Mortalité d’abeilles : origine multi-factorielle confirmée

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Nouveau coup dur pour les militants de l’apiculture reconvertis dans la lutte contre les pesticides. Alors qu’ils cherchent à imposer dans les médias et l’opinion publique (non sans un certains succès qui a néanmoins tendance à s’étioler) que les mortalités d’abeilles observées en France et dans le monde depuis des années a pour unique responsable l’agriculture et les produits phytosanitaires, l’Organisation internationale de la santé animale vient de lancer un nouveau pavé dans la mare. Selon une dépêche AFP, « les causes du « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles », à l’origine d’importantes pertes de ruches dans le monde, « sont sans aucun doute multifactorielles », selon un groupe d’experts de l’OIE sur les maladies des abeilles ». Pas question pour autant d’éliminer totalement la piste pesticides, puisque selon les experts de l’OIE, « l’emploi irresponsable des pesticides pourrait avoir un impact sur la santé des abeilles, notamment en les affaiblissant et en augmentant leur sensibilité à différentes maladies. » Mais on observera la nuance sur une utilisation « irresponsable » doublée de l’emploi du conditionnel sur l’impact sanitaire sur les ruches.

En effet, d’autres causes sont mises en avant : « les parasites acariens de type Varroa, les infections virales et bactériennes, les pesticides et « des carences nutritionnelles résultant d’autres problèmes environnementaux liés au comportement humain sont des facteurs concomitants qui menacent la survie de certaines colonies d’abeilles » (…) Les infestations par des acariens de type Varroa, Nosema et Tropilaelaps représentent les problèmes sanitaires les plus fréquemment rencontrés dans les ruches au niveau mondial, selon le groupe d’experts. Il signale qu’une nouvelle forme de Varroa (Varroa jacobsoni), détectée en Océanie en 2008, « représente aujourd’hui une nouvelle menace pour l’apiculture dans la région comme à l’échelle mondiale » ».

Ces conclusions rejoignent et confirment donc celles de nombreux chercheurs à travers le monde qui s’étaient exprimé lors du colloque « Apimondia » organisé à l’automne dernier par l’Unaf. Mais les militants de l’Unaf ne désarment pas et poursuivent leur action rémunératrice en installant des ruches en ville aux frais du contribuable. Des partenariats juteux avec les collectivités qui permet à l’Unaf de mener une intense action de lobbying auprès des parlementaires. Mais ceux-ci auront peut-être connaissance des conclusions de l’étude de l’OIE. Espérons-le.

162 commentaires sur “Mortalité d’abeilles : origine multi-factorielle confirmée

  1. @ Aline
    « Un pesticide est un poison par définition et reste un poison quelle que soit la dose!!! »
    Ce n’est pas en répétant une connerie qu’on la rend vraie…

  2. @Dany « Les 60% restantes sont traitées avec des recettes bricolées en détournant des pesticides agricoles »
    Autre question: quels sont les pesticides agricoles détournés pour ces recettes?

  3. @tybert
    Quelle est la définition du pesticide? Evitez de dire des conneries cela va de soi!!!

  4. « Un pesticide est un poison par définition et reste un poison quelle que soit la dose!!! » mais c’est justement cette dose qui l’a rend mortel.
    De plus, »En été, la vie d’une ouvrière est brève, de cinq à six semaines, et elle occupe les postes suivants au cours de sa vie: » (wiki)
    Est ce que ce temps suffit pour flingué des abeilles?
    En imaginant que le miel dans la ruche, soit « contaminé » par les pesticides, n’y aurait t-il pas des expériences en laboratoire qui confirme cela?

  5. @ Aline

    La Roténone a été détourné par certains apiculteurs dans ma région pour traiter leurs ruches avec ce pesticide bio
    Résultat : plus de 90% de pertes de colonies
    On peut aussi citer le Klartan et autres préparations a base de fluvanimate a usage agricole utilisé par les apiculteurs a des dosages non maitrisés par aspersion ou imprégnation sur des supports variés ( cartons de verre a bière , languettes de bois ,cartons , toiles de jute )
    De nombreux apiculteurs ont utilisé de l’Asuntol 50 indiqué et homologué pour les puces, poux, tiques des chiens dans les années 90 a 2003
    Ce produit laisse des résidus importants de matière active le coumaphos qui se fixe dans les cires des colonies
    Voir la discussion http://www.fundp.ac.be/listes/abeilles/2004/1198.html

    La durée de vie normale avant l’arrivée de varroa en 1980 en France d’une colonie d’abeilles était supérieure a 10 ans
    Sans traitements contre varroa l’espérance de vie d’une colonie ne dépasse pas quatre ans
    Ceux qui ne traitent plus renouvellent leurs colonies en capturant les essaims issus des ruches plus saines traitées par leurs collègues …

