Retour sur Terre pour les défenseurs du bio

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Les aliments bios ne sont pas meilleurs pour la santé que ceux produits à partir de l’agriculture conventionnelle. C’est le pavé dans la mare que vient de jeter la Foods Standards Agency (Wiki).

La réaction des partisans de l’agriculture biologique ne s’est pas faite attendre : jugeant les conclusions du rapport “décevantes”, ils ont expliqué qu’il fallait davantage enquêter, particulièrement sur les implications qu’entraîne l’usage de produits phytosanitaires.

L’étude “indépendante” est le résultat d’un passage en revue exhaustif de la littérature consacrée à l’alimentation issue de l’agriculture biologique et de l’agriculture conventionnelle. Elle a été commandée par la London School of Hygiene and Tropical Medicine.


Ni moins bons ni meilleur pour la santé

Entraînant l’examen de 162 articles publiés entre 1958 and 2008, l’étude conclut qu’il y a seulement un “petit nombre” de différences entre l’apport nutritionnel des cultures et du bétail selon qu’ils sont biologiques ou conventionnels.

« Ces différences ne sont pas susceptibles d’avoir une incidence sur la santé publique” juge le Dr Alan Dangour, auteur principal de l’étude. « Il n’y a actuellement aucune preuve, aucune raison de privilégier l’agriculture biologique par rapport à l’agriculture conventionnelle sur la base d’une supériorité nutritionnelle.”

Selon la Food Standards Agency, le rapport montre qu’il n’y a “aucune preuve de l’apport de l’agriculture bio en termes de bénéfices nutritionnels supplémentaires”.

Un retour à la réalité/sur Terre qu’on imagine un peu rude, vus les délires de certains défenseurs de l’agriculture bio

Un secteur en crise

Le rapport tombe mal pour les tenants du bio : les ventes d’aliments biologiques, en plein boom au milieu de la décennie, se sont brusquement repliées en raison de la baisse du pouvoir d’achat et de la chute de la consommation des ménages outre-Manche.

Jugez plutôt : en mai 2009, les ventes de produits bios ont baissé de 13% à 101 millions de livres par rapport à mai 2008. Sur un an, les ventes sont en recul de 10% à 1,35 milliard de livres. L’ironie de l’histoire, c’est que la plupart des tenants médiatiques et intellectuels de l’agriculture biologique sont décroissants…

La contre-attaque des défenseurs du bio

Peter Melchett, de la Soil Association, qui certifie les producteurs bios, a confié être “déçu” par les conclusions du rapport. Selon lui, il exclut certaines études qui ne correspondent pas aux critères de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. De plus, il ne prend pas en compte une étude financée par l’Union européenne achevée en avril 2009 qui conclut que des “composés nutritionnels souhaitables” sont présents en quantité supérieure dans les cultures bios.

Peter Melchett a également regretté l’absence de recherches spécifiques relatives aux effets des produits phytosanitaires : “Une pomme normale peut être vaporisée jusqu’à… 16 fois par une trentaine de pesticides différents”.

Le Royaume-Uni est, en valeur, le 3ème marché bio européen, derrière l’Allemagne et l’Italie.

87 commentaires sur “Retour sur Terre pour les défenseurs du bio

  1. Excusez-moi si je vois dans cette nouvelle annonce une belle enveloppe des lobbys du secteur alimentaire.
    Avec la recrudescence des produits bio et à la bouffée d’air frais que cela rapporte aux petits producteurs, il est clair que c’est un manque à gagner pour les énormes entreprises, et pire, de la concurrence future qu’il faut tuer dans l’oeuf.
    La mondialisation comme il l’appelle, je préfère appeller cela le rapt des ressources d’une majorité au bénéfice d’un groupuscule avide et sans conscience, cette « mondialisation » n’a fait qu’affaiblir la population de cette planète en privatisant les terres, l’eau…On les prive de l’unique façon de se nourrir. A la place on instaure un assistanat et un système de crédit qui achève leur famine.
    Il a toujours aussi été prouvé que la VRAIE agriculture bio ne pollue pas comme le fait l’utilisation massive des pesticides dans les grandes productions.
    Croyez moi, achetez bio, acheter bio chez des petits producteurs indépendants est LA SEULE FACON de BIEN SE NOURRIR et la seule façon de ne pas devenir ESCLAVES de LEUR mondialisation.

  2. Sacré Robert
    Apres les scientifiques auto proclamés indépendants
    Les producteurs indépendants

    Indépendant de qui de quoi au juste ?

  3. A Pierre,

    Demande au petit producteur bio près de chez toi qui est à deux doigts de fermer boutique écrasé par la concurrence des grandes firmes, qui, pour produire plus, imbibent bien leurs produits de pesticides.
    Cela fait des produits plus beaux, plus gros, quelquefois pas moins bon. Par contre, que l’on aille pas nous leurrer (car c bien de cela qu’il s’agit avec la reprise par tous les médias de cette annonce car oui c’est un leurre pour semer la confusion et jeter le discrédit sur les produits bio)
    Le VRAI produit bio contient moins de pesticides et si tu en doutes personne ne peut plus rien pour toi.
    Et oui les petits producteurs qui ne sont pas à la solde de la grande industrie agraire sont des producteurs indépendants, ils travaillent pour eux et non pas pour de gros groupes.
    Mais je dois encore celon toi dire n’importe quoi: les gros groupes n’existent pas aussi??? Ceux qui ont des parts à la bourse?
    Arrête de croire que l’on vit dans le monde de Walt Disney, réveille-toi et vois les enjeux économiques qui sont en jeux. Tu verras qu’il y a différentes façons de faire la guerre.
    Sur ce je te souhaite une bonne journée, moi je vais aller me préparer une bonne salade de tomates que j’achète chez un petit producteur. Elles sont plus petites mais je peux t’assurer bien savoureuses.

