Polémique chez les écolos

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Les écolos radicaux veulent monopoliser la défense de l’environnement

C’est ce que constate l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Pyrénéen des Hautes-Pyrénées (ASPP 65) (1).

Son objectif : « préserver, gérer, mettre en valeur et représenter tout ce qui relève du patrimoine montagnard pyrénéen y compris la biodiversité dans le cadre d’un développement durable, pour le transmettre aux générations futures. Le patrimoine peut être aussi bien culturel, social, économique qu’écologique » (2).

Une association créée en 2000, qui compte parmi ses membres des éleveurs, des agriculteurs ou de simples amoureux des Pyrénées.

Après avoir reçu l’agrément départemental en la qualité d’association de protection de l’environnement, l’ASPP 65 s’est naturellement positionnée pour intégrer un certain nombre de commissions au même titre que d’autres associations agréées. La nomination par arrêté ministériel du 19 juillet 2009 de l’ASPP 65 au conseil d’administration du Parc National des Pyrénées en est une illustration (3). C’est là qu’est née la polémique.

En effet, le représentant de l’ASPP 65 remplace celui de France Nature Environnement Midi-Pyrénées (FNEMP) ! L’association écologiste radicale y voit « une véritable provocation », exige que « le ministre (de l’écologie, Jean-Louis Borloo, NDLR) revienne sur une telle décision » et annonce dans un communiqué vengeur qu’elle va en « (informer) dès à présent la Commission européenne ». Le crime de l’ASPP 65 ? Son opposition au plan de restauration de l’ours brun dans les Pyrénées. Ses membres sont en effet bien placés pour savoir que « la cohabitation reste un leurre ». Le visiteur du site internet de l’association peut voir des photos de brebis égorgées par l’ours brun qui ne donnent aucun doute sur sa « dangerosité ». FNEMP n’est pas loin de voir un complot (« une manœuvre ») contre le plan de restauration de l’ours brun des Pyrénées… Ambiance !

De son côté, l’ASPP 65 se réjouit du « fait que les défenseurs du « tout sauvage » doivent partager la place. Au lieu de deux représentants, ils n’en ont plus qu’un. » Elle y voit une manifestation de « la démocratie ». Un véritable « crime de lèse majesté » pour « ce milieu environnementaliste qui a régné sans partage en tentant d’imposer, parfois par voie judiciaire, son point de vue… sa pensée unique ».

L’ASPP va militer au sein du conseil d’administration du Parc National des Pyrénées pour « une autre vision de la biodiversité incluant l’homme dans sa diversité, mais aussi une prise en compte du développement durable donnant à « l’écologie un visage humain ». Le tout dans des « milieux naturels, préservés et non sauvages ». On ne saurait mieux dire !

(1)http://www.aspp65.com/

(2)http://www.aspp65.com/association-sauvegarde-patrimoine-pyrenees.php

(3)http://www.kairn.com/news_nature_68626.ecologie-developpement-durable-affrontent-parc-national-pyrenees.html

18 commentaires sur “Polémique chez les écolos

  1. L’écologie profonde refuserait donc la démocratie et le partage des responsabilités, seraient ils plus fachos qu’on ne le supposait.

    Les citadins écolo bobo qui veulent imposer aux bons sauvages des Pyrénées ce qui est bon pour eux, trouveront enfin un représentant des indigènes qui leur parlera du pays, et avec l’accent s’il vous plait, et s’il ne vous plait pas, c’est en prime quand même. Du pays et de sa vraie biodiversité, pas celle inventée par les bobos des villes, biodiversité historique et non pas importée.

    Les anophèles ont aussi fait partie de la biodiversité, faut-il les réintroduire en masse dans les Dombes, les étangs du littoral méditerranéen, et les marais de Charente, d’où ils ont été exterminés par plus de 15 ans d’utilisation massive de DDT?