  6. @ Aline

    un accident : qq chose qui est non desiré,
    sinon on est ds l’acte de malveillance

    pas de raccourci rapide, accident de phyto => suppression des phhytos pr supprimer les accidents

    j’irai plutot vers

    education pr reduire au maximum les accidents (certiphyto en cours),
    solution meilleure (molecules plus ciblées – suppression de moelcules jugées trop toxiques),
    entretien du materiel (pulvé)

    sanctions au final

    le parallele avec l’automobile est facile, pr eviter les accidents de voiture, on ne va supprimer la voiture (elle est necessaire elle aussi) par contre : prevention, securité … sanctions

  7. tybert 101

    @ Aline
    « Un pesticide est un poison par définition et reste un poison quelle que soit la dose!!! »

    Ce n’est pas en répétant une connerie qu’on la rend vraie…

    ==> Il semblerait que pour certains abruti(e)s, ce soit malheureusement vrai…..

  8. @ aline

     » zygomar a apporté un début de réponse en disant: « …la mauvaise utilisation d’un produit phytosanitaire……. »

    C’est la difinition même d’un accident!! Un accident de tronçonneuse est la conséquence de la mauvaise utilisation de la tronçonneuse. Ce n’est pas la faute de la tondeuse.

    Un accident de tondeuse à gazon est la conséquence de la mauvaise utilisation de la tondeuse à gazon. Ce n’est pas la faute du produit phytosanitaire.

    Un accident de chasse est la conséquence de la mauvaise utilisation d’un fusil de chasse. Ce n’est pas la faute du fusil.

    Etc…. Idem avec un produit phytosanitaire!! Ce n’est pas la faute du produit phytosanitaire.

  9. Aline 99

    @Laurent Berthod
    Dans « Mortalité d’abeilles : origine multi-factorielle confirmée » il y a quoi?
    Et bien Laurent Berthod il y a : »l’emploi irresponsable des pesticides pourrait avoir un impact sur la santé des abeilles ».

    ==> Vous feriez bien d’investir dans un dictionnaire et ensuite de l’utiliser. Commencez par regarder la définition du mot « mutifactoriel » puis de celui d' »irresponsable ». Là vous y verrez déjà un peu plus clair et celà vous évitera (peut être, on peut toujours rêver) de dire des énormités comme celles que vous n’arrêtez pas de débiter depuis le début en faisant preuve d’un mélange d’ignorance crasse et de mauvaise foi notoire.

  10. Dany 98
    Je n’ai pas vu par moi-même, je rapporte ce qu’il m’a dit. Je lui demanderai + de détails la prochaine fois.
    Je sais qu’ils récoltent tardivement par rapport à nous quand nous avions 1 ruche (début juillet), lui exploite le miel de bruyère, la Calune, je trouve ça très dommageable…

  11. Je remets ce message ici bien que ce ne soit pas sa place, message que j’ai trouvé et mis hier dans une autre rubrique mais qui malheureusement est restée « confidentielle ».
    Je pense que c’est une affaire qui peut être intéressante à suivre. Désolé si j’emm… quelques lecteurs avec çà!!

    http://fr.news.yahoo.com/8/20100506/thl-une-plante-toxique-dans-des-conserve-be91fa4.html

    Trois personnes en France, ont été victimes d’intoxication par un bouton de fleur de Datura stramonium contenue dans des conserves de haricots verts. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) et la Direction générale de la Santé (DGS) recommandent de ne pas consommer certaines conserves de haricots verts, distribuées par des magasins des enseignes « U » et « Leclerc ».

    Les produits concernés ont été fabriqués à partir de la même récolte de haricots verts et portent les références suivantes :
    Marques « U » et « Notre Jardin » (Leclerc), Numéro de lot : L9 244 047
    – Haricots verts extra-fins, 850 ml ;
    – Haricots verts extra-fins, 425 ml ;
    – Haricots verts très fins, 425 ml.
    « Les distributeurs ont retiré ces produits des rayons et informent les consommateurs par voie d’affichage dans les magasins », expliquent la DGCCRF et la DGS. Les personnes qui en auraient consommé « doivent contacter leur médecin traitant si elles présentent, dans les heures suivant la consommation du produit, les symptômes suivants : sécheresse de la bouche ou des yeux, dilatation anormale des pupilles, pouls accéléré, état de confusion et agitation. »

    Datura stramonium est une plante très commune que l’on retrouve dans les champs et les friches. « Elle est toxique. De très petites quantités suffisent pour déclencher une intoxication ». Les professionnels de santé ont été informés, ainsi que les Centres antipoison qui peuvent être contactés en cas de survenue de ces signes évocateurs suite à la consommation de ces produits. Pour consulter la liste des centres antipoison, rendez-vous sur http://www.centres-antipoison.net.

