Pétition contre la taxe carbone

Partager sur : TwitterFacebook

Bonus aux bobos, malus aux prolos…

 

Nicolas, ta taxe carbone, on n’en veut pas !

Manifeste citoyen contre le projet de taxe carbone du gouvernement

Objectif de la taxe carbone : changer les comportements. Mais comment changer de comportement quand on n’a pas le choix ? Pas d’autres choix que de prendre sa voiture pour aller travailler le matin, l’achat d’une voiture électrique étant un luxe inabordable…

Une taxe contre la croissance

Taxer l’énergie, c’est taxer le moteur de la croissance, donc par conséquence la création d’emplois dans tous les autres secteurs que celui de l’environnement. Instaurer la taxe carbone, c’est partir du postulat qu’une croissance économique forte est mauvaise. Alors que le chômage atteint des niveaux préoccupants, comment ne pas y voir un signe de mépris envers les victimes de la crise ?

Cette nouvelle taxe va nuire gravement à la compétitivité et aux exportations des entreprises et des industries françaises. Elle ne fera qu’encourager les délocalisations et aura pour conséquence la destruction d’emplois en France.

Une taxe inutile

On nous explique que la taxe carbone répond à la nécessité d’agir fiscalement contre le réchauffement climatique. Mais avec 6 tonnes de gaz carbonique émises par habitant et par an, la France ne participe qu’à 1,4% des émissions mondiales de CO2 : moins que l’accroissement annuel des rejets chinois ! Cette taxe n’aura donc aucune incidence sur le réchauffement climatique

De plus, 4 centimes de taxe de plus par litre de carburant (déjà taxé à hauteur de 60 centimes d’euro via la TIPP…) ne fera pas chuter notre consommation d’hydrocarbures, sauf à restreinte notre droit à circuler, ce qui représenterait une incroyable régression sociale. Sans solution individuelle ou collective alternative, la consommation d’hydrocarbure ne reculera pas. Or, pour beaucoup, ces solutions n’existent pas. C’est donc le pouvoir d’achat des Français qui va pâtir de la taxe carbone, comme l’admet François Carlier de l’UFC-Que Choisir : « il y a des gens qui seront un peu perdants, ceux qui consomment beaucoup et qui n’habitent pas à la campagne ».

Une taxe coûteuse

François Fillon prétend que le produit de la taxe carbone sera restitué intégralement aux entreprises et aux ménages. Nicolas Sarkozy ne dit pas autre chose : « chaque centime prélevé sur les ménages sera rendu aux ménages ». Certes, mais son prélèvement et sa redistribution, eux, auront à n’en pas douter, un coût que devra supporter la collectivité !

La petite taxe qui monte, qui monte…

Ça n‘est pas tout : la taxe carbone devrait rapidement voir son montant révisé à la hausse. Comme le déclare Nicolas Hulot, « s’il n’y a pas de progressivité, ça ne sert à rien ». La hausse du montant de la taxe sera-t-elle suivie d’une augmentation des sommes restituées ? Rien n’est moins sûr…

Un débat kidnappé

« Le temps travaille contre nous : il faut agir maintenant » a plaidé Nicolas Sarkozy le 10 septembre 2009 pour justifier son refus d’ouvrir un grand débat sur l’opportunité de la taxe carbone. Mais y a-t-il vraiment une telle urgence puisque d’éminents membres du GIEC ont admis que les deux prochaines décennies pourraient être celles d’un refroidissement climatique et non d’un réchauffement ? Cela ne nous donne-t-il pas du temps pour mettre en place des mesures positives et efficaces ? Par exemple, investir massivement dans la voiture électrique, encourager le développement des transports en commun et à vélo, aider les pays émergents à polluer moins en remplaçant leurs centrales à flamme (charbon, gaz, fioul), accorder des facilités aux industries qui investissent et qui se modernisent, etc…

Le Président de la République française, qui a même osé parler de « contrat juste », ferait mieux d’écouter la voix du bon sens. Car comme le note un sondage Ifop réalisé pour Paris-Match, 65% de nos concitoyens sont hostiles à l’instauration de cette taxe… Ils n’ont pas tort !

