« Assiette tous risques »

Partager sur : TwitterFacebook

Une nouvelle fois, le monde agricole sera la cible d’un documentaire diffusé en prime time ce soir sur France 3. Intitulé « Assiette tous risques », (à l’heure où le film « L’Agence tous risque » est à l’affiche en salle), ce documentaire signé Jean-Pierre Canet, Romain Icard et Caroline Benarrosh devrait faire mal. Il faut dire que les journalistes n’en sont pas à leur coup d’essai. Ainsi c’est Caroline Benarrosh qui avait réalisé le documentaire « L’algue tueuse » diffusé dans Envoyé Spécial et qui attaquait en règle la production procine avec de sérieux raccourcis. Inutile d’attendre une enquête objective puisque la déontologie ne semble pas être une priorité pour Romain Icard. L’un des auteurs du documentaire diffusé ce soir avait répondu aux questions de L’Humanité en février 2005. A la question « Qu’en est-il de la déontologie des journalistes ? », il n’avait pas mâché ses mots : « elle n’existe pas. On a des droits, parfois des devoirs. Mais toujours pas de code de déontologie ».

Mais revenons à l’émission de ce soir sur France 3. Ce type de documentaire est bien souvent catastrophiste et cherche à créer le buzz pour faire monter l’audimat. Une opération de relation presse a donc été conduite avant la diffusion de ce soir. Christine Courcol, journaliste à l’AFP, a donc publié une dépêche sur le documentaire intitulé « Saumon aux pesticides, lait au PCB : une « assiette tous risque » » ! Catastrophiste à souhait, cette dépêche se termine par le récit de l’expérience vécue par les « journalistes » : « Que faire alors ? Des journalistes ont testé pendant 12 jours les effets de régimes alimentaires opposés. Jean-Pierre, qui n’a absorbé que de la nourriture industrielle bon marché, a grossi de 1,5 à deux kilos, avec dans les urines des rejets d’urée et d’acides gras insaturés et un taux de conservateurs et de colorants multiplié par sept. Romain, qui s’est mis à un régime totalement bio, a maigri de deux kilos et ses analyses d’urine sont parfaites. »

Face à ce diagnostic, quelques questions demeurent :

–       le régime « bio » est-il responsable de l’épidémie d’anorexie chez les jeunes ?

–       maigrir de 2 kg en 12 jours, n’est-ce pas dangereux pour la santé humaine si un tel régime alimentaire se poursuit dans le temps ?

–       Quelle est la valeur d’un test de 12 jours chez 2 journalistes cherchant à démontrer les dangers de l’agriculture conventionnelle dans un documentaire destiné à créer le buzz et à satisfaire l’audimat de France 3 ?

Aurons-nous les réponses à nos questions ? Rendez-vous ce soir sur France 3. Mais si vous préférez regarder du vrai football avec Brésil-Chili, rassurez-vous, nous vous proposerons un décryptage de ce « documentaire » qui confirme une nouvelle fois le paradoxe du rapport entretenu par les français et leurs paysans. Accusés d’être des pollueurs, les occasions d’échanger avec le monde agricole restent toujours de grands succès populaires (Salon de l’Agriculture, Nature Capitale…)

161 commentaires sur “« Assiette tous risques »

  1. « j’ai autre chose de plus utile à faire que de perdre mon temps à essayer d’instruire les imbéciles éructants…. »

    Comme d’habitude zygomar parle pour ne rien dire.
    Il n’a toujours pas réussi à sortir un seul argument sur « La préservation de l’environnement est en rapport avec diverses pratiques agricoles »

  2. « les dépassements effectivement constatés dans mon article « Non, les produits alimentaires conventionnels ne sont pas « bourrés » de pesticides »

    Laurent Berthod dans votre article vous mentionnez jusqu’à 7,8% de non conformité ou dépassement de LMR.
    Quels sont les risques pour le consommateur lorsque la LMR est dépassée?
    Vous n’abordez pas le sujet, est-ce volontaire pour tromper le lecteur ou est-ce par totale ignorance?
    Dans les 2 cas c’est particulièrement malhonnête de la part de quelqu’un qui prétend informer les lecteurs.

  3. il risque de mourir dans d’atroces souffrances ? vu que le calcul de la LMR est ric rac, c’est pas comme si on avait pris des precautions de l’ordre de 100 ou 1000 ….

    Ah si, après vérification, ces marges de sécurité ont été prise ….

  4. « ces marges de sécurité »
    Quand c’est non conforme c’est malgrè tout sans risques. Quelle belle hypocrisie.
    Si LMR il y a c’est qu’il y a des risques.
    Et toujours rien sur la question de Sylvia: Quelles conséquences pour le consommateur quand 2 ou plusieurs pesticides présents dans un aliment dépassent la LMR d’un seul?

  5. c’est comme lorsque l’on roule a 131 km/h sur autoroute, on dépasse la limite, les risques sont mulitpliés par pffiouu au moins ça !!

    Sylvia elle a qu’a chercher un peu aussi ….

  6. @ Péremptoire:

    « Il n’a toujours pas réussi à sortir un seul argument sur « La préservation de l’environnement est en rapport avec diverses pratiques agricoles » »

    je vous invite à lire les documents DOCOB pour les zones natura 2000, vous tomberiez des nues!!!

    Les prairies de fauches, prairies permanentes, prairie humide, alpages, forêts en futaie, etc etc etc.

    « Laurent Berthod dans votre article vous mentionnez jusqu’à 7,8% de non conformité ou dépassement de LMR.
    Quels sont les risques pour le consommateur lorsque la LMR est dépassée?
    Vous n’abordez pas le sujet, est-ce volontaire pour tromper le lecteur ou est-ce par totale ignorance?
    Dans les 2 cas c’est particulièrement malhonnête de la part de quelqu’un qui prétend informer les lecteurs. »

    Voir la réponse de Laurent 2, plus rapide que moi!!!

