« Assiette tous risques »

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Une nouvelle fois, le monde agricole sera la cible d’un documentaire diffusé en prime time ce soir sur France 3. Intitulé « Assiette tous risques », (à l’heure où le film « L’Agence tous risque » est à l’affiche en salle), ce documentaire signé Jean-Pierre Canet, Romain Icard et Caroline Benarrosh devrait faire mal. Il faut dire que les journalistes n’en sont pas à leur coup d’essai. Ainsi c’est Caroline Benarrosh qui avait réalisé le documentaire « L’algue tueuse » diffusé dans Envoyé Spécial et qui attaquait en règle la production procine avec de sérieux raccourcis. Inutile d’attendre une enquête objective puisque la déontologie ne semble pas être une priorité pour Romain Icard. L’un des auteurs du documentaire diffusé ce soir avait répondu aux questions de L’Humanité en février 2005. A la question « Qu’en est-il de la déontologie des journalistes ? », il n’avait pas mâché ses mots : « elle n’existe pas. On a des droits, parfois des devoirs. Mais toujours pas de code de déontologie ».

Mais revenons à l’émission de ce soir sur France 3. Ce type de documentaire est bien souvent catastrophiste et cherche à créer le buzz pour faire monter l’audimat. Une opération de relation presse a donc été conduite avant la diffusion de ce soir. Christine Courcol, journaliste à l’AFP, a donc publié une dépêche sur le documentaire intitulé « Saumon aux pesticides, lait au PCB : une « assiette tous risque » » ! Catastrophiste à souhait, cette dépêche se termine par le récit de l’expérience vécue par les « journalistes » : « Que faire alors ? Des journalistes ont testé pendant 12 jours les effets de régimes alimentaires opposés. Jean-Pierre, qui n’a absorbé que de la nourriture industrielle bon marché, a grossi de 1,5 à deux kilos, avec dans les urines des rejets d’urée et d’acides gras insaturés et un taux de conservateurs et de colorants multiplié par sept. Romain, qui s’est mis à un régime totalement bio, a maigri de deux kilos et ses analyses d’urine sont parfaites. »

Face à ce diagnostic, quelques questions demeurent :

–       le régime « bio » est-il responsable de l’épidémie d’anorexie chez les jeunes ?

–       maigrir de 2 kg en 12 jours, n’est-ce pas dangereux pour la santé humaine si un tel régime alimentaire se poursuit dans le temps ?

–       Quelle est la valeur d’un test de 12 jours chez 2 journalistes cherchant à démontrer les dangers de l’agriculture conventionnelle dans un documentaire destiné à créer le buzz et à satisfaire l’audimat de France 3 ?

Aurons-nous les réponses à nos questions ? Rendez-vous ce soir sur France 3. Mais si vous préférez regarder du vrai football avec Brésil-Chili, rassurez-vous, nous vous proposerons un décryptage de ce « documentaire » qui confirme une nouvelle fois le paradoxe du rapport entretenu par les français et leurs paysans. Accusés d’être des pollueurs, les occasions d’échanger avec le monde agricole restent toujours de grands succès populaires (Salon de l’Agriculture, Nature Capitale…)

161 commentaires sur “« Assiette tous risques »

  1. Voici un article de Marcel Kuntz sur le site de l’AFIS : « Une science parallèle pour servir des objectifs politiques » ( http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1404 ).

    « L’activisme anti-OGM (et des autres « anti ») a recours à une « science » parallèle, différente de ce que l’on a coutume d’appeler pseudo-science (comme l’astrologie par exemple). Contrairement à la pseudo-science (souvent simple attrape-nigaud commercial), la « science » parallèle s’inscrit dans un projet politique. Quand ce dernier voit dans la science traditionnelle une menace susceptible de montrer le caractère erroné du projet (les avis de l’EFSA sur les interdictions d’OGM par exemple), il crée sa propre « science », toute acquise au projet partisan. Même sans éliminer la science traditionnelle, la science parallèle jettera la confusion (« les scientifiques ne sont pas tous d’accord entre eux »). Cette science parallèle, est d’autant plus crédible dans les médias qu’elle bénéficie du concours de certains chercheurs. »

    « Nous n’en sommes plus à la création d’agences d’évaluation scientifique des risques pour « rassurer les consommateurs » (comme après la crise de la « vache folle »). Au contraire, la volonté d’instrumentaliser les comités d’évaluation illustre aujourd’hui une nouvelle exploitation politique du principe de précaution et de l’aversion des risques des sociétés post-modernes : l’analyse des risques ne se divise plus en évaluation par les scientifiques et gestion par les pouvoirs publics, mais se réduit essentiellement à la maîtrise de la communication sur les risques en vue de la prochaine échéance électorale. »

