Le fanatisme antipesticides de Jean-Paul Jaud

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Fin octobre, Nos enfants nous accuseront, le film de propagande anti-pesticides et pro-bio de Jean-Paul Jaud, sort en DVD. A cette occasion, Alerte Environnement compte apporter quelques éléments de réflexion sur ce qui est devenu un document de référence des mouvements écologistes. D’autant plus que l’on aura droit à un deuxième opus dans le même registre fin 2010 !

Caricature, omissions, fausses affirmations, confusions, manichéisme, tout cela s’applique au film de Jean-Paul Jaud. C’est assez compréhensible pour trois raisons. La première est qu’il est totalement néophyte sur les questions écologiques et agricoles. Ce n’est pas du tout son domaine de prédilection, puisqu’il a été réalisateur de matchs de football pour Canal+ et de documentaires sur le terroir. Cela n’aurait pas été bien grave s’il n’y avait pas eu la deuxième raison, à savoir : les seuls « spécialistes » auxquels il a bien voulu s’adresser étaient tous des militants de la cause écologiste. Pourtant, il aurait été facile à J-P Jaud de s’adresser à des personnalités plus neutres. Enfin, il y a une troisième raison, et sans doute la plus décisive. Dans pratiquement chaque interview, Jean-Paul Jaud a expliqué qu’il a été amené à faire ce film parce qu’il avait eu un cancer du côlon et qu’il était convaincu que c’était en raison de la présence de pesticides dans son alimentation. Certes, en disant cela, il cherchait certainement à susciter l’empathie. Et il a bien réussi ! Mais, comme l’a souligné une journaliste de Télérama : « Est-ce sa trop grande proximité avec le sujet qui le pousse à confondre militantisme et propagande ? Toujours est-il que Nos enfants nous accuseront échoue à trouver le ton juste. Sentencieux et alarmiste, le film navigue entre discours officiels, rapports d’experts et reportage complaisant. » Il se comporte en effet comme la victime d’un crime réclamant la guillotine pour l’accusé, et ne se demandant pas un seul instant, aveuglé par la haine, si il n’est pas en train de se tromper et commettre une erreur judiciaire. C’est cette haine de Jean-Paul Jaud pour les pesticides, considérés comme coupables de son cancer, qui l’a déterminé à se convertir aveuglément au bio et à l’écologisme.

Comme tout fanatisme, celui de Jean-Paul Jaud concernant les pesticides l’amène, lors de ses multiples interviews, à avoir des propos outranciers sur le sujet. Ainsi, le 10 novembre 2008, pendant l’émission de BFM « Les Grands Débats », Jean-Paul Jaud a ironisé sur le fait que « grâce aux produits de M. Bocquet (responsable de l’Union des industriels de la protection des plantes), il n’y a que 300.000 nouveaux cas de cancers et 150.000 morts par an », un amalgame pour le moins excessif ! A cette même occasion, il a aussi affirmé que « tous les agriculteurs conventionnels sont malades ». Bref, l’hécatombe. Le hic, c’est que selon une étude de l’Ined sortie en janvier 2008, les agriculteurs ont, à 35 ans, une espérance de vie de 45 ans, à peine 2 ans de moins que les hommes cadres supérieurs et 4 années de plus que les ouvriers… Enfin, ne craignant pas le ridicule, le 3 mars 2009 sur le plateau de Revu & Corrigé (France 5), Jean-Paul Jaud a expliqué ce qu’il fallait faire : « Vous mangez comme on a mangé pendant 40.000 ans. Il y a eu une dictature du chimique depuis 40 ans, il suffit tout simplement de manger comme a tout le temps mangé l’homme sur la planète. » C’est vrai que l’homme a presque toujours mangé bio… quand il mangeait ! C’est oublier que pendant 40.000 ans d’agriculture bio, ou « naturelle » comme dirait M. Jaud, les famines et disettes étaient très fréquentes : du XVIème siècle au XIXème siècle, une famine générale tous les 6 à 10 ans et des famines locales presque chaque année ! Mais au moins, ils mourraient « naturellement », non empoisonnés par d’horribles molécules chimiques de synthèse…

Nos enfants nous accuseront passé au crible

1. Première scène, premier gros mensonge !

On voit, sur une place à Barjac, deux enfants apporter des brioches au maire du village, Edouard Chaulet. Les enfants affirment qu’il s’agit de brioches « bio ». Edouard Chaulet leur demande alors : « Et ça veut dire quoi “bio” ? » L’un des enfants répond alors : « Pas traité ! » A quoi réplique le maire de Barjac : « Pas traité, bravo ! » Mais non, MM. Chaulet et Jaud, pas bravo du tout. Je dirais même zéro pointé, car les agriculteurs bio en effet traitent leurs récoltes avec des pesticides, mais non issus de la chimie de synthèse. Ainsi, l’association pro-bio Intelligence Verte, de Philippe Desbrosses (qui apparaît d’ailleurs dans le film de Jaud), explique sur son site que « le jardinage biologique utilise des pesticides naturels », précisant qu’« on utilisera en insecticide la roténone, le pyrèthre (tous deux issus de plantes) ». Il est ajouté : « Cependant, il ne faut pas perdre de vue qu’ils ont aussi une action sur l’environnement ; il faut donc les utiliser avec beaucoup de parcimonie. » Sage conseil, puisque la très naturelle roténone a été interdite de commercialisation par la Commission européenne depuis le 10 octobre 2008 et d’utilisation à partir du 10 octobre 2009, en raison de sa forte toxicité ! N’en déplaise à M. Jaud, l’agriculture biologique traite, et quelques fois avec des produits naturels toxiques.

2. Mensonge par omission et fausses affirmations

Un passage du film est entièrement consacré à la mort des sols qui serait causée par l’utilisation des pesticides de synthèse. Un viticulteur bio témoigne : « Les plantes sont devenues malades parce qu’elles poussent sur des sols qui sont morts qu’on a tué avec les produits avec le désherbant, avec l’absence d’humus. » Et un panneau affirme : « 90% des sols cultivés sont alimentés chimiquement. » Sur le « chimiquement », terme utilisé de façon ridicule comme repoussoir, on aurait pu tout aussi bien affirmer que 100% des sols cultivés sont alimentés avec le composé chimique H2O ! Enfin, passons. Ce qui est en revanche plus malhonnête, c’est d’omettre de dire que les agriculteurs bio utilisent, à l’instar des agriculteurs conventionnels, d’importantes quantités de cuivre comme fongicide, dont l’impact peut s’avérer désastreux pour les sols. Thierry Coulon, directeur technique de l’Institut français de la vigne, explique qu’« il existe de nombreux exemples où, dans des sols acides, les quantités de cuivre fongicide accumulées depuis un siècle d’usage empêchent aujourd’hui l’herbe, le blé ou même des arbres fruitiers, de pousser ». Greenpeace Allemagne s’est même emparé du problème : « Ce métal rougeâtre n’est pas biodégradable. Au contraire, il se cumule dans le sol et porte préjudice aux organismes qui y vivent. Il réduit la biodiversité et fait disparaître les animaux utiles tels que les vers de terre. »

Par ailleurs, Jean-Paul Jaud accumule les fausses affirmations factuelles. Par exemple, il attribue à Albert Einstein la citation suivante : « Si l’abeille disparaît, l’humanité en a pour 4 ans. » Or il est facile de trouver des enquêtes minutieuses à ce sujet sur Internet, dans lesquelles il est expliqué qu’on ne trouve aucune trace de cette fausse citation avant son apparition en… 1994, sur un tract de l’Union nationale des apiculteurs de France (UNAF), syndicat avec lequel travaille notamment François Veillerette du MDRGF et la Confédération paysanne. Selon Roni Grosz, conservateur des Archives Albert Einstein Archives (Université hébraïque à Jérusalem), « Einstein n’avait aucune expertise ni aucun intérêt pour l’écologie, l’entomologie, ou les abeilles. » De plus, Roni Grosz « n’arrive même pas à se souvenir d’une seule référence aux abeilles dans les écrits d’Einstein ».

Jean-Paul Jaud prétend aussi que, selon un « Rapport du 3 mai 2007 de la FAO », « cultiver l’ensemble des terres arables du monde selon les préceptes de l’agriculture bio permettrait de nourrir l’humanité. » Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, avait pourtant rappelé (communiqué de presse du 10/12/2007) que « ce document n’émane pas de la FAO » et quela FAO n’avait jamais prétendu qu’il était possible de nourrir toute la planète grâce à l’agriculture biologique ! Comme l’explique fort bien Gil Rivière-Wekstein d’Agriculture & Environnement, « la confusion provient du fait qu’en mai 2007, l’organisation des Nations-Unies a hébergé une conférence internationale sur l’agriculture biologique, au cours de laquelle 114 textes, publiés dans un document de synthèse à l’en-tête de la FAO et émanant de chercheurs et de militants écologistes, ont été présentés. Le texte d’une page et demie sur la contribution de l’agriculture biologique à la lutte contre la faim, source de la rumeur, n’a d’ailleurs rien de scientifique : il a été rédigé par un militant écologiste, Brian Halweil, du Worldwatch Institute (…). Ce bref document fait principalement référence à une seule étude, rédigée par Catherine Badgley, une chercheuse à l’Université du Michigan. » Bref, il est facile d’utiliser des arguments d’autorité, que l’autorité soit Einstein ou la FAO, encore faut-il que l’autorité ait bien avancé les arguments en question !

3. Manipulation des mots et des chiffres

Les premiers chiffres qui apparaissent dans le film, et qui sont constamment répétés par J-P Jaud lors de ses interviews et conférences, sont les suivants : « En Europe 70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation. » Ce n’est pas une estimation ou une supposition, mais bien une affirmation. D’où sortent ces chiffres ? D’une étude scientifique ? Pas à notre connaissance. Du professeur Belpomme, c’est fort probable, puisqu’il parle souvent de 70 à 75% de cancers liés à des facteurs environnementaux. Un moment donné dans le film, François Veillerette parle de 50% de cas de cancers liés à des facteurs environnementaux, concluant : « Déjà on sait que l’environnement, au sens large, a un impact important, loin devant le tabac qui est un facteur de risque multiplié par trois, la consommation d’alcool multiplié par deux. »

On aborde là une grosse entourloupe. Quand il est dit que les cancers sont causés majoritairement par l’environnement, dans l’esprit des gens, le terme « environnement » est automatiquement associé à celui de « pollution ». Ainsi, François Veillerette distingue, à tort, « l’environnement au sens large » des facteurs comme le tabac et l’alcool. Et il le sait. Ou devrait le savoir, puisque André Cicolella, son ami et proche collaborateur au sein du Réseau Environnement Santé, écrit dans son livre Alertes Santé : « L’environnement correspond à une acceptation très large du terme, englobant tous les facteurs de risque non génétiques : alimentation, mode de vie, environnement physique, chimique, biologique, psychique, médical… » Vous avez bien lu : tout ce qui n’est pas d’origine génétique. Donc, l’alcool et le tabac sont inclus dans les facteurs environnementaux, comme l’obésité, le stress, les virus, l’exposition au soleil ou dans les cabines UV, etc.