    En conclusions : Vous ne connaissaez rien à rien. Comme tous les écolo bobo des villes (ou des villages , j’en connais aussi) ne croyant que les « experts » du WWF, Greenpeace, ARTAC et autres incompétents (Hulot, Séralini, YAB, Duflot, Mamère, Cochet, Belpomme…. dieux que la liste est rébarbative).

    PS : vous saviez que les aliments doivent respecter des normes hygiéniques? Des limites en bactéries, virus, mycotoxines, entérotoxines (on parle de TOXI-INFECTIONS ALIMENTAIRES). Qui dit normes, dit seuil/limites. Et que se passe-il en cas de dépassement des normes??? Ce qui chroniquement le cas avec les productions bio (des dépassements de plusieurs centaines de fois). Et bien rien!!! Aucun média ne le dis (comme l’affaire des mozzarellas Bio produite en Allemagne contaminée par Pseudomonas fluorescens).

  7. Épandre du fumier ou du compost présente beaucoup plus de risque de lixiviation des nitrates que mettre au bon moment la bonne dose de nitrate minéral, directement assimilable par la culture. ça s’appelle le fractionnement. Avec l’azote organique on ne maîtrise pratiquement rien du processus de sa minéralisation, ce qui aboutit souvent à ce que sa forme soluble et assimilable soit présente au mauvais moment, période hivernale sans culture ou durant laquelle les besoins sont très faibles, pluies, pouf, tout se retrouve dans la nappe ! Vive le Bio !

  8. Alors Péremptoire, on en reste muet ? Avant de sortir des conneries publiquement il vaut mieux se renseigner, ça évite de se ridiculiser !

  9. Alerte dans une cantine pendant un service de repas bio
    17 mai 2010

    Près de 400 écoliers français ont été intoxiqués à Lorient alors qu’ils venaient de consommer des betteraves bio râpées. « Maux de ventre, vomissements… le repas pris hier midi par plusieurs centaines d’enfants, dans les réfectoires des écoles élémentaires publiques de Lorient, Inzinzach-Lochrist et Auray, a tourné court », relate Sophie Paitier, journaliste au Télégramme……..

  10. Bio
    Scandale à la dioxine au paradis du bio
    12 mai 2010

    Bien que la presse française n’en ait soufflé mot, le scandale est considérable : 2500 tonnes de maïs bio contaminées à la dioxine ! Telle est la découverte révélée par la presse allemande, qui note que ces lots, contaminés par une substance cancérigène, ont servi à alimenter des poules d’exploitations biologiques de 9 des 16 Etats régionaux (Länder). « Dans le seul Land de Basse-Saxe, 19 des 150 exploitations bio sont touchées », rapporte le Süddeutsche Zeitung dans son édition du 8 mai 2010, tandis que WordlPoultry.net fait également état de 8 fermes contaminées en Hollande. Deux jours plus tard, plusieurs chaînes de distribution alimentaire, dont Lidl et Rewe, en ont tiré les conséquences, rappelant des millions d’œufs bio issus de ces fermes.

    Comment de telles quantités de maïs bio – correspondant à 7% de la production française – ont-elles pu être contaminées ? La réponse est simple : il s’agit de lots de maïs importés par bateau d’Ukraine, et livrés notamment à Harreveld en Hollande, où se situe l’usine de transformation d’aliments biologiques de la société néerlandaise ForFarms. Selon ForFarms, un certificat confirmait une teneur en dioxine conforme à la législation européenne. C’est donc en toute confiance – mais sans avoir effectué ses propres analyses – que le fournisseur d’aliments a traité cette marchandise pour ensuite la livrer aux quatre coins de l’Allemagne sa nourriture pour volailles contaminée à la dioxine. Un parcours qui démontre au passage que le bilan carbone de ces œufs n’est pas nécessairement digne de son label bio…

    Et ce n’est pas tout. Comme l’a révélé le quotidien Die Tageszeitung (Taz), le maïs ukrainien a été livré dans la période du 16 décembre 2009 au 10 février 2010. Or, le 16 mars 2010, des analyses de routine, effectuées par l’organisme allemand de contrôle des œufs, le Kontrollierte Alternative Tierhaltungsformen (KAT)1, ont mis en évidence dans ces aliments une présence de dioxine de 6,5 picogrammes par gramme de graisse, alors que la norme européenne autorisée est de 6 pg. Ce « léger » dépassement n’a cependant suscité aucune alerte, ce dont s’étonne aujourd’hui la presse allemande, qui note qu’il a encore fallu attendre le 21 avril 2010 pour que le KAT obtienne les résultats d’une deuxième série d’analyses. Ceux-ci indiquaient une présence nettement plus élevée : 13,6 pg/g de graisse. Des taux impossibles à passer sous silence……

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article650&decoupe_recherche=dioxine

  11. « Avec l’azote organique on ne maîtrise pratiquement rien du processus de sa minéralisation, … pouf, tout se retrouve dans la nappe ! »

    Vive l’élevage industriel de porcs, de volailles,etc, nourris aux aliments pesticidés, dont les déjections enrichies d’antibiotiques se retrouvent sur les terres agricoles et inévitablement dans la nappe, et devant le nez du ministre qui dit non aux pesticides et aux antibiotiques dans son estomac, meme avec LMR et marge de sécurité!
    C’est ce que Laurent Berthod appelle « La préservation de l’environnement est en rapport avec diverses pratiques agricoles »

  12. Dans une démarche qui se veut convaincante voilà zygomar qui reprend des articles de presse pour dénigrer le bio:
    « … relate Sophie Paitier, journaliste au Télégramme…….. »
    « Comme l’a révélé le quotidien Die Tageszeitung… »

    Voici ce que pense zygomar et ces amis escrocs brasseurs de vent anti écolo de la profession de journaliste:

    « De la putasserie journalisticoproxénète. » (MON810)
    « pseudo-journalsites » (MON810)
    « une journaliste dont le niveau scientifique est du niveau du boucher de mon supermarché en chirurgie cardiaque. » (Berny)
    « manque de « froideur », d’objectivité, de « conclusions hatives » (Couerlou)
     » Ce sont des arguments de bonimenteurs de foire »(douar)
    « Les journalistes ont manqué d’ambition » (Astre Noir)
    « Les intérêts étant le scoop pour les journalistes »(daniel)
    « une journaleuse pisse-copie, spécialisée dans les chiens écrasés et l’inauguration des chrysanthèmes. »(zygomar)
    « Quand aux journalistes, il ne leur suffit pas d’affirmer des faits de manière péremptoire pour être crédibles »(Claude)
    « Cette journaliste n’a rien compris. »(Laurent Berthod)

    Escrocs brasseurs de vent anti écolo vous voulez éduquer le public, le public va vous rire au nez.

  13. Hier matin,j’avais rendez vous avec un responsable de la LPO.Et oui,même les agris non bio discutent et échangent avec ces personnes.
    J’avoue que j’ai été surpris du » bon sens « de ce monsieur,qui n’a rien d’un écolo bobo et qui est plus proche des agriculteurs(même non bio)que des décideurs « verts parisiens » et autres » foromeurs intégristes ».

    Cela pour dire que je suis rassuré de voir que des gens de terrain ,plutôt écolos,fassent la part des choses entre l’acte de production agricole et la protection de la Nature.

    Je suis d’accord avec vous Péremptoire,les effluents d’élévage intensif polluent comme les élevages bio polluent tout autant et si ce n’est plus.Lors d’une réunion publique(bourré d’écolos) traitant de la qualité de l’eau,un intervenant des services vétérinaires de l’Etat en a étonné plus d’un(écolo bien sûr) lorsqu’il a annoncé que les élevages bios étaient beaucoup plus surveillé que les autres pour de nombreux problèmes sanitaires de plus risquant d’affecter des élévages voisins pas forcément bios.

    Pour l’épandage effluents organiques bio ou non tout le monde est soumis à la Direcive Nitrate en vigeur dans chaque département.
    Une dernière information,de la merde restera toujours de la merde.

  14. @ Péremptoire :

    Vous confondez largement le journalisme français prêt à bondir sur n’importe quelle rumeur, et surtout si elle est écolo, et le journalisme anglo-saxon qui fait une réelle investigation en mettant de coté ses préjugés.

    Un reportage de France 3, réalisé en collaboration directe avec des écolos militants n’est plus un reportage, c’est de la propagande.
    Un vrai journaliste se doit d’être impartial!!!

  15. Péremptoire 116

    « Vive l’élevage industriel de porcs, de volailles,etc, nourris aux aliments pesticidés, dont les déjections enrichies d’antibiotiques se retrouvent sur les terres agricoles et inévitablement dans la nappe, et devant le nez du ministre qui dit non aux pesticides et aux antibiotiques dans son estomac, meme avec LMR et marge de sécurité! »

    Ceci est un concentré de mensonges merdeux qui ne correspond en rien à la réalité. Péremptoire n’emportera pas ses mensonges au paradis car il finira dans l’enfer réservé aux menteurs/idéologues/totalitaires.

  16. Un risque oublié refait surface, pas celui du trop: trop de pesticides, trop d’antibiotiques, trop d’engrais mais du trop peu, voire du rien, rien à mettre dans son assiette, rien à mettre dans son estomac.

    Qui a suivi l’évolution des cours des matières premières agricoles?

    Si j’en juge par ce graphique, enfin pas seulement, on est en train de revivre le mois de juillet 2007 avec dans ce cas l’Australie hors de cause mais à nouveau l’Europe en retrait par rapport à la normale sans être catastrophique, une petite récolte aux USA, la Chine qui parait en dessous des prévisions également.

    http://www.zonebourse.com/LE-BLE-COTE-A-CHICAGO-16218/actualite-analyse/Le-retournement-se-confirme-22776/

    Si cela se confirme, le risque sera bien d’avoir des difficultés à remplir les assiettes, enfin pour nous européens cela va être bien plus cher, ce qui n’est pas un obstacle majeur avec seulement 10 à 20% des budgets consacrés à se nourrir. Plus dur pour les populations africaines.

    En revanche si la récolte du maïs ressemble à celle du blé… ce qui n’est pas impossible si l’été est trop sec, le pire est à craindre.

    Mais pour nos amis bobos verts il est clair que s’il n’y a plus de pain conventionnel, ils nous recommanderont d’en manger du bio! comme la FAO en mai 2007 qui a maintenu le lien valide donc qui maintien cette position !
    http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000550/index.html

    Ce n’est pas sans rappeler une précieuse de la fin du XVIIème siècle qui recommandait la brioche aux parisiens affamés…cela ne lui à pas porté chance.

    Gageons que ce puisse être la même chose pour le DG de la FAO qui ne risque certes pas sa tête dans l’affaire mais peut-être son fauteuil à renouveler en 2011.

    On a attribué trop facilement aux progrès de la médecine l’allongement de la vie au XIXème et surtout XXème siècle mais celui de la sécurité puis de la qualité de l’alimentation est bien plus déterminant.
    Les grandes épidémies ont toujours été consécutives de grandes disettes voire famines. Une population bien nourrie est peu exposée et la médecine ne joue que pour la mortalité à la naissance et l’allongement de la vie des personnes déjà agées.

    L’alimentation est avec la qualité de l’eau et l’éducation, enfin pas l’éducation actuelle, contre productive mais celle à l’hygiène des instituteurs jusqu’en 1968; efficace ; seule période qui peut revendiquer le terme d’éducation, après, l’époque est à la « chienlit » dont nous allons bien vite déguster les bienfaits.