  4. A Robert.

    Allez demander aux prolos licenciés de chez les équipementiers automobiles et autres boîtes en difficulté ce qu’ils pensent du prix de la bouffe bio. Vous comprendrez pourquoi votre petit producteur ne gagne pas sa vie.

    Continuez de faire de beaux rêves, ça aide à vivre, mais quand on se réveille c’est dur….

    Quant aux pesticides, manger des fruits et légumes conventionnels n’a jamais nui à la santé de quiconque. Les LMR vous connaissez ?

  5. Ah, oui j’ai oublié.

    On peut s’instruire gaiment en lisant sur mon blog :

    Vive l’agriculture intensive et productiviste : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-31073202.html

    Le potager de mon grand-père : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-31307598.html

    Vache folle : la vraie histoire des farines : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-31169955.html

    Nitrates ? Vous avez dit nitrates ? : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-31435333.html

  6. Robert,
    « écrasé par la concurrence des grandes firmes »… »bios » sans doute, parce que pour celui pour qui la production conventionnelle ne gène pas, la concurence est nulle.
    Le discrédit? Et dans le sens inverse, font quoi ces campagnes anti-pesticides?
    Grâce à vous Robert on sait qu’il y’a des VRAIS et des « faux » produits bios, super! Mais on n’en doutait pas…
    Que vous ayez le choix et l’opportunité d’acheter à un petit producteur près de chez vous c’est très bien mais n’accablez pas l’ensemble de la population qui s’alimente grâce aux moyennes et gde surfaces avec des produits tout à fait consommables.
    A la reflexion on se demande qui est le plus « imbibé »?

  7. C’est formidable comme les mots « esclave » et « esclavage » sont utilisés à toutes les sauces par les altermerdialistes et autres gauchistes. Ceux qui en abusent devraient lire Papi Marx. S’ils ne sont pas trop sots, ce dont je doute de plus en plus, ils comprendraient les differences essentielles entre esclavagisme et capitalisme.

  8. a laurent berthot … »Ceux qui en abusent devraient lire Papi Marx. S’ils ne sont pas trop sots, ce dont je doute de plus en plus, ils comprendraient les differences essentielles entre esclavagisme et capitalisme. »

    Marx disait: » le capital arrive au monde suant le sang et la boue par tout les pores »
    premierement: Si vos ideologies économiques incluaient le coût réel de la devastation de la nature par la pollution ca modifierait integralement notre estimation de ce qui est « benefique » et de ce qui ne l’est pas.

    deuxiemement: « Allez demander aux prolos licenciés de chez les équipementiers automobiles… »
    en certains points de la planete (tu sais notre si belle terre celle façonnée par le systeme capitaliste que tu vénères et dans lequel par ex les grandes surfaces « pas cheres et philanthropes » imposent des prix dements a leurs fournisseurs ) en certains points de la planete disai-je l »incitation » au travail bas son plein. La pénurie, l’abscence de toute protection sociale y ramene le cout de la main d oeuvre et du travail a rien ou presque..un paradis pour les firmes, une chaine de rêve ou s ajoute celle des paradis fiscaux d’ou toutes ces delocalisations (calfeutrés ou pas) auquelles on assiste impuissant.
    Les marchés peuvent choisir leurs pauvres, le catalogue s’enrichit car ils existes desormais des pauvres pauvres, et des pauvres riches. Et ils existent tellement de pauvres depuis cette mondialisation débridée sois disant creatrice de richesses qu’on en decouvre des moins difficiles, des moins exigeant ( tiens mais qui est ce « ON ») voir des pas exigeants du tout. Des soldes fantastiques! a l’ere de l’homo mercantilus le travail est pour rien si « ON  » sait voyager. le choix de ces pauvres là, de ces pauvres pauvres donc apauvrira les pauvres riches qui, devenus plus pauvres encores, proches des pauvres pauvres,seront à leurs tour moins exigeants… la belle époques!

    a l’heure de la techno progression nous voila tous sous les griffes acerés d une economie mondialiste, tyranique, productiviste et scientiste . les consequences de cette croissance exponentielle sont dramatiques: catastrophes ecologiques, terribles inegalités sociales, brevet sur le vivant, industrie pharmaceutiques vénales, pensée unique, cybervie….

  9. « tu sais notre si belle terre celle façonnée par le système capitaliste que tu vénères »

    1° Pour ce qui me concerne je ne tutoie personne que je ne connaisse et qui m’y autorise. J’ai encore le respect des formes et le sens de la politesse. Je suis un vieux con.

    2° Je ne vénère pas le système capitaliste. Il a plein de défauts que je connais parfaitement. Mais je ne crache pas dans la soupe comme tous les bobos, les babas-cool et autres altermerdialistes. Je reconnais simplement, avec Papi marx, que c’est le système socio-économique, le mode de production aurait dit Papi Marx, qui a conduit l’humanité au plus formidable développement des forces productives que l’humanité ait jamais connu. L’erreur du Papi a été d’annoncer que ça allait bientôt finir. Comme Malthus, il s’est trompé.