Toutefois, Veillerette ne se contente pas de manipuler les mots, mais aussi les chiffres. Dans le film, il affirme que « l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme ». Le chiffre est impressionnant et provient d’une étude sérieuse de l’INVS. Mais Monsieur Antipesticides n’apporte pas des précisions essentielles apportées par l’INVS. Cette hausse est en fait en grande partie due à l’augmentation de la population et de son vieillissement. Une fois les chiffres rectifiés avec ces deux paramètres, l’augmentation du taux d’incidence chez l’homme n’est plus de 93% mais de 35% ! Ce n’est pas la même chose. En outre l’INVS explique que « les modifications des pratiques médicales et en particulier l’extension du dépistage jouent un rôle éminent dans l’augmentation du nombre de cas de cancers en France, dont une partie n’aurait jamais émergée cliniquement en l’absence de dépistage. » Ainsi, poursuit l’INVS, « l’analyse des données montre que chez la femme, la moitié des cas supplémentaires sont représentés par des cancers du sein, et chez l’homme environ 70% des cas supplémentaires sont représentés par des cancers de la prostate, ces deux cancers ayant fait l’objet d’un dépistage croissant ces 25 dernières années, conduisant à une évolution fortement divergente de leur incidence et de leur mortalité. » Il est vrai que l’augmentation du taux d’incidence du cancer ne s’explique pas entièrement par la démographie, le vieillissement de la population et les pratiques médicales. Cependant, on est loin des chiffres avancés dans le film. Et cette progression n’est pas entièrement imputable, comme ont tendance à le faire les écologistes, à la pollution. Par exemple en ce qui concerne le cancer de la peau, le Pr Philippe Saïag, chef du service de dermatologie à l’Hôpital Ambroise Paré (Boulogne), constate qu’il y a, pour la France, « 8000 à 10.000 nouveaux cas de mélanomes par an, c’est-à-dire un doublement tous les dix ans », expliquant « qu’on paye des expositions au soleil des années 70 ». A quand une campagne des écologistes pour faire interdire les rayonnements du soleil ?

4. Plus c’est gros, …

Toujours dans le film Nos enfants nous accuseront, une personne fait la remarque suivante à François Veillerette : « On a malgré tout une espérance de vie, dans nos pays dits évolués, on a une espérance de vie qui ne cesse d’augmenter. » Loin d’être déstabilisé par un fait contradictoire avec ses argumentations, François Veillerette répond : « Ces statistiques sont faites sur des études de parcours de personnes qui sont nées dans les années 1920-1930 et qui pendant leur vingt premières années n’ont pas connues l’exposition aux produits chimiques de synthèse, ni d’ailleurs aux radiations ionisantes, ni à tout un tas d’autres trucs, pratiquement, ni une alimentation raffinée. » C’est dans la même veine que ce que disait Dominique Belpomme en décembre 2008 : « Les centenaires d’aujourd’hui sont nés avant la guerre, ils n’ont pas connu la pollution. » Jean-Paul Jaud explique lui-même : « Mon papa a 87 ans ; quand il était gamin, il mangeait bio, il mangeait naturel. Aujourd’hui, ceux qui ont entre 80 et 100 ans ont mangé bio à la cantine scolaire. »

Or comme le souligne le site du MDRGF, « avant la deuxième guerre mondiale les pesticides employés en agriculture étaient des dérivés de composés minéraux ou de plantes. Ainsi, on utilisait des composés d’arsenic, de cuivre, de zinc, de manganèse, de plomb… ainsi que du pyrèthre, de la roténone, du sulfate de nicotine. » A propos des insecticides, les dérivés arsenicaux ont été utilisés depuis des siècles en Europe. Avant-guerre, l’arsenic était sans doute l’insecticide le plus utilisé. Or, dans son célèbre pamphlet antipesticides, Printemps silencieux, Rachel Carson affirme que « l’arsenic est la première des substances carcinogènes reconnues (…). Des populations entières ont été empoisonnées chroniquement par l’arsenic, pendant de longues périodes. De même, en des milieux contaminés par l’arsenic, on a pu constater la maladie et la mort de chevaux, de bétail, de chèvres, de porcs, de cerfs, de poissons et d’abeilles. » Voilà l’agriculture saine et naturelle d’antan, vantée par Jean-Paul Jaud et François Veillerette, qui a permis d’avoir autant de centenaires aujourd’hui !

5. Enfumer le spectateur

Jean-Paul Jaud se plaît à constamment entretenir la confusion dans la tête du spectateur. Alors que l’agriculture biologique s’engage à ne pas utiliser de pesticides ou d’engrais de synthèse, ni plus ni moins, le réalisateur fait croire que l’agriculture bio, ce sont des produits frais, équilibrés et de proximité. Forcément, il insinue que l’agriculture conventionnelle se résume à des produits conditionnés, à la malbouffe et à des produits provenant de l’autre bout de la planète. Voyons quelques exemples.

Quelqu’un demande à Thierry Baude, le responsable de la cantine scolaire, s’il allait continuer l’alimentation bio l’année suivante. Il répond : « J’espère…de tout cœur. Bon c’est vrai que personnellement je pense que je ne ferai pas le retour en arrière, d’être un ouvreur de sacs surgelés et un ouvreur de boîtes quoi. » Or il existe évidemment de nombreux produits bio en surgelés et en boîte conserves. Tout comme il existe de très nombreux produits frais issus de l’agriculture conventionnelle ! Même confusion lorsqu’il s’agit du pain. Quelqu’un affirme dans le film que « c’est meilleur le pain bio que le pain normal, parce que le pain normal c’est sec ». No comment ! Périco Legasse, le critique gastronome, parle pour sa part du « bon goût du pain », expliquant qu’« il a le goût de levain ». Une fois de plus, rien à voir l’agriculture bio ! Ensuite, Eric Perrois, un parent d’élève, explique : « De passer sur le bio, ça permet aussi de dire voilà, il y a effectivement des données environnementales importantes. Le fait qu’effectivement un pot de yaourt fasse trois mille kilomètres avant d’arriver dans ton assiette, est ce que c’est une logique ? Euh ben non. » Et cela à voir avec le bio ? Euh ben non ! Il existe bon nombre de produits bio qui parcourent, eux aussi, des milliers de kilomètres avant d’arriver dans notre assiette. Enfin, alors qu’il est mentionné que « surpoids obésité diabète ont triplé en 20 ans », on voit dans le film qu’il est notamment question de manger des « saucisses bio », des « brochettes au comté et à la saucisse de Morteau », du « fromage de tête », du « clafoutis aux abricots », des « glaces à la noix de coco », bref que des produits diététiques et équilibrés ! Un enfant s’exclame même que ce qu’il préfère, ce sont les frites ! Frites bio, of course ! Et cholestérol bio, aussi…

96 commentaires sur “Le fanatisme antipesticides de Jean-Paul Jaud

  1. @ l’intention de Mr Jean Paul Jaud et pour son prochain navet. C:\Documents and Settings\PC\Bureau\naturel-est-souvent-nuisible.htm

  2. ME 51,

    Je ne doute pas de l’intérêt du document que vous signalez à notre attention. Malheureusement, le disque dur de votre ordinateur n’est pas accesible aux visiteurs de ce site !

    Cordialement.

  3. « Une saucisse de Morteau bio est certainement plus cancérigène qu’une tranche de pain ou une pomme conventionnelles »
    De mieux en mieux !
    Décidément ce site « Alerte Environnement » devrait avertir les visiteurs qu’il ne s’agit pas d’un site visant à protéger l’environnement (titre trompeur)

  4. N’ayons pas la mémoire courte. Souvenons nous de ces campagnes de vaccination au Mexique, au Nicaragua et dans les Philippines. Voici ce qu’en dit William Engdahl dans son ouvrage “Semences de destruction” :

    «La Fondation Rockefeller est l’un des soutiens financiers d’un programme de l’OMS en “santé de la reproduction” qui a développé un vaccin contre le tétanos qui contiendrait des hormones cachées de contrôle de naissance. Selon un rapport du Global Vaccine Institute, l’OMS a mis en place des campagnes de vaccination massives au Nicaragua, au Mexique et aux Philippines depuis le début des années 1990. Le Comité Pro Vida de Mexico, une organisation catholique, a testé de nombreuses fioles du vaccin et a découvert qu’elles contenaient une Gonadotrophine chorionique humaine (hCG), une hormone naturelle nécessaire au maintien d’une grossesse. Lorsque cette hormone est associée avec un vecteur de toxoïde tétanique, elle stimule une formation d’anticorps contre la hCG, ce qui interrompt la grossesse humaine. Des rapports similaires de vaccins truffés d’hormones hCG ont été reçus des Philippines et du Nicaragua.

    Cette organisation a mis en valeur plusieurs autres phénomènes troublants concernant les programmes de vaccination de l’OMS. Le vaccin anti-tétanique n’était donné qu’à des femmes âgées de 15 à 45 ans, mais ni à des hommes ni à des enfants. La présence de hCG est la preuve irréfutable d’une contamination du vaccin. Elle ne fait sinon aucun sens. Avec le soutien financier de la Fondation Rockefeller, de la Banque Mondiale, du Population Council, de la Fondation Ford, parmi d’autres, l’OMS a oeuvré durant 20 ans pour développer un vaccin anti-fertilité en utilisant la hCG avec le tétanos, et d’autres vaccins, selon des articles scientifiques publiés sur ces campagnes de l’OMS. Tout cela a été certifié par l’OMS et par d’autres, dont la revue médicale Britannique respectée , le Lancet, le 11 juin 1988: “Essais cliniques d’un vaccin de contrôle des naissances de l’OMS”.

    Jusqu’en 1993, l’OMS a dépensé un total de 365 millions de dollars sur de telles recherches en “santé de la reproduction” dont la recherche sur l’intégration de hCG au vaccin anti-tétanique. L’OMS n’a pas pu répondre aux questions concernant la présence d’éléments anti-hCG chez les femmes vaccinées. Leur réponse discrète a été que cette présence était “non significative”. Le vaccin était fabriqué par les Laboratoires Connaught (Rhone-Poulenc) au Canada et les Laboratoires Intervex et CSL en Australie.