  17. Apparemment le DG de la FAO n’est pas d’accord avec la page du site de la FAO que vous indiquez.

    Voir :

    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-non-l-agriculture-biologique-ne-peut-pas-nourrir-l-humanite-37557395.html

    et

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article318&decoupe_recherche=agriculture%20bio

    Encore un sac de noeuds à débrouiller !

    La page du site de la FAO à laquelle vous renvoyez indique :

    “Ces modèles suggèrent que l’agriculture biologique a le potentiel de satisfaire la demande alimentaire mondiale, tout comme l’agriculture conventionnelle d’aujourd’hui, mais avec un impact mineur sur l’environnement”, selon la FAO.

    Pour une critique de ces modèles (toujours se méfier des modèles, Cf. le Giec)voir la même page d’Agriculture et Environnement :

    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article318&decoupe_recherche=agriculture%20bio

  18. Avec mes excuses, de fait l’affaire est parfaitement débrouillée. J’ai retrouvé le communiqué du 10 décembre 2007 de Jacques Diouf, DG de la FAO :

    http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000726/index.html

    Dans ce communiqué on lit notamment :

    « En mai de cette année, la FAO a accueilli une Conférence internationale sur l’agriculture biologique. Selon l’un des documents présentés à cette occasion – MAIS IL NE S’AGISSAIT PA D’UN DOCUMENT DE LA FAO – l’agriculture biologique devrait pouvoir produire suffisamment d’aliments pour nourrir la population mondiale actuelle ».

  19. Pour en remettre une couche sur le risque du « rien » dans les assiettes en raison de la maigre récolte de céréales à pailles en 2010, maigreur que traduit l’embellie sur les cours, et versa vice car si les cours enflent c’est que le rendement sera tout « piti » enfin pas trop car sinon, on entendra parler la poudre (noire …pas la blanche réservée pour les soirée bobo branchées) voire l’atome. La spéculation qui participe au mouvement ne fait qu’anticiper le manque actuel. Nous allons assister à un nouveau pugilat sur le thème des biocarburants qui affament l’humanité, après les pesticides qui empoisonnent l’humanité bla bla bla, principale activité des journalistes du « Monde » ( le journal).

    Les réductions de taxes sur les produits pétroliers ( TIPP), on appréciera la symbolique d’un éthanol agricole produit avec du sucre qui supporte une taxe sur les produits pétroliers! aucun humoriste n’a sauté sur une aussi belle occasion d’épingler un tel manque d’imagination ou plutôt l’inverse.

    Seul un rond de cuir est capable de penser, enfin penser???, que l’on fait tout avec le pétrole: On se chauffe, on s’habille, on roule, on vole (ça pour voler, ça vole dans ces administrations des finances, ça vole même bien bas, altitude de humour d’un Guillon, qui confondait tribune drôle, un brin satirique et aboiements hargneux ). Guillon aboie, la caravane passe et continue sans lui. Bref que le sucre est aussi issu du pétrole, après raffinage, distillation, blanchiment ( y pas qu’en Suisse)….

    Ce même ministère des finances qui aurait pu avoir la « d’essence » de créer un terme pour une taxe sur les carburants issus de ressources renouvelables (TIRR par exemple), on mesurera le poids de l’industrie pétrolière française dans les décisions et faire l’amalgame ( sans mercure cette fois, quoique..) car si l’éthanol est introduit , c’est aussi et surtout pour se substituer au benzène, on lira en sus la fiche d’évaluation des risques, de ce sinistre poison dont parle bien peu les médias et sur lequel les ONG sont bien discrètes, médias et ONG qui n’ont pas de mot assez dur pour la production agricole mais ceux de Chimène pour tout ce qui ressemble de près ou de loin au Naphte d’où le silence sur deep-water, les sables bitumineux, les fuites dans le golfe du Niger….

    « pétrole, ton regard noir est si profond, surtout au large de la Floride »,

    « pétrole, tu sens si bon le sable chaud qui t’a produit » enfin bientôt au passé le coup du sable chaud, car au nord de l’Alberta…

    etc etc etc .

    Pour le benzéne lire: http://www.epa.gov/teach/chem_summ/BENZ_summary.pdf

    Enfin pour un rond de cuir ou un « journaleux » qui fume la clope, le benzène de l’essence ne fait que s’additionner, pas de quoi en faire une marée noire surtout quand le plat est vide, même si le pétrolier local rempli celui du journaleux et de l’ONG ; ceci explique cela.

    Propos sur le plat vide qui nous renvoie au début du post précédent, et au fait que la véritable assiette tous risques est celle qui ne contient rien, comme actuellement en différents points du Sahel.

    Nos agriculteurs avec les techniques modernes sécurisées en proposaient une (assiette) « tout risque » mais nos bobos (enfin certains lobbies financiers anglo saxons les y ont aidé) ont trouvé que ce n’était pas assez « bio » pour eux. Ouf!

  20. « le journalisme français prêt à bondir sur n’importe quelle rumeur » (daniel)
    Voilà un superbe camouflet pour zygomar qui se réfère à « Sophie Paitier, journaliste au Télégramme »

    « Ceci est un concentré de mensonges merdeux qui ne correspond en rien à la réalité. »(MON810)
    Pourtant ME 51 a écrit : »Je suis d’accord avec vous Péremptoire »

    « Qui a suivi l’évolution des cours des matières premières agricoles? »
    alzine pourquoi le destin de l’agriculture doit-il dépendre de la spéculation boursière?
    C’est un choix particulièrement irresponsable de la part d’une profession dont la mission est de nourrir l’humanité.

  21. @ Péremptoire :

     » « le journalisme français prêt à bondir sur n’importe quelle rumeur » (daniel)
    Voilà un superbe camouflet pour zygomar qui se réfère à « Sophie Paitier, journaliste au Télégramme »

    Ce n’est en rien un camouflet envers zygomar. En effet Mme Sophie Paitier ne fait que reporter une dépêche AFP. Il n’y a donc dans son article aucune enquête ni à charge ni à décharge!!! Pas de parti pris mais surtout pas de militantisme forcené!!!