    ==>> L’histoire ne dit pas si ces haricots étaient « bio ». Auquel cas un défaut de désherbage efficace pourrait-il être envisagé pour expliquer la présence insolite et inhabituelle de cette Datura?

    Affaire à suivre donc mais je crains que si c’était le cas (haricots « bio »), les médias ne s’étendent pas outre mesure…….

    6 mai 2010 à 17:28

  12. Zygomar, ce serait bien d’en savoir + sur le lieu de récolte et de conditionnement. Si c’était du bio certifié ce serait indiqué dans l’alerte parce qu’indiqué sur la boite.
    J’ignore si la récolte du haricot vert est mécanisée, pour le cornichon, la dernière entreprise française a mis je crois la clé ss la porte, coût de MO trop élevée, ça vient des pays de l’Est.
    Le haricot vert frais est sûrement hexagonal, celui en boite???

  13. rageous 114

    Zygomar, ce serait bien d’en savoir + sur le lieu de récolte et de conditionnement. Si c’était du bio certifié ce serait indiqué dans l’alerte parce qu’indiqué sur la boite.

    =C’est un peu pour essayer d’en savoir plus sur le sujet au cas où certains intervenants ici auraient des info supplémentaires.

    « Si c’était du bio certifié ce serait indiqué dans l’alerte parce qu’indiqué sur la boite. »

    = Mais ce n’est pas parce que c’est écrit sur les boîtes que nos journaleux de service vont se précipiter pour chanter sur les toits que des z’haricots cultivés en bio ont été contaminés par une plante toxique parce que le désherbage a été mal fait ou pas fait du tout pour « préserver la planète »…….

  14. @ propos du Datura stramonium

    D’après la littérature,il est possible de retrouver des contaminations par Datura dans d’autres cultures que le Haricot vert:
    -tournesol,soja,lin (graines)
    -ensilage de maïs,foin et céréales
    – sarrasin(farine)
    La taille des graines (2.5 à 3.5 mm)rend leur élimination difficile par nettoyage mécanique.
    Si les graines sont toxiques,les tiges et feuilles(toute la plante)renferment également des alcaloides: -atropine et scopolamine.
    Les principaux effets toxiques sur l’homme et l’animal s’exercent sur le Système nerveux central,l’oeil,le coeur et les diverses sécrétions.

    Des cas de contamination en alimentation humaine du sarrasin ont notamment été signalés en 2007,menant à un retrait du marché par la DGCCRF d’un lot de farine de sarrasin contaminée par ces alcaloïdes.
    Les moyens de lutte les plus efficace sont les desherbants chimiques.

  15. Y aurait-il une recrudescence de datura liée à écophyto 2015, 2018 et je ne sais plus quelles années encore et à tous les suppositoires à la con que nous enfilent les écolo-borloo-jouano et le Veillerette de mon cul ?

  16. @abeille pat
    Merci très intéressant cette vidéo. Aucun commentaire de la part des pro pesticides. La réalité du terrain les rend muets!!!

  17. @zygomar « Un accident de tronçonneuse est la conséquence de la mauvaise utilisation de la tronçonneuse. Ce n’est pas la faute de la tondeuse. »

    Quel crédit accorder à votre démonstration? Vous ne savez pas faire la différence entre une tronçonneuse et une tondeuse!!!
    zygomar il existe une multitude de dictionnaires dans lesquels vous pouvez trouver facilement la définition de ces engins.
    Hou, la baffe ! Bien appliquée ! Qu’en pensez-vous Laurent berthod?

    « Idem avec un produit phytosanitaire!! Ce n’est pas la faute du produit phytosanitaire. »

    C’est évident zygomar et vous confirmez qu’il y a faute de la part de l’utilisateur.
    Pouvez-vous expliquer ce qu’est une faute de l’utilisateur ou encore « la mauvaise utilisation d’un produit phytosanitaire »?

    On va bien finir par savoir ce qu’est un accident phyto!!!

  18. @Aline et abeille pat

    La guttation est un phénomène qui se produit dans des conditions très particulières sur le terrain …
    Sol très humide ou humidité athosphérique élevée
    Dans ces conditions les abeilles trouvent de l’eau la ou elles vont habituellement la chercher voir n’en cherchent pas
    Reste que cela peut provoquer une certaine mortalité si d’aventure elles puisent ces gouttes toxiques

    http://www.countrysideinfo.co.uk/gutation.htm

  19. Un baffe totalement imméritée. Qui n’a jamais fait des fautes de copier-coller ? Tout le monde a compris ce que voulait dire zygomar.