  2. De lire ou d’entendre de nos jours critiquer une communication qui attire l’attention sur la composition de nos aliments me désespère vraiment.
    Manger peut tuer à petit feu est une réalité parce que tout simplement c’est avéré.
    Il faut être d’une mauvaise foi extra ordinaire pour affirmer le contraire ou plus simplement complice de la chose.
    Les maladies d’enfants n’ont qu’un seul responsable, il se fait ADULTE

  3. Ce qui est certain c’est que c’est un miniscule petit pois qui tient lieu de cervelle à Sylvia.

  4. Dans le même genre que les conneries qui n’ont aucun sens proférées par enfant durable : la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.

  5. « serait en fait », « serait liée  »
    Colporter des rumeurs n’est pas un signe d’intelligence.
    Cela n’enlève rien à la valeur de l’excellent documentaire » Assiette tous risques »

  6. l’excellent documentaire » Assiette tous risques …..

    …. qui colportait également des rumeurs et même carrément de grossiers mensonges mais sans prendre la précaution élémentaire, sans avoir la décence, sans avoir l’honnêteté d’utiliser le conditionnel

  7. « Cette huile ne mérite pas d’être certifiée biologique. En déboisant, en détournant les rivières, en asséchant les marais, la culture de palme est loin d’être respectueuse de l’environnement », explique une ancienne journaliste colombienne peut-on lire dans l’article de l’Express. Cette journaliste n’a rien compris. Le cahier des charges bio ce n’est pas la préservation de l’environnement, c’est produire sans produit chimique de synthèse (à part le sulfate de cuivre et autres bouliies bordelaises ou nantaises !)Ce sont les éscrolos qui se sont emparés de ce cahier des charges pour prétendre que l’agriculture bio préserve mieux l’environnement que l’agriculture conventionnelle, ce qui est un pur MENSONGE. La préservation de l’environnement est en rapport avec diverses pratiques agricoles qui n’ont rien à voir avec bio/non-bio

  8. « Colporter des rumeurs n’est pas un signe d’intelligence ».

    Rumeurs colportées par des organisations écolos. Ben, mince alors, si on peut même plus faire confiance aux escrolos !

  9. @ Enfant durable 51
    De lire ou d’entendre de nos jours critiquer une communication qui attire l’attention sur la composition de nos aliments me désespère vraiment.
    Manger peut tuer à petit feu est une réalité parce que tout simplement c’est avéré.
    Il faut être d’une mauvaise foi extra ordinaire pour affirmer le contraire ou plus simplement complice de la chose.
    Les maladies d’enfants n’ont qu’un seul responsable, il se fait ADULTE

    Si manger peut « tuer à petit feu » ne pas manger est encore beaucoup plus rapide les 1 milliards d’individus sur la terre qui expérimentent cette solution n’ont même pas la force de s’exprimer sur des forums .

    Il n’y a que les niais, les gâvés et les repus pour comdamner l’activité agricole qui, pour pas cher leur fourni au minimum 3 fois par jour une alimentation parfaitement contrôlée, la plupart du temps savoureuse . Que les personnes qui dénoncent des cas avérés en France de mortalité dù à leur alimentation citent des exemples, et énumèrent ce qu’ils ont personnellement constaté,. Une preuve à plus de poids que des rumeurs ou des hypothèses

  10. @Laurent Berthod « La préservation de l’environnement est en rapport avec diverses pratiques agricoles … »
    Lesquelles???

    Colporter des rumeurs s’adresse à daniel.
    Laurent Berthod n’est pas un modèle avéré d’intelligence.

  11. « Cette huile ne mérite pas d’être certifiée biologique. En déboisant, en détournant les rivières, en asséchant les marais, la culture de palme est loin d’être respectueuse de l’environnement »

    @Laurent Berthod
    L’argument du déboisement = pas bio est d’autant plus illogique et mensonger que le bio, avec son rendement déplorable est justement un facteur direct de déboisement. Si les céréales étaient uniquement produit en bio en France (c’est ce qui arrive à tous les pays arriérés qui ne bénéficient pas d’une agriculture moderne à haut rendement, avec un impact catastrophique sur l’environnement et c’est pourtant ce que les pastèques en appellent de leur voeux !), vu que le rendement en bio est à peine le tiers du conventionnel, il nous faudrait recommencer à déboiser des millions d’ha au lieu de rendre à la nature presque 100.000 ha/an.

    Bref, même ce genre de logique élémentaire échappe aux écolo-hystériques. Mais bon, peut-il en être autrement ? Pour pouvoir croire aux inepties des propagandistes du bio, on ne peut qu’être dépourvu de raisonnement logique et/ou avoir un QI d’huître.