  5. Sur le même communiqué, nous avons relevé cet aveu de la multinationale: «… Dans cette éventualité, toutes les usines de production de vaccin contre la grippe de sanofi pasteur basculeraient de la production de vaccin contre la grippe saisonnière à celle de vaccin contre la grippe pandémique.» Allons-y, appelons-la, donc, la “grippe de sanofi pasteur”!!

    La collaboration, appelée par Sanofi-Pasteur, entre “l’industrie”, l’OMS et le Fondation Gates fait frémir, surtout lorsqu’elle est se met en place chez les pauvres “vulnérables” et beaucoup trop nombreux selon les néo-Malthusiens. Surtout lorsque l’on sait que la Fondation Gates, en partenariat avec la Fondation Rockefeller, est très activement engagée dans des programmes de “contrôle de la population”. [91] Surtout lorsque l’on sait que la Fondation Gates est l’un des plus gros financeurs de l’OMS [93] et que ses plus grandes largesses financières vont vers des organisations spécialisées dans les vaccins: “PATH” et “GAVI” (Global Alliance for Vaccines and Immunisation). Et cette année, le H8 s’est retrouvé à Seattle, qui est le siège de la Fondation Gates. Le H8, c’est: la Fondation Gates, l’OMS, la Banque Mondiale, l’UNICEF, le GAVI, le Fonds des Nations unies pour la population, ONU-Sida, le Fond Global de lutte contre le sida, la malaria et la tuberculose.

    Sincèrement, pourquoi les programmes de génocides, ou “campagnes de vaccination stérilisante”, que nous avons évoqués ci-dessus, seraient-ils plus choquants que l’outil géopolitique de la faim utilisé, tous les jours de l’année, pour dépeupler la planète de plus de 30 000 êtres humains?

    L’avenir proche nous dira si la vaccination H1N1 n’était seulement qu’un cocktail de “virus vivants atténués” et d’adjuvants archi-toxiques, le but n’ayant été, bien sûr, que de générer encore un peu plus de panique et, en effet collatéral, de remplir généreusement les caisses des multinationales de Big Pharma. Car en cette fin d’année 2009, avec le très médiatisé Sommet de Copenhague, ce sont, sur le ring médiatique de la déroute programmée, deux fièvres qui luttent pour la première place de l’hystérie et de la panique collectives: d’une part le virus de la fièvre climatique, dénommé “syndrome d’Al Gore”, et d’autre part le virus H1N1, dénommé “grippe du Goret”. Que la plus chaude gagne!

  6. S’il est une certitude en matière de “sida”, c’est bien celle de l’effondrement du système immunitaire. Mais pourquoi en premier lieu le système immunitaire s’est-il effondré? Certains chercheurs ont affirmé que le sida avait été introduit en Afrique par des vaccinations contaminées et organisées par l’OMS. Certaines cartes des zones très infectées par le sida en Afrique circulaient, il y a déjà 15 ans, qui étaient à l’identique des cartes de certaines campagnes de vaccinations… Peut-on donc incriminer une ou plusieurs campagnes de vaccinations?

    Cette question va sans doute susciter des réactions indignées, mais qu’importe. Faites-vous confiance à l’OMS? Pas moi. Et encore moins depuis que je sais que, depuis 2005, le directeur du SAGE (Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l’OMS [145]) est le Docteur David Salisbury, responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la santé du gouvernement britannique. Le Docteur David Salisbury est très sérieusement impliqué dans le scandale d’une campagne massive de vaccination des enfants avec le vaccin ROR (rougeole-oreillon-rubéole) fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline et qui a généré de multiples pathologies chez les enfants.

    L’acharnement vaccinal de l’OMS à l’encontre de la gripette bénigne H1N1 est plus que suspect tout autant que le sont les réunions secrètes entre l’OMS et les multinationales de Big Pharma. Et bien sûr tout autant que la totale immunité accordée aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire.

  7. Le nom de Rockefeller n’apparaît guère dans les débats publics. S’ils sont si influents, pourquoi ne les voit-on pas davantage en public ?

    Dans certaines parties du monde, les souverains sont encore visibles et sont honorés par la population au travers de photos présentes en tout lieu. Les personnes les plus puissantes du monde optent pour une autre voie. Elles exercent leurs pouvoirs en secret et détestent la publicité. Le groupe Rockefeller contrôle plus de 200 sociétés pharmaceutiques, grandes et petites, sans que personne n’en fasse étalage. Le groupe Rockefeller est derrière quelques unes des institutions financières les plus influentes du monde, y compris la Chase Manhattan Bank parmi entre autres. Le groupe Rockefeller possède, bien évidemment, le consortium Exxon, ainsi que d’autres sociétés multinationales pétrochimiques. A eux seuls, les revenus annuels d’Exxon sont plus élevés que le produit national brut de la moitié des pays de la planète.

    Le consortium Rockefeller contrôle également les médias, y compris Time Warner, CNN et tout un réseau de journaux, de stations de radio et de télévision. Dès lors, il n’est pas surprenant que l’opinion publique américaine ait pu être manipulée au point que de nombreux innocents ont été induits en erreur et ont soutenu des actes illégaux tels qu’une guerre menée au mépris de tout droit international. Et ceux qui avaient des doutes, ils ont encore été manipulés par des « sondages d’opinion » rétribués, dont les résultats ont été ouvertement remis en question dans le New York Times et ailleurs.

    Le pendant du groupe Rockefeller aux États-Unis se trouve être le groupe Rothschild qui a une influence décisive dans l’industrie pharmaceutique en Grande-Bretagne, la deuxième plus grande nation exportatrice de produits pharmaceutiques au monde.

  8. Face à la grippe, prudence ! par Jean-Claude Ravet

    L’auteur est rédacteur en chef de la revue Relations. Ce texte paraît dans l’édition de novembre 2009 de la revue.

    Un vent de panique souffle sur nos sociétés. Ce n’est ni le terrorisme, ni la crise économique qui en est la cause, mais la pandémie de grippe A (H1N1), annoncée à grands cris, dont on tarde cependant à voir poindre les funestes signes.

    Ainsi, au cours de l’hiver austral, qui vient de se terminer dans l’hémisphère sud, elle n’a pas fait plus de victimes que n’en fait généralement la grippe saisonnière. Tout semble indiquer que la souche virale actuelle n’est pas aussi virulente qu’on le craignait et que, si une pandémie sévère se déclarait, elle serait l’effet de la mutation du virus.

    Dans ce cas, les vaccins produits jusque-là seraient inopérants. Pourtant, une poignée de multinationales pharmaceutiques – notamment Novartis, Sanofi Aventis, GlaxoSmithKline et AstraZeneca – tournent à plein régime pour produire quelque 5 milliards de doses de vaccin avant l’arrivée de la saison froide.

    D’aucuns mettent cet empressement sur le compte de la précaution. Pourtant, la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet, dans son éditorial du 1er août donnait un sérieux avertissement de prudence aux États tentés d’aller trop vite dans la production massive du vaccin, en sautant l’étape d’évaluation des risques pour la santé. Le remède pourrait être, en effet, pire que la maladie.

    C’est ce qui s’est passé aux États-Unis, à l’automne 1976, dans un contexte semblable, nous rappelle The Lancet. Appréhendant une pandémie de grippe porcine, le gouvernement étatsunien d’alors avait décrété, à la hâte, une campagne nationale de vaccination. Cette campagne dut être stoppée brusquement deux mois plus tard, des milliers de personnes ayant souffert de complications chroniques d’ordre neurologique.

    À la lumière de cet épisode dramatique, la conclusion de l’éditorial ne mâche pas ses mots. « Les pays ont besoin de bien peser les risques et avantages d’une approbation rapide d’un vaccin H1N1, d’autant plus que la maladie a été jusqu’à présent bénigne, la plupart des patients se rétablissant complètement. Ils doivent aussi s’assurer d’avoir mis en place un important mécanisme de surveillance après la mise en marché du vaccin [faute de les avoir tester préalablement] avant d’aller de l’avant avec la vaccination. »

    Or, on apprend plutôt que les États-Unis ont décrété l’immunité aux firmes pharmaceutiques, les protégeant contre d’éventuelles poursuites judiciaires de la part de ceux qui pourraient souffrir des sévères complications dues aux vaccins non testés. Jusqu’à présent, ni l’Agence de la santé publique du Canada, ni la firme GlaxoSmithKline, à qui le gouvernement a commandé 50 millions de doses de vaccin, n’ont voulu dire si une telle immunité s’appliquerait ici.

    Un tel décret est pour le moins étonnant quand on sait les profits faramineux que ces firmes récolteront des campagnes massives de vaccination. Et inquiétant. Car il fait craindre que le vaccin comporterait effectivement des risques dont, par ailleurs, les gouvernements ne disent mot.

    Ces risques viennent principalement du fait que pour produire des vaccins en grand nombre et dans un délai record, les firmes utilisent des adjuvants qui permettent d’obtenir des doses avec cinq fois moins de matière virale (antigène) que nécessaire. Or, nombre de ces adjuvants – dont le squalène et l’hydroxyde d’aluminium – peuvent entraîner des effets secondaires très graves et dérégler le système immunitaire.

    Au Québec, rien n’a encore été dit sur ces risques. Au contraire, dans une émission récente de vulgarisation scientifique à Radio-Canada, un médecin invité traitait littéralement de « chapardeurs » ceux et celles qui décideraient de ne pas se faire vacciner, du fait qu’ils profitent de l’effet bénéfique de la vaccination de masse sur la société.

    Juan Gérvas, un professeur de santé publique à la Faculté de médecine de l’Université autonome de Madrid, détonne dans ce concert médiatique. Nous ne savons rien de l’efficacité du vaccin contre la grippe A, dit-il. « En tout cas [pour ceux qui voudraient se faire vacciner], il faut exiger la signature d’un “consentement éclairé” dans lequel seraient clairement expliqués les bénéfices et les risques, ainsi que la façon de procéder en cas de demandes de réparation pour effets secondaires » (). Voilà une perspective beaucoup plus lucide et critique qui ne fait pas l’impasse sur la réflexion éthique.

    La panique est mauvaise conseillère. La prudence et le discernement sont de mise. Et surtout n’oublions pas que, pendant que sonne le tocsin d’une éventuelle pandémie, « la Terre continue de tourner, avec ses ruisseaux de sang » (Jacques Prévert) – et son lot de maladies qui ravagent dans l’indifférence des multitudes oubliées.

  9. Le ver vert sait faire copier/coller! Cet empilage de textes date de décembre 2008 – janvier 2009. Où en sont l’hécatombe et l’enquête?