  20. zygomar fait des fautes. Il peut donc expliquer ce qu’est une faute de l’utilisateur ou encore « la mauvaise utilisation d’un produit phytosanitaire »

    Par ailleurs pour alimenter le débat un lien intéressant:

    http://www.midilibre.com/articles/2010/05/08/RODEZ-Les-pesticides-accuses-par-les-apiculteurs-1219072.php5

    Extraits: « Le CNRS, en effet, a trouvé, dans les cadavres d’abeilles, de la deltaméthrine. Un pesticide utilisé pour traiter la luzerne, mais aussi les bovins ou les ovins, notamment par aspersion des fumiers afin d’éliminer les moucherons vecteurs de la fièvre catarrhale… Pour le CNRS, les doses retrouvées dans le corps des abeilles étaient « assez élevées et pouvaient contribuer à la perte du rucher ».
    « Le problème, c’est que l’agence française de sécurité sanitaire (Afsa), n’a pas eu du tout les mêmes conclusions. Selon l’agence, la mortalité viendrait plutôt d’un manque de compétence des apiculteurs…Tous dénoncent la présence de l’UIPP (l’union des industriels pour la protection des plantes) au sein de l’Afsa, alors que ces industriels « font partie des principaux producteurs de pesticides ».

    Est-ce un accident phyto ou pas?

  21. @Dany « Reste que cela peut provoquer une certaine mortalité si d’aventure elles puisent ces gouttes toxiques »

    Est-ce que ce phénomène est pris en compte par les fabricants de pesticides lorsqu’ils testent leurs poisons?
    zygomar une réponse, vous avez une très grande expérience des tests phyto?

  22. @Aline
    Il faut donc des conditions météo très particulières
    La guttation doit se produire sur des petits plants pour retrouver une toxicité pouvant tuer la butineuse
    Oui les fabricants sont au courant de ce phénomène et cela risque de peser dans leurs futurs dossiers d’homologation ou on évalue le risque

  23. Le Logissain-occi etable est homologué pour le traitement des mouches dans les étables.
    -depuis quand les abeilles viennent t’elles butiner dans les étables? et ou sur le fumier?un nouveau produit du terroir made in Confédération Paysanne est né: » le miel de fumier »!!!

    Les insecticides à base de deltamèthrine,tel que le Décis Protech,sont homologués hors de la présence d’abeilles et donc hors floraison et hors production d’exudats.Cette molécule est utilisé depuis plus de 30 ans .
    Ce »pesticide » n’est pas utilisé que pour « traiter la luzerne »,il est homologué sur pratiquement toutes les cultures de production que ce soit en grande culture,maraîchage,arboriculture et même en pépiniére.

    Il faudrait savoir si la luzerne était en contrat de semence ou en fourrage.
    La luzerne « semence » peut néccessiter une ou plusieurs applications d’insecticides alors que la « fourragére »n’en a pas besoin ou que rarement(je produits 24 ha de luzerne en fourrage deshydraté et c’est de loin la culture recevant le moins de traitement insecticides si ce n’est lors de la levée contre les sitones.
    Les insecticides « ne font pas pousser la luzerne plus vite ».

    les paysans de la Conf ferait n’importe quoi pour récupérer un peu d’argent.

  24. « Tous dénoncent la présence de l’UIPP (l’union des industriels pour la protection des plantes) au sein de l’Afsa »

    ==Si vous pouviez apporter une preuve de cette présence çà serait mieux que de colporter des ragots car à ma connaissance l’AFSSA n’accepte pas de personnels de l’industrie dans ses comités spécialisés. Il fut un temps lorsque c’était la COMMISSION D’ETUDE DE LA TOXICITE DES PRODUITS ANTIPARASITAIRES A USAGE(S) AGRICOLE(S) ET DES PRODUITS ASSIMILES du Ministère de l’Agriculture où quelques experts spécialisés appartenant à quelques firmes siègeaient à titre individuel (pour leurs compétences) et non pas au titre de l’industrie. Depuis la création de l’AFSSA en avril 1999 aucun expert de l’industrie n’est accepté par l’administration, sauf ponctuellement pour un problème particulier. Les représentants de l’industrie peuvent être entendus sur un dossier particulier par l’AFSSA soit sur leur demande soit à la demande de l’administration.
    Le « tous pourris » n’existe pas dans ce cas précis.

    « ….alors que ces industriels « font partie des principaux producteurs de pesticides ».

    Ils ne font pas « partie » des principaux producteurs! L’UIPP (Union des Industries de la Protection des Plantes) représente la quasi totalité des producteurs établis en France que ce soit les filiales des très gros internationaux ou les plus petits indépendants s’il en reste encore…

  25. Zygomar,

    Comme dit le dicton : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose… »

    C’est une tactique habituelle des écolo-politiques. Mais, en vérité, les « tous pourris » c’est eux.

    Merci de cette mise au point.