  12. 0 Sylvia 61

    @Laurent Berthod « La préservation de l’environnement est en rapport avec diverses pratiques agricoles … »
    Lesquelles???

    ==> C’est le genre de question élémentaire qui révèle très précisément l’ignorance crasse (ou la mauvaise foi et surtout les deux à la fois) de celui ou celle qui la pose tant les réponses sont évidentes et largement connues des individus normalement éduqués, instruits et informés.

    Colporter des rumeurs s’adresse à daniel.
    Laurent Berthod n’est pas un modèle avéré d’intelligence.

    ==> Mais ce genre de remarque est le modèle avéré de la connerie de son auteur….ou faut-il écrire « auteuse »?

  13. Antibiotiques

    Le chiffre d’affaire annuel francais des médicaments vétérinaires utilisés pour soigner nos animaux de compagnie et d’élevages,extensifs et intensifs est  » 10 fois moins élevé » que le chiffre d’affaire des médicaments utilisés par nous autres les humains!!!
    Vu que le nombre d’animaux est largement supérieur au nombre d’humains,on peut se demander qui pollue et tue l’autre!!!

  14. « Colporter des rumeurs s’adresse à daniel ».

    Rumeur colportée d’abord par des organisations écolos, relayées par des journalistes professionnels et pas des moindres, des journalistes de L’Express, magazine engagé dans un écologisme militant. Daniel ne colporte pas cette rumeur il nous informe de son existence. Merci à lui.

    Visiblement Sylvia est très emmerdée qu’un produit bio puisse nuire à l’environnement. C’est pourquoi elle préfère s’en prendre à Daniel et fermer les yeux sur le rôle des organisations écolos colombiennes dans cette rumeur. La mauvaise foi en personne !

  15. @ Sylvia

    Colporter des rumeurs ??? Tient donc, il semble bien que vous n’ayez pas lu l’article en question. Il est clairement écrit que :
    « Concernant les expulsions, le dossier est actuellement devant la cour constitutionnelle de Colombie. »
    Ce qui veut dire qu’il y a eu dépôt de plainte et poursuites judiciaires!!!
    C’est très loin d’une rumeur.

    Par contre vous pour colporter des rumeurs et des ignorances vous êtes forte!!! Aucun de vos posts ne comporte le moindre argument!!!

    Mme Sylvia, vous ignorez peut-être que la base idéologique des « productions Biologiques » est de limiter au maximum tout impact sur l’environnement. Hors que le font si bien remarquer Mr Berthod, miniTAX ou ME51, les rendements des cultures biologiques sont très très faible (de 50 à 80% de rendements en moins). Ce ci conduirait à une déforestation importante en France pour « retrouver » des terres agricoles.
    Hors l’amélioration des rendements agricoles conventionnels depuis 50 ans à permis de « rendre à la nature » plusieurs millions d’hectares (16 millions pour la forêts = +12% en 20 ans, 25% en 50 ans; 2.5 millions de surfaces agricoles abandonnées; 7.5 millions de milieux naturels). Pour couvrir les besoins de surface en bio, il faudra remettre en culture toutes ces surface retourner à l’état sauvage!!!
    http://www.inra.fr/presse/fertilisation_organique_et_amelioration_de_la_productivite_et_de_la_qualite_boulangere_du_ble_biologique
    http://www.ifn.fr/spip/?article388
    http://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/zconf4ChrisDavid.htm

    Voici quelques foto d’un village proche de chez moi: vous verrez l’évolution de la forêt:
    http://geol-alp.obs.ujf-grenoble.fr/h_maurienne/_photos_maur_Nord_a2000/000816_PasdRoc_dRG_6.jpg
    http://a21.idata.over-blog.com/2/91/83/02/2_Vue_Mauriennejpg.jpg
    http://www.habitants.fr/cartes_postales_1900_saint-michel-de-maurienne_73261.html

  16. J’aimerai voir la tête du contrôleur de chez Ecocert venant faire sa visite « obligatoire et inopinée » en Colombie! Forcément protégé par les sbires du contrôlé. C’est beau l’indépendance!…

  17. « …les réponses sont évidentes et largement connues des individus normalement éduqués, instruits et informés. »
    Les champions du copier coller sont en panne, il ne suffit pas de dire que les réponses sont évidentes il faut les montrer.

    « Daniel ne colporte pas cette rumeur il nous informe de son existence. »
    C’est bien daniel qui a écrit « serait en fait », « serait liée »
    Laurent Berthod n’est toujours pas un modèle avéré d’intelligence.