Nous demandons donc au Président de la République de renoncer à son projet de taxe carbone !

 

>>> Signer la pétition <<<

 

30 commentaires sur “Pétition contre la taxe carbone

  1. En outre, même si nous avions la possibilité de changer de comportement, cela n’aurait aucun effet sur le résultat final quant à la teneur en CO2 de l’atmosphère terrestre. La taxe carbone n’a aucun sens, sinon celui de se tirer une balle dans le pied.

    Lire « CO2 Un mythe planétaire ou L’inanité de la taxe carbone (note de lecture) » en cliquant sur : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-36001383.html

    En conséquence, bien que je sois absolument opposé à la taxe carbone, je ne me sens vraiment pas de signer cette pétition, car elle reste dans le champ intellectuel du paradigme absurde, qu’il faut de toute urgence démonter, critiquer, « déconstruire » comme on dit dans le jargon des intellos postmodernes.

  2. Cette taxe n’a, en soi, aucun sens. Prendre pour redonner ne rime à rien et Christine Lagarde elle-même a reconnu qu’il y aurait des inégalités. Nous aurions tous pu comprendre la création d’un impôt nouveau si le produit soutenait la recherche dans les énergies du futur. La France aurait pris de l’avance mais a laissé échapper une belle opportunité de devenir leader sur un marché qui a un grand avenir.
    Pour la transparence due aux citoyens, il serait aussi judicieux de dresser le bilan carbone des déplacements gouvernementaux. Un voyage en avion pour inaugurer des chrysanthèmes, un cortège de 20 voitures pour aller du bureau au domicile, sans oublier le train de vie du Parlement… tout cela doit tout de même émettre quelques tonnes de CO2!

  3. On nous prend vraiment-mais nous en avons désormais l’habitude- pour les derniers des crétins. Chacun a bien compris qu’une taxe que l’on prélève et que l’on rend, n’a aucun sens et que cette fable ne vaut que pour les Gogolito Loveless qui sont il est vrai, malheureusement nombreux.La vignette était pour les petits vieux, il y a fort à parier que 2012 passé on nous dira « coucou » c’était pour rire , maintenant je garde les kopecks!!!
    Ceux qui seront les plus touchés seront les ménages qui ont fui l’inconfort de la ville ( je ne pense pas être démenti par Borloo qui portait, il n’y a pas si longtemps, la casquette de ministre du logement et de la rénovation urbaine) pour partir dans des petites communes au foncier plus abordable et à la qualité de vie sans commune mesure à 30 ou 40 kilomètres de leur lieu de travail. Le scenario immaginé par nos canailles est limpide. L’augmentation du prix du carburant deviendra insupportable pour des budgets déja tendus. Il faudra revendre le pavillon mais la valeur de celui ci sur le marché va connaitre un effondrement. Ces gens là une fois ruinés, on pourra toujours les reloger dans des cités où ils se feront brûler leur bagnole. Cela occupera les politiques et les fonctionnaires et pour reprendre la bêlante litanie de nos bobos crétins, on aura densifié la ville!
    MK

  4. Ras le bol de ces taxes toujours plus nombreuses et dont le montant va se perdre on ne sait où, pour profiter à je ne sais qui, mais sûrement pas aux gens qui ne gueulent pas dans les rues ou campent dans des tentes. Ras le bol de ces écolos à la manque, à Hulot qui se déplace en hélicoptère, à Mamère qui sort son vélo du coffre de sa voiture pour aller à ses RV. Qu’on arrête de racketter les Français qui n’en peuvent plus. Assez ces ponctions sur les classes moyennes et sur les prolos. Les bobos, les tatas, les bling bling, les cocos, les chichis,…., nous, les gogos on en a notre claque. « Ah ! Ca ira, ça ira, ça ira les gaucho-écolos à la lanterne, ah ! ça ira, ça ira, ça ira,les gaucho-écolos on les pendra.

  5. Malgré ma position d’ordre strictement intellectuel, je crois que je vais signer la pétition, car la taxe est en tout état de cause trop injuste.