    Les médias nous donnent actuellement avec « l’affaire Woerth » la maestria de leur parti pris et engagement politique. Aucune preuve, aucune enquête journalistique, des rumeurs, des mensonges… Mais on tire à boulets rouges sur le ministre.
    Idem dans l’affaire Allègre – Baudis (des rumeurs et mensonges de putes et d’un assassin).
    Et dans l’affaire d’Outreau, idem: accusations bidons, rumeurs et fausses vérités.

    Dans tout ces cas là aucune enquête des journalistes.

    pour voir une véritable enquête journalistique :
    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-enterrement-du-climate-gate-72980 (voir le passage sur le programme REDD de l’Onu/WWF)
    http://www.redd-monitor.org/

  22. @ Péremptoire

    Vous portez mal votre pseudo,me citer concernant « la pollution des effluents d’élevage « pour répliquer à MON810 n’est pas  » préremptoire » au sens littéral du terme.

    Lorsque je dis que je suis d’accord avec vous,c’est pour admettre que si pollution il y a les effluents bio le sont ni plus ni moins que les effluents provenant d’élevage dits « intensifs ».

    Concernant vos affirmations suivantes:

     » Vive l’élevage industriel de porcs, de volailles,etc, nourris aux aliments pesticidés, dont les déjections enrichies d’antibiotiques se retrouvent sur les terres agricoles et inévitablement dans la nappe, et devant le nez du ministre qui dit non aux pesticides et aux antibiotiques dans son estomac, meme avec LMR et marge de sécurité! »

    -êtes vous en mesure de me fournir une analyse d’eau et d’aliments contenant des traces d’antibiotiques « animaux » * ? par contre vous n’aurez aucun mal à me fournir une analyse d’eau ou d’aliments contenant des bactéries et micro organismes patogènes.
    (*)pour rappel le chiffre d’affaires de la pharmacopée francaise est 10 fois supèrieur à celle de nos animaux domestiques et d’élevage.

    suite dans un autre post

  23. suite, concernant la Directive Nitrate,vous trouverez tout ce qui vous intéresse sur internet.

    Pour votre éternel refrain concernant les pesticides et en particulier retrouvé sporadiquement à l’état de traces je vous suggère de lire ou relire le post 98 et le lien suivant:

    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1004

    Allez il fait chaud,je vais avec mes enfants à la piscine.

  24. @ Laurent Berthod

    Certes, c’est vrai, le DG de la FAO a relativisé la position du communiqué du 3 mai, le 10 décembre , mais entre temps information largement reprise dans les mois qui ont suivi par différents sites, référence dans la presse.

    Mais si je compte bien : mai, juin, juillet,aout septembre,octobre, novembre et enfin 10 jours en décembre : 7 longs mois, en pleine crise alimentaire, avec des manifestation de la faim dans tous les pays africains à partir de septembre pour enfin avoir un déclaration qui de fait dit que sans azote minéral « ptêt » qu’on s’expose à quelques difficultés pour nourrir le monde, mais pas un mot sur les pesticides, j’appelle cela une mise au point tardive et à minima, qui de fait devait plus à une situation grave dont la suite était imprévisible ( les bonnes récoltes de 2008 et 2009 permettront de mettre un terme à l’envolée des cours), si 2008 avait ressemblé à 2007, c’est par millions que l’on aurait compté les victimes d’assiettes sans risque d’intoxication car vides.

    On peut penser que la réactivité n’est pas optimale dans cette situation comme l’exhausitivié dans le recadrage du communiqué du 3 mai.

    Imaginons la même situation, aujourd’hui en France! une seconde.

  25. @ME 51 http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1004
    Dans son article Denis Corpet dit ceci à propos des aliments contenant des pesticides:
    « Il est très probable qu’il n’y a, à ces doses, pas d’effet du tout »

    Comment ce professeur peut-il batir des certitudes sur la non toxicité des pesticides en se basant sur des probabilités? C’est une escroquerie.

  26. « si l’extrapolation était linéaire, le risque d’avoir un cancer hématopoïétique serait multiplié par 1,0000003, ce qui est infime. De plus, la majorité des mécanismes de toxicité passent par un effet seuil : en dessous d’une certaine dose, on n’observe plus d’effet du tout. Ce qui peut expliquer qu’on n’ait jamais pu voir une quelconque toxicité des aliments « non-Bio » : si elle existe, elle est beaucoup trop faible pour qu’on puisse l’observer. »

    Péremptoire,ayez au moins l’honnêteté de citer la phrase du Pr Corpet en entier avant de le traiter d’escroc!!!

    Si malgré ses informations vous redoutez toujours d’avoir quelques traces de pesticides dans votre assiette,expliquez moi pourquoi les agris ont en moyenne dans le Calvados 21 % de cancer en moins que le reste de la population et cela malgré parfois des tonnes de produit manipulé durant leur longue carrière?

    http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/cancer-les-agriculteurs-mieux-proteges-27987.html?utm_source=FAA&utm_medium=infoquotidienne&utm_campaign=mailnumero317

  27. Cher Alzine,

    Je ne sais pas comment cela s’est passé à la FAO. Votre interprétation est donc tout à fait plausible. Mais il y en a d’autres possibles.

    Ayant moi-même été responsable, à différents niveaux hiérarchqiues, d’institutions, je sais d’expérience qu’il est très difficile à une institution de désavouer un de ses services ou un de ses collaborateurs car cela revient à admettre un dysfonctionnement de l’institution.

    En outre, un désaveu explicite ne peut que s’accompagner d’une sanction du ou des fautifs, dont les conséquences pour l’institution sont souvent difficilement mesurables.

    C’est ce qui peut expliquer le délai, nécessaire pour trouver la « juste » formulation, et le « désaveu » a minima.

