation d’une molécule comme seul herbicide entraîne une augmentation de sa teneur dans les eaux qui est plus facile à détecter qu’une multitude de molécules en faible quantité.

    On peut se poser la question de la toxicité engendrée par deux pratiques différentes :

    A quantité égale, la toxicité des molécules de dégradation des herbicides totaux (glyphosate et glufinosate) utilisés sur les plantes résistantes est-elle plus ou moins importante (d’où ma notion d’auto-régulation) que la toxicité engendrée par la totalité des pesticides appliqués sur les cultures non OGM ?

    Voilà mes inquiétudes sans parler des réels bénéfices sur notre santé.

    Post#128 :

    2.1 : je ne suis pas sûr que vous ne faites pas une sur-simplification du darwinisme mais là n’est pas le point.

    C’était juste pour la faire courte.

    Nous sommes bien d’accord qu’en conséquence, la « réintroduction » récente du varroa pose un problème majeur (quelle que soit l’origine de cette « réintroduction »). Nous sommes bien d’accord sur ce point.

    Tout à fait limpide !

    Donc si votre propos est de dire qu’il faut revenir à un état primitif de l’environnement, votre thèse est délétère.

    Non, merci, je n’ai pas envie de revenir à l’âge des cavernes comme certains pourraient le prôner.

    Désolé, mais si vous voulez nourrir 6 (et bientôt 10) milliard d’humains, seule une agriculture intensive y arrivera. Et seules les technologies modernes et en particulier la chimie sont à même d’apporter à l’humanité un bien être minimum.

    Je pense qu’on ne pourra pas être d’accord sur ce point. Voici pourquoi. Désolé, j’ai pas le « rapport » sous la main mais j’avais lu un truc de la FAO sur ce point. Il est reconnu que l’utlisation de pesticides « fatigue » la plante (ou capte de l’énergie) pour produire du rendement qualitatif. Donc, en version « Bio », ce qui est perdu en « volume » est gagné « contenu ». Juste une annecdocte. Comme je l’ai dit à travers l’Observatoire apicole de l’isère, des agris (dont le vice-pdt de la CA) ont fait l’effort de mettre en place des chryptogrammes sur maîs et on était surpris par ce meilleur rendement qualitatif. Donc, je ne pense pas que nous seront « à court » pour les 10 prochains milliards. Mais cela reste un paris.

    A côté de cela, vous dénoncez la course au fric de certains. Tout à fait d’accord, mais ce n’est pas parce que certains ont des comportements scandaleux qu’il faut condamner l’ensemble

    Alors tout commme « les » apiculteurs ne sont pas tous à mettre dans le même sac.

    Très franchement, je pense que Monsanto a fait plus de bien à l’humanité

    Heu… Je ne pense pas que les agris du coton en Inde soient d’accord avec vous sur ce point (là, j’ai un « rapport » sous ma main).

    Visiblement vous vous y connaissez en abeilles, en revanche, vous nous servez la soupe glauque classique sur les PGM.

    Hum… laquelle ?

    Quelques (je n’ai aucune idée de la proportion) apiculteurs font n’importe quoi.

    Sans vouloir froisser, tout comme ma soupe peut être glauqe sur les PGM, merci de ne pas prendre dans la même soupière, svp.

    Importer des abeilles asiatiques,

    C’est pas tout à fait du n’importe quoi. Il s’agit uniquement de reines avec des qualités spéciales en vue de production de gelée royale.

    utiliser des produits non homologués

    Hum… j’utilise du thymol et Acide Oxalique, et mes abeilles se portent bien, donc je fais du n’importe quoi ? Je vous mets au défi alors de retrouver une de leurs traces dans mon miel. Votre corps en produit et vous en mangez (Ex. oseille). Tout comme ma soupe OGM, ne sortez pas les arguments à deux balles des firmes phytos…

    ne pas lutter contre les varroa

    Bien d’accord sur ce point…

    et nosema

    Laquelle ? Si c’est Ceranae, je connais pas de traitement. Si c’est une « classique », le Flumidil B a été interdit car on retrouve les antibio partout. Donc, il n’y a rien pour traiter. C’est un peu comme les agris qui couinent car on leur enlève un molécule sans rien mettre à la place. Donc les problèmes se retrouvent de partout.

    catégorie malfaisante est majoritaire à l’UNAF

    Tout comme on en retrouve au SNA, au SPMF, etc…

    oui, c’est multifactoriel, c’est ce qu’on se tue à dire, et ce que disent tous les scientifiques qui travaillent sur le sujet.