    J’espère qu’Alerte Environnement nous tiendra informés de la suite, nombre de signataires, envoi à l’Élysée, réponse dudit Élysée, etc.

    Mais je ne puis que persister à conseiller aux lecteurs d’Alerte Environnement de prendre connaissance des idées de Christian Gérondeau en lisant= “CO2 Un mythe planétaire ou L’inanité de la taxe carbone (note de lecture)” en cliquant sur : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-36001383.html

  6. Ah ben, 22 signataires en 3 jours, ça démarre fort !!

    Continuez comme ça, vous êtes bien partis…
    c’est de la pétition, ça !
    Et cela vous permet de vous compter en plus. Je pense que vous allez pouvoir créer un petit village de gogo récalcitrants anti-taxe avec vos 4×4, vos cuves à mazout et à « produits phytosanitaires » hu hu ! Le premier club med pro OGM.

    Non vraiment vous êtes trop drôles, merci !

  7. Coluche, je vous ai déjà dit que vous devriez changer de pseudo.

    Coluche était un mec bien. Vous êtes un triste sire.

    Il faisait rire en démasquant toutes les hypocrisies. Vous tombez dans tous les panneaux tendus par les politiciens de tous bords et vous ne faites vraiment rire personne.

  8. Cette bannière est, en plus d’être moche, totalement ridicule.

    [NDLR : Merci de n’intervenir que sous un seul pseudo. Inutile de multiplier vos pseudos (Bruno, Mortderire, BSVT, Pomme, H2O…) pour vous donner de l’importance.]

  9. Changer les comportements ?

    Et si on nous demandait de changer de comportement vis à vis du chauffage au bois ? et en premier lieu aux écolos style Alain Hervé (voir http://www.alerte-environnement.fr/?p=1398).
    Seulement, pour cela, il faudrait nous informer des mauvaises et bonnes pratiques en ce qui concerne ce mode de chauffage, pas aussi inoffensif que certains voudraient bien le croire ou le laisser penser. Les écologistes doctrinaires le parent de toutes les vertus. Il faudrait expliquer à des personnes comme Alain Hervé que les choses ont bien changé depuis le paléolithique, ne serait-ce que le nombre de Terriens : le feu a permis à l’humanité, non seulement de survivre, mais aussi de progresser et se développer. Les conditions actuelles sont différentes, ce qui était bon et nécessaire lorsque le nombre d’humains était limité et les habitats dispersés, devient un danger dans un monde peuplé de milliards d’individus, avec des habitats le plus souvent concentrés dans des zones urbaines ou périurbaines.

    Il faut d’urgence changer de discours sur le bois énergie, et plus généralement sur toute la biomasse.

    Le « Plan Particules », intégré dans la deuxième version du Plan National Santé Environnement (PNSE 2), s’y emploie; voici quelques unes de ses propositions pour le secteur domestique : stimuler la mise sur le marché d’appareils performants en révisant le crédit d’impôt actuel – accélérer le remplacement des appareils anciens, les plus polluants (en instaurant un crédit d’impôt spécial, une sorte de prime à la casse) – réserver les aides aux appareils les plus performants en termes d’émission de particules – promouvoir l’amélioration des appareils – faire évoluer les critères du Label Flamme Verte, actuellement insuffisant au regard des enjeux – réorienter la communication publique sur le chauffage au bois. Mais aussi sensibiliser les usagers et les professionnels sur les émissions dues aux foyers ouverts et aux feux de jardin.

    Ce Plan devrait être mis en oeuvre en 2010.

    Je regrette que l’on ne parle pas des filtres à particules électrostatiques mis au point en Suisse pour les appareils domestiques (un peu sur le modèle des filtres performants utilisés pour les chaufferies collectives et industrielles), qui mériteraient également un crédit d’impôt spécial (avis personnel).