    « 2.5 millions de surfaces agricoles abandonnées; 7.5 millions de milieux naturels »
    Que sont devenus les agri possesseurs de ces terres? Chomage, suicides?

  18. Sylvia, alias Luc fait rire, alias José B., alias Victor est impayable. Il n’a rien à dire, aucun argument à faire valoir, mais il veut toujours avoir le dernier mot avec toujours l’insulte à la bouche. Un vrai con.

  19. Le misogyne MON810 est en colère et a l’insulte facile.
    A propos d’arguments les votres se font attendre.

  20. Ces surfaces sont aujourd’hui en prairie et en bois et parfois,malheureusement, couvertes de parking, magasins et logements pour nos valeureux urbains !!!. Que sont devenus les anciens possesseurs? -sur la Côte d’Azur bien sûr!!!

  21. C’est formidable, chaque fois qu’on démasque un nouvel avatar de José B. on ne lit aucun démenti, ni de l’avatar démasqué ni de José B.

  22. « Que sont devenus les agri possesseurs de ces terres? Chomage, suicides? »
    Je ne vois pas bien l’allusion, là, le patrimoine agraire vendu pour une activité salariée plus confortable! Rien que ça a envoyé fils et filles d’agris à l’usine ou dans le tertiaire, en ville quoi avec augmentation de la population donc de l’urbanisme sur des espaces agricoles de plaine souvent de très bonne qualité, rien à voir avec les terres ingrates et pentues abandonnées à la forêt pour des raisons de mécanisations. Les aides et éxonérations fiscales au reboisement on fait le reste pour ceux qui ont racheté ces terres. Pigé Cocotte?

  23. @ Sylvia:

    « 2.5 millions de surfaces agricoles abandonnées; 7.5 millions de milieux naturels »
    Que sont devenus les agri possesseurs de ces terres? Chomage, suicides?

    1) Les agriculteurs sont des professions libérales, Ils n’ont donc pas droit au chômage (bien qu’ils cotisent… Encore une grande injustice française!!!).
    2) Dieux merci ils ne se sont pas tous suicidés, bien que ses dernières années le nombre d’agriculteurs suicidés atteint 400 / an.
    3) La majorité ont pris leur retraite. Leurs terres sont retournées à l’état sauvage ou bien ont été vendues pour des extensions urbaines (d’où les nouvelles contraintes pour les communes avec La Directive Territoriale d’Aménagement). Comme le fait remarquer ME51 (bien que je doute qu’ils soient tous sur la cote d’azur, MDR… Je crois plutôt qu’ils ont éponger leurs dettes)!!!

    http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/AGRIFRA07c-2.pdf
    http://agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/exploitations-agricoles/evolution-exploitations/
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_territoriale_d%27am%C3%A9nagement

    Le dossier Agreste / Insee montre bien l’évolution de la part du travail agricole / Total:
    Le tableau 4 montre l’évolution du nombre d’entreprises agricoles en 55 ans (de 2.3 millions à 0.5 millions).
    La figure 2 et le Tableau 5 (à mettre en lien avec le tableau7) montrent la baisse du surface agricole ( 34571 ha en 1950 contre 29624 en 2003, soit une baisse de 14%). La production a été multipliée par 2.5 alors que les surfaces baissaient de 14%

    Tableau 6 + Tableau 7: Ces deux tableaux montrent bien que malgré l’augmentation de la production et des rendements, la part d’ l’agriculture dans le PIB est un chute libre. Ce qui signifie que les prix de vente sont toujours orienté à la baisse.

    Il est facile de comprendre que l’extension de l’agriculture biologique (avec ses très faible rendements) imposera de défricher des zones qui sont retournées à la nature. Je ne sais si les écolo vont être très contents!!!

  24. 0 Sylvia 61

    @Laurent Berthod « La préservation de l’environnement est en rapport avec diverses pratiques agricoles … »
    Lesquelles???

    ==> C’est le genre de question élémentaire qui révèle très précisément l’ignorance crasse (ou la mauvaise foi et surtout les deux à la fois) de celui ou celle qui la pose tant les réponses sont évidentes et largement connues des individus normalement éduqués, instruits et informés.

    « …les réponses sont évidentes et largement connues des individus normalement éduqués, instruits et informés. »
    Les champions du copier coller sont en panne, il ne suffit pas de dire que les réponses sont évidentes il faut les montrer »

    ==> Votre question et votre insistance à exiger les réponses confirment, s’il en était encore besoin, votre ignorance crasse des sujets que vous prétendez discuter ici.