    Alors je n’arrive pas à comprendre pourquoi chaque partie n’arrive pas à admettre qu’elles font des bourdes, que l’environnement en trinque et qu’on n’arrive pas à se mettre d’accord pour des solutions ???… Tout le monde n’est pas blanc comme neige !

    problématique des épandages d’insecticides est très minoritaire

    Je ne suis pas d’accord. Il y a proportionnalité varroa/pesticides/alimentation. Multifactorialité ne veut pas dire hiérarchisation pour moi mais concomitence.

    Post#129 :

    ==> L’implication supposée des pesticides dans le syndrome serait un amoindrissement des défenses naturelles des abeilles, déjà de mauvaise qualité pour des raisons génétiques (en comparaison à celles d’autres insectes comme par exemple les moustiques ou les mouches) , aux agressions infectieuses (bactéries, champignons et virus) mais c’est encore du domaine de l’hypothèse.

    Pas d’accord sur le terme « hypotèse ». C’est un fait. Varroa perce la cuticule de l’abeille pour lui pomper son hémolymphe, laisse une plaie béante (à l’échelle de l’abeille) et permet à tout un tas de bidules de pénétrer. Autrement dit, c’est un peu comme si on vous suce 2 litres de sang, on vous fait une balafre au niveau d’une artère, on vous met un sac de pierres dans le dos et on vous demande de courrir… Peuf ! Perso, je peux pas le faire. Donc, ce que je voulais dire, c’est que si la charge et/ou la virulance en pesticides dans l’environnement (interne/externe) est torp important, il y a casse.

    Oups ! Il est tard et je dois me lever très très tôt.

    Passez tous de bonnes fêtes de fin d’année et à mardi pour la suite ;)’

    Juste un p’tit PS Post#136 :

    Le propre de cette discussion – sur ce site et surtout ailleurs – est que les causes du déclin des abeilles n’ont pas été identifiées avec précision.

    Certains, si ! : varroa/pesticides/bol alimentaire

    Il me paraît par conséquent peu judicieux de vouloir écarter d’un trait de plume l’une ou l’autre des hypothèses émises par des chercheurs.

    Dans ce cas, il ne faut pas entendre dire que les maladies apicoles sont l’alpha et l’omega des problèmes abeilles pour qu’on soit d’accord.

  39. Dany,

    Ce n’est pas un argument. Vous savez bien que les paysans indiens plantent le coton Bt sous la menace de la CIA aidée du KGB, qui leur pointent une kalachnikov dans le dos ! 😉