    3° « le coût réel de la dévastation de la nature par la pollution » est un concept flou qui ne veut rien dire. Les économistes l’appellent, ce qui ne veut toujours pas dire grand chose de raisonnable, « les externalités négatives ». Ils essayent de le chiffrer, sans grand succès. Les externalités négatives interviennent bien évidemment dans les coûts de production, mais il est quasiment impossible d’évaluer la part qu’ils y prennent. Les coûts de production et les prix de marché qu’ils déterminent sont donc la façon la plus pratique de prendre en compte les « externalités négatives ». (A contrario, il n’y a aucune raison de vouloir subventionner les externalités positives. Elles sont tout simplement reconnues dans la formation des prix, sinon du produit, du moins des coproduits, comme le paysage, ou les revenus engendrés par les safaris, etc.) Ce en quoi WWF n’est qu’une putain des aristocrates anglo-saxons qui avaient peur de devoir payer de plus en plus cher leurs terrains de chasse. Élise, petite naïve de mon cœur !!!

    4° « Les marchés peuvent choisir leurs pauvres ». Oui, bien sûr. C’est grâce à la mondialisation que les masses immémorialement misérables de la Chine, de l’Inde, du Brésil, etc. sortent enfin de la misère. Ça tire vers le bas le niveau de vie des pays jusqu’à maintenant riches ? J’en conviens. Mais les masses misérables sortent enfin de la misère par milliards d’individus. La solution pour les pauvres des pays riches, je ne la connais pas, mais au lieu de critiquer, d’insulter, de jurer, il vaudrait mieux y réfléchir.

    Petite Élise, grande naïve, essayez de regarder plus loin que le bout de votre nez. Qui veut faire l’ange fait la bête. L’enfer est pavé de bonnes intentions.

  10. Pour mémoire sur la dégradation de notre niveau de vie :

    en 1920: une famille ouvrière en activité ou classe moyenne consacrait 70% de son revenu pour se nourrir. C’est le chiffre en 2000 pour les pays en voie de développement.
    Elle mangeait surtout des produits riches en amidon, pain, pomme de terre… et des légumes, souvent ceux du jardin ouvrier auquel le dimanche était consacré, pas de loisirs, pas de vacances hors de la ville éventuellement dans la campagne proche.
    L’hygiène de vie et l’économie ménagère sont enseignées à l’école primiaire pour permettre d’accéder aux règles élémentaires du bon sens en matière de gestion du maigre budget.

    Dans les années 60 en France et plus généralement en Europe de l’ouest, ce n’était plus que 30 % du revenu qui était consacré à se nourrir avec de viande à tous les repas ou presque , certes la qualité du poulet était en train de se dégrader à cette époque avec une production de masse.

    Avec mai 68, fin de l’enseignement des bases de l’économie ménagère, complètement ringardisée, concept bourgeois pour classe populaire, il fallait enseigner Eluard plutot que d’apprendre à gérer son budget, d’ailleurs en augmentation sensible facilitant sa gestion.
    30 à 40% c’est le chiffre consacré à l’alimentation en 2000 pour des pays comme le Brésil et l’Argentine, après la terrible crise courant des années 90 qu’à connu ce second pays.

    En 2000, la part du revenu consacrée à l’alimentation est tombée à 14 % en moyenne en France, avec 10 % pour la classe moyenne sup et 20 % pour les populations aidées: 1 salaire proche du SMIC + prestations sociales.

    Pour ces populations , la famille n’achète clairement pas suffisamment de légumes, considérés souvent trop chers, sans parler du bio et des fruits uniquement en saison mais en revanche les enfants mangent des produits élaborés plus chers, riches en sucres rapide responsables de l’obésité infantile plutot que du pain ou des pates bien plus sains , ont des téléphones portables pour nombre d’entre eux: il suffit de prendre les transports en commun pour le vérifier.

    Ils ont souvent une télévision dans leur chambre et des consoles de jeu. Bien évidemment aucune information sur la bonne façon de gérer un budget, se nourrir n’est dispensée dans le système scolaire.

    Les assistantes sociales sont là pour tenter de redresser la situation des familles naufragées qui ne savent plus ce qu’il est important d’acheter et ce qui superflu et de leur faire prendre conscience que la publicité télévisuelle ne saurait remplacer le bon sens populaire et le travail de fourmies des blouses grises des années 20 en matière d’économie ménagère. Le bio ce n’est clairement pas pour eux.

    En 2000, les classes moyennes rèvent du bio, en parlent beaucoup, mais en achètent quasiment pas, les vacances, les services, la voiture absorbent le budget qui pourrait lui être consacré.

    Seuls les classe moyennes + à supérieures -, couples de fonctionnaires ou de cadres moyens, peuvent accéder à ce produit de luxe qui est devenu le must pour l’esprit BOBO, comme les vacances à St Trop ou en Espagne l’étaient à la fin des années 60, le ski l’hiver dans les cités de béton jaillies de nulle part dans les années 70, les voitures nerveuses et les voyages à l’autre bout de la planète dans les annes 80.

    Manger bio mais surtout en parler, dire qu’on le fait, et que le contraire est criminel pour la planète. Pour ceux en retard sur le mouvement ou un peu pingres, dire que l’on va s’y mettre, vite, rentre dans le discours conventionnel de ces milieux, on échange des adresses d’AMAP, de magasins Bio.