    A noter qu’une nouvelle voie de valorisation du bois énergie commence à être exploitée. Elle a été mise au point par un consortium helvético-autrichien et consiste en la transformation du bois en gaz naturel de synthèse (GNS issu du bois). A ne pas confondre avec le biogaz, proche de lui, mais issu de déchets fermentescibles (le bois sortait pratiquement non digéré des digesteurs; le problème est à présent résolu). Une installation de démonstration a été testée à Güssing (Autriche).

    Ce GNS bio est respectueux de la planète (comme le bois énergie) ET de la santé de ses habitants (par habitants, je n’entends pas seulement les humains). Il peut être utilisé aussi bien pour le chauffage que comme carburant ou comme source d’électricité.

    Cette solution innovante suscite l’intérêt des géants européens de l’énergie (une centrale de puissance 20 à 25 fois supérieure à celle de Güssing est en projet en Suède, pays ayant instauré une taxe carbone, mais où l’on ne limite pas la pollution à celle des seuls combustibles fossiles).

    En mode de chauffage, il est moins convivial qu’un feu de cheminée, mais il est nettement plus efficace et beaucoup moins polluant : le changement de comportement, prôné par l’écologie politique avec la taxe carbone, ne peut s’effectuer sans quelques sacrifices ! Les écolos ne pourraient pas être contre, ou alors ils sont incohérents, pour ne pas dire (mais je l’ai dit) dangereux.

    Quelques liens pour information (format PDF) :

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/10.07.08_-_Dossier_de_presse_air_cle76b3fd.pdf (pp. 18 et suivantes).

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PNSE_2_OO_cle0bbed2.pdf (Action1 pp. 24 et suivante)

    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/00/49/42/pdf/Chauffage-Du-bois-d-accord-mais-jamais-sans-filtre-OFEV-11-2007.pdf (document de l’Office Fédéral de l’Environnement suisse).

    http://www.holzenergie.ch/fileadmin/user_resources/publications/308_vertreiberPartikelfilter.pdf (filtres à particules électrostatiques).

    http://www.atmo-rhonealpes.org/Site/media/telecharger/648864 (brûlage de végétaux à l’air libre).

    http://www.psi.ch/medien/Medienmitteilungen/mm_watt_dor09/Watt_d%27Or_fr.pdf (production du GNS).

    Format HTML :

    http://www.ecolopop.info/une-centrale-de-production-de-gaz-a-partir-de-bois-inauguree-en-autriche/6226

    Cordialement à tous.

  10. « [NDLR : Merci de n’intervenir que sous un seul pseudo. Inutile de multiplier vos pseudos (Bruno, Mortderire, BSVT, Pomme, H2O…) pour vous donner de l’importance.] »

    Merci d’éviter vos jugements hâtifs. Nous sommes plusieurs, bien que différents, dans le même « foyer » à suivre et commenter votre site.

  11. La question que je pose aujourd’hui à tous les écologistes, mais aussi aux ONGs, aux commissions de l’ONU, aux oligarques globalistes, aux fondations, aux représentants élus, aux négociants en crédit carbone, etc, est la suivante:

    Si l’urgence du réchauffement climatique est à ce point dramatique, si le CO2 est sur le point de carboniser l’humanité ou de l’engloutir par la montée des eaux, pourquoi ne pas promouvoir AUJOURD’HUI même (et pourquoi ne l’avoir pas fait avant) la reconversion à l’agriculture biologique de toutes les terres agricoles de la planète?

    Le Rodale Research Center [54] a déduit de ses recherches, qui ont porté sur 24 années, la capacité de fixer par année et par hectare 3,7 tonnes de CO2 en agriculture biologique. [55] Et ce, sans prendre en considération les réductions en émissions de CO2 dues aux besoins énergétiques inférieurs de l’agriculture biologique que le Professeur David Pimentel, de l’Université de Cornell, estime à 63% des besoins énergétiques de l’agriculture chimique [56]. A raison de 2000 millions d’hectares arables planétaires, la fixation de CO2 serait de 7,5 milliards de tonnes de CO2, à savoir près du tiers des émissions anthropogéniques “officielles”.