  40. Bonsoir cFrédéric,

    En vitesse quelques points :
    Sur le rapport FAO, il a été maintes fois démontré que c’est un abus de langage. Tout comme le « rapport EFSA » de José.B, la FAO n’a jamais écrit que l’agriculture bio permettait de nourrir l’humanité. Cela a été mentionné dans une conférence organisée par la FAO, mais n’est pas l’avis de la FAO (son directeur a démenti la paternité de ces dires).
    Vous dites
    « Il est reconnu que l’utlisation de pesticides « fatigue » la plante (ou capte de l’énergie) pour produire du rendement qualitatif.  »
    Désolé, mais cela ne veut rien dire. C’est un peu comme les antibiotiques qui fatiguent l’organisme : c’est un non sens.
    Avez-vous comparé les rendements entre du normal et du bio ? Un facteur 2 en gros… plus une meilleure régularité d’une année sur l’autre, alors que le bio est très dépendant des facteurs climatiques. Ici en Bordelais, il y a des viticulteurs bio qui n’ont pas eu de récoltes deux ans de suite à cause d’une météo pourrie. Et ce n’est pas faute de balancer du cuivre…
    Sur le coton Bt en Inde, si votre rapport est du niveau des torchons de la mère Morin, inutile de nous les sortir. Les faits sont là : de plus en plus d’agriculteurs indiens passent au Bt. Ils doivent être stupides !
    Sur les apiculteurs qui font n’importe quoi, il ne fallait pas vous sentir visé. Il est un fait que certains (encore une fois je ne sais pas quelle proportion) font n’importe quoi. Ce qui est gênant, c’est que à cause de ces incompétents, le problème de la dépopulation des ruchers n’est pas traité comme il devrait l’être, car l’interdiction du Gaucho et du Regent n’a servi à rien pour les abeilles, comme on pouvait s’y attendre, mais a supprimé des produits intéressants pour les agriculteurs.
    Sur le Flumidil B, il n’a pas été interdit, il a perdu son AMM, car elle n’a pas été renouvelée. Le coût est trop important. Il a encore des autorisations temporaires d’emploi dans certains pays européens, mais pas en France.
    Je crois que Higes a essayé le Flumidil sur N. ceranae, et que c’est efficace.

    Sur le varroa, si vous relisez le post de Zigomar, ce n’est pas l’action de varroa qu’il nomme hypothèse, mais le rôle des pesticides dans l’action de varroa. Nuance. Donc ne pas répondre à côté, c’est une astuce typique des écolo dogmatiques… ce que vous ne semblez pas être jusqu’à présent.

    Sur l’acide oxalique, merci je connais. J’avais d’ailleurs indiqué que ce n’était pas toxique pour l’humain et donc pas dangereux pour l’apiculteur de le manipuler, au contraire de produit comme la fumagiline, qui est aussi vendue pure sous le manteau. En revanche, Dany au post 50 a cité des études montrant sa toxicité pour les abeilles. Donc ce n’est peut-être pas la panacée.

    Bonne nuit

    René

  41. @MON810

    Ou sous la menace de leurs femmes ?

    « Des chercheurs de Warwick (Royaume-Uni) et de Goettingen (Allemagne) ont publié en juillet 2010 une étude réalisée sur un village du district d’Akola dans l’État du Maharashtra et concluant que le cotonnier Bt produit en Inde des avantages importants pour l’emploi des femmes [1]. Le graphique ci-dessous visualise les résultats sur le plan monétaire, pour ce village  »
    La suite
    http://imposteurs.over-blog.com/article-vandana-shiva-l-oraison-de-la-colere-a-quand-les-ig-nobel-alternatifs-par-wackes-seppi-60684016.html

  42. Et aussi :

    » Agriculture bio : les origines d’une rumeur

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article318&decoupe_recherche=badgley

    Agriculture bio, Catherine Badgley et le modèle cubain

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article334&decoupe_recherche=badgley

    J’ajouterai simplement, vu l’heure, que les gourous de l’agriculture biologique attribuent à l’AB des progrès qui ne relèvent pas de leurs théories, mais de l’application de bonnes pratiques agronomiques.

  43. cFrederic, quand bien même le maïs bt ne ferait pas baisser l’usage de pesticides je ne vois pas où serait le problème, sauf à constater un impact environnemental négatif ( et on a en fait trouvé un moindre impact sur les insectes non-cible aux US). L’intérêt se situe alors dans une récolte meilleure, puisque culture protégée. C’est ce que conclut votre référence (Philips) qui liste des PGM permettant une forte réduction des pesticides, mais note en comparaison un gain modeste pour le maïsBt. Par contre, d’après les essais en Europe il suppose un gain potentiel important pour toutes les cultures y compris le maïs bt  » Estimates indicate that if 50% of the maize, oil seed rape, sugar beet, and cotton grown in the EU were GM varieties, pesticide used in the EU/annum would decrease by 14.5 million kg of formulated product (4.4 million kg active ingredient). In addition there would be a reduction of 7.5 million ha sprayed which would save 20.5 million litres of diesel and result in a reduction of approximately 73,000 t of carbon dioxide being released into the atmosphere. The paper also points to areas where GM technology may make further marked reductions in global pesticide use. »
    Des études ultérieures en Espagne ont montré une nette baisse de l’usage d’insecticides pour le maïs : http://ftp.jrc.es/EURdoc/eur22547en.pdf

    C’est un point un peu à coté du sujet mais qui méritait quelques précisions.