    La réponse à votre question à Berthod: »avec diverses pratiques agricoles …
    Lesquelles??? » se trouve dans une multitude de sites spécialisés très bien informés et accessibles aux non spécialistes. Vous prétendez argumenter sans même avoir fait le moindre petit effort de recherche pour acquérir un minimum de connaissances de base sur le sujet. Vos interventions ici se limitent à proférer des insultes et des grossièretés à l’encontre de tous les autres intervenants y compris à plusieurs qui eux savent de quoi ils parlent soit parce qu’ils se sont penchés sur le sujet par intérêt soit parce que c’est leur domaine d’activité. Vous ne faites qu’éructer des insanités sans même jamais apporter l’ombre du début d’un argument. La raison en est que l’on n’a jamais vu d’arguments sortir d’une bouche d’égout.

  25. @Sylvia et autres promoteurs du tout bio

    Je ne suis pas là pour critiquer votre point de vue mais simplement pour tenter de vous presenter le mien,ras le bol de l’eternelle bataille bio contre pesticides.

    Je suis agri en grandes cultures,céréales,oléaprotéagineux,luzerne,betteraves,oeillette,graminés,etc et j’utilise des produits de traitement, cela me fait chier mais je n’ai pas le choix.
    Vous allez me dire « alors faites du bio,c’est en plein essor,les consommateurs vous suivent,etc ».

    C’est beaucoup plus compliqué que cela en a l’air.
    Les problèmes de l’agriculture conventionelle:
    -le prix des produits de traitements
    – le risque des phytos pour la santé de l’utilisateur(que personne ne se trompe, le risque est pour l’agri et pas pour le consommateur)
    – la baisse continuelle des prix agricoles
    – l’image que de nombreux médias,ong, écologistes,etc donnent des agriculteurs et de « leur pratique ».

    Les problèmes de l’AB:
    – rendements divisé par deux,voire par trois
    – les surfaces en culture conventionnelle « entoure et protège les quelques 3 % de surface en bio des agresseurs naturels « ,que se passerait il si tout était en bio ? exemple du colza bio,jusqu’à 100% de perte par l’attaque d’un seul insecte,le mélighète.
    – depuis que je visite des parcelles bio,l’enherbement ne décroit pas et s’accentue et ceci même pour des parcelles labourées et cultivées par de bons agriculteurs.
    – la politique agricole actuelle et à venir incite les agriculteurs à s’agrandir pour pouvoir gagner autant et pas plus,alors que l’AB au contraire incite à réduire les surfaces ou plutôt demande bien plus de main d’oeuvre.

    Pour finir,le peu de consommateurs bio trouvent déjà les produits bios,trop chers alors il ne faut pas rèver « les eventuelles futures consommateurs bios  » le seront que si baisse il y a et si baisse il y a le bio viendra d’ailleurs,pays de l’Est,Tunisie,Maroc.

    Que produiront alors vos bons agriculteurs bio?,des haies,bandes enherbées,du vent?.

  26. @ ME 51

    Vous avez très bien résumé la situation, d’une manière claire et précise. Je partage tout à fait votre analyse.

    Je ne suis pas agriculteur mais je les ai fréquentés avec intérêt et plaisir pendant la presque totalité de ma carrière.

  27. Clair de Lune,

    A propos des bobos urbains qui n’ont pas l’expérience des métiers de la terre : « Cette dernière se limite en fait à leur potager, à leur jardin, tout simplement ».

    Je doute que les bobos urbains cultivent un potager, c’est trop fatiguant, tout juste un balcon, à l’extrême rigueur.

    Bien à vous.

  28. Bonjour, je découvre cette discussion et la trouve un peu enflammée, ceux qui se plaignent d’insultes terminant leur post immanquablement par d’autres insultes (cf le post 70, je cite : il veut toujours avoir le dernier mot avec toujours l’insulte à la bouche. Un vrai con)
    ==> C’est ce qu’on appelle une conclusion impeccable !

    A part ça, une des contributions intéressantes (elles ne sont pas nombreuses !) et posées est celle de ME51, la 77, qui énumère les problèmes respectifs de l’agriculture conventionnelle et de la biologique. Je voulais réagir par rapport au dernier point, celui du prix trop cher des aliments bio. Il se trouve que l’agriculture conventionnelle est bien plus subventionnée que la biologique, ce qui rend ses prix artificiellement plus bas.
    Vous dites que « ça vous fait chier » d’utiliser des produits et je vous comprends très bien, pour moi les responsables sont politiques, car c’est eux qui devraient subventionner davantage l’agriculture bio afin de la rendre accessible non seulement aux bobos dont vous parlez, mais également à toutes les classes sociales. Un ouvrier avec une famille de 3 enfants ne peut pas se nourrir bio, c’est une évidence.
    Il faudrait donc arrêter de subventionner à outrance l’agriculture conventionnelle, et reverser ces subventions aux agriculteurs français qui veulent se reconvertir.
    D’autant plus que comme vous le dites, la quasi totalité des produits bio en france vient d’espagne ou d’italie. Il y a la demande en france, mais l’offre en produits bio est insuffisante, contrairement à d’autres pays qui s’y mettent de plus en plus.
    Ensuite je ne vous juge pas, et comprends très bien qu’un agriculteur se sente obligé d’utiliser des traitements, mais si cela vous embête, et je m’en réjouis, je pense que la demande en bio est tellement insuffisante en france que vous pourriez avoir un bel avenir.
    Qu’en pensez-vous ?
    Bien à vous