  10. « Or, nombre de ces adjuvants – dont le squalène et l’hydroxyde d’aluminium… »

    Il n’y aura pas de vaccins avec adjuvant aux sels d’aluminium en France. Voir blog de Jean daniel Flaysakier, que j’ai déjà indiqué : http://blog.france2.fr/mon-blog-medical/index.php/Actualite .

    Le message de Tlaloc est donc de la pure désinformation.

    Je pense que le site est assailli par les sectes paranoïaques antivaccination. Il devrait fermer les commentaires le temps de se donner les moyens de filtrer en temps réel, sinon on va être submergé par toutes ces conneries et immondices qui n’ont aucun intérêt.

  11. Pire… Certains ont même annoncé du mercure comme adjuvant…
    Et puis pourquoi pas du cyanure aussi, ou de la roténone (adjuvant et vaccin bio!!!).

    J’ai vraiment du mal à comprendre comment avec le net et l’accessibilité aux informations sérieuses et scientifiques les gens peuvent encore croire, et colporter de telles conneries.

  12. Opération A/H1N1
    Avant tout, ne vous faites surtout pas vacciner ! Quoiqu’il arrive, le vaccin sera inutile et ne pourra qu’aggraver les choses !
    Et aucun autre vaccin en ce moment, car un vaccin pourrait, y compris le A/H1N1, provoquer une vraie pandémie (cette fois),
    …CHAQUE VACCINE DEVENANT UN DIFFUSEUR POTENTIEL DE VIRUS !!!

    Comme pour beaucoup de choses, les organisateurs de cette opération politico-économique, vous mentent !
    Cette vaccination n’a rien à voir avec la santé publique, c’est même tout le contraire !
    Car comment faire de la vie, de la santé, avec des produits hautement toxiques (formol, nécrosant des cellules, classé en 2004 comme cancérigène certain ; détergent [!] ; mercure, important poison, très toxique, principal pourvoyeur d’autisme, au point que pratiquement sans mercure = pas d’autisme ; un ou des antibiotiques ; squalène [1 million de fois + que les vaccins de la guerre du Golfe], responsable de stérilité et de maladies auto-immunes, dont le syndrome de Guillain Barré [maladie neurologique dégénérative] ; et aluminium pour certains lots, responsable de multiples troubles et maladies, dont l’Alzheimer ; résidus de virus liés au mode de production ; sans parler d’autres produits ou « additifs » possibles, sinon probables, injectés à l’occasion de cette « opération »…) ?

    On nage en plein flou artistique ! l’EMEA est à nouveau favorable à une double dose de vaccin contre la grippe A/H1N1, alors que les inoculations ont déjà commencé.

    Le vaccin n’est toujours pas au point, les enfants serviront de cobayes (les AMM délivrées le sont pour le H5N1, pas pour le H1N1, toujours en tests) :
    http://fr.news.yahoo.com/4/20091023/tts-grippe-vaccin-europe-ca02f96.html

  13. Nous apprenons qu’Obama, celui que nous dénoncions comme pire que Bush, vient de déclarer l’état d’urgence sanitaire.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/10/24/01011-20091024FILWWW00626-h1n1-etat-d-urgence-sanitaire-aux-usa.php
    http://www.lecho.be/actualite/international/Obama_proclame_un_etat_d-urgence_sanitaire_aux_USA.8250358-590.art

    A partir de là , toutes les lois d’exception sont possibles, y compris la loi martiale.
    Alors, les Constitutions n’ont plus cours, et toutes les dérives autoritaires sont permises…

    Ce scénario est celui que nous annonçons depuis des mois, cette « opération » n’ayant rien à voir avec la santé publique, mais juste un prétexte pour mettre en place des dispositions autoritaires contre la population.

    Si le gouvernement français fait de même, déjà que nous avons été victimes d’une censure digne de la Chine Populaire (sans émouvoir les journalistes), nous devons nous attendre au pire dans les semaines à venir.

    http://www.dailymotion.com/video/xavuqx_mobilisation-generale-vaccination-h_news (6 mn)

  14. 5) Un médecin suédois perd sa place : « Corruption aux plus hauts niveaux de l’OMS ! ».

    La célèbre doctoresse suédoise, Annika Dahlgvist vient de perdre son poste la semaine dernière suite à ses déclarations sur la campagne massive de vaccinations en Suède.
    Elle a déclaré qu’elle ne se ferait pas vacciner et qu’il existait de meilleurs moyens de se protéger du virus de l’influenza.
    Elle a aussi précisé qu’elle n’était personnellement pas très intéressée par les mammographies et les tests cellulaires.
    Mais il est clair que ce fut sa position contre la vaccination de masse qui lui a fait perdre son emploi.
    Dans un article publié par Newsmill, « La vérité c’est que le vaccin contre la grippe contient de dangereuses quantités de mercure », elle écrit : « Comme le vaccin contient des substances potentiellement dangereuses sous forme de mercure ou de squalène, je pense que c’est sur base volontaire qu’il devrait être proposé. Aucune propagande qui évoquerait le principe de solidarité avec la population pour inciter à la vaccination, ne devrait exister. On ne peut raisonnablement interdire d’avoir une opinion sur les vaccinations de masse. Nombreux sont ceux qui ont des avis négatifs par rapport aux vaccinations de masse. ».
    Dans un article du journal « Expressen », l’un des quatre plus grands journaux suédois, elle déclare : « Il serait bien possible que les dégâts (produits par le vaccin) soient pires que la maladie elle-même… je soupçonne que l’Agence des Produits Médicaux (Läkemedelsverket) soit influencée par les fabricants de vaccins. Il y a ici d’énormes intérêts financiers en jeu. ».
    Elle poursuit : « Je ne veux pas de ces poisons dans mon corps… Déclarer qu’il existe une pandémie alors qu’aucune pandémie n’existe est complètement absurde. Il se pourrait bien qu’il y ait corruption aux plus hauts niveaux de l’OMS (L’Organisation Mondiale de la Santé). ».
    Original article Johan Niklasson

  15. Les 9 raisons qui nous pousseront à dire NON à la vaccination.
    icone des tags vaccination, génocide, alerte, gouvernement, non, refus
    Avatar
    Par magie du moment présent
    le 21/10/2009 à 11:46, vu – fois, – nombre de réactions
    Info non vérifiée par la rédaction du Post.

    Neuf raisons de ne pas nous faire vacciner

    contre la grippe A H1N1.

    1). La grippe A H1N1 est contagieuse mais resterait sans gravité par rapport à la grippe saisonnière. Au
    sortir de l’hiver, le bilan en victimes en Nouvelle Zélande ou au Chili est très faible. Sans vaccination.

    2). La très respectée Cochrane Collaboration, une ONG de pharmacovigilance indépendante, fait un bilan
    accablant de l’efficacité ou de la tolérance des vaccins anti-grippaux sur base d’une revue de 40
    années d’études : (a) chez les plus de 65 ans, leur effet est particulièrement modeste ; (b) chez les
    adultes jeunes en bonne santé, il manque des preuves de leur efficacité (c) chez les enfants, les données
    disponibles ne permettent de vérifier la tolérance des différents types de vaccins ; (d) chez les
    professionnels de santé, il n’existe pas de preuve crédible que leur vaccination modifie les complications
    grippales des personnes dont ils ont la charge.

    3). Une étude canadienne portant sur 12 millions d’observations aurait abouti à la conclusion provisoire que
    les gens ayant été vaccinés au cours des deux dernières années contre la grippe présentaient un risque
    deux fois plus élevé de tomber malade du virus H1N1. En cas de mutation du virus, il se pourrait donc
    que les personnes vaccinées avec le vaccin H1N1 courent un risque plus élevé de tomber malade.

    4). Les nouveaux vaccins H1N1 sont des produits expérimentaux. Ils n’ont pas fait l’objet d’essais cliniques
    approfondis à long terme. Ni leur efficacité ni leur absence de risques n’ont été prouvées, en
    particulier vis-à-vis de maladies à évolution lente.

    5). Le vaccin en flacons de 10 doses contient du mercure (thiomersal) comme agent conservateur. Le
    thiomersal est suspecté d’être à l’origine de cas d’autisme. L’Association Américaine des Pédiatres
    (60.000 membres) a demandé en 1999 qu’il soit retiré des vaccins.

    6). Le vaccin contient un additif, le squalène, augmentant très fortement la réponse immunitaire. Bien qu’il soit
    naturellement présent dans l’organisme et qu’il puisse être ingéré sans problème, le squalène injecté est
    suspecté d’induire des maladies auto-immunes (ex. sclérose en plaque, sclérose latérale
    amyotrophique, fibromyalgie) ou différents troubles neurologiques et rhumatismaux. Son usage est interdit
    par la FDA aux Etats-Unis.

    7). Le squalène dans le vaccin contre l’anthrax est suspecté responsable du Syndrome de la Guerre du Golf
    chez plus de 25% des vétérans (avec une nette présence d’anticorps au squalène). La concentration de
    squalène dans le vaccin H1N1 est largement supérieure. L’utilisation de squalène permet de sousdoser
    l’antigène et de produire rapidement de plus grandes quantités de vaccins.

    8). Selon une régulation européenne du 15/09/09, les fabricants et les médecins qui administreront ce
    vaccin expérimental pourront être exemptés de toute responsabilité civile. En cas d’effets
    secondaires liés aux vaccins, vous n’aurez donc pas la possibilité de porter plainte.

    9).Enfin, il existe de multiples autres moyens naturels, scientifiquement fondés, pour renforcer votre
    système immunitaire et prévenir ou limiter les infections et les complications liées à la grippe. Par
    exemple, les vitamines C, D et E, certains acides aminés, des minéraux, des polyphénols, des huiles
    essentielles…

    Le gouvernement néglige son devoir d’informer correctement la population à ce sujet.
    Avec l’appui de : dr. E. Beeth, dr. O. Bernard, dr. Q. Blonda, dr. R. Delaunoy, dr. C. Gaublomme, dr. Th. Guilmot,
    dr. V. Siderova, dr. Th. Schmitz, dr. P. Schnock (liste non exhaustive).
    http://www.asanat.

  16. Amos et compagnie,le sujet du jour n’est pas la vaccination alors allez faire votre propagande ailleurs ou donnez nous votre avis sur la guerre anti pesticides de Jean Paul Jaud.

  17. Est-ce bien le vrai Laurent Berthod qui a copié/collé l’article de Pharmacritique? J’en doute. Quand je lis d’autres articles de ce site…

  18. Si les animateurs de ce site veulent continuer à ouvrir le dialogue, alors il leur faut éliminer ces sujets parasites et les personnes qui utilisent les pseudo d’autres internautes

  19. Zygomar

    24 Laurent, t’es devenu fou, réveilles-toi: ce n’est qu’un cauchemar, reprends un petit verre de Roundup pour te requinquer. ARRRRG, il m’attaque, le virus des sectes paranoïaques… Au secours, Enguerand du Cayla sauves-moi: donnez moi une dose de vaccin anti-sectes, sans adjudants

    >>> Ce message n’est pas de moi!! Il y a encore de l’usurpation de pseudo ici!!