    Sachons apprécier cette vaste pièce de théatre en forme de vaudeville qui se déroule sous nos yeux, parfois le vaudeville tourne à la farce lorsque les ONG vertes mais aussi Carrefour et d’autres enseignes, le WWF … y vont de leurs déclarations à l’emporte pièce, plus comiques les unes que les autres.

    Sortez à vos fenètres, ouvrez les yeux et… savourez!

    Rien d’autre à faire. La crise économique actuelle suivant son évolution et son intensité peut seule remettre du sens dans une société qui l’a perdu et oublié d’où elle vient.

  11. Allez, voici une info qui va faire plaisir aux esprits scientifiques qui hantent ce blog. « Initialement conçue pour permettre aux astronautes de jardiner dans l’espace, puis commercialisée cette semaine au Royaume-Uni, la petite machine de PowerPlant est la solution pour ceux qui voudraient faire pousser leurs propres plantes sans avoir de parcelle de terre à disposition. Son fonctionnement repose sur une technique dite aéroponique, qui consiste à diffuser en continu et par petit jets les nutriments nécessaires au végétal. Deux modèles de tailles différentes sont mis à la disposition du client. Le plus petit mesure 15x20x5 cm et coûte 34 £ (env. 40 €). Le second, plus grand, est idéal pour faire germer de plus gros végétaux, comme la pomme de terre par exemple, et est vendu à 60 £ (env. 70 €).D’après ses utilisateurs, cette machine permet d’obtenir des récoltes plus importantes et surtout beaucoup plus rapidement qu’en laissant pousser les plantes à l’extérieur.En cinq jours, les graines utilisées donnent des résultats notables. Pour que la plante arrive à maturité, il ne faut attendre que 90 jours environ, contre 120 dans le cas d’une culture traditionnelle.Bien sûr, le système de microjets exclut toute possibilité de cultiver des plantes bio, puisqu’un dôme placé au-dessus de la plante stimule sa croissance. Mais, comme l’explique Guy Bartier, conseiller à la Royal Horticultural Society, le système exclut les inconvénients pour ceux qui ne veulent pas de terre ou d’insectes chez eux. »Pour voir les images : http://www.maxisciences.com/plante/la-machine-qui-permet-de-cultiver-des-plantes-sans-jardiner_art3108.html. Y EN a qui veulent pas de terre ou d’insectes chez eux: beark!et puis ce progrès exclut évidemment le bio obscurantiste!

    Cette non-info sur le bio, heureusement que je lis la presse italienne..entre nous que la presse française ne se pose pas la question de son déclin, surtout pas! je ne vous donnerais pas les tirages des quotidiens italiens : çà vous ferait râler. bon c’est vrai qu’en France les esprits sont supérieurs.allez je vais me régaler de mes petites aubergines jardin, miam, miam et je vous laisse vos clones chimiques et votre baguette blanche morte.

  12. Il ne faut pas oublier que le peuple français a fait la révolution pour la baguette blanche, qui n’est morte que dans l’esprit malade des écolo-maman-bobo.

  13. ok, mais sur que la farine et les composants de l’époque n’ont rien à voir avec le zéro nutriment de la baguette moderne. osez dire le contraire

  14. OUI, j’affirme le contraire. Les blés modernes, grâce aux sélectionneurs, sont plus riches en gluten. La baguette c’est pas zéro nutriment, puisque c’est (principalement) de l’amidon et du gluten, donc glucide et protéine, donc des nutriments. Vous parlez sans comprendre ce que vous dites.

    Les « nutriments » qu’il y avait en plus dans le temps c’était du son, qui file la chiasse à ceux qui ne sont pas constipés et déconstipe les constipés, et de l’ergot de seigle. Voir à ce sujet l’excellent livre de l’historienne Madeleine Ferrières, « Histoire des peurs alimentaires », dans lequel tout un chapitre est consacré à la gestion de l’ergot dans la consommation de pain les années de pénurie, qui étaient fréquentes. Il valait encore mieux manger du pain avec de l’ergot que de mourir de faim. Pour cela il fallait savoir doser pour juste « partir » un peu et éviter le cimetière.

  15. http://www.doctissimo.fr/asp/aliments/base_aliments/visu_index.asp

    Le pain c’est 265 kcal.
    La viande 148 Kcal.
    Le poulet 162 Kcal.
    La salade verte 15 Kcal.
    Une soupe Minestrone 35 Kcal.

    Quel est le crétin qui a dit que le pain c’était Zéro Nutriment…
    Des abrutis pareil, j’espère que l’on a cassé le moule.

    DSl pour les autres intervenants, mais à force de lire des et d’entendre des conneries toutes la journée, je fini par devenir insultant (et non pas un Sultan, je serais peinard et riche mdr).

    Bien cordialement.

  16. C’est bien typiquement british ce type de produit, le paradoxe est qu’en même temps les fonds de pension de la city achètent de la terre, en amérique du sud et en afrique, pour produire en masse la biomasse dont le monde de demain aura absolument besoin.

    Les mêmes cercles financiers ? , d’autres apparentés , plus ou moins liés ?financent les associations écolos et anti agriculture productive en France MDRGF et autres ONG du même tabac ( cf http://www.alerte-environnement.fr/?page_id=36&page=3.