  26. @ME51
    Les abeilles peuvent effectivement récupérer quelques sels minéraux sur du purin près des tas de fumiers a certaines périodes
    Idem dans la vase de ruisseaux
    Cas isolé ?
    Combien de ppb trouvés dans les analyses et quelle molécule ?
    Pour ma part j’ai un sérieux doute sur cette histoire d’intoxications massives des abeilles en Arriège
    Encore faudrait il avoir des infos sérieuses sur les doses utilisées dans ce genre d’opérations de désinfections

  27. @Dany

    Merci pour vos précisions.Toutefois je doute sérieusement que des abeilles puissent s’intoxiquer, au point d’en mourir, par le seul fait d’ingérer quelques sels minéraux de purin et fumier traités à la deltamétrine.
    Nous avions une vingtaine de vaches laitières voiçi 40 ans et ce n’est pas les abeilles qui nous génaient,même remarque pour notre élevage de porc.

    Personnellement ayant vu les agissements des gens de la Confédération Paysanne lors qe la création de notre élevage de porc,je ne leur fait aucune confiance!!!

  28. @ Aline 124

    zygomar fait des fautes. Il peut donc expliquer ce qu’est une faute de l’utilisateur ou encore « la mauvaise utilisation d’un produit phytosanitaire »

    == Aline, vous le faites certainement exprès parce que je ne peux pas croire que vous soyiez stupide et bornée à ce point! Vous comprenez le français oui ou non?
    Expliquez ce qu’est une « faute de l’utilisateur » ou « une mauvaise utilisation d’un produit »? Mais elle est là l’explication, tout à fait claire: « MAUVAISE UTILISATION », que ce soit d’un produit, d’une technique ou d’un engin quelconque. Mauvaise utilisation, c’est à dire qui n’a pas été utilisé selon le mode d’emploi prévu, sans prendre les précautions d’emploi prescrit. Par exemple, le type qui tond sa pelouse en tongs et dont le pied glise sur l’herbe humide jusque sous la tondeuse, c’est un accident de tondeuse à gazon; le type qui rallume son barbecue chaud avec de l’alcol à brûler, c’est un accident de barbecue qui est consécutif à une « faute de l’utilisateur » du barbecue, ce n’est ni la faute du barbecue ni celle de l’alcool à brûler. L’agriculteur qui pulvérise un insecticide (ou un autre produit) sur sa parcelle par un vent supérieur à je ne me souviens plus quelle vitesse (c’est prévu par les règlement, les bonne pratiques agricoles et le bon sens)est responsable d’une mauvaise utilisation de son produit pouvant entraîner un « accident phytosanitaire ». Voilà c’est clair maintenant?

    En pinaillant de la sorte sur les mots, vous êtes vous-même,responsable d’un « mauvais traitement à diptères  » connu son le nom de « sodomie »… Vous connaissez certainement l’expression « enc… les mouches ». Dans le cas présent ce mauvais traitement vous le faites subir aux hyménoptères!!

    « Par ailleurs pour alimenter le débat un lien intéressant:

    http://www.midilibre.com/articles/2010/05/08/RODEZ-Les-pesticides-accuses-par-les-apiculteurs-1219072.php5

    Extraits: « Le CNRS, en effet, a trouvé, dans les cadavres d’abeilles, de la deltaméthrine. Un pesticide utilisé pour traiter la luzerne,

    Est-ce un accident phyto ou pas? »

    == Avant de me prononcer, j’attendrai d’avoir connaissance des circonstances et des conditions exactes et détaillées dans lesquelles cet évènement s’est produit. J’ai une confiance tout à fait limitée dans les rapports établis par journaleux reprenant les déclarations des seuls apiculteurs.

  29. @Dany « Pour ma part j’ai un sérieux doute sur cette histoire d’intoxications massives des abeilles en Arriège »

    Quelle est selon vous la cause de cette mortalité?
    Le CNRS est normalement compétent pour pouvoir dire que les doses de deltaméthrine retrouvées dans le corps des abeilles étaient « assez élevées et pouvaient contribuer à la perte du rucher.

  30. @zygomar « L’agriculteur qui pulvérise un insecticide (ou un autre produit) sur sa parcelle par un vent supérieur à je ne me souviens plus quelle vitesse (c’est prévu par les règlement, les bonne pratiques agricoles et le bon sens)est responsable d’une mauvaise utilisation de son produit pouvant entraîner un « accident phytosanitaire »

    Comment font les agriculteurs pour mesurer la vitesse du vent?
    S’arrétent-ils de pulvériser lorsque le vent devient soudain plus fort?

    ME51 peut normalement répondre à cette question.

    « Tous dénoncent la présence de l’UIPP (l’union des industriels pour la protection des plantes) au sein de l’Afsa »
    zygomar est-ce que l’AFSSA a démenti cette déclaration?