    Dans le même ordre d’idée, pourquoi ne pas limiter AUJOURD’HUI même (et pourquoi ne l’avoir pas fait avant) la goinfrerie en viande de l’occident et d’avoir, par là-même, stopper une grande partie de la déforestation, responsable d’une portion des dites émissions (pour ne pas mentionner les pets méthaniers des bovins!)?

    La réponse à ces questions, et surtout à la première, est claire et évidente: parce que la mafia de l’agrochimie en a décidé autrement et qu’elle serait ruinée par une telle reconversion. Mais j’aimerais tellement l’entendre de la bouche des fondations, de l’ONU, des ONGs, des partis politiques… Peut encore rêver que Mr Al Gore (au nom prédestiné [43]) se transforme en apôtre du compostage…? N’avait-il pas d’ailleurs évoqué, dans son discours sus-mentionné en juillet 2009, qu’effectivement certains sols étaient décidément très peu fertiles et en manque vital de carbone?

    L’urgence d’aujourd’hui, ce n’est pas le CO2, ce n’est pas le réchauffement climatique anthropique, L’urgence, c’est “la destruction humique”. [57] Les sols agricoles sont biologiquement morts, dans leur grande majorité. La reconversion de toutes les terres agricoles par des pratiques agro-écologiques permettrait, en sus de la fixation de CO2 (qui n’est qu’un épiphénomène) de régénérer les sols, de stopper l’érosion des sols et de ralentir les processus de désertification, d’augmenter considérablement le pouvoir de rétention en eau des sols (et donc de diminuer drastiquement les besoins en eau douce de l’agriculture, un des enjeux véritables du futur), de nourrir les peuples avec des aliments sains, hautement nutritifs et exempts de poisons (et donc de réduire drastiquement les cancers et autres pathologies et toutes les dépenses financières afférentes), de protéger les nappes phréatiques, de régénérer l’agroforesterie traditionnelle et de préserver la biodiversité alimentaire en gardant précieusement les variétés traditionnelles qui sont, de loin, beaucoup plus résilientes.

  12. Bonjour
    Je me demande ce qu’est l’écologie pour vous.
    1er constat, s’il faut diviser les émissions de CO2 par 4, on ne fera jamais de voitures qui émettent 20 ou 25 g de CO2 au km.
    2ème constat, dans ces temps de gaspillage et de spéculation, beaucoup de gens ont du élire domicile loin de leur lieu de travail.

    Je sais bien que cette taxe a de fortes chances de servir d’alibi, de ne pas toucher tous les pollueurs, surtout les plus gros, mais l’idée est là, car plus tôt qu’on ne le pense, nous serons OBLIGES de remettre en cause notre type de civilisation de l’ultra consommation. Cette taxe devrait servir à ré-urbaniser différemment tout le pays pour assurer une proximité travail/domicile/services et loisirs et sortir de l’illogisme du laisser faire et faire du fric.
    Il est vrai que ceux qui confondent liberté et droit de faire n’importe quoi (ce que je veux, quand je veux, où je veux) ne comprendront pas.

  13. @doleco
    Qui juge de ce qui est bon et pas bon, de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire, de ce qui est « n’importe quoi » et de ce qui est « raisonnable », en fonction de quels critères, de quelle morale?
    Tu ne semble pas te poser ces questions… y aurait-il donc pour toi une vérité absolue et incontestable?

    C’est beau les certitudes….

    En fait non… les certitudes, cela fait souvent beaucoup de morts… toutes les idéologies en témoignent…

  14. Mon cher Doleco,

    Quelquefois, au lieu de répéter ce qu’on entend sans y avoir vraiment réfléchi, parce que cela nous semble joli, surtout quant il s’agit de battre sa coulpe, il faut s’informer, comparer, écouter des arguments opposés.

    Pour ma part, je pense que, même si nous avions la possibilité de changer de comportement, cela n’aurait aucun effet sur le résultat final quant à la teneur en CO2 de l’atmosphère terrestre. Tout le charbon, le pétrole et le gaz qui sont dans la croute terrestre finiront bien, d’ici environ une centaine d’années, par être extraits et consommés, et se retrouveront dans l’atmosphère sous forme de CO2. La taxe carbone n’a donc aucun sens, sinon celui de se tirer une balle dans le pied.