  29. rectification : je voulais dire l’offre en bio est telklement insuffisante en france, et non pas la demande

  30. « Il se trouve que l’agriculture conventionnelle est bien plus subventionnée que la biologique, ce qui rend ses prix artificiellement plus bas ».

    C’est parfaitement inexact et c’est même plutôt le contraire.

  31. Adrien, les aides en bio ne sont pas moins élevées, elles sont les mêmes pour tous! Sauf qu’en bio les surfaces commes les effectifs animaux par exploitation sont souvent moins élevés. De plus pendant la période de conversion pour compenser la vente des produits hors circuit bio l’aide est conséquente, ce qui gonfle les chiffres au départ car une fois agréé bio, la plupart revienne en conventionnel généralement pour l’atelier animaux, conservant les cultures comme les prairies en bio pour continuer de bénéficier de l’aide spécifique…
    Jette un oeil sur le cahier des charges en Label Rouge et compare avec la nouvelle législation européenne pour le bio , c’est le même! Les éleveurs en bio ont accès aux mêmes molécules chimiques pour déparasiter, aux antibios, moyennant de respecter les délais d’attente et d’enregistrer tous les traitements… Idem qu’en LR!

  32. Malheureusement et comme toujours les idées reçues vont bon train.
    Les aides en bio sont plus élevées d’environ 1oo € ha en grandes cultures et pour une production pratiquement 3 fois moindre,on a pas inventé plus absurde.
    Ramené au quintal produit,les subventions sont environ 4 fois supérieur en bio et pour des avantages très minces et contestables.

    Il faut bien comprendre que c’est au consommateur bio de payer le différentiel de prix et non aux contribuables.La PAC coûte actuellement 10 milliards d’€ à la France et c’est apparemment trop cher alors que l’ensemble de la fonction publique coûte plus de 400 milliards d’€,cherchez l’erreur!

    Si certains veulent retirer des aides aux agris conventionnels qui sont déjà en déficit pour favoriser les agris bios,qu’ils prennent sur leurs propres deniers.

    Oui les traitements me font chier comme ils font chier tous les agris mais jusqu’à preuve du contraire c’est la solution la plus efficace mais aussi la plus onéreuse pour lutter contre les adventices,maladies et parasites.

    Un petit exemple,j’ai voulu faire l’économie d’un désherbant sur une parcelle de betterave sucrière,résultat,du vulpin est passé à travers et si je ne veux pas que ma parcelle en soit envahi à l’avenir,je vais passer toutes mes matinées d’Eté à arracher ce vulpin et à le sortir du champs.
    Je n’ai pas 50 ans et j’ai déjà le dos en vrac alors le bio ne se fera jamais chez moi.

  33. Laurent Berthod et zygomar restent fidéles à leur nature fasciste mis en évidence par José.B, ils n’ont que les insultes pour arguments.
    « la presque totalité de ma carrière… » Il faut préciser « carrière d’égoutier » zygomar puisque vos arguments sont issus des égouts. C’est pour cela que vous ne pouvez rien dire sur « La préservation de l’environnement est en rapport avec diverses pratiques agricoles  »

    ME51 ose dire: »le risque des phytos pour la santé de l’utilisateur(que personne ne se trompe, le risque est pour l’agri et pas pour le consommateur) »
    Le documentaire « Assiette tous risques » et le refus du ministre de déguster les « savoureux » pesticides montrent que le consommateur est touché fortement lui aussi.
    ME51 avoue que le risque existe avec les phytos, par conséquent manger bio est meilleur pour la santé du consommateur qui en demande logiquement de plus en plus.

  34. « Oui les traitements me font chier comme ils font chier tous les agris »
    Plus encore que l’obligation de traiter, c’est de voir sa culture anéantie et tout le travail, le temps passé et le pognon (semence, GO…) avec pour des prunes, il faut avoir un sacré tempérament pour accepter ça pour des raisons non avérées d’environnement ou de santé! C’est hare krishna quoi! Les conditions météo suffisent assez à contraindre ces moyens de culture sans s’en rajouter d’inutiles!

