Le financement du lobby vert en question

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Alors que la Commission Européenne finance largement le lobbying des ONGs, nous vous invitons à mieux connaître les grands principes du financement du lobby vert dont la puissance se démontre chaque jour.

Pour les écologistes et les altermondialistes, l’argent n’a pas d’odeur

On pourrait penser que les associations écologistes, telles qu’apparues dans les années 70 dans les pays anglo-saxons et ailleurs, émanent exclusivement d’un mouvement populaire en protestation contre les principaux acteurs de la société industrielle. Or, paradoxalement, ces mouvements écologistes ont reçu un sacré coup de pouce de la part de nombreuses richissimes fondations qui ont financé cette vague verte et continuent d’ailleurs de le faire. Paradoxe, car la plupart de ces fondations sont liées aux milieux de l’industrie et des affaires, cibles des écologistes. C’est le cas notamment de la Ford Foundation qui tire ses moyens colossaux – plus de 13 milliards de dollars – de la fortune des entreprises Ford. Comble du mélange des genres, Kathryn S. Fuller, la présidente du conseil d’administration de la Ford Foundation depuis mai 2004, est une des responsables de la branche américaine du WWF (qu’elle a présidée entre 1989 et 2005) et est également depuis 2002 directrice de l’entreprise américaine Alcoa, deuxième producteur mondial d’aluminium. Ces dernières années, la Ford Foundation a donné plusieurs millions de dollars aux Friends of the Earth, au WWF ou à l’Institute for Agriculture…

Lire notre enquête sur le financement du lobby vert

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