  31. « Comment font les agriculteurs pour mesurer la vitesse du vent?
    S’arrétent-ils de pulvériser lorsque le vent devient soudain plus fort? »

    == En posant cette question, vous montrez simplement que vous n’avez aucune idée de la manière dont travaillent les agriculteurs aujourd’hui. Vous en êtes restée il y a 30 ans du temps de leurs pères! Internet, les stations météo et leur expérience et leur bon sens…….

    « Tous dénoncent la présence de l’UIPP (l’union des industriels pour la protection des plantes) au sein de l’Afsa »
    zygomar est-ce que l’AFSSA a démenti cette déclaration?

    == La liste des experts siègeant sur les divers comités de l’AFSSA ainsi que leur appartenance professionnelle (de même que leurs éventuelles déclarations d’intérêt(s)) sont du domaine public!

  32. « S’arrétent-ils de pulvériser lorsque le vent devient soudain plus fort? »

    == En principe, ils y sont tenus. S’ils ne le font pas, c’est à leur risques et périls et ils engagent leur responsabilité en cas de contrôle ou d’incidents. Et dans ce cas, çà peut faire mal…..

  33. @ zygomar et Aline

    la vitesse maxi pour traiter est de 3 beaufort (~ 19 km/h), a cette vitesse, aucun agriculteur responsable ne traite, les produits sont plus efficaces (au prix où ils coutent sur la culture que chez le voisin).

    Pour mesurer, il existe des anemometres mais un peu d’observation permet d’estimer egalement la force du vent.

  34. Les produits insecticides contre les mouches se renouvellent pour des raisons d’accoutumance, de toxicité?
    La liste des produits autorisés contre FCO
    http://e-phy.agriculture.gouv.fr/usa/50991110.htm

    J’ai utilisé jusqu’en 2008 Alfacron (azametiphos), n’est plus dans le commerce, j’ignore pour quelle raison?

    En 2009, matière active acétamipride
    http://e-phy.agriculture.gouv.fr/spe/2070122-10021226.htm
    « Toxique pour les abeilles exposées à un traitement direct, à la dérive ou à des résidus dans des
    cultures ou des mauvaises herbes en fleurs. NE PAS appliquer ce produit sur des cultures ou des
    mauvaises herbes en fleurs si des abeilles butinent dans la zone de traitement. Minimiser la
    dérive de pulvérisation afin de réduire les effets nocifs sur les abeilles qui se trouvent dans des
    habitats près de la zone de traitement. »

    S’agissant de traiter les murs, à moins d’y avoir des pots de fleurs en déco à l’intérieur…

    Comme le signale Dany, il n’est pas rare d’observer des abeilles aux abords de tas de fumier (purin) ou d’eaux stagnantes. Les apis reprochent aux éleveurs d’avoir traité les mares, les stocks de vieux pneus, enfin tout ce qui récolte de la flotte contre le moucheron.
    Enfin pour la FCO le problème est réglé grâce à la vaccination obligatoire, faut-il le rapeller?
    Cette année on envisage d’installer les mini-guêpes, mais il nous faudra renoncer à une installation efficace, le fil à mouche englué! Les petites chéries s’y collent aussi…
    Si en aout pour l’autre agnelage c’est l’invasion, je reprends mon produit chimique, là!

  35. @Aline
    Perso je fais plus confiance aux chercheurs de l’Unité de Pathologie de l’Abeille de l’AFSSA pour les interprétations des résultats d’analyses et leur excellentes connaissance du terrain et des petites pratiques apicoles en tout genre
    Le Décis il est vrai est un produit toxique pour l’abeille c’est incontestable mais les articles de presse ne disent pas les teneurs retrouvés ni l’échelle de cette intoxication potentielle dans le département
    Combien de ruchers touchés , combien d’analyses pratiquées ?
    Phénomène marginal monté en épingle ou véritable problème technique ?
    D’autres cas d’intoxications des abeilles comme dans le Gers et en Allemagne ont montrés que les agriculteurs n’étaient pas en cause mais que la technique n’était pas au point ( dossier poussières toxiques émis par les semoirs pneumatiques lors de semis de graines mal enrobées )

  36. Au dessus de 19 km/h les traitements sont interdits. Les agriculteurs n’ont aucuns intérets à traiter par grand vent:
    -le produit n’atteint mal sa cible et l’efficacité est moindre
    – lorsqu’il y a du vent,l’hygromètrie est plus basse et les plantes moins réceptivent
    – moins vite le produit sèche,meilleure est l’efficacité
    Personnellement pour éviter ses déconvenues je traite de préférence le matin sur la rosée et si par malheur le vent se lève soudainement(ce qui arrive parfois mais très rarement à des 19 km/h),je réduis la vitesse d’avancement,ce qui fait baisser la pression à la buse ,donc grossir les gouttes d’eaux et réduire les embruns.