    Les composantes sociales et économiques font jusqu’à nouvel ordre aussi partie du développement durable, les moutons sont pour un autochtones des Pyrénées bien plus importants que les ours pour les paysages et les milieux,
    directement par l’ensemble des interactions avec les autres espèces végétales et animales et indirectement par les aménagements que leur élevage conduit à réaliser et qui sont indisociables de la vie pastorale et des paysages que l’on aime tant.

    Que les bobos citadins s’occupent mieux de l’aménagement de leur grandes cités où il ne fait pas si bon vivre au milieu des voitures et de la pollution; et ils ont travail… et laissent ceux qui vivent dans les montagnes raconter ce qu’est la vie dans leurs estives et forcer la décision de ce qui est bon pour la biodiversité du lieu.

    Si les bobos veulent restaurer la biodiversité d’antan, qu’ils favorisent dabord la multiplication des rats en s’interdisant d’utiliser les anticoagulants et tant qu’on y est, ils peuvent aussi rajouter un élément supplémentaire… de biodiversité… avec Yersinia pestis, composante incontournable de la vie citadine au moyen age comme l’ours l’était dans les Pyrénées.

    Facteur de régulation certainement plus efficace que l’ours pour limiter la prolifération de l’écolo bobo citadin irresponsable.

    Les décroissants qui vouent un culte sans borne au plasmodium pourront psalmodier à loisir pour voir le retour ce cousin, serviteur zélé, de la grande faucheuse.

    La « peste » soit des irresponsables qui veulent introduire les grands prédateurs dans des milieux d’où ils ont disparus et qui ne sont plus adaptés à leur présence.

  2. En plus, les Slovènes nous refilent leurs ours les plus méchants, ceux qui n’ont pas peur des hommes et tournent autour des maisons et des villages de là-bas en cherchant toutes les bêtises possibles à faire. Ils s’en débarrassent en nous les vendant très cher ! Comme quoi les Slovènes sont moins cons que les écolos et les fonctionnaires français. Bon, pour une fois que Borloo a fait quelque chose de bien, je n’en dirai pas de mal aujourd’hui.

  3. Non pas que La Dépêche du Midi soit ma tasse de thé mais elle retranscrit bien l’état d’esprit de nos escrolos
    http://www.ladepeche.fr/article/2009/07/30/647142-Une-anti-ours-au-Parc-national.html

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/08/13/653977-Vautours-Les-eleveurs-denoncent-des-attaques.html

    Une constante chez eux de traiter d' »ultra » les pastoraux qui ne demandent qu’à poursuivre cette activité immuable et l’élevage de montagne en général, qu’est la transhumance et de donner plus d’importance aux prédateurs qu’aux populations encore actives dans ces montagnes, et il en est de même côté alpin avec le loup et de plus en plus récurant avec le vautour fauve, lui aussi réintroduit et protégé. On s’apercevra 30 ans après des dégats sur ce système d’élevage unique.
    Ils mettent en avant le dvlp de l’ecotourisme mais dans un désert de friche avec l’hypothétique chance de croiser un de ces animaux ne sera pas durable, qui se passionnera de parcourir la montagne vidée de sa substance?
    Une chose est sûre que cela encouragera l’intensification d’élevages en batiments, comme on le constate en Espagne, des hameaux et des villages déserts et de grandes haciendas en plaine.
    Les attaques sont suffisemment déprimantes pour les éleveurs additionnées aux discours méprisants et insultants de ces conseillers à la petite semaine dictant ce qui est bon pour l’activité à grands renforts d’aides substancielles (clôtures, refuges, patous, aides bergers bénévoles) qui, s’ils résolvent en partie le problème, une baisse sensible des attaques, en créent d’autres qui condamnent à court terme l’activité. Mais leur but est le retour à la vie sauvage donc le processus colle bien à leur cause d’escrocs.