  20. « éliminer ces sujets parasites »
    Ca ferait bien trop plaisir aux protagonistes pour gueuler à la censure comme Barbatrouduc qui ne sait plus où il poste.
    Usurper les pseudos prouve leur déficit de crédit, c’est une habitude chez eux (voir le site de MMR hébergé par ARTE). Si la méthode ne les sert pas, ils auront quand même jeté le trouble.
    AE seul peut discerner le vrai du faux pseudo.
    Une chose est sûre Mme Koko, alias Amos la prophétesse ont un fils (ou plusieurs fils), Clan de Xolotl, Ver Vert, etc… Tous bons pour l’HP!!!

  21. Merci à Daniel pour tout le temps qu’il passe a démentir toutes ces conneries calomniatrices et diffamatoires.

    C’est bien ce que j’ai dit dans un commentaire d’un autre article : les références de Barbatrouduc ne valent pas plus que du papier à chiottes souillé.

  22. Vue la diarrhée verbale, le style, et l’heure des messages (en peine nuit),je soupçonne un coup de l’allumé de Kokopelli, alias Monsieur Guillet

  23. Euh, le ménage n’a pas encore été fait sur ce billet-ci…

    Daniel,
    « Le vaccin décrit ici est celui des animaux »
    Mais on retrouve les mêmes « allumés » de l’antivaccination chez les éleveurs!

  24. Incroyable ! Les produits bourrés de pesticides seraient donc meilleurs que ceux cultivés naturellement, sans compléments chimiques !!!
    On se demande comment nos ancêtres ont pu survivre dans de telles conditions !!
    Il serait temps d’arrêter le chichon les gars !

  25. @ Barbatruc:
    « Incroyable ! Les produits bourrés de pesticides seraient donc meilleurs que ceux cultivés naturellement, sans compléments chimiques !!!
    On se demande comment nos ancêtres ont pu survivre dans de telles conditions !! »

    Ben justement, comment ce fait-il que leur espérance de vie était de 20 ans au néolithique, de 35 ans sous l’empire romain, de 40 ans au moyen age, de 50 ans à la fin de la seconde guerre mondiale et de 80 ans aujourd’hui????

    Il faudrait que tu apprennes un peu la science avant de t’injecter des drogues hallucinogènes

  26. Barbatruc,nos ancêtres vivaient moins vieux que nous,espérance de vie d’environ 60 ans en 1900,bien sûr le manque d’hygiène y était pour quelque chose,mais on vit plus longtemps aujourd’hui,malgré les décès par cancer(qui existe depuis le début de l’humanité),maladie redoutée par tous.
    Les pesticides ne sont ni plus ni moins dangereux que nos médicaments et les risques sont en tout premier lieu pour les agriculteurs d’ailleurs plutôt moins touchés par le cancer que le reste de la population.
    Alors s’il est vrai que l’on trouve parfois des résidus pesticides dans notre alimentation et l’eau,que dire des résiduts de nos médicaments,de nos lessives et autres produits d’entretien!!!
    Deux de mes arriéres grands parents sont morts de cancer en 1930(65 ans) alors que la chimie d’aujourd’hui n’existait pas encore,qu’ils vivaient à la campagne et ne consommaient (comme beaucoup)que des produits de leur jardin et ferme.

  27. « Ben justement, comment ce fait-il que leur espérance de vie était de 20 ans au néolithique, de 35 ans sous l’empire romain, de 40 ans au moyen age, de 50 ans à la fin de la seconde guerre mondiale et de 80 ans aujourd’hui???? »
    Là, c’est pas très fort… Le Scientifique oublie l’évolution de la médecine et surtout l’apprentissage de l’hygiène qui a contribué à l’augmentation de l’espérance de vie !

    De plus, l’espérance de vie dans le monde est estimée en 2009 à 66,57 ans et non à 80 ans. 80 c’est peut-être la chiffre approximatif pour les pays occidentaux.

    Faisons donc l’essai de soigner nos malades à la méthode XII ème siècle, arrêtons l’eau dans nos canalisations (tous au puits), plus de désinfectants, et voyons quelle espérance de vie nous réservent les pesticides.

    Vous êtes ridicules !

    —————————-

    « Les pesticides ne sont ni plus ni moins dangereux que nos médicaments et les risques sont en tout premier lieu pour les agriculteurs d’ailleurs plutôt moins touchés par le cancer que le reste de la population. »

    Le point vrai : « Les pesticides ne sont ni plus ni moins dangereux que nos médicaments »

    Le point faux : « les risques sont en tout premier lieu pour les agriculteurs d’ailleurs plutôt moins touchés par le cancer que le reste de la population. »

    Les cas de cancer sont sensiblement identiques, par contre les cas de maladies neurologiques sont plus importants (Parkinson en particulier)

  28. Pour Hominides.com Gilles Delluc nous présente son livre, La Nutrition préhistorique

    Nous sommes sur cette terre depuis 2,5 millions d’années, depuis Homo habilis en Afrique. Nous nous sommes nourris de la chair des animaux sauvages, charognés ou chassés, et des plantes cueillies ou ramassées, en pratiquant un exercice physique intensif. Omnivores, nous sommes génétiquement programmés pour ce mode de vie.
    On connaît bien les ressources animales et végétales disponibles au cours des temps préhistoriques. La fouille des gisements et l’analyse des graphismes préhistoriques fournissent de nombreux indices. Les connaissances sur le métabolisme et sur la nutrition de l’Homme ont fait des progrès remarquables. Il est donc désormais possible de fournir un essai de « paléo-physiologie ».Le lecteur pourra se faire une idée assez précise de la composition de la ration alimentaire à divers moments de notre préhistoire, expliciter certains choix, comprendre certaines pratiques.
    Il y a moins de 10 000 ans, progressivement, les Hommes se sont sédentarisés et ont inventé la culture et l’élevage : la production des céréales farineuses et des animaux gras.

    Le titre étant peu disponible vous pouvez aussi tenter votre chance sur AbeBook : Trouvez votre livre sur AbeBooks.fr !

    Cette révolution néolithique va nous conduire, à travers l’Histoire, jusqu’à la fin du siècle dernier : l’expansion industrielle nous apportera alors un surcroît de denrées alimentaires, essentiellement les sucres « rapides » de la confiserie et de la pâtisserie, les acides gras saturés de la charcuterie et de la crémerie, le sel à foison, et, bien sûr, divers toxiques comme les boissons fortes et le tabac.

    Bref, nous qui, pendant le Paléolithique, soit durant 99,5 % de notre trajectoire d’hommes, avions été des consommateurs de gibier, de poisson et de plantes sauvages à fibres, assez durement acquis, nous devenons, au décours, pour les derniers 0,5% de notre évolution, des sédentaires aux habitudes bouleversées, aujourd’hui menacés par l’obésité de surcharge, le diabète de l’âge mûr, l’hypertension artérielle, les anomalies des graisses sanguines, les maladies coronaires, les accidents vasculaires cérébraux, et probablement certains cancers, qui sont devenus les maladies de notre XXIe siècle.

    Car nous sommes demeurés, intrinsèquement, les mêmes. Nos besoins en nutriments sont maintenant mieux connus du fait des progrès récents de la physiologie. Nous ne pouvons pas vivre – et nous n’avons pu survivre – sans un apport minimum et équilibré en protides, lipides, glucides, électrolytes, micronutriments et eau.
    Une telle étude a en outre deux conséquences notables. Certes nous devons renoncer à l’image traditionnelle d’un Homme préhistorique trouvant dans une pitance carnée une difficile subsistance, tel que l’a dessiné notre imaginaire. Mais nous pouvons sans doute tirer quelques leçons pratiques de ces observations, calculs et réflexions.
    L’étude de la Préhistoire se montrerait alors d’une certaine utilité pour l’homme d’aujourd’hui et, plus encore, pour celui de demain.

  29. http://kystes.blog.lemonde.fr/2008/07/05/la-nephropathie-a-lacide-aristolochique-une-histoire-belge-dherbes-chinoises-qui-ne-fait-pas-rire-les-balkans/

    Pour Barbatruc,à lire avec attention(ci dessus) et un exemple de ce que pourrait arriver à des consommateurs »révant de naturel ».(Ci dessous)

    Fin Aout 2009,une femme de 70 ans,en très bonne santé,est revenue de voyage d’un pays de l’ex union soviétique,elle est décédée 24 h aprés son retour en France,son mari et d’autres personnes ont été hospitalisé suite à une très grave intoxication alimentaire.(son mari fait depuis « de nombreux stages à l’hopital et y est rentré d’urgence il y a 3 jours)
    Ces différentes personnes ont séjourné »chez l’habitant » et consommé » local ».

    Il est vrai que les agriculteurs seraient un peu plus touchés par la maladie de Parkinson comme des agris bio ayant utilisés la roténone(insecticide bio).

    Les boulangers ont un risque de cancer avec la farine (poussiére),faut il interdire la farine même bio, les menuisiers ont le même risque avec les poussières de bois,faut il interdire le bois,les pompistes,servant leur client,ont un risque élevé de cancer dû à l’émanation des carburants,faut il interdire les carburants?
    La liste est longue et pourtant beaucoup de profession à risque existent et existeront toujours. Si toutes ces personnes et agriculteurs courent un risque,le consommateur a autant de risque à respirer,un peu de farine venant de son pain,un peu de poussière de bois(chauffage au bois,promenade en forêt,bricolage),un peu de vapeur d’essence et de fuel en faisant le plein et en ingérant éventuellement un peu de résidut pesticide dans sa nouriture.
    Bien sûr ne parlant pas des médicaments consommés comme des »bonbons » à longueur de journée »bénéfiques pour notre santé ».

  30. Je serais prêt à être séduit par une théorie de complot: C’est comme si en postant des flots de copier-coller fantaisistes en usurpant des pseudos, certain(s) voulaient pourrir ce site, le faire exploser, le saboter…

  31. Votre attention SVP :

    Concernant le récent Réglement sur la mise sur le marché de pesticides, aucune évaluation d’impact n’a été effectuée, et l’Autorité européenne de la sécurité alimentaire (EFSA) n’a jamais été consultée. Cela représente une déficience claire dans la procédure législative et représente un nouvel exemple de la mise à l’écart de la science dans la procédure législative.

    En clair, les preuves scientifiques que vous présentez n’en sont pas !