    Bien à vous.

  28. « Ce qui peut expliquer qu’on n’ait jamais pu voir une quelconque toxicité des aliments « non-Bio » : si elle existe, elle est beaucoup trop faible pour qu’on puisse l’observer. »(Denis Corpet)

    « Quant au cancer de la prostate, le lien avec l’utilisation des herbicides a été observé, ajoute Pierre Lebailly » (La France Agricole)

    ME 51, Pierre Lebailly est capable d’observer ce que Denis Corpet n’est pas capable d’observer, conclusion Denis Corpet est bien un escroc.

  29. Pérempoire nous les broute.

    Corpet parle des résidus de pesticides dans les aliments.

    Lebailly parle de l’épandage des pesticides au champ par les professionnels.

    Conclusion : Péremptoire est un escroc ou un con. Je pense qu’il est les deux. C’est un escroc qui prend ses lecteurs pour des cons et là, pour nous prendre pour des cons, il faut vraiment qu’il soit très con.

  30. « l’épandage des pesticides au champ par les professionnels. » …IMPLIQUE… « des résidus de pesticides dans les aliments. »

    Le ministre est parfaitement au courant et pas Corpet, c’est surprenant.

    Si un lien avec l’utilisation des herbicides a été observé pour le cancer de la prostate chez les agri (+ 16 %), c’est que ceux-ci ne sont pas mieux protégés contrairement à ce que dit La France Agricole.
    Le Roundup bio-dégradable qui dégrade la prostate c’est formidable.

  31. Encore une contrevérité tellement évidente que personne ne peut la gober. Personne ne croit plus les affirmations mensongères de Péremptoire. Il ferait donc mieux de la fermer, il gagnerait du temps.

  32. @ Péremptoire

    Il doit vous manquer des neurones ou alors vous en avez de trop.

    Effectivement les agris auraient 16 %de cancer de la prostate en plus et alors où est le risque pour le consommateur?
    la réponse est simple:-1,000003 millions de fois inférieur à applicateur des pesticides.

    Vous nous bassinez avec les pesticides alors que des dizaines de millions de personne respirent tous les jours de l’air rempli de molécules hautement cancérigènes provenant des gaz d’échappement des véhicules.

    Les traces de pesticides éventuellement retrouvés dans l’alimentation et ceci malgré les précautions et efforts de la profession agricole représentent pour le consommateur « une grotte de mouche dans une piscine olympique ».

  33. 1° « je trouve incroyable que vous puissiez admettre que les pesticides sont un danger pour vous qui les manipulez »

    Et vous, ne me dites pas que vous ne montez jaamis dans une bagnole. Vous admettez que rouler en bagnole est dangereux. Je trouve incroyable que vous montiez dans une bagnole en admettant que c’est un danger.

    2° L’agriculture bio se prétend plus près de la nature que l’agriculture conventionnelle, mais c’est complètement faux. En outre, sur bien des points, elle est plus dangereuse pour le consommateur.

  34. oui oui, je monte en voiture, le moins possible, tout comme je mange des fruits non bio, mais le moins possible.
    Et oui, je n’aime pas respirer una ir pollué, ça va dans le même sens.
    Mais ensuite chacun a ses motifs, moi ce n’est même pas pour ma santé que j’essaie de manger bio, ce serait ridicule étant fumeur, même occasionel.
    Je fais ça pour promouvoir ce type d’agriculture qui correspond plus à ma vision personnelle.
    Et je n’insulte aucune personne qui mange industriel, chacun sa vie. Ensuite, si la personne en question est sensible à certaines idées de sauvegarde de l’environnement et de résistance à certains énormes lobbies (les GROS lobbies, pas le lobby ecolo et bio dont vous parlez), là je me permettrai de discuter avec elle pour qu’elle ait les éléments nécessaires et ainsi décider en tout état de cause.

  35. Adrien, les conversions en bio sont intéressantes c’est bien pour ça que pas mal tente le coup, on sait que l’effet d’aubaine ne suit pas forcément… voir les chiffres de l’Agence bio, une analyse ici
    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article566
    Dans mon post je faisais remarquer que très souvent les surfaces comme les effectifs n’étaient pas les mêmes qu’en conventionnel donc les aides au prorata sont moindres, c’est logique aussi, par exemple on ne mène pas de la meme façon 500 brebis que 80, même en bio! Ca bouffe ces bestiaux!
    Alors une sortie de ce genre « Il se trouve que l’agriculture conventionnelle est bien plus subventionnée que la biologique, ce qui rend ses prix artificiellement plus bas. » vous catalogue direct comme l’âne de service!
    Les insultes ne sont pas toujours heureuses mais certains représentants de l’escrologie ambiante la manient à souhait, comprend que certain agris qui n’en ont rien à foutre de ces gros mensonges entretenus pas les médias voient rouge quand on les traites de pollueurs, d’empoisonneurs parce qu’attachés à je ne sais quel lobby, sur une exploitation les lobby on s’en cague!
    Il faudrait être un peu plus rigoureux avec les propos balancés à tort et à travers, fruits, légumes, céréales « gorgés » de pesticides ou animaux « shootés » aux antibios, penche toi plutôt sur la conditionnalité des aides! Regarde les bilans du Danmark! Comme par hasard nos fervents z’écolos s’la coincent…
    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article345
    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article70
    « Chaque année, elles importent 155 000 tonnes de blé de haute valeur boulangère, sur les 240 000 qu’utilise le pays. « 80% du blé utilisé pour la production du pain au Danemark est importé d’Allemagne et de France. Privés de l’utilisation sur blé de certains fertilisants et fongicides, les agriculteurs danois ne sont en effet plus en mesure de produire du blé de qualité, qui remplisse le cahier des charges des producteurs de farines » »
    … par sa réduction drastique des pesticides, elle n’est même plus capable de satisfaire ses besoins en blé panifiable!
    Les anecdotes « bio écolos » il y’en a tous les jours grâce à nos journaleux prestataires de services de la religion, mais en y regardant bien ce ne sont que des « niches » quand un nombre + que conséquent de producteurs assument
    et assurent et pourvoient aux besoins de tous, tous les jours!