    L’usine agricole artificielle est une réalité théorique mais reste valable uniquement pour des produits à haute valeur ajoutée, comme les légumes, pourquoi pas les légumes bio. D’ailleurs peut-ête le meilleur moyen de les produire sans engrais chimique avec un support additionné d’engrais organiques , sans pesticides grace à une prophylaxie absolue impossible à obtenir en milieu ouvert.

    C’est un phantasme auxquels ne peuvent adhérer que ceux qui croient à la ville comme milieu durable ou ultime défense de la biodiversité. On lit ce type d’énormité dans les journaux pour BOBO, produit de discours d’élu eux même BOBOs.

    La ville, milieu durable, laissez nous rigoler, arrétez les flux de produits qui l’irriguent 48 h, l’eau, l’énergie, la nourriture, et on mesurera la limite de la durabilité.

    Pur phantasme de BOBO nombriliste, Bobo des villes? Seuls capables d’ acheter ce type de produit pour essayer d’entrevoir une facette des sujets agricoles sur lesquels ils prétendent donner des leçons aux agriculteurs.

    Le bobo des champs, ex bobo des villes, localisé préférentiellement dans l’Ardèche ou le Larzac, ne verse pas dans cette perte de repère. On peut donc discuter avec lui et convenir de la merveille que constitue une tomate , une courgette, une aubergine ….produite dans le potager familial.

  17. Pour la baguette de pain, la baguette bien dorée bien craquante dont rafolent les bobos des villes, pas de blé bio, pas assez de protéines dans le blé bio, faute de pouvoir fournir suffisamment d’azote à la plante et surtout au bon moment, l’azote organique, c’est moins rapide d’action.

    Le pain bio, c’est la bonne vieille miche d’antan, du bon pain, pas plus nourrissant mais qui se conserve bien plus longtemps, qui peut se confectionner aussi avec du blé conventionnel, autant de pain que l’on ne jetera pas.
    Il est vrai qu’une bonne baguette à la croute craquante, de temps en temps, c’est bien aussi.

    Ah, la nostalgie de la bonne miche bio, quand tu nous tiens, nostalgie d’une époque que n’ont pas connu les Bobos et pour la plupart d’entre eux, pas même leurs parents.

  18. Pour faire atterrir les partisans du bio, on prend de la hauteur avec un petit article qui explique une partie du POURQUOI de ce « beau bordel », auquel on assiste impuissant depuis plus de 10 ans.

    On a le droit d’apprécier cette franchise et ce pragmatisme des anglo-saxons du nouveau monde, à l’opposé de ceux de la city:

    http://www.pcw.co.uk/business-green/analysis/2247123/aviation-industry-prepares

    C’est en anglais mais facile à lire, tout est dit pour cette facette en quelques lignes d’une très belle interview, jamais vu l’équivalent dans les journaux français.

  19. C’est pas les bobos des villes qui raffolent de la baguette croustillante. C’est les prolos des quartiers. Les bobos des villes ils veulent du pain Poilâne, du pain aux noix, du pain aux olives, toutes ces conneries qu’ils croient venir du fond des âges et que personne n’a jamais mangé avant l’an 1980 environ.

  20. oulala ! on c’est bien éloigné du sujet !

    Je vais revenir sur l’article et la ligne journalistique qui a quelque peu déformé les conclusions du rapport.

    “Il n’y a actuellement aucune preuve, aucune raison de privilégier l’agriculture biologique par rapport à l’agriculture conventionnelle sur la base d’une supériorité nutritionnelle.”

    Oui une tomate à bien les mêmes qualités nutritionnelles intrinsèques que tomate pas bio. On a jamais dit que le bio apportait PLUS de nutriments. Le bio apporte MOINS de pesticide et d’engrais qui eux, ont un effet (prouvé) néfaste sur l’organisme (et cela quelque soit la personne, qu’ils soient un bobo parisiens qu’un équipementier automobile picard…)

  21. Les résidus de pesticides sur les produits conventionnels ne sont pas nuisibles à la santé aux doses où on les trouve. On ne peut donc pas dire que de ce point de vue les produits bio soient meilleurs pour la santé que les produits conventionnels. (D’ailleurs il arrive les produits bio contiennent souvent des résidus de pesticides et il leur arrive même d’être en dépassement de LMR, voir http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article491&decoupe_recherche=lmr) C’est pour cette raisons et pour les raisons nutritionnelles que la loi interdit de faire des allégations santé dans la publicité pour des produits bio. La loi considère que ce sont des allégations mensongères qui induisent le consommateur en erreur. Cela n’empêche pas tout le petit monde bio de prétendre le contraire, tant qu’on ne l’affiche pas sur un étiquette ou un placard publicitaire pour un produit particulier on est difficilement répréhensible.

  22. « Les résidus de pesticides sur les produits conventionnels ne sont pas nuisibles à la santé aux doses où on les trouve »

    hop hop hop la phrase grosse bêtise !!!

    Premièrement, on ne trouvera jamais la même concentration de pesticide entre 2 tomates issues de la même plantation. Merci de préciser « la dose » en question
    Deuxièmement, je souhaiterais avoir la preuve que les pesticides, sur une consommation normale à long terme, n’est pas nocif pour la santé humaine.

    Troisièmement, l’article de Monsieur Berthod m’a beaucoup amusé : « les nitrates sécrétés par l’organisme sont indispensables à une bonne protection contre les bactéries introduites dans le tube digestif à l’occasion des prises alimentaires ».
    Les nitrates sécrété NATURELLEMENT par nos petites glandes salivaires + le nitrate sécrété NATURELLEMENT par les petits légumes, eux, je veux bien admettre leur action positive sur l’organisme. Par contre triplé cette dose NATURELLEMENT présente via engrais, là, j’ai des doutes…

  23. “Les résidus de pesticides sur les produits conventionnels ne sont pas nuisibles à la santé aux doses où on les trouve”

    hop hop hop la phrase grosse bêtise !!!