  4. Vous voulez voir ce que les Ecolos ont réussi comme conneries:
    Massacre de 109 000 oies et canards aux Pays-Bas à coups de bâton et de gaz, suite à la protection de ces espèces: chasse interdite, mise en place de « ferme d’accueil » (les agriculteurs doivent mettre à disposition des animaux une partie de leurs pâturages gagné sur la mer = polder).
    Protection qui à conduit à une pullulation de ces oiseaux (plus de 2 millions d’oies et 1 millions de canards), et à une sédentarisation aux pays-bas au lieu de remonter au nord pour se reproduire. Ben oui, il n’y a plus de prédateurs (éliminés par les gens des villes qui ne veulent pas de renards, belettes, fouines ou blaireaux chez eux).
    Et cela avec l’accord directe ou tacite des écolos. Puisque ces lois de protection se sont eux qui les ont fait voté. Pire, WWF serait à l’origine de la méthode d’extermination.
    Deux poids Deux mesures: Il faut massacrer les bébés phoques, mais ont peut le faire sur des oies!!!

    Et personne aux Pays-Bas ne semble s’étonner de ce massacre, alors qu’ils sont très porté sur l’écologie (2 députés élus du parti des animaux).
    En outre la France demande l’autorisation européenne de prélever 500 oies de plus par la chasse en février (prélèvement actuel 20 000 oies) ce qui est refusé, bloqué par… Les Pays-Bas. Qui n’aiment pas la chasse.
    « Chasser des oiseaux n’est pas une méthode humaniste respectant les droits des animaux » cf directeur wwf Pays-Bas.
    Mais les massacrer à coups de bâton et de gaz, c’est plus humain peut-être???

    Il est particulièrement bizarre qu’aucun média français n’ait jamais relayé cette information sur ce massacre!!!

    http://dianehautsbosc.canalblog.com/archives/2009/07/02/14275902.html
    http://www.chassons.com/news/chassons/mag/archives/0709/pt_gib.htm
    http://forum.environnement.orange.fr/liremessages.php?idsection=1739&thread=161798

  5. On peut aussi mentionner les articles du journal électronique http://www.tarbes-infos.com avec :
    * Les écologistes n’aiment pas partager… même les idées au Parc National des Pyrénées http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article984&lang=fr
    * Parc National des Pyrénées : des enjeux idéologiques : http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article1005&lang=fr
    * Parc National des Pyrénées : l’ASPP 65 répond aux associations environnementalistes : http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article993&lang=fr
    * Le Béarnais Jean Lassalle ne sera pas candidat au Conseil d’Administration du Parc National : http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article909&lang=fr
    * Parc National des Pyrénées : de démission en démission… et trois de plus ! : http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article960&lang=fr

    Et ce n’est qu’un apperçu. Il faut savoir localement que l’ASPP 65 a tout un territoire derrière elle et que sa présidente a une notoriété que FNE ou Nature Midi-Pyrénées est bien loin d’avoir. Ce ne sont pas que des éleveurs. C’est aussi des randonneurs, des artisans, des guides de montagne, des accompagnateurs en montagne, des élus de toutes tendances et tous niveaux (local, départemental, régional et national), des acteurs du tourisme, etc….

    A l’inverse, les écolos engagement des procédures judiciaires contre tout sans jamais rien apporter. Inutile de dire que les écolos ne sont pas les bienvenus.

    Pour les vautours par exemple, ils sont les seuls à prétendre que ces rapaces n’ont pas changé de comportement en s’attaquant aux bêtes vivantes. Mais ce sont aussi les seuls à ne jamais être sur le terrain pour observer la réalité.
    Voir toute la liste d’articles ici : http://www.tarbes-infos.com/spip.php?page=recherche&recherche=vautours

    Le Petit Journal des Hautes-Pyrénées qui n’a pas de version électronique y concadre plusieurs pages chaque semaine et rarement en faveur des écolos…. loin de là.

    Tout laisse même penser que les écolos sont en net perte de vitesse et qu’ils ne représentent rien dans les Pyrénées. Dans ces conditions, quelle place peuvent-ils prétendre au Parc National des Pyrénées ?

  6. « L’idée que nous devons appréhender notre humanité comme une partie du monde naturel, et non comme opposée au monde naturel, est désormais assez unanimement acceptée ».