  32. Les pesticides, c’est très très sain ?

    Alors juste pour voir innocuité des pesticides, allez voir sur cette page :
    http://www.syngenta-agro.fr/synweb/produit_fiche_1694_1_CRUISER.aspx

    Descendez jusqu’à « conseils de prudence » (eh oui ! il y en a apparemment ! et pas seulement pour Syngenta !)

    – Porter des gants et un vêtement de protection pendant toutes les opérations de traitement de semences, et une protection respiratoire (niveau P2 minimum) durant le nettoyage.
    – Conserver à I’écart des aliments et boissons y compris ceux pour animaux.
    – Conserver hors de la portée des enfants.
    – Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer pendant l’utilisation.
    – Eliminer le produit et son récipient comme un déchet dangereux.
    – Eviter le rejet dans l’environnement. Consulter les instructions spéciales/la fiche de données de sécurité.
    – Ne pas polluer l’eau avec le produit ou son emballage.
    – Pour protéger les eaux souterraines, ne pas utiliser ce produit ou tout produit contenant des substances de la même famille en traitement des semences sur plus d’une culture sur trois.
    – Pour protéger les oiseaux et les mammifères sauvages, les semences traitées doivent être enfouies dans le sol ; s’assurer que les semences traitées sont enfouies au bout des sillons.
    – Dangereux pour les abeilles. Ne pas introduire de plantes pouvant devenir attractives pour les abeilles dans la rotation culturale ou appliquer des mesures permettant de limiter l’exposition des abeilles.

    A part ça, c’est excellent pour la santé contrairement aux produits bio !

  33. Barbatruc, un petit quizz?
    Précautions et recommandations d’emploi:
    -Réglez le pulvérisateur afin que l’ensemble du feuillage soit atteint, mouillez sur les deux faces.
    -Traitez sur végétaux secs.
    -Traitez les arbres par temps calme.
    -Portez un vêtement de protection.
    -Eliminez les fonds de réservoir par épandage rapide sur le terrain le plus proche, après les avoirs dilués 5 fois.
    -Epandez les eaux de rincage sur le terrain le plus proche de même culture.
    -Ne pas conserver le produit une fois dilué.
    -Conservez sous clé et hors de portée des enfants.
    -Consevez à l’écart des aliments et boissons y compris ceux pour animaux.
    -Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer pendant l’utilisation.
    -En cas d’ingestion consultez immédiatement un médecin et lui montrer l’emballage ou l’étiquette.
    -Conservez uniquement dans le récipient d’emballage.

    Respectez les instructions d’utilisation pour éviter les risques pour l’homme et l’environnement.
    Eliminez les produits non-utilisables dans une déchèterie et les emballages vides et rincés dans la poubelle ménagère.
    Ne pas traiter en présence d’abeilles.
    Attention: ce produit peut porter atteinte à la faune auxilliaire.

    Et c’est????
    Bacillus Thuringiensis utilisé en culture bio contre chenilles

    Quant au Cruiser, avec la pub que lui ont fait les écolos j’aime autant te dire que les agriculteurs, même ceux qui n’auront jamais à l’utiliser, sont au courant de la méthode à déployer pour éviter les « dangers ». J’ai dû recevoir près de 5 courriers de la coop et de la Chambre d’agri pour nous mettre en garde!!!

  34. Au tenancier du site
    Comment se fait-il que les posts de ME51 ont disparu et les miens en attente de modération? C’est nouveau, une blague?

  35. Disparu également le vrai Laurent Berthod, vous déconnez ou bien????
    Ceux qui usurpent nos pseudos sont toujours là: post 41 en ce qui me concerne!

  36. Contre le silence toxique

    Savez vous que, où que vous viviez, en ville ou à la campagne, la pluie qui vous tombe dessus contient des pesticides ? Et que les brumes, les brouillards et la rosée sont en moyenne de trente à soixante fois plus chargés en pesticides que la pluie ? Savez vous que les pommiers reçoivent en moyenne pas moins de 27 traitements chimiques par an ? Que la France, troisième championne du monde d’utilisation des pesticides, est aussi championne en matière de contamination ? Que la moitié de nos aliments sont contaminés, et que 7 % dépassent la limite légale ? Savez-vous qu’on trouve dans les gènes de foetus humains plus de 400 polluants, hydrocarbures, dioxines, pesticides, résidus de plastique, de colles, d’encre d’imprimerie ?
    Oui, oui, nous le savons, ou du moins on en a déjà vaguement entendu parler, et alors, on n’est pas morts pour autant… Savez-vous que 100 000 agriculteurs se plaignent chaque année, après avoir tout arrosé aux phytosanitaires, de nausées, problèmes neurologiques, éruptions cutanées ? Que des études de plus en plus nombreuses démontrent les liens entre pesticides et cancers, anomalies congénitales, perturbations de la reproduction, troubles neurologiques et cognitifs, dysfonctionnements du système immunitaire ?
    Allons… l’Etat veille au grain, ne venez pas nous dire qu’un scandale pareil à celui de l’amiante (100 000 morts à venir) ou du sang contaminé nous pend au nez, ça se saurait, voyons… Savez-vous que l’Afsset, agence publique de santé environnementale, organise des congrès « scientifiques » de conserve avec le lobby américain de la chimie ? Que l’Observatoire des résidus de pesticides (oui, ça existe) n’a ni budget propre ni personnel attitré ? Que le président de la très officielle « commission des toxiques ~ a lâché un jour : « Ce n’est pas à nous de prendre des décisions par rapport à ceux qui vont naître; les générations futures se démerderont comme tout le monde » ? Savez-vous qu’en 1969, quand le produit phare des pesticides, le DDT, a été dénoncé comme un insupportable poison universel, les industriels ont fait appel au cabinet de Marcel Valat, celui-là même qui, en créant un « comité permanent amiante » de triste mémoire, chargé de vanter les mille vertus de cette fibre cancérigène, a permis aux industriels de l’amiante de reculer de trente ans son interdiction définitive ?
    Sabre au clair, le journaliste Fabrice Nicolino et le militant François Veillerette, président du MDRGF (Mouvement pour les droits et le respect des générations futures), viennent de partir en guerre contre le lobby des pesticides. Dans leur livre pavé « pesticides, révélations sur un scandale français » (1), ils ferraillent, s’indignent, s’emportent, montrent comment la saga des pionniers des pesticides, tous gens « formidables, passionnés, altruistes », a tourné au cauchemar, racontent les manoeuvres qui ont permis au lobby des pesticides de faire main basse sur la totalité des centres de décision à partir de 1945, détaillent la manière dont il a infiltré les commissions officielles chargées des contrôles.
    Et l’affirment : « La France officielle, la France industrielle, la France des commissions et des instituts, lu France des médailles et des révérences ne veut pas savoir ce qui se passe. » Et la France des simples citoyens ? Jean-Luc Porquet
    (1) 384 p., 20 • (Editions Fayard).

    « Le Canard enchaîné » – mercredi 21 mars 2007

  37. Pesticides et cancers, le test interdit

    Le biologiste Robert Bellé a mis au point un test capable de détecter les molécules cancérigènes dans les pesticides. Les pouvoirs publics lui ont répondu par un pesant silence.

    Cet article a été initialement publié dans l’hebdomadaire Témoignage Chrétien

    Fin de week-end dans le Nord-Finistère. Les derniers rayons du soleil lèchent ce paysage vallonné du bout du monde. Exceptionnellement, Robert Bellé n’a pas passé la journée enfermé dans son labo à étudier la complexe architecture des cellules. Responsable de la station biologique de Roscoff, ce chercheur passionné revient de Paris où il a tenu une conférence intitulée « Cancer et environnement ». Un sujet qui fâche au vu des sommes en jeu : la vente de pesticides, herbicides et autres fongicides représente un chiffre d’affaire de 1,7 milliard d’euros selon l’Union des industries de la protection des plantes (sic) qui regroupe les principales industries dites phytosanitaires.

    Il y a six ans, dans le cadre de recherches sur les effets de certains pesticides sur la reproduction des oursins, financées par la Région Bretagne, l’équipe de Roscoff découvre, un peu par hasard, le caractère cancérigène de l’herbicide Round-up (1). Celui-ci est commercialisé par la firme Monsanto et autorisé sous condition par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). « Ce pesticide s’est révélé agir sur le cycle cellulaire même à des doses 500 à 2 500 fois inférieures à celles recommandées par le fabricant pour son usage en herbicide. Or, il est aujourd’hui admis que les cancers humains sont imputables, à leur origine, à un défaut de fonctionnement du cycle cellulaire, ce processus universel qui permet la duplication des cellules et le développement de tout organisme », explique le biologiste, qui n’a pas particulièrement la fibre écologiste.

    Robert Bellé ne cache pas sa colère de constater que, malgré les preuves scientifiques des risques cancérigènes du Round-up, rien ne bouge, ni du côté des pouvoirs publics, ni dans la communauté scientifique. « On continue de trouver ce produit en vente libre dans toutes les jardineries, c’est incroyable ! » Les déconvenues du chercheur ne s’arrêtent pas là. Interloqué par cette découverte, il lance en 2002 un projet de recherche pour la mise en place d’un « test de criblage ». À partir du modèle de recherche établi pour le Round-up, ce test évalue le potentiel cancérigène de milliers de substances chimiques et combinaisons de substances entrant dans la composition des pesticides. Il sera cette fois possible de prévenir les causes de futurs cancers, pas seulement ceux liés au tabac ou à l’amiante.

    Absence de financements

    À Roscoff, équipe et matériel sont prêts. Un accord est signé avec une PME rennaise en vue d’une application technologique et commerciale immédiate du test en cas de succès. Restait à le financer. Pendant trois ans, les demandes de financements déposées à l’Agence nationale de la recherche sont rejetées. Incompétence ou discrète pression des lobbies ? « C’est dommage », soupire le chercheur. « Ce test permettrait de déterminer quels sont les produits à risque bien avant que les pathologies n’apparaissent. Et ce, quelle que soit la dose du produit testé. Pour le moment, un tel test n’existe pas. Le potentiel cancérigène des pesticides, s’il est avéré, est infiniment supérieur à celui de l’amiante pour la simple raison que l’ensemble de la population y est exposée et que les doses diffusées dans l’environnement depuis 50 ans sont très élevées ! » Robert Bellé n’a pas encore subi le même sort que Christian Vélot, maître de conférences en génétique moléculaire, directeur d’une équipe de recherche à l’Institut de génétique et microbiologie d’Orsay et personnellement hostile aux OGM. Fin septembre, lui et son équipe se sont fait supprimer leurs crédits.