  36. Je n’insulte personne qui mange bio. J’insulte des gens qui prétendent que manger conventionnel est plus dangereux que manger bio, car c’est un mensonge et une escroquerie. En outre je n’insulte pas ceux qui disent ça naïvement mais seulement ceux qui utilisent tous les sophismes possibles pour faire passer leurs mensonges.

  37. @ Adrien,

    Vos positions sont celles d’un « gentil écolo bobo », mais il serait utile de vous renseigner un peu plus à fond avant de prendre des positions, sans être spécialiste, et il y en pas mal sur ce site.

    Quelques remarques en passant,

    « nous ne pouvons plus polluer nos sols de la sorte » : savez vous que la principale pollution des sols est celle provoquée par les métaux lourds, notamment les sels d’arsenics ( dont l’arseniate de plomb ) très largement utilisé en agriculture avant l’arrivée des insecticides issus de la chimie en 1950.
    Idem pour le cuivre, largement utilisé en agriculture bio ,notamment sur vigne et pomme de terre, savez vous que de nombreux sols notamment dans le Languedoc, pas seulement , ont été stérilisés par l’excès de cuivre, par les quantités de bouillie bordelaise appliquées pendant plus de 50 ans , la « bonne » bouillie bordelaise utilisée par les agribio.

    Le Cuivre qui est un algicide puissant puisque utilisé dans les piscines pour cet usage, mais aussi perturbe gravement la reproduction des mollusques.

    Avez vous vu des dosages dans les analyses des cours d’eau en aval des bassins viticoles, non, le cuivre est sacré, car utilisé par la filière bio, c’est pourtant clairement aujourd’hui la principale menace pesticide en matière d’agriculture durable.

    Cela ne veut pas dire forcement l’interdire mais le contingenter fortement en raison de ses effets (très) pervers.
    Notons qu’un pesticide issu de la chimie qui poserait la moitié des pb du cuivre serait interdit en urgence. cf une bonne analyse du dossier sur le site toujours bien documenté agriculture environnement.

    Autre point amusant:

     » moi ce n’est même pas pour ma santé que j’essaie de manger bio, ce serait ridicule étant fumeur, même occasionel »

    Effectivement mieux vaut ne pas rechercher les très incertaines vertus de l’alimentation bio pour la santé lorsque l’on est fumeur même occasionnel.

    Un bon site généraliste, bien fait, fait le point sur la question mais toutes les institutions et académies par le monde sont d’accord sur ce fait avec une avalanche de nouvelles constations sur les méfaits de cette substance à chaque étude.

    Craindre les pesticides pour sa santé et fumer relève au mieux du paradoxe au pire du non sens. Pour le grand public, on s’arrêtera là.

    Pour les scientifiques ou les politiques, une telle attitude relève plus de l’imposture et le terme est bien tiède mais certains se complaisent dans les postures qui relèvent de l’imposture, notamment quelques anciennes secrétaires d’Etat à l’écologie.

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/tabac/sa_7405_tabac_mefaits_sante.htm

    Les dangers du tabac
    Le tabagisme est responsable de 60 000 morts en France, soit plus d’un décès sur dix. Pour un fumeur sur quatre, l’espérance de vie est réduite en moyenne de 20 ans et se solde par une mort avant 65 ans. Malgré ce triste tableau, les méfaits du tabac sont généralement minimisés par les victimes de la cigarette. Ce qu’il faut savoir.

    Tabac et grossesse : une combinaison à haut risque
    Tabac: il n’y a pas de fumée… sans feu
    La cigarette : une véritable usine chimique
    Thyroïde et tabac : attention les dégâts !
    L’éclat de votre peau part en fumée
    Cancer de la vessie, les femmes trinquent
    Quand fumer des blondes donne le blues
    Fumeurs : gare à la crise… d’asthme !
    Tabagisme passif : faut-il durcir la loi Evin ?

    Il y a quand même de quoi avoir peur et si l’on est raisonnable, et l’on applique même à minima le principe de prévention (risques connus et bien identifiés ) , même pas de précaution (risques incertains ) demander l’interdiction d’un tel poison! car au delà des risques identifiés, il y a tous ceux qui le sont pas ou pas encore. Le paradoxe est que la clope est aussi sinon plus fréquente chez les bobos amateurs de bio que dans le reste de la population. Vous avez dit cohérence ?.

    J’en profite pour souligner la réaction très juste de la ministre de la santé actuelle concernant la baisse des prix des cigarettes, il faut aussi souligner les trains qui arrivent à l’heure, pas si fréquent en politique, du moins actuellement.

    « Profitant d’une récente décision de la Cour de justice européenne, certaines marques baissent le prix de leur paquet de 20 à 25 centimes en France. La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, rappelant dimanche les impacts du tabac sur la santé publique, s’est déclarée « absolument scandalisée » et entend bien répondre à cette baisse des prix par une hausse des taxes sur le tabac à la rentrée »

  38. Apparemment mes derniers posts ont ramené Adrien sur le devant de la scène!!

    Adrien depuis le début de ce débat chacun d’entre nous et à sa manière essaient de recadrer les abus de langage de ces journalistes militants .

    Le problème avec les gaillards de votre espèce est que vous passer votre temps à jouer sur les mots,genre » sans mentionner le +16% de tumeurs à la prostate. »,précisions qu’il vous suffisait de lire sur le lien de la France Agricole et faites le compte je n’envoie pas 15 posts par jour,j’en ai vraiment pas le temps.