    Mais bon, même l’agri qui sort son pulvé par grand vent et par beau temps et avec de la chaleur,temps qu’affectionne les abeilles, pour faire un insecticide ,verra son produit détruit avant même d’avoir touché sa cible.
    Non ,Aline vous n’a pas encore trouvé la vrai cause du déclin des abeilles…

  37. Source lettreinfopgm Lettre 171 (9 mai 10)

    Une NOUVELLE ETUDE FRANCAISE CONFIRME la plus FAIBLE CONTAMINATION
    par les MYCOTOXINES des MAÏS GM de type Bt
    ————————————————————–
    Les mycotoxines produites par le champignon Fusarium peuvent induire des maladies graves chez l’Homme et l’animal. Le champignon peut infester les plantes par les blessures produites par les insectes. L’étude montre que les maïs Bt (protégés contre certains insectes) ont des concentrations 90% plus faibles en fumonisines et 50 % plus faibles pour la zéaralénone, avec toutefois une légère augmentation de désoxynivalénol (peut être due à une infestation opportuniste par d’autres Fusarium). Le bilan est positif pour les maïs Bt et les auteurs concluent que si les nouvelles normes européenne étaient appliquées, pour les récoltes qu’ils ont examinées, 93% des maïs Bt étaient sous les limites maximales admises pour l’alimentation humaine, alors que seulement 45% des non-Bt étaient dans ce cas (et auraient pu être vendus pour cet usage).

    La publication:
    L. Folcher et coll. Lower mycotoxin levels in Bt maize grain. Agron. Sustain. Dev. Online 16 avril 2010
    http://www.agronomy-journal.org/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/articles/agro/abs/first/a9192/a9192.html

  38. @ME51 « Non ,Aline vous n’a pas encore trouvé la vrai cause du déclin des abeilles… »

    La deltaméthrine tue les abeilles.
    L’acétamipride tue les abeilles.
    zygomar dit que certains agris utilisent mal les pesticides.
    Voilà un début de réponse a la cause du déclin.

  39. @ Aline

    les frelons tuent les abeilles
    le varroa, nosema, les loques tuent les abeilles
    la fatigue tue les abeilles
    la faim tue les abeilles

    voila d’autres elemnts a prendre en compte

  40. @ aline

    « zygomar dit que certains agris utilisent mal les pesticides. »

    ++ Bien sûr et je confirme!!

    Certains automobilistes tuent des humains parce qu’ils utilisent mal les automobiles.
    Certains chasseurs tuent des humains parce qu’ils utilisent mal les fuslis.
    Certains viticulteurs tuent des humains parce que certains humains utilisent mal le vin.
    Certains fabricants d’alcool éthylique tuent des humains parce que certains humains utilisent mal les alcools.
    Certains utlisateurs de barbecue tuent des humains parce qu’ils utilisent mal les barbecues.
    Certains artistes de cirque lanceurs de couteaux ont tué des humains parce qu’ils ont fait une ou des erreurs.
    On peut multiplier les exemples de mauvaise utilisation de quelque chose ayant entraîné des conséquences indésirables et regrettables.

    « Voilà un début de réponse a la cause du déclin. »

    Non! La

  41. @ aline

    « zygomar dit que certains agris utilisent mal les pesticides. »

    ++ Bien sûr et je confirme!!

    Certains automobilistes tuent des humains parce qu’ils utilisent mal les automobiles.
    Certains chasseurs tuent des humains parce qu’ils utilisent mal les fuslis.
    Certains viticulteurs tuent des humains parce que certains humains utilisent mal le vin.
    Certains fabricants d’alcool éthylique tuent des humains parce que certains humains utilisent mal les alcools.
    Certains utlisateurs de barbecue tuent des humains parce qu’ils utilisent mal les barbecues.
    Certains artistes de cirque lanceurs de couteaux ont tué des humains parce qu’ils ont fait une ou des erreurs.
    On peut multiplier les exemples de mauvaise utilisation de quelque chose ayant entraîné des conséquences indésirables et regrettables.

    « Voilà un début de réponse a la cause du déclin. »

    Non! « La cause du déclin », comme on se tue à vous le dire depuis un moment, est MULTIFACTORIELLE, c’est à dire que le « céclin » est dû à de multiples causes dont les produits phytosanitaires sont l’un des élements mais certainement pas le plus déterminant. C’est maintenant bien établi et accepté par ceux qui ont passé des années (malgré les bâtons dans les roues systématiquement balancés par les apiculteurs français. Les apiculteurs étrangers: américains, canadiens, espagnols, israéliens, belges, suisses, etc… ayant étroitement collaboré avec leur chercheurs) à étudier la question.

