Lepage « sans interdit » avec Ménard

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Il y a quelques jours, c’était au tour de Corinne Lepage d’être l’invitée de Robert Ménard dans son émission « Ménard sans interdit » sur I-Télé. Le journaliste a la bonne habitude de faire preuve d’une grande liberté de ton et de mettre de côté tout politiquement correct en allant droit au but.

Pour la Président de Cap 21, l’épreuve a été difficile et elle a été obligé de se livrer affirmant à propos de « la crise écologique » que « la survie de l’humanité est peut-être en péril ». Rien que ça. Pour Corinne Lepage, « il y a une crise systémique, une crise d’ensemble. La crise écologique fait partie de la crise économique, de la crise financière. On ne peut pas régler un bout sans toucher au reste ». Pour elle, l’écologie politique est bien une révolution globale.

Interrogée sur Cancùn, Corinne Lepage a expliqué qu’il « est probable qu’on puisse plus décider » lors de ce sommet qu’à Copenhague. Pourquoi ? « Parce que la pression est moins grande. (…) La mobilisation est beaucoup plus modeste. Il n’y a pas de chefs d’Etats et de gouvernement ». Ainsi donc l’échec de Copenhague viendrait de la trop grosse mobilisation et de la pression mise sur ce sommet il y a un an. Cette pression aurait eu un effet négatif sur les processus de décisions. Mais qui a fait monter la pression sur Copenhague en répétant inlassablement que l’avenir de la planète était en jeu ? Qui sinon les militants écologistes qui seraient donc, selon Corinne Lepage, les responsables du naufrage de Copenhague. Corinne Lepage n’est d’ailleurs plus sur la même longueur d’ondes que les écologistes radicaux. Elle estime qu’il « ne faut pas demander des accords contraignants parce qu’on sait qu’on ne les obtiendra pas, donc ça n’est pas la peine de partir dans cette voie-là. »

Robert Ménard n’a pas manqué de se faire l’écho de la dernière étude de Générations Futures. Pour Corinne Lepage, « il y a une crise de confiance générale sur la nourriture comme sur le reste. Ca c’est vrai, et ça fait partie de l’angoisse (…) On est envahit par la pollution chimique.» Erreur, Mme Lepage, c’est l’action des militants verts qui crée cette angoisse et l’entretient. Nénamoins, poussée dans ses retranchements par Robert Ménard, Corinne Lepage finit par admettre que « les méthodes se sont affinées et que l’on a des connaissances qu’on n’avait pas » il y a 20 ans.

Enfin, interrogée sur la vie politique française, Corinne Lepage a confirmé les tensions au sein d’Europe Ecologie – Les Verts, affirmant travailler avec « la coopérative politique (NDLR : c’est à dire avec Daniel Cohn-Bendit et ses amis) mais pas avec le parti. »

Tout n’est pas vert au pays des écolos.


2 commentaires sur “Lepage « sans interdit » avec Ménard

  1. Erreur, Mme Lepage, c’est l’action des militants verts qui crée cette angoisse et l’entretient.

    Sans oublier les discours tenus par les « éminences » officielles ! Ce qu’elle ne saurait ignorer…
    Ainsi :

    « Unless we announce disasters, no one will listen. »
    — Sir John Houghton, first chairman of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) and lead editor of its first three reports.

    Soit en français :
    « Si nous n’annonçons pas de catastrophes, personne ne nous écoutera »
    — Sir John Houghton, premier président du GIEC et auteur principal de ses trois premiers rapports.

  2. En regardant cette horeur, on dirait bien qu’elle se rend compte de sa propre contradiction, dommage que Ménard ne l’ai pas relevé pour lui remettre dans le pif à cette grosse loche!

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