    Pour plus de détails, lire “CO2 Un mythe planétaire ou L’inanité de la taxe carbone (note de lecture)” en cliquant sur : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-36001383.html

  15. @ xochipelli :

    C’est quoi pour vous l’humification?
    Savez vous ce que représente le C/N dans un sol?
    Quels sont les sols les plus riches en matière organique?
    Quels sont les sols les plus productifs, avec la plus forte activité biologique?

    @ Doleco39:
    Toucher « Les pollueurs ». Mais quels pollueurs? Le CO2 n’est pas un polluant, c’est un composé naturel. Les « énergie fossiles » ne sont que le fruit du stockage du CO2 de l’atmosphère au cours du carbonifère. En quoi est-ce un polluant.

    « nous serons OBLIGES de remettre en cause notre type de civilisation  » Et pourquoi donc? Pour quelles raisons?

    « Cette taxe devrait servir à ré-urbaniser différemment tout le pays pour assurer une proximité travail/domicile/services et loisirs et sortir de l’illogisme du laisser faire et faire du fric. » Ré-urbaniser le pays, cela veut dire détruire des forêts, des lacs, des rivières. Je vis en montagne, pas dans une ville comme les écolo-bobo. Il n’y a pas de tram, ni de métro, ni de SNCF. La proximité pour nous c’est 80 km pour l’hôpital, 35 pour le médecin. Mais nous n’échangerions pour rien au monde notre vie contre la votre en ville. Nous n’en voulons pas!!!
    Au nom de quoi devrions nous renoncer à notre mode de vie? Parce que des « écolos des villes » en ont décidé ainsi? Surement pas!!!

  16. xochipelli a écrit :

    « Si l’urgence du réchauffement climatique est à ce point dramatique, si le CO2 est sur le point de carboniser l’humanité ou de l’engloutir par la montée des eaux, … »

    La fourchette des prévisions du GIEC sur la montées des eaux d’ici 100 ans, après quoi les réserves de combustibles fossiles seront épuisées, faut-il le rappeler, c’est entre 18 et 48 cm.

    48 cm, il est certain que ça va engloutir l’humanité, un vrai tsunami planétaire !

  17. Berthod, t’as un problème d’oreille. J’ai écrit:

    « Si l’urgence du réchauffement climatique est à ce point dramatique, si le CO2 est sur le point de carboniser l’humanité ou de l’engloutir par la montée des eaux, pourquoi ne pas promouvoir AUJOURD’HUI même (et pourquoi ne l’avoir pas fait avant) la reconversion à l’agriculture biologique de toutes les terres agricoles de la planète? »

    Faudrait voir à pas déformer, vilain voyou!

    L’urgence d’aujourd’hui, ce n’est pas le CO2, ce n’est pas le réchauffement climatique anthropique, L’urgence, c’est “la destruction humique”. [57] Les sols agricoles sont biologiquement morts, dans leur grande majorité. La reconversion de toutes les terres agricoles par des pratiques agro-écologiques permettrait, en sus de la fixation de CO2 (qui n’est qu’un épiphénomène) de régénérer les sols, de stopper l’érosion des sols et de ralentir les processus de désertification, d’augmenter considérablement le pouvoir de rétention en eau des sols (et donc de diminuer drastiquement les besoins en eau douce de l’agriculture, un des enjeux véritables du futur), de nourrir les peuples avec des aliments sains, hautement nutritifs et exempts de poisons (et donc de réduire drastiquement les cancers et autres pathologies et toutes les dépenses financières afférentes), de protéger les nappes phréatiques, de régénérer l’agroforesterie traditionnelle et de préserver la biodiversité alimentaire en gardant précieusement les variétés traditionnelles qui sont, de loin, beaucoup plus résilientes.