    La méthode expérimentale mise au point par la station de Roscoff correspond pourtant aux conclusions du Grenelle environnement : il est « impératif de développer des outils de prédiction et d’aide à la décision, en particulier sur les dangers et risques des substances chimiques », avaient déclaré fin novembre les participants du groupe santé et environnement. Nicolas Sarkozy n’envisageait-il pas, le 12 septembre dernier, une « indispensable » réduction de l’usage des pesticides ? Un souhait qui paraît difficilement compatible avec le soutien affiché pendant sa campagne électorale à « l’agriculture raisonnée », un concept joliment édulcoré soutenu par l’industrie des produits phytosanitaires. Côté européen, on multiplie aussi les recommandations sur une nécessaire maîtrise des molécules lâchées dans la nature. La commission environnement du parlement européen a adopté à l’automne un projet de règlement qui durcit les règles de mise sur le marché de nouveaux pesticides. Mais là aussi, les décisions concrètes se font attendre. Ce sera au conseil des ministres de trancher.

    « Il n’y aura pas 36 solutions ! Si on veut faire de la prévention, il faudra réduire ou éliminer ces molécules, à moins que les bénéfices que la société en retire soient vraiment énormes », avance Robert Bellé. « Dans ce cas, il faudra utiliser ces molécules avec un maximum de précautions, qui sont d’ailleurs décrites par l’entreprise Monsanto elle-même en conseillant l’usage de gants et de masque avant de manipuler ses produits. Ceci dit, le problème restera entier. Car seul l’utilisateur sera alors protégé. » La recherche sur le cancer ne serait-elle plus une priorité nationale ?

    Nolwenn Weiler (6 mars 2008)

  38. @u Vengeur masqué,agriculteur et forcément pollueur,je dis « BOF »de vos deux navets de post.

     » 100000 agriculteurs se plaignent chaque année de nausées etc ».Sur environ 500000 agris francais cela fait donc 1 quart,soit un agriculteur sur quatre.
    Dans ma vie professionelle de tous les jours,ce chiffre n’est pas vérifié et est complètement faux.
    Sur une centaine d’agris,que je connais bien, de ma région, aucuns cas. Votre affirmation est totalement fausse ,je pense que vous devez confondre avec les effets indésirables des produits pharmaceutiques et non de nos phytosanitaires.

  39. « 100000 agriculteurs se plaignent chaque année de nausées etc”.Sur environ 500000 agris francais cela fait donc 1 quart,soit un agriculteur sur quatre.

    1/4 ! c’est énorme !!! Pour l’instant, les nausées et demain cancer ou parkinson !!!

    « Dans ma vie professionnelle de tous les jours,ce chiffre n’est pas vérifié et est complètement faux. »

    Vos connaissances ne représentent pas un échantillon représentatif valable pouvant prouver scientifiquement quoique ce soit ! Soyons sérieux!!!

    « Sur une centaine d’agris,que je connais bien, de ma région, aucuns cas. Votre affirmation est totalement fausse ,je pense que vous devez confondre avec les effets indésirables des produits pharmaceutiques et non de nos phytosanitaires. »

    Ce n’est pas moi qui affirme, mais des études scientifiques cachées au public par les pouvoirs publics sous la pression des industries de l’agrochimie !

    On peut craindre que, comme pour l’amiante, rien ne sera fait tant que l’on pourra cacher cet empoisonnement.

    La différence avec l’amiante, c’est que tout le monde y est exposé ! Donc, une hécatombe est possible …

  40. Si les collègues de ME51, comme les miens avaient des nausées, on le saurait, sans attendre leur vieillesse. D’ailleurs, nous connaissons aussi des vieux ou anciens agriculteurs: figurez vous qu’ils sont plus nombreux que les jeunes! Effectivement il y a quelques cas de Parkinson (je connais aussi un notaire qui en est atteint), mais s’il y avait 100.000 agriculteurs ou anciens atteints de nausées…

    Les études cachées! Comme le moteur à eau…

  41. @u Vengeur masqué,faites nous part « des études scientifiques cachés au public par les pouvoirs publics,etc »,je pense que alors le débat pourra continuer.
    Pour ma part,j’ai des responsabilités agricoles au sein de la MSA,donc des relations très proche et les seuls faits avérés et prouvés de maladies professionnelles sont très rares et attribuées à un manque de précaution lors de la manipulation de certains produits,d’ailleurs retirés,par précaution, du marché phytosanitaires depuis plusieurs années.
    Malgré les conseils de la MSA sur la manipulation des différents produits phytosanitaires,port de masques,gants,lunettes,combinaisons etc,des enquètes prouvent que les agriculteurs ne prennent,il est vrai, pas assez de précautions,mais pourtant,force est de constater que seul un nombre infime présente des patologies reconnues »professionnelles »,mais sans gravité.

    Quand aux cancers,dûs à ces pesticides » que vous semblez annoncer,j’ai le plaisir de vous dire que depuis l’avènement de la » chimie agricole » entre les années 1950 et 1960,ces maladies n’ont pas progressé au sein de la population agricole,d’ailleurs moins touchée que le reste de la population.
    Puisque le débat n’est pas sur la santé de l’utilisateur de phytos mais sur celle du consommateur,la conclusion est simple: si l’agriculteur,vivant dans « un nuage de pesticide »,vie aussi vieux qu’une personne non agricole,où est le risque,le plus minime soit il pour le consommateur ?????

    Donc si vous possedez des informations « confidentielles »,je serais très intéressé pour en prendre connaissance.

  42. TOUT VA BIEN, MERCI

    Les agriculteurs premières victimes des pesticides ?
    Posted on 12 octobre 2008 by Kalisso
    Quel membre d’une famille rurale n’a pas vu un agriculteur “traiter des semences” à mains nues, rincer et vidanger le pulvérisateur dans la cour ou dans l’égout, désherber les cultures par grand vent….? Qui n’a pas eu connaissance d’une intoxication par un pesticide ? Et qui n’a pas dans son village un cas de tumeur cérébrale, de Parkinson ou d’Alzheimer précoce frappant un agriculteur “modèle” de sa génération ? Il n’y a pas que les abeilles qui trinquent…

    Produit toxique
    Cet article tente de faire le tour du sujet, via le web, à l’automne 2008. Ce n’a pas été simple, même pour un pro de Google : l’information officielle est rare, fragmentaire, et pour tout dire quasi inexistante comparativement aux enjeux de santé publique (présence des pesticides dans l’air, dans l’alimentation, dans l’eau). Il n’y a pas que les abeilles qui trinquent.
    Nous présenterons ci-dessous 4 études françaises : CEREPHY et PESTEXPO de l’ARC, PARTAGE et AGRICAN de la MSA. Si vous voulez en savoir plus sur les pesticides, leur nature, les contrôles , …consulter la FAQ et le site de l’Observatoires des Résidus de Pesticides.
    Quelques faits, pour commencer :