  44. @ René

    « Sur le varroa, si vous relisez le post de Zigomar, ce n’est pas l’action de varroa qu’il nomme hypothèse, mais le rôle des pesticides dans l’action de varroa. Nuance. Donc ne pas répondre à côté, c’est une astuce typique des écolo dogmatiques… ce que vous ne semblez pas être jusqu’à présent. »

    – Merci de votre mise a

  45. Désolé pour cette malencontreuse erreur de manip’….

    @ René

    « Sur le varroa, si vous relisez le post de Zigomar, ce n’est pas l’action de varroa qu’il nomme hypothèse, mais le rôle des pesticides dans l’action de varroa. Nuance. Donc ne pas répondre à côté, c’est une astuce typique des écolo dogmatiques… ce que vous ne semblez pas être jusqu’à présent. »

    – Merci de votre mise au point!

    Je ne pense pas que, compte tenu de la tenue habituelle des interventions de cFrédéric, son commentaire soit le résultat d’une lecture superficielle de mon commentaire sur le rôle probable des pesticides, ni même d’une inattention de sa part mais bel et bien une distortion délibérée de mes propos!

  46. Pour vous remonter le moral:

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Ruches-abeilles-et-miel-pour-les-Concellois-_44169-avd-20101228-59625493_actuLocale.Htm

    « Particulièrement menacées par l’usage des produits phytosanitaires, les abeilles sont d’excellentes ambassadrices des pratiques respectueuses de l’environnement et de la biodiversité ». C’est à partir de ce constat qu’une convention vient d’être signée entre la municipalité de Saint-Julien-de-Concelles et l’Union des Apiculteurs de Loire-Atlantique (Unapla).

  47. La question n’est pas d’avoir ou de ne pas avoir le moral mais la recherche de la vérité. Il est évident que la municipalité de Saint-Julien-de-Concelles et tout particulièrement son adjoint au dévelopement durable (un titre qui veut tout dire sur l’incompétence de ce type !) disposent des plus grandes compétences scientifiques et que l’Unapla n’est pas un lobby…

  48. @ c.Frédéric

    Vous ne nous avez toujours pas montré  » les deux carottes »,ce qui est normal puisqu’elles n’existent pas,d’ailleurs le reste de vos affirmations n’ont pas plus de valeur.

    Effectivement vous êtes prèt à inventer n’importe quoi pour mettre les pesticides au banc des accusés,je vous cite:

    «  »Il est reconnu que l’utlisation de pesticides « fatigue » la plante (ou capte de l’énergie) pour produire du rendement qualitatif. Donc, en version « Bio », ce qui est perdu en « volume » est gagné « contenu ». » »

    En fait ce qui se passe est tout l’inverse et c’est des plus logique.Lorsque l’agriculteur desherbe chimiquement,il évite à la culture en place la concurence de plantes adventices pour le besoin vital d’eau,de soleil et d’ éléments minéraux,lorsque l’agriculteur applique un fongicide sur sa culture,la maladie visée est plus facilement détruite ce qui évite à la plante de puiser dans ces réserves pour(essayer de)se défendre toute seule et il en est également ainsi pour les insecticides.
    Ce n’est pas par hasard que l’agriculture biologique produit de 2 à 3 fois moins que la conventionnelle.

    Enfin concernant plus directement le déclin des abeilles,expliquez nous pourquoi que (au moins dans ma région de la plaine Marnaise),les apiculteurs en fait des rendements très importants et inhabituels(dépassant parfois les 80 kg par rûches) cette année 2010 alors que les agriculteurs et moi le premier n’avont pas réduit la quantité de pesticide?
    J’ai ma petite idée mais j’attends votre réponse.

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