  18. Selon l’agronome Claude Bourguignon [11]: “Sur l’ensemble de l’Europe, environ 90% de l’activité biologique des sols cultivés a été détruite par l’agriculture intensive. Je dis bien: détruites. Les zones les plus ravagées sont l’arboriculture et la vigne. Or l’activité biologique des sols est indispensable pour l’écosystème. Le sol est une matière vivante: sur trente centimètres d’épaisseur, il concentre 80 % des êtres vivants de la planète. Les vers de terre, à eux seuls, pèsent plus lourd que tous les autres animaux du monde réunis. Mais les sols abritent aussi des bactéries, des champignons et une myriade d’organismes qui se nourrissent de la matière organique. Or en Europe, le taux de matière organique du sol est passé de 4% à 1,4% en cinquante ans… En France, 60 % des sols sont frappés d’érosion. Actuellement, nous perdons en moyenne quarante tonnes de sol par hectare et par an.” [

  19. En France, par exemple, selon la Chambre d’Agriculture du Pas de Calais, les agriculteurs de ce département perdent entre 10 et 100 tonnes de sol par hectare et par année. Lorsque l’érosion est de 100 tonnes de sol par hectare et par an, dans les champs de betteraves, cela signifie qu’il faut 100 ans à la Nature pour réparer 1 année d’agriculture intensive betteravière et qu’il faut 2000 ans à la Nature pour réparer 20 années d’agriculture intensive betteravière, à condition bien sûr de laisser les sols se régénérer en paix.

  20. Quant à l’écrivain agricole Australien, Grame Sait, il estime que si nous pouvions accroître de 1,6 % la matière organique sur les 8,5 % de la surface planétaire qui est cultivée, nous pourrions “séquestrer” l’équivalent de 100 ppm de CO2 atmosphérique. Rappelons que de très nombreux agronomes considèrent que le taux de matière organique n’est plus que de 1,5 % dans les sols agricoles (estimation haute, sans doute, certaines terres étant littéralement brûlées) alors qu’il devrait être de 5 %. Il en faudrait donc une augmentation de 3,5 % pour retrouver un niveau d’équilibre.

    L’équivalent de 200 ppm? La bonne nouvelle de la Révolution par le Carbone!

    Fermons la parenthèse des “ppm” (un épiphénomène à l’échelle Gaïenne) et évoquons maintenant le problème des “pnpp”, preuve, s’il en faut encore, que les Autorités ne veulent absolument pas d’un sol vivant.

    Après une lutte de plusieurs années et après une attente de deux années que les promesses de l’état Français soient honorées, les “préparations naturelles peu préoccupantes” (pnpp), [18] à savoir les extraits fermentés d’ortie, de prêle, de fougère, de consoude, etc, sont toujours sous le coup de la loi d’orientation agricole de janvier 2006: toute communication à leur sujet est passible d’une amende de 75 000 euros et de deux mois de prison ferme. Vous avez dit: “Grenelle”? On vit décidément une époque formidable.

    A nos fourches: que les tas de compost soient les barricades fertiles des Insurrections à venir! Que les tonneaux de fermentation soient les chaudrons magiques qui nous reconnectent à nos racines Celtiques et Païennes afin de réensemencer la Terre d’organismes de Vie, avec l’aide des plantes médicinales, nos Mères.

  21. J’arrête pour cette nuit, il y a beaucoup de petits cerveaux sur ce site, ne vous fatiguez pas les minots.

    Pour le ration C/N, regardes sur wikipedia!

  22. Ce xochipelli, il est vraiment incorrigible: il nous rapelle que de très nombreux agronomes (encore et toujours la pseudo-preuve par le concensus!) considèrent que le taux de matière organique des sols est inférieure à 1,5% et que la norme est de 5%:
    – D’où tient-il ces valeurs?
    – Comment imaginer qu’il puisse exister une norme en la matière quand on sait (moi, je le sais parce que je suis agronome, pas lui qui est un ignorant satisfait)le nombre très important de facteurs et de conditions qui commandent le taux de MO dans un sol, cultivé ou non,
    – Comment imaginer que le sol est vivant: il est un support et contient des organismes vivant et de la matière inerte: cela ne suffit pas à le rendre vivant en soi.
    – Qui signifie  » littéralement brûlé » en ce qui concerne un sol; le taux de MO d’un sol varie dans l’année de façon très sensible: augmentation en automne et hiver avec les restitutions de récolte, minéralisation au printemps avec l’augmentation des températures; je lui conseille d’aller lire un peu la littérature sur la question.
    Une illustration de plus du délire anthropomorphique ordinaire des écolo et de leur religiosité.