    Produit irritant
    selon la MSA, ce serait près de 20 % des agriculteurs et ouvriers agricoles qui se plaindrait de problèmes de santé suite à un traitement : soit environ 100 000 agriculteurs par an ! Les symptômes les plus fréquents d’intoxication sont les troubles cutanés, les troubles digestifs et les troubles neurologiques.
    En 2006, le tribunal de Bourges (Tass) a reconnu la maladie de Parkinson d’un salarié agricole comme maladie professionnelle. La Mutualité Sociale Agricole (MSA) n’ayant pas fait appel, cette décision est désormais valide. D’autant que les chiffres de l’étude « Partage » sur la maladie de Parkinson commanditée par la MSA à l’Inserm sont alarmants : les agriculteurs ont un risque multiplié par deux par rapport au reste de la population d’être touché par cette maladie.
    Selon les premiers résultats de l’étude CEREPHY (voir ci-dessous), le risque d’être atteint d’une tumeur cérébrale est 2,6 fois plus grand pour les personnes les plus exposées aux pesticides.
    L’équipe du Professeur Sultan (CHU Montpellier) au cours d’une enquête épidémiologique réalisée en 2002, elle a constaté qu’un enfant d’agriculteur a 4 fois plus de risque d’avoir une malformation génitale. L’exposition pourrait provenir du travail agricole des parents ou de contaminations domestiques de l’habitat ou de l’alimentation.
    En France, le pôle santé du TGI de Paris instruit, depuis 2003, les plaintes recueillies parmi les militaires victimes de troubles et ayant servi au sein de la division Daguet durant la guerre du Golfe. Le rapport avec les agriculteurs ? Après avoir soupçonné les munitions dopés à l’uranium, le pôle santé s’intéresse aux travaux du Dr Pello, qui étudie depuis douze ans les effets des pesticides sur le corps humain, constatant que ses patients, principalement des agriculteurs dans la force de l’âge, se plaignent de fatigue chronique, de douleurs musculaires ou de troubles de la mémoire. Les symptômes décrits sont les mêmes que ceux observés, selon lui, chez les vétérans du Golfe soumis eux aussi à des doses massives d’«organo-phosphorés», une des trois classes de pesticides…
    La France est le deuxième utilisateur mondial en quantité de pesticides utilisés, après les Etats-Unis, avec près de 100.000 tonnes de pesticides (ou produits phytosanitaires) utilisées chaque année en milieu agricole, auxquels s’ajoutent les produits à usage domestique ou de loisir. La viticulture a elle seule épand 18 % des pesticides sur 3% du territoire…La population exposée est nombreuse avec 664.000 exploitations agricoles, correspondant à une population active familiale de 1.155.000 personnes employant environ 154.000 salariés permanents, plus les jardiniers occasionnels. Les produits sont divers avec 9.000 produits pesticides commercialisés en France ce qui représente environ 900 substances actives. Rapellons le plan EcoPhyto2018 du gouvernement français pour essayer de calmer le jeu..
    Les agriculteurs sont plus touchés par certaines pathologies
    Les maladies neurodégénératives comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer semblent frapper davantage les agriculteurs que le reste de la population.
    Le pouvoir cancérigène des pesticides est encore mal identifié. Les effets sur la santé sont bien connus pour les intoxications aiguës, mais mal connus pour les expositions modérées ou prolongées. Trois effets potentiels ont déjà été identifiés par des études épidémiologiques : cancers, troubles neurologiques chroniques et troubles de la reproductionLes études menées en Amérique du Nord et en Europe du Nord montrent que la mortalité par cancer, tous cancers confondus, est moins élevée chez les agriculteurs que dans le reste de la population (en raison notamment, d’une moindre consommation tabagique),. Mais très peu d’études ont été menées en France sur les cancers en milieu agricole. Certains cancers seraient plus fréquents : hémopathies malignes (leucémies, lymphomes malins, myélomes…), cancers cutanés, sarcomes des tissus mous, cancers de la prostate, cancers gastriques et cancers cérébraux. Un accroissement du risque de cancer chez les enfants exposés à des pesticides avant la naissance ou pendant l’enfance est souvent évoqué. L’exposition des enfants aux pesticides a été le plus souvent associée aux tumeurs cérébrales et aux leucémies.
    L’étude CEREPHY en Gironde
    Les cancers du cerveau sont rares, mais graves avec 2 800 décès annuels en France. Selon les résultats préliminaires de l’étude française (CEREPHY) de l’ARC réalisée en Gironde, une région viticole utilisant de grandes quantités de pesticides, l’exposition à des pesticides favorise les tumeurs du cerveau.
    Selon les premiers résultats, le risque d’être atteint d’une tumeur cérébrale est 2,6 fois plus grand pour les personnes les plus exposées aux pesticides (et même de 3,2 fois plus pour les gliomes, des tumeurs de mauvais pronostic) ainsi que pour celles qui traitent leurs plantes d’intérieur avec des produits phytosanitaires.
    «La plausibilité que les pesticides favorisent le développement de tumeurs cérébrales est suffisamment forte pour que des actions soient entreprises», soutient le Pr Goldberg de l’ARC. En revanche, il est impossible à ce jour d’identifier la ou les molécules cancérigènes en cause. D’où la nécessité de poursuivre des travaux dans ce domaine. De telles données restent à confirmer par des enquêtes sur de plus larges populations dans d’autres départements, avec des types de cultures différents. Mais elles mettent l’accent sur le rôle potentiellement nocif de certains produits phytosanitaires.
    Voir l’article du Figaro
    Voir l’article de Marianne
    L’étude PESTEXPO
    L’ARC et de la FNATH ont par ailleurs lancé l’étude PESTEXPO afin de mieux connaître les expositions réelles des utilisateurs au cours d’une journée, d’une saison et d’une vie professionnelle, en fonction des types de culture, des périodes et des zones géographiques. Près de 200 personnes utilisatrices de pesticides ont été observées à la fois dans des grandes exploitations agricoles et de polyculture-élevage dans le Calvados que dans des exploitations viticoles de tailles variées en Gironde. 8.000 dosages ont déjà été effectués sur les tenues de travail. Les paramètres principaux identifiés sont, par ordre décroissant : la phase d’exposition, le type de matériel utilisé et la protection individuelle. Les résultats doivent encore être analysés et aucune présentation n’est prévue pour l’instant.
    Consulter le site de coordination de l’étude PESTEXPO
    La MSA, organisme de sécurité sociale de l’agriculture française, se préoccupe du risque “Phytosanitaire”
    Source : Article “Risques chimiques et pathologiques : la MSA mène l’enquête” sur le site MSA et Dossier de la conférence de presse de la MSA le 30 mars 2007 sur les pesticides
    La première approche de prévention : PHYT’ATTITUDE
    La MSA a commencé à s’intéresser au problème sous l’angle des accidents du travail liés à une intoxication par des substances chimiques. C’est pourquoi l’organisme a mis en place un réseau de toxicovigilance agricole, Phyt’Attitude, pour évaluer ces effets et les prévenir. Elle a mis en place un numéro vert pour recueillir les témoignages d’agriculteurs. Les symptômes les plus fréquents d’intoxication sont :
    Les troubles cutanés : irritations, rougeurs, brûlures et prurits.
    Les troubles digestifs : nausées, vomissements et douleurs digestives. Une atteinte hépatique toxique a été recensée.
    Les troubles neurologiques : les céphalées.
    Consulter la dernière synthèse(2005) sur le site de la MSA
    L’étude AGRICAN : premiers résultats fin 2008 ?
    Cependant il n’existe pas encore en France d’une véritable étude d’envergure sur les cancers des agriculteurs. Ce sera bientôt chose faite, grace à l’étude AGRICAN lancé par la MSA, partir des registres de cancer de 12 départements (Calvados, Doubs, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Isère, Loire-Atlantique, Manche,
    Somme, Tarn, Vendée, Gironde, Cote d’or) et d’un questionnaire adressé à plus de 600 000 personnes, afin de couvrir tous les types de population agricole et tous les types de cancers. L’enjeu est donc d’établir une meilleure connaissance des risques liés à l’utilisation des produits phytosanitaires, de leur impact sur la santé, étant données les contraintes d’utilisation et les conditions de travail des agriculteurs. “Nous partons d’un constat : certains cancers semblent toucher plus fréquemment la population agricole que la population générale. L’étude menée, en 1995 par Pierre Lebailly (GRECAN) sur des agriculteurs du Calvados, a montré, par exemple, que le cancer de la prostate touchait particulièrement les éleveurs qui utilisent des produits chimiques mais pas particulièrement des pesticides,” explique Jean-Luc Dupupet, responsable du risque chimique à la MSA. Pour lui, “Il est donc important de mener cette étude pour bien cerner quels sont les facteurs susceptibles d’expliquer le nombre élevé de certains cancers en milieu agricole et de déterminer les risques liés à l’utilisation de produits phytosanitaires.”
    Les résultats sont attendus fin 2008 pour les cancers les plus fréquents (prostate, sein) et pour les populations agricoles où le risque d’exposition est rapidement identifiable. Mais il faudra attendre fin 2015 pour les cancers plus rares (ovaires, lymphomes non hodgkiniens, myélomes multiples) et pour les activités agricoles dont la fréquence d’exposition aux risques est plus difficilement discernable. “Aujourd’hui nous avons des hypothèses, mais on ne sait pas ce qu’il sortira de cette étude. Si elle permet de déterminer des risques spécifiques liés à des produits, nous agirons pour prévenir ces risques. C’est notamment grâce aux études menées par la MSA que l’arsenite de sodium, un cancérogène pour l’homme, a été interdit d’utilisation en 2001,” rappelle Jean-Luc Dupupet.
    Consulter le site de coordination de l’étude AGRICAN
    L’étude PARTAGE : Parkinson en milieu agricole
    Conclusion de l’étude TERRE (247 cas, 676 témoins), menée en 1998 et 1999 par la MSA et, l’Inserm : le risque d’être atteint par la maladie de Parkinson est multiplié par 1,9 en milieu agricole et par 1,8 pour les personnes longuement exposées aux pesticides. Mais à ce jour, aucune étude ne permet d’incriminer spécifiquement tel ou tel produit ni même de conclure scientifiquement à une relation directe entre la maladie et l’utilisation des phytosanitaires.
    C’est pourquoi la MSA, l’Inserm et l’InVS ont souhaité compléter cette enquête en lançant en février 2007 l’étude PARTAGE (Parkinson, Travail, Agricole, Environnement) portant sur 420 cas et 840 témoins. Quatre départements sont concernés : la Charente-Maritime, la Gironde, la Haute-Vienne, et la Mayenne.
    Objectifs :
    estimer la fréquence de la maladie de Parkinson en milieu agricole
    comparer le risque de maladie de Parkinson chez les agricoles et les non agricoles
    étudier la relation entre la maladie et certaines activités agricoles
    rechercher les facteurs génétiques éventuellement associés
    Les résultats seront disponibles courant 2008.

  43. “MALES EN PERIL” , les effets nocifs des perturbateurs endocriniens
    Posted on 20 novembre 2008 by Kalisso
    Féminisation de la nature d’un côté, diminution du nombre de spermatozoïdes chez l’homme de l’autre. Dans « Mâles en péril », le documentaire qu’ils ont réalisé, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade livrent une enquête édifiante sur ces phénomènes inquiétants. Si ces scientifiques ont raison, ce sont des pans entiers de notre mode de consommation qu’il faudra repenser.
    Je n’ai pas raté le 25 Novembre 2008 sur Arte le documentaire “MALES EN PERIL” de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade qui a reçu le prix Europa 2008 du “meilleur programme télévisé d’actualité”.
    La diffusion du documentaire a été suivie d’un débat avec la participation de Nathalie Mosciusko-Morizet, secrétaire d’État à l’Écologie.
    Le site d’ARTE à voir absolument
    Les problèmes de l’appareil reproducteur masculin sont aujourd’hui potentiellement aussi graves que le réchauffement climatique.
    Depuis 50 ans, la production de spermatozoïdes dans l’espèce humaine a diminué en moyenne de 50 %. Pourquoi ?
    Dans les pays occidentaux, le nombre de cancers du testicule ne cesse de croître. Au Danemark, on constate une hausse vertigineuse de 400 % en soixante ans. Pourquoi ?
    Le nombre de malformations congénitales de l’appareil reproducteur masculin augmente également. Pourquoi ?
    Des populations de poissons de certaines rivières se féminisent. De plus en plus de malformations sexuelles et de cas de stérilité sont observés chez les phoques, les oiseaux, les alligators, les grenouilles…Des études sur la faune montrent une dévirilisation croissante. Pourquoi ?
    Féminisation de la nature d’un côté, diminution du nombre de spermatozoïdes chez l’homme de l’autre. Des événements bizarres et inquiétants entre lesquels personne, pendant longtemps, n’avait pensé ou osé établir un lien. Et si toutes ces observations avaient une origine commune ?
    C’est l’hypothèse audacieuse de nombreux scientifiques tant aux États-Unis qu’en Europe. Ils sont persuadés que certains facteurs environnementaux sont responsables de ces pathologies et de ces malformations. Au banc des accusés, de nombreuses molécules mises sur le marché par l’industrie chimique : PCB, DDT, retardateurs de flamme, phtalates, pesticides… Liste non exhaustive de composés chimiques qui agissent sur le système hormonal (on les désigne sous le terme un peu barbare de « perturbateurs endocriniens ») et qui provoqueraient ainsi une féminisation du monde… La gravité des faits rapportés impose que l’on s’y intéresse de très près car la fertilité, et donc l’avenir de l’humanité est en jeu… Si ces scientifiques ont raison, ce sont des pans entiers de notre mode de consommation qu’il faudra repenser. Un véritable défi face au puissant lobbying industriel, un débat qui se déplace sur le terrain politique.

  44. Voici l’url du film sur les pesticides que nous visionnons en Inde, au Népal et au Bhoutan: 26 minutes.

    Nous n’argumentons plus sur les pesticides, nous visionnons le film « Slow Poisoning of India ». Les images font le travail mieux que tout discours avec des opposants qui ont tout le temps des preuves « scientifiques » que l’on peut avaler des pesticides au petit déjeuner.

    http://video.google.com/videoplay?docid=-6926416900837431282#

    Ames sensibles s’abstenir. Déconseillé aux « rageous », « astre noir », « berthod », « zygomar » qui risqueraient de remettre en question la structure fondamentale de leur vie et d’être ramassés à la petit cuillère, subséquemment.

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