  35. « j’ai déjà le dos en vrac alors le bio ne se fera jamais chez moi. »

    Il est vrai que l’agriculture bio c’est pas pour les mollassons

  36. @ Sylvia ou autre pseudo …

    amalgame, amalgame ….

    je ne crois pas que quand ME 51 « avoue » que le risque existe avec les phytos … il prone pr le manger bio est meilleur ! Il me corrigera si besoin.

    1/ le risque 0 n’existe pas …

    2/ Comme ile dit et il a raison, avec les phytos, le risque existe pr les agris qui utilisent les produits (concentrations fortes, applications …), exposition x danger = risque effectivement. C’est surtout ici qu’il faut travailler personne ne le contredira je pense.

    Par contre pr les consommateurs, les phytos, on les retrouve a l’etat de traces inferieures aux limites de residus max et autres doses journalières accepatbles. (ces chiffres sont en nette amelioration en + avec tjrs plus d’echantillons testés)

    C’est d’ailleurs le petit test (nul ) qu’Elise Lucet a fait passer à notre ministre : mangeriez vous ces produits qui contiennent des pesticides !!
    Est-ce qu’un agri bio mangerait des pommes de terre bio avec du mildiou, et/ou vertes contenant de la solanine ? (Faudra deja qu’il arrive a en produire assez vous me direz mais bon imaginons !!)

    Notre alimentation est saine, de qualité, assez abondante de façon régulière, peu chère … et ça certains l’ont un peu trop facilement oublié !

  37. « Par contre pr les consommateurs, les phytos, on les retrouve a l’etat de traces inferieures aux limites de residus max et autres doses journalières accepatbles. »

    « Limites de résidus » signifie pollution effective avec des dépassements bien réels.
    « doses journalières acceptables. » est une formule qui permet d’imposer les pesticides dans l’alimentation.
    Quelles conséquences pour le consommateur quand 2 ou plusieurs pesticides présents dans un aliment dépassent la LMR d’un seul?
    La synergie toxique de plusieurs pesticides associés est-elle prise en compte?

    Il faut arrêter de vous voiler la face.

  38. @ Sylvia

    « La synergie toxique de plusieurs pesticides associés est-elle prise en compte? »

    == La « synergie » entre quelle (s) molécule(s) et quelle(s) molécule(s)?

  39. @ Sylvia

    « Limites de résidus » signifie pollution effective avec des dépassements bien réels.
    « doses journalières acceptables. » est une formule qui permet d’imposer les pesticides dans l’alimentation.

    == Vous n’avez pas l’air de bien savoir ce que recouvrent ces paramètres, ni comment ils sont établis, ni ce qu’ils signifient.

  40. @ Sylvia

    « La synergie toxique… »

    == Savez-vous qu’il existe des effets « synergiques », « additifs » et « antagonistes » dans les combinaisons de molécules ?

  41. @ Sylvia

    == savez-vous que les organismes vivants sont dotés de mécanismes naturels de détoxification des xénobiotiques.

  42. zygomar étale une science qui ne donne pas de réponse à Sylvia, zygomar évite ainsi de se mouiller sur un sujet qu’il faut absolument occulter pour mieux tromper le consommateur.

  43. @ Péremptoire et Sylvia

    Vous me faites bien rire,si vous êtes en mesure de nous prouver que des consommateurs sont malades par l’ingestion d’éventuelle traces de pesticides,je suis ,dans ma région, incapable de vous trouver plus de 2 paysans,anciens ou jeunes,malades des pesticides et ceci aprés les avoir utilisés durant des années et sans protection.
    Les 2 cas qui sont connu chez nous ont la maladie de Parkinson et ont utilisé et bien sûr sans aucunes précaution des produits à base de benzène et qui sont bien sûr interdits à ce jour.
    Pour rappel,l’essence contient encore 1 % de benzène,celle ci n’est pas interdite à la consommation automobile.Lorque vous faites le plein de votre véhicule vous respirez à coup sûr du benzène(de votre réservoir ou de celui des voisins)
    Les pompistes ont des cancers professionnels reconnus pour provenir du benzène.
    Vive l’éthanol de betteraves et le diester qui n’en contiennent pas.

    Si il faut interdire les phytos pour « leur rare trace dans l’alimentation »,il va falloir également supprimer les médicaments et les carburants fossiles.

    Pesticidement votre

  44. Ne vous fatiguez pas avre peremptoire, sylvya, josé b,…
    leur présence (si tant est qu’il s’agisse de plusieurs personnes) ici n’est faite que pour le compte des tout-puissants lobbies écolos pour vous espionner et fournir leurs prochaines attaques via le Meeddem.
    Comme le financement de FNE l’indique clairement, vous n’avez plus affaire à des gentils écolos sincérement convaincus que le bio est bon mais à des professionnels maitrisant toutes les techniques de l’intelligence économique.
    Visiblement, « péremptoire/sylvia/josé » débute dans son « métier » de délateur/provocateur et controle des populations encore récalcitrantes aux diktats verts; vous noterez l’intervention de son chaperon Adrien qui a tenté de remettre un peu de subtilité et éviter que la surveillance dont vous êtes l’objet soit éventée.
    Ne répondez donc pas trop au premier degré aux provocations de « péremptoire,sylvya,… » car son seul but est de récupérer vos informations pour batir les contre-argumentaires et la désinformation qui va s’en suivre.

  45. Les lecteurs qui seraient séduits par les « idées » de Sylvia, qui manie plus souvent les insultes que les idées – telles que « Limites de résidus » signifie pollution effective avec des dépassements bien réels ou « doses journalières acceptables » est une formule qui permet d’imposer les pesticides dans l’alimentation – trouveront quelques explications raisonnables sur ce qu’est une DJA une LMR et les dépassements effectivement constatés dans mon article « Non, les produits alimentaires conventionnels ne sont pas « bourrés » de pesticides » sur http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-non-les-produits-alimentaires-conventionnels-ne-sont-pas-bourres-de-pesticides-39090815.html

    Nath, merci de votre avertisssement que je prends au sérieux. Cependant si l’on ne peut plus exposer aux lecteurs et à l’opinion la vérité parce que le Meeddem va s’en saisir pour contrattaquer avec des mensonges, alors on entre dans un monde façon Big Brother, ce à quoi je me refuse. En outre, répondre au vide de sa « pensée » fait chier Sylvia sous ses nombreux avatars et ce n’est pas sans me procurer un petit plaisir (vraiment petit, mais dans la vie il ne faut se priver d’aucun plaisir licite).

  46. @Péremptoire

    « zygomar étale une science qui ne donne pas de réponse à Sylvia, »

    On ne peut pas « répondre » au vide. Il n’y a rien à répondre à rien ou alors çà s’appelle prêcher dans le désert et comme j’ai autre chose de plus utile à faire que de perdre mon temps à essayer d’instruire les imbéciles éructants….

  47. Pour compléter les info de ME 51,

    l’EPA (instance américaine chargée de l’environnement) a décidé enfin proposé et fait accepter par les politiques depuis fort longtemps un passage à 0,62% de benzène dans l’essence à compter de 2011, réduction possible grace à l’incorporation de 10% d’éthanol pour maintenir un indice d’octane suffisant.

    L’analyse qui est faite est sans appel sachant que le benzène ne constitue certes pas la seule mais quand même la plus inquiétante des substances cancérigène dans l’essence:
    EPA estimates that mobile (car, truck, and bus) sources of air toxics account for as much as half of all cancers attributed to outdoor sources of air toxics. This estimate is not based on actual cancer cases, but on models that predict the maximum number of cancers that could be
    expected from current levels of exposure to mobile source emissions.

    On pourra lire aussi http://www.epa.gov/oms/f02004.pdf

    Si les risques hors professionnels liés aux pesticides sont loin d’être avérés, ceux liés à l’inhalation des produits pétroliers lorsqu’on fait le plein ou dans les centres urbains ou à proximité des grands axes de communication liés aux produits de combustion sont certains.

    Dans ce cas l’éthanol, agricole, permet de réduire une pollution éminemment dangereuse.

    C’est à se poser la question si le discours sur l’intéret des biocarburant pour la lutte contre l’effet de serre et la réduction de l’emission des GES n’est pas en grande partie un leurre, le vrai probléme étant la substitution de carburants pétroliers toxiques par d’autres , issus de la biomasse qui le sont nettement moins?

    Nos pétroliers suivront immanquablement l’exemple américain, avec un temps de retard, comme d’hab.

    Info à partager sans réserve.

    Le prochain post: teneur en benzène et HAP mesurés dans les différents arrondissements de la capitale, centre ville et proche du périph, jour normal et jour de grève des transport en commun, avec cartes, graphes, évolution dans le temps et prévision du nombre de décès immédiats et différés.
    Bref lié à l’air que respirent quotidiennement nos chers bobos: s’il savaient, ils se liquéfieraient de peur! comme d’hab? non… bien pire!

    Pas de problème pour Total, ils ont toujours un plan B, B non pas comme benzène mais comme Betterave.
    Total, Téréos même combat? A coup sûr mais face à face, enfin dans l’immédiat, mais demain ?.

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