    Si il ne fallait jamais employer de produits dangereux pour sa propre santé,nous serions rester dans las cavernes avec des peaux de moutons sur le dos.Vous et vos comparses êtes de grandes garcons restés dans l’adolescence.
    Je dis cela car vous croyez dur comme fer que les agriculteurs(comme moi) sont capables de produire sans pesticides et autres engrais chimiques( minéraux) alors que c’est l’inverse qui se passe.
    Alors permettez moi de vous redire une dernière fois que l’agriculture ne se fait ni dans un bureau,ni dans une usine et que seule la météo nous guide.
    Contre les excés d’eau ,de chaleur,de vent, de froid,nous n’avons aucunes armes.
    Avec la chaleur actuelle,ce sont des millions de tonnes de céréales et oléoprotéagineux qui se sont évaporés et qui n’iront ni dans nos bennes ni dans vos assiettes.
    Vous les écolos et les réveurs voulez nous retirer les rares armes que nous avons pour nous défendre contre nos ennemis de tous les jours,mauvaises herbes,septoriose,fusariose,mildiou,etc et insectes,pucerons,doryphores,noctuelles,charancons etc.
    Les armes agronomiques utilisés par la bio,qui ne sont pas nouvelles,sont malheureusement la plupart du temps insuffisantes pour faire face à ces ravageurs.
    Les produits phytosanitaires sont employés pour cette raison même si l’agriculteur prend parfois des risques,minimes s’il se protège correctement.

    Le consommateur de non bio ne risque pas plus sa santé que celui qui consomme de l’électricité produite pourtant dans une centrale nucléaire.

  39. A j’oubliais,pourquoi malgré tout cela des agris(autour de 3 %) ont choisi la bio?.
    La plupart du temps se sont des agris ayant de petites structures,un peu d’élevage ayant choisi ce mode de production car plus rémunérateur(en théorie),dans d’autres cas et de plus en plus actuellement ce sont des aides plus importantes qui incitent certains agris à faire le saut mais pas pour la totalité de leur exploitation.

    Dans tous les cas la plupart de ces agriculteurs sont en galère du matin au soir comme l’étaient nos ancêtres,qui ne vivaient d’ailleurs pas très vieux.

    Chacun son choix de production,le mien n’est pas et ne sera jamais celui de l’AB,on peut faire mieux et moins cher mais avec un minimum de phytos.

    Je pense avoir été assez clair Bonsoir

  40. @MON810 « En outre je n’insulte pas ceux qui disent ça naïvement mais seulement ceux qui utilisent tous les sophismes possibles pour faire passer leurs mensonges. »

    La Cour de cassation a définitivement condamné Monsanto à 15.000 euros d’amende pour « publicité mensongère » sur le Round Up, et a donc premier rejeté le pourvoi formé par Monsanto.

    MON810 lachez-vous et sortez vos plus belles insultes pour Monsanto,coupable d’avoir présenté l’herbicide Round Up comme « biodégradable » et laissant « le sol propre.

  41. MON810 est en panne d’inspiration. Pas d’insultes en vue pour Monsanto?
    De gros mensonges qui rapportent beaucoup d’argent cela devrait vous faire bondir MON810.
    MON810 a-t-il décidé de la fermer pour gagner du temps?

  42. La réponse de zygomar n’est pas une réponse.
    Monsanto n’a pas été condamné pour avoir indiqué le pourcentage de biodégradabilité de son produit.

    Le message publicitaire télévisuel présentait la gamme de produits Roundup comme étant biodégradable et laissant le sol propre, avec les mentions sur l’emballage et les étiquettes « respect de l’environnement » et « efficacité et sécurité pour l’environnement ».
    Circonstance aggravante dans l’esprit des magistrats, les dirigeants savaient qu’un des composants, en l’occurrence le glyphosate, serait classé un an plus tard comme étant toxique pour les organismes aquatiques et pouvant entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement.

    Selon les études de la société Monsanto, la dégradation biologique du produit n’était que de 2% après 28 jours.
    zygomar appelle abusivement cela « biodégradable dans des proportions acceptables. »

    zygomar ne parle pas des multiples adjuvants et surfactants qui rentrent dans la composition de l’herbicide.

    Et puis biodégradable ne veut pas dire que le produit disparait sans laisser de traces. Les produits se transforment en d’autres molécules toxiques.

    MON810, zygomar mérite quelques insultes de votre part.

    Encore une bonne nouvelle pour vous MON810:
    Le groupe agro-chimique Monsanto va devoir payer une amende de 2,5 millions de dollars (1,98 million d’euros) pour vente non autorisée de coton OGM. L’annonce de cette sanction a été faite, jeudi 8 juillet, par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), qui se félicite d’avoir obtenu la pénalité administrative la plus importante jamais prononcée en vertu de la loi de 1947 sur les insecticides, les fongicides et les produits antirongeurs.

  43. a noter le dernier rapport de l’efsa

    96.5 % des produits analysés conformes aux LMR

    (pr l’UE ce taux est de 97.6, a noter que les LMR sont depassées pr 0.9 % des produits issus de l’AB !!).

    Pourtant a la radio, l’accroche etait « Quand vous croquez des fruits, vous mangez PLEIN de pesticides » … va comprendre ou comment minimiser les efforts de toute une filière (ou comment vendre du papier)

  44. @ peremptoire

    Le groupe agro-chimique Monsanto va devoir payer une amende de 2,5 millions de dollars (1,98 million d’euros) pour vente non autorisée de coton OGM. L’annonce de cette sanction a été faite, jeudi 8 juillet, par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), qui se félicite d’avoir obtenu la pénalité administrative la plus importante jamais prononcée

    ==> comme quoi le fabuleux lobby multipuissant des pesticides n’est pas si puissant ???

  45. Monsanto pour les pastèques c’est l’antéchrist. Ils nous font encore leur petite fixette sur les PGM, les pauvres ils ne doivent plus en dormir la nuit !

Les commentaires sont fermés.