    Premièrement, on ne trouvera jamais la même concentration de pesticide entre 2 tomates issues de la même plantation. Merci de préciser « la dose » en question
    Deuxièmement, je souhaiterais avoir la preuve que les pesticides, sur une consommation normale à long terme, n’est pas nocif pour la santé humaine.

    Faut vous renseigner auprès de sources compétentes et fiables!! Il est évident à lire vos commentaires que vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous basez vos opinions sur des oui-dire…..

    « Premièrement, on ne trouvera jamais la même concentration de pesticide entre 2 tomates issues de la même plantation ». Effectivement et ce fait est pris en compte dans la fixation des doses maximum de résidus autorisés.
    Quand aux doses maximum susceptibles d’être absorbées au cours de leur vie par les consommateurs de denrées traitées sans encourir aucun effet indésirables quel qu’il soit, elle s’appelle Dose Journalière Acceptable(DJA). Elle calculée à partir de la dose ne produisant strictement aucun effet chez l’animal exposé oralement quotiidiennement par l’intermédiaire de sa nourriture pendant sa vie durant (dose quotidienne qui est très largement supérieure à celle qu’un consommateur pourrait être lui-même exposé). Donc on prend cette dose sans effet et on la divise par un facteur de sécurité qui ne peut pas être inférieur à 100. Par conséquent la marge de sécurité est extrêmement large.
    Cà ne sert à rien de s’amuser à se faire peur et bâtissant des scenarii fondés sur des ragots.

    « …Deuxièmement, je souhaiterais avoir la preuve que les pesticides, sur une consommation normale à long terme, n’est pas nocif pour la santé humaine ». Cf supra.

  24. Ah, oui j’ai oublié. Un ion nitrate, qu’il soit sécrété par un organisme vivant ou par une réaction chimique est un ion nitrate, il a exactemnt les mêmes propriétés chimiques et biologiques. Penser le contraire est une pensée magique.

  25. Zygomar, Merci pour la DJA, c’est un concept que je connaissais mal: Après renseignements, j’ai lu que l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) recommande de ne pas dépasser pour un adulte une dose journalière admissible (DJA) de 3,65 milligrammes de nitrates par kg et par jour.
    Pour un adulte de 70 kg, cela correspond à 255 mg de nitrates par jour… Quand on pense que les nitrates sont déjà présents en grande quantité dans les salaisons et les légumes…

    Pour les Nitrates de monsieur Berthod : merci pour la leçon de chimie, je sais ce que c’est NO3- parfaitement. Je ne discuté pas de la qualité, mais de la quantité.

    Quant à vos références, elles sont légère et de connivence et n’apporte que peu de preuve réellement scientifique.

  26. La baguette je l’aime plus du tout, elle est croquante, chaude lorsqu’elle sort du four, et puis dés le lendemain si Il en reste elle est bonne à jeter toute dure toute ‘eau s’est évaporée! monsieur, soyoons de bonne foi je vous prie.

  27. La baguette je l’aime plus du tout, elle est croquante, chaude lorsqu’elle sort du four, et puis dés le lendemain si Il en reste elle est bonne à jeter toute dure toute ‘eau s’est évaporée! monsieur, soyoons de bonne foi je vous prie.

  28. Katanarbre

    Je ne sais pas si les engrais triplent la dose, je n’ai pas eu le temps de refaire les calculs, mais de toute façon, même triplée, la dose n’est pas nocive, et on commence à penser qu’elle est même bénéfique. Renseignez-vous. Mes références ne sont pas légères. Il s’agit de scientifiques de premier plan, tandis que les vôtres sont ce que vous lisez dans votre quotidien ou votre newsmagazine sous la plume de journalistes incultes intoxiqués par des écolos militants.

    Pour ceux qui prendraient la discussion en cours de route, mes références figurent à la fin de mon article « Nitrates ? Vous avez dit nitrates ? » que l’on peut lire en cliquant sur : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-31435333.html

  29. « Je ne sais pas si les engrais triplent la dose, je n’ai pas eu le temps de refaire les calculs, mais de toute façon, même triplée, la dose n’est pas nocive… »

    Effectivement!! Comme je l’ai dit dans mon message, les doses journalières acceptables, c’est à dire selon la définition de l’OMS, admise part toutes les communautés scientifiques et reglementaires concernées, est la dose qui peut être absorbée chaque jour par un individu sa vie durant sans s’exposer à aucun risque quel qu’il soit. C’est la dose qui ne provoque aucun effet divisée par un facteur de sécurité d’au moins 100. Alors, comme vous le dites, même triplée, la dose absorbée reste très en deçà des doses pouvant entraîner des effets indésirables.

    « ….et on commence à penser qu’elle est même bénéfique ».

    Encore exact. On parle alors d’homéostasie. On sait maintenant car celà a été démontré expérimentalement que de très faibles doses de certaines subtances ont des effets bénéfiques sur les organismes vivants. Puis dès que l’on monte les doses, on commence à voir se manifester les effets indésirables.