  23. @ xochipelli :

    J’ai pas besoin de wiki-connerie pour savoir ce qu’est le C/N. C’est ton avis que je veux!!
    Et pour les autres questions aussi.
    La litanie de tes fausses connaissances me font bien rire. Tu es capable de recopier coller des tonnes de conneries. Mais de répondre à des question précise en science du sol tu en es totalement incapable!!!
    Comme tous les prétendus écolo qui en fait ne connaissent rien à l’écologie.
    Si tu as deux doigts d’intelligence répond un peu à mes 4 questions, elles sont très simple!!! (je veux pas du wiki, je veux tes connaissances, si tant est que tu en as!!!).

  24. Wiki-connerie c’est le mot. On peut même ajouter wiki-menteries.

    Sur tous les sujets sensibles Wikipedia est rédigée par les groupes militants (scientologie, écolos, etc.) qui prennent le pouvoir et le gardent : ils ont du temps et quand ils ont des contradicteurs ils les noient sous des dénégations nombreuses et répétées qui leur fait lâcher prise, parce qu’eux, les contradicteurs, dans la vie, ne sont pas payés à militer et ont autre chose à faire.

    J’avais pu m’en rendre compte sur des sujets que je connais de façon approfondie. Par exemple à l’article nitrates il n’y a qu’Eaux et Rivières de Bretagne, l’officine écolo-fascistoïde, qui a pu mettre les résultat d’un procès qu’ils ont gagné (qui d’ailleurs ne prouve en rien la justesse de leurs thèses sur les nitrates). Fachos et cons en plus.

    Pour approfondir la question voir notamment : http://wikipedia.un.mythe.over-blog.com/ .

    Je n’utilise plus Wikipedia que pour trouver l’orthographe d’un nom propre, la date d’un évènement historique ou la localisation géographique d’un lieu. Le reste : poubelle.

  25. Mon cher Daniel

    Vous avez écrit « Mais nous n’échangerions pour rien au monde notre vie contre la votre en ville. »

    Cela résonne en moi comme un écho aux derniers vers du poème que Racine adressait d’Uzès à son ami Vitart, à Paris, le 17 janvier 1662 :

    « Le ciel est toujours clair tant que dure son cours,
    Et nous avons des nuits plus belles que vos jours. »

  26. LA TAXE CARBONE CA MARCHE !!!
    J’en ai eu la révélation en écoutant l’autre soir le Vénéré Dany le vert à la télévision expliquer qu’en Suède elle se montait à plus de 100 euros et que cela donnait de bons résultats.
    Effectivement après une brève recherche sur des sites météo je me suis rendu compte que grâce à cette taxe, il faisait significativement plus frais à Stockholm qu’à Paris…C’est pas une démonstration ça ?
     » Je crois, je suis désabusé … »
    Je vais rompre illico toute relation avec Monsanto et me faire recruter par Greenpeace….d’ailleurs ils paient mieux à Greenpeace…

  27. C:\Documents and Settings\Jean-claude\Mes documents\ECOLODECONNAGE\Bois énergie – Wikipédia.mht

    ce site rerpoduit une étude de l’ADEME, organisme gouvernemental écologique, qui donne les taux de pollution dus à la combustion du bois. vous allez être étonnés et surpris à la fois!
    il n’y a rien de plus nocif que les particules, l’oxyde de carbone ( CO, mortel), le benzène(cancérigène) dégagés par la combustion du bois !
    le fuel et le gaz sont infiniment plus écologiques; de surcroit, ces derniers dégagent du CO 2, necessaire à l’alimentation de la végétation…
    alors, bonne lecture !

Les commentaires sont fermés.