Précaution ou prévention ?

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Dans Le Monde, les « auteurs » de l’étude de Générations Futures demande « l’application du principe de prévention afin de diminuer au maximum l’exposition environnementale, et notamment alimentaire, à des substances soupçonnées d’être cancérigènes ».

Qu’est donc que ce « principe de prévention » ? Si l’expression « principe de précaution », aujourd’hui de plus en plus souvent remis en cause, figure dans le Larousse, « principe de prévention » est une nouveauté. Est-elle utilisée à dessein par des militants prévoyants qui observent le débat sur le principe de précaution ?

8 commentaires sur “Précaution ou prévention ?

  1. Le principe de précaution est censé être appliqué sur une substance sur laquelle il existe un doute sur son innocuité.
    Le principe de prévention s’applique sur une substance dont la toxicité est établie.

  2. le miuex est de ne plus manger du tout, comme ça on sera presque tranquille. Ca durera peut etre pas longtemps mais bon. Si Veillerette pouvait essayer en premier … a suivre

  3. J’ai vu par hasard (je passais dans le salon à un moment où la télé était allumée sur M6) la semaine dernière un tout petit extrait de Capital, où notre ami Veillerette faisait encore son show.

    Il comparait les teneurs en pesticides de l’eau et du vin, montrant que le vin en contenait bien plus que l’eau.
    Pas un mot bien sûr sur les LMR. Pas un mot non plus pour souligner que les normes sur l’eau potable sont toutes fixées arbitrairement à 0.1 µg/l, sans tenir compte de la toxicité du produit en question. Il me semble que notre ami Laurent Berthod avait fait paraître un article à ce sujet sur son blog.

    Et bien sûr, il ne soulignait pas que l’on boit environ 2 litres d’eau par jour.
    Celui qui boit 2 litres de vin par jour a effectivement de forts risques de mourir prématurément…Mais à mon avis, ce ne sera pas à cause des résidus de pesticides contenus dans le vin 😉

  4. Et puis, si le gouvernement, pour complaire aux masses abruties par les Besancenot, qui veut mettre un moratoire sur le capitalisme, Mélenchon, qui réclame un moratoire sur les méchants spéculateurs, et Veillerette (vice-président du conseil régional Nord-Picardie, mazette !) s’avisait de mettre un moratoire sur les pesticides comme l’exige cet imbécile de vice-président, la France serait ruinée presqu’aussi vite que si les cons suivaient massivement le mot d’ordre anti-bancaire de Cantonna. Les rendements agricoles chuteraient d’au moins 50 % la première année du moratoire, et encore d’autant la seconde. Faut-il être con ! Veillerette = Cantonna !

    NB1 Moratoire, c’est plus avenant qu’interdiction. C’est plus communiquant. Mais c’est rigoureusement la même chose. Une interdiction peu être levée et un moratoire prolongé.

    NB2 Si j’étais candidat à la présidence de la République je prendrais Veillerette comme conseiller en communication. Sur ce plan il est hors du commun. Pas une pute de la rue Saint-Denis, une escort-girl de haute volée, qui vous vendrait rien pour très cher.

    NB3 Et les journalistes qui relaient sans sourciller la demande de moratoire de Veillertte, c’est quoi ? Des michetons !

  5. J’avais déjà de forts soupçons en lisant les commentaires des intervenants sur ce site, mais maintenant j’en suis convaincu, les pesticides rendent bête et peut-être même fou:

    « Les pesticides accélèrent le déclin cognitif des personnes qui les manipulent
    Une nouvelle étude confirme l’accélération du déclin cognitif chez les ouvriers agricoles exposés aux pesticides. L’enquête, dirigée par Isabelle Badi et coll., regroupait des scientifiques appartenant notamment à l’Unité Inserm 897. Les chercheurs ont suivi les ouvriers viticoles de la cohorte Phytoner, dont un groupe particulièrement exposé aux pesticides. Pointant « les faibles performances cognitives » de ce groupe, les chercheurs rappellent que ces lacunes sont généralement « associées à un risque de démence », comme la maladie d’Alzheimer. La revue Occupational And Environmental Medicine a rendu compte de ce travail. »
    Quotidien du Médecin [Le] , 06/12/2010

  6. @Bill

    Effectivement,les résultats de test de Benton sur ce groupe de viticulteurs est 3,5 fois moins bon que des non vitis,d’autres études raportent qu’il y aurait 70% de maladie de Parkinson chez les utilisateurs de produits phytosanitaires.
    Pourtant tous ces résultats sont à relativiser et à remettre dans leur contexte.Il y a encore peu de temps,les applicateurs de pesticides n’utilisaient pratiquement jamais de protection,gants,masques,lunettes,etc,qui n’a pas vu il y a 20 ou 30 ans,des paysans avec les mains et avant bras tout jaune de desherbants(colorants nitrès interdits depuis plus de 10 ans),avec une cigarette roulée à la bouche,partiellement jaune également!!
    70% des absorptions corporelles de produits phytosanitaires se font par voie cutanée et principalement par les mains.

    Ces résultats n’ont malheureusement rien d’étonnant et pourraient, vu les risques que prenaient les applicateurs à l’époque, être bien pire.

    Faut il supprimer et interdire l’utilisation des produits phytosanitaires pour autant?
    Depuis 10 ans,les 3/4 des molécules ont été supprimées.Entre 1950 et 2000,les doses de traitements ont été divisé par 5 et la marge de sécurité de la DJA multiplié par 5.
    Les nouvelles molécules demandent environ 12 ans d’étude pour un investissement moyen de 200 millions d’€ dont plusieurs centaines d’études relatives à la santé humaine 50%,à l’environnement 40% et à l’efficacité du produit 10%.Sur 150000 molécules présentées à L’AMM (autorisation de mise sur le marché)une seule sera autorisée!!!

    On ne peut pas en dire autant pour les pesticides naturels,largement utilisés en agriculture biologique.La roténone utilisée depuis plusieurs dizaines d’années sur fruits et légumes bios sera normalement interdite à l’utilisation en Avril 2010 alors que cela fait des années qu’il est prouvé que cette molécule peut donner la maladie de Parkinson.
    Encore une facétie de l’AB,alors que l’ application d’huile de Neem (azadirachtine)est interdite en Europe,il est très facile de s’en procurer via internet chez les vendeurs de pesticides naturels.Cette molécule est suspectée d’être un perturbateur endocrinien.
    En fait,les insecticides naturels tel que la roténone,les pyréthrines,l’azadirachtine,le spinosad,etc, ont des cibles beaucoup plus large que les molécules de synthèses ce qui induit un danger sanitaire important.

    Une dernière chose,différentes études(francaises et étrangères) démontrent qu’en moyenne les agris ont moins de cancer que le reste de la population,que risque alors le consommateur?

  7. IL faut lire – normalement interdite à l’utilisation en 2011

    (normalement,car si les agris bios ne trouvent pas de solution alternative à la roténone,l’autorisation d’utilisation pourrait encore perdurer,c’est ti pas bio tout cà !!)

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