  30. à part ça la science n’a jamais prouvé que les fruits et légumes de la bio sont plus riches !!!! De qui se moque t’on ?
    http://www.inra.fr/la_science_et_vous/dossiers_scientifiques/agriculture_biologique/exemples_et_resultats_de_recherche/teneur_sucre_polyphenols_peches_fraiches_bio

    Non les pesticides ne sont pas dangereux ben non :
    http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/att00008926/cp_elbaz_pesticides_16juin09.pdf
    +
    dans la série tout va très bien
    http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/ec_cancer_environnement_21008.html où l’on trouve sur les pesticides :
    Les pesticides regroupent différentes familles chimiques destinées à différents usages (insecticides, herbicides, fongicides…), variables en fonction des contextes agricoles. Le Circ a classé l’application professionnelle d’insecticides non arsenicaux dans les activités relevant du groupe cancérogène probable (groupe 2A). L’arsenic est classé comme cancérogène certain, le captafol et le dibromure d’éthylène comme cancérogènes probables (groupe 2A) et dix-huit molécules, dont le DDT, sont classées comme cancérogènes possibles (groupe 2B). Près d’un millier de molécules ont été mises sur le marché en France ; les risques liés à ces molécules ne peuvent être évalués faute de données toxicologiques et épidémiologiques suffisantes.

  31. les risques liés à ces molécules ne peuvent être évalués faute de données toxicologiques et épidémiologiques suffisantes

    Avez-vous seulement vu une fois dans votre vie un dossier toxicologique de demande d’autorisation de mise sur le marché pour une matière active et ses formulations? Non manifestement sinon vous ne diriez-pas ce genre d’énormité. Et je ne parle que du dosier tox. écotox. et environnement…..

  32. @ Dadecadesse :
    Vous écrivez « On a jamais dit que le bio apportait PLUS de nutriments. »
    OOOh le vilain mensonge que voila. Les tenants du bio n’ont eu de cesse de vanter la qualité nutritionnelle de leur production / conventionnelle. Plus de nutriments, plus de sels minéraux, plus de vitamines, plus de protéines et même meilleur goût…
    Pour vous rafraichir un peu les idées allez donc faire un petit tour sur ces sites:
    http://www.biolineaires.com/articles/nutrition/qualite-du-bio/122-comparatif-produits-bio-produits-conventionnels.html (étude rédigéé par l’ITAB = INSTITUT TECHNIQUE pour l’AGRICULTURE BIOLOGIQUE; très indépendant… http://www.itab.asso.fr/)
    http://www.pronatura.com/2008/03/valeur-nutritionnelle-bio.php
    http://www.lefigaro.fr/sciences/20070326.FIG000000185_les_bienfaits_de_l_agriculture_biologique.html
    etc etc etc…

    Et maintenant que les vrais chercheurs vous démontrent que ces « arguments » de ventes ne sont que des mensonges, vous arrivez avec vos gros sabots pour nous dire « vous vous êtes trompé, nous n’avons jamais dis que les produits bio sont de meilleures qualité ou ont meilleur goût; mais qu’ils sont plus sain car sans pesticides »…Hypocrites…

    Bien cordialement.

  33. Monsieur Zygomar, la phrase que vous prétendez être un tissu d’énormités ne vient pas de moi mais de l’Inserm !!!

    Elle clot le chapitre pesticides de l’étude de l’Inserm dont je donne le lien !
    Peut-être n’ont-ils jamais vu les dossiers dont vous parlez…
    Dites le leur donc.

    Monsieur Daniel doit on déduire de vos propos que les chercheurs de l’INRA qui prouvent que les polyphénols sont plus abondant dans les pêches bio, ne sont pas des « vrais chercheurs » ?

  34. « Monsieur Zygomar, la phrase que vous prétendez être un tissu d’énormités ne vient pas de moi mais de l’Inserm !!! »

    Il faut éviter de faire dire aux autres plus qu’ils n’en disent!! Mais le tort qu’a eu l’INSERM dans sa remarque est d’avoir amalgamé les quelques substances pour lesquelles le CIRC a établi un classement avec « les pesticides » en général, ce qui, je le maintiens, est une erreur à défaut d’être une « énormité ».

    La phrase en question est effectivement dans le document de l’INSERM – paragraphe « pesticides » mais il n’en reste pas moins qu’il ne faut pas l’ôter de son contexte. En effet, les « pesticides » pour lesquels une relation avec le cancer est avérée ou suspectée (celle avec le DDT en particulier, est plus que douteuse) sont de vieilles molécules qui ne sont plus utilisées depuis longtemps ou qui sont en voie d’élimination en application des réglementations européennes (mais le DDT revient ou va revenir en Afrique et en Asie faute d’alternative(s) suffisamment efficace et abordable pour lutter contre le paludisme et autres maladies vectorielles) et comme elles ont été mises sur le marché il y a plusieurs décennies alors que les exigences réglementaires n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui, il est exact de dire que les bases de données toxicologiques ne sont pas suffisantes (sauf encore une fois pour le DDT. Mon commentaire concernait les nouvelles molécules qui font l’objet d’investigations toxicologiques, écotoxicologiques et environnementales extrêmement poussées ainsi que les anciennes molécules que les firmes veulent maintenir et qui font par conséquent l’objet des mêmes études que les nouvelles molécules. Et les dossiers en question sont énormes, prennent plusieurs années à constituer par des professionnels de formations diverses très expérimentés.

    Je maintiens que ces dossiers tox., écotox. et environnement. ne sont pas examinés par l’INSERM et que les gens de l’INSERM n’y ont pas accès. Ce à quoi ils ont accès sur leur demande sont les procès verbaux d’examen des dossiers et aux décisions relatives aux produits. C’était jusqu’il y a quelques années le la Direction générale de l’alimentation (DGAL) du Ministère de l’Agriculture qui était chargé de l’examen de ces dossiers de demande d’autorisation de mise sur le marché appelée « homologation » pour les produits phytosanitaires (AMM étant réservé aux produits pharmaceutiques). C’est la Commission d’Etude de la Toxicité des Produits antiparasitaires à usage agricole qui était chargée de ce travail. Maintenant, cette tâche a été transférée à la Direction du Végétal et de l’Environnement de l’AFSSA.

    Il convient de noter que dans le corps de son document, l’INSERM dit clairement que: »L’évaluation de l’impact des facteurs environnementaux reste limitée dans bon nombre de cas, en raison d’une absence ou d’une insuffisance de données permettant de quantifier les expositions sur l’ensemble de la vie des populations exposées et de préciser les co-expositions ». C’est à dire que l’INSERM ne singularise pas les « pesticides ». Rien n’est jamais ou tout noir ou tout blanc.

  35. @ Katanarbre
    Vous dites que les nitrates sont présent dans les salaisons, ce qui est vrai.
    Mais avez vous connaissances des doses??? Comme le dit Zygomar vous parlez sans réelles connaissances.
    Les doses de nitrates sont de 0,3 g/kg (soit 300 milligrammes /kg). Donc pour atteindre la dose admissible pour un être humain, il faudrait manger près d’un kilogramme de salaison PAR JOUR (il y aura d’autres effets sur la santé que ceux des nitrates…mdr).

    En outre, certaines espèces de plantes ont des teneurs naturelles dans leur tissus bien supérieures à ces valeurs limites (> 1 g/kg):
    « Les mesures effectuées ont permis de classer les cultures suivantes dans la catégorie des denrées alimentaires à haute teneur en nitrates (plus de 1000 mg/kg): endives, céleris, salade (hormis l’iceberg), mâche, épinards, radis, persil et betteraves rouges. »
    http://www.afsca.be/sp/pv-cont/nitrates_fr.asp

    « En soi, le nitrate n’est pas dangereux pour l’être humain: il est éliminé en grande partie par les reins via les urines, »
    Les nitrates ne sont donc pas dangereux en eux même. On ne peut mieux dire.

    @ Mistert :
    Oui, quelques production par hasard on des teneurs en composants plus élevés. Mais gare aux idées reçues. Les polyphénols sont des produits toxiques et cancérigènes reconnus…
    En outre, les études sur la relation possible entre cancers et pesticides n’a jamais été mise en évidence pour les non-professionnels (c’est à dire Mr Tout le Monde) contrairement à ce que vous affirmez. Car dans votre lien (que la plupart des intervenants de ce site ont déjà lu) il n’est nullement fait question de pesticides. En outre, le titre parle de Cancers et environnement. Le mot ENVIRONNEMENT ne veut pas dire la nature, la campagne, mais bien l’espace de vie et le mode de vie. Et vous n’avez rien compris à ce texte…

  36. @ Mistert

    « Monsieur Daniel doit on déduire de vos propos que les chercheurs de l’INRA qui prouvent que les polyphénols sont plus abondant dans les pêches bio, ne sont pas des “vrais chercheurs” ? »

    Savez vous au moins à quoi servent les polyphénols dans les plantes??? Je crois bien que non.
    Ces produits toxiques servent de défenses contres les attaques de parasites. Ces molécules sont issues du métabolismes secondaires des cellules. Elles ne sont fabriquées que dans le cas d’une attaque sur la plante.
    Donc oui, mes collègues de l’INRA ont montrés une teneur plus élevée en polyphénols mais ils se sont bien garder d’expliquer l’origine de cette teneur.

    PS: Pour mon dernier post petite erreur de frappe:
    « Car dans votre lien (que la plupart des intervenants de ce site ont déjà lu) il n’est nullement fait question de pesticides. »
    Au lieu de
    « Car dans votre lien (que la plupart des intervenants de ce site ont déjà lu) il n’est nullement fait question de relations consommateurs / pesticides. »

    D’ailleurs l’INSERM écrit:
    « Renforcer l’information des utilisateurs de pesticides à usage professionnel ou domestique, et la formation des professionnels ». Ce qui veut bien dire que les seuls le lien direct est établi, dans des conditions précises.

  37. Savez vous au moins à quoi servent les polyphénols dans les plantes??? Je crois bien que non.
    Ces produits toxiques servent de défenses contres les attaques de parasites. Ces molécules sont issues du métabolismes secondaires des cellules. Elles ne sont fabriquées que dans le cas d’une attaque sur la plante.

    C’est en somme comme qui dirait que les plantes fabriquent leurs propres substances destinées à lutter contre les maladies ou les parasites qui les attaquent. Mais dites moi donc çà ne serait pas le rôle des « pesticides » çà des fois? Des substances destinées à lutter contre les maladies (fongicides) ou contre les parasites (insecticides)…. Les plantes fabriqueraient donc des pesticides alors??

    Par exemple, le resveratrol dont on parle beaucoup depuis quelque temps, ne se forme dans le raisin que si celui-ci subit des attaques de Botrytis cinerea (un champignon microscopique responsable de