    Les deepescrolos disciples d’Arme Naess prennent leurs désirs pour des réalités. Il n’y a qu’une minorité qui pense comme cela mais c’est une minorité qui a pris le pouvoir et exerce la dictature de la pensée unique.

  7. @ Deep:

    On parle de science, et vous nous parlez d’un philosophe!!!
    Vous vous êtes trompez de site Monsieur!!!

  8. Merci de même Patrik pour ces infos, Louis Dollo n’a pas sa langue dans sa poche et fout en rage les escrolos!

  9. La région parisienne est ceinturée de forêts, il me semble que ces forêts étaient, autrefois, habitées par le loup.
    Pourquoi ne pas proposer de réinsérer le loup dans ces forêts.
    L’élevage est presque inexistant dans cette région, il y aurait donc pas de gène pour les éleveurs. Les agriculteurs seraient d’autant plus ravis que cette réintroduction régulerait peut être les populations de sangliers qui, devenus trop nombreux après avoir étés protégés, créent de gros dégâts dans les récoltes.
    Ah oui !!! ça gênerait les écolos-bobos qui auraient peur de venir s’y promener le dimanche. Bahh ! Ils n’auront qu’à faire comme les pasteurs dans les Pyrénées, rester à la maison. Cela diminuerait les bouchons sur les autoroutes le week-end et moins de CO2, c’est bon pour la planète !.

  10. J’ai toujours eu dans l’idée de publier un communiqué du Front de Libération des Ovins indiquant que cette organisation avait relaché un ou deux loups en forêt de Fontainebleau. Dès que je suis à la retraite et que, donc, même en taule je continuerai de percevoir ma pension, laquelle aide à vivre ma petite famille, je le fais, rien que pour rigoler de la tête que feront les bobos.

  11. allez-y les idiots! c’est vos mentalités à la con qui ont tout détruit pour installer vos trous de balles! un grand pays comme l’Italie a encore ses loups et ses ours!LUI!

    Et sans parler des pizzas, il est vrai aussi qu’on y trouve de très nombreuses spécialités culinaires, alors qu’ici: rien! hier en Ardèche j’ai mangé du burger au retaurant, pas l’ombre d’un bon petit saucifflard ou autre potée de chataigne: ya plus çà; ET m’est avis qu’il y a comme un lien (intime) entre le respect de son terroir hommes et bêtes compris) et celui des pratiques culinaires familiales.Ici on peut d’ores et déjà dire : L’ennui naquit de l’uniformité! ah çà oui! c’est d’un fade tout çà ! élevage industriel, champs stérilisés par vos produits de merde, fruits et légumes insipides: n’allez pas chercher loin la mévente elle est aussi là: VOS FRUITS ET LEGUMES SONT DEGUEULASSES.
    ALLEZ VA FALLOIR FAIRE BOUGER TOUT çà.

  12. @ Boisdechof:

    « c’est vos mentalités à la con qui ont tout détruit ». Pourriez être un peu plus explicite SVP. Qu’est-ce qui a été détruit?
    Les forêts?
    Les loups?
    Les Ours?
    Les Lions?
    Les Genettes?
    Les putois, lapin de garenne, lievre, martre, chevreuil, cerf, sanglier???

    Parce que dire tout a été détruit, excusez du peu, mais la France c’est pas Hiroshima!!!
    Donc, SVP, pourriez vous m’expliquer tout ce qui a été détruit.

    PS: Les loups en France ont été toujours été présents, même si en très petite quantité.
    http://www.carnivores-rapaces.org/Loup/causesdispa.htm

  13. @ boisdechof

     » hier en Ardèche j’ai mangé du burger au retaurant, pas l’ombre d’un bon petit saucifflard ou autre potée de chataigne: ya plus çà;  »

    Hé!! Le beauf mal embouché grossier personnage; il faut sortir de l’autoroute imbécile! T’as pas dû chercher bien loin…… Il faut se renseigner un peu avant d’éructer des conneries.

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