    Il faut aussi vous mettre çà dans la tête: les insecticides sont faits pour tuer les insectes. Et, sachant çà, c’est quand on les utilisent sans respecter les conditions d’emploi préconisées (il faut lire les brochures techniques mises à dispositions de agriculteurs et les étiquettes des emballages) que les insecticides tuent les insectes non cibles.

    Quant à la deltaméthrine (matière active pyrèthrinoïde du Décis), elle a été initialement décrite en 1974. Sa première mise sur le marché en France date de 1977. A ma connaissance et sauf erreur de ma part, on n’a pas constaté à cette époque (il y a plus de 30 ans maintenant) de problème d’abeilles.

  42. @ aline

    Avant de continuer à faire des commentaires soulignant votre manque d’ouverture d’esprit et votre refus d’accepter la réalité des choses, je vous recommande de lire attentivement la dépêche de l’AFP relatant les avis de l’OIE:

     » Selon une dépêche AFP, « les causes du « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles », à l’origine d’importantes pertes de ruches dans le monde, « sont sans aucun doute multifactorielles », selon un groupe d’experts de l’OIE sur les maladies des abeilles ». Pas question pour autant d’éliminer totalement la piste pesticides, puisque selon les experts de l’OIE, « l’emploi irresponsable des pesticides pourrait avoir un impact sur la santé des abeilles, notamment en les affaiblissant et en augmentant leur sensibilité à différentes maladies. »

    Vous pourrez constater, si toutefois vous le voulez bien, que la « piste pesticides » n’est aucunement rejetée par les sépcialistes internationaux et qu’elle n’est pas non plus retenue comme étant la seule en cause……..

  43. @ aline

    Petite explication de texte qui n’est pas inutile dans le présent contexte:

    « …puisque selon les experts de l’OIE, « l’emploi irresponsable des pesticides pourrait avoir un impact sur la santé des abeilles… »

    Ce qui veut dire que ce n’est pas « l’emploi des pesticides » qui est à blâmer mais « l’emploi irresponsable ». Par conséquent ce contre quoi il convient de lutter n’est pas « les pesticides » mais leur emploi « irresponsable » et « inconsidéré ». Et çà, çà se fait depuis plusieurs décennies en éduquant et en informant les utilisateurs, c’est à dire essentiellement les agriculteurs. La jeune génération d’entre eux a parfaitement compris et si vous les connaissiez vraiment (ce qui ne semble pas être le cas) vous constateriez que leur mentalité et leurs pratqiues ont nettement évolué dans le bon sens par rapport à celles de leurs pères et leurs grand’pères.

  44. Aline ne veut toulours pas admettre l’évidence,à savoir que la deltamèthrine et autres insecticides homologués et utilisés depuis des lustres(parfois plus de 30 ans)ne sont pas responsable du déclin actuel et sans précédent des abeilles.
    Si ces produits étaient entièrement responsable de ce déclin,je ne vois pas pourquoi ce phènomène n’aurait pas vu le jour voiçi plus de 30 ans,époque ou ces produits étaient largement plus utilisés qu’aujourd’hui et avec beaucoup moins de précaution.

    Aline perd son temps en voulant coûte que coûte mettre ce phènomène sur le dos des insecticides.

  45. @zigomar

    Une publication dans Environmental Microbiology (2010) 12(3), 774–782 v
    Interactions between Nosema microspores and a
    neonicotinoid weaken honeybees (Apis mellifera)emi_2123 774..782

    Auteurs
    Cédric Alaux,1* Jean-Luc Brunet,2
    Claudia Dussaubat,1 Fanny Mondet,2
    Sylvie Tchamitchan,2 Marianne Cousin,2
    Julien Brillard, Aurelie Baldy, Luc P. Belzunces
    and Yves Le Conte1
    1INRA, UMR 406 Abeilles et Environnement, Laboratoire
    Biologie et Protection de l’abeille, Site Agroparc, 84914
    Avignon, France.
    INRA, UMR 406 Abeilles et Environnement, Laboratoire
    de Toxicologie Environnementale, Site Agroparc, 84914
    Avignon, France.
    INRA, UMR 408 Sécurité et Qualité des Produits
    d’Origine

    Les Auteurs montrent les effets immunodépressif de Nosema ceranae (et ils expliquent comment cela fonctionne)
    Ne constatent ni ne démontrent d’effet immunodépressif de l’imidaclopride ( Gaucho )sur les abeilles.
    Les chercheurs constatent un effet inhibiteur de l’imidaclopride dans la germination des spores de Nosema ceranae , mais que la combinaison des deux facteurs (Nosema + Imidaclopride) serait plus toxique que chacun des facteurs séparés
    Ils n’émettent aucune hypothèse concernant un mode d’action éventuel de l’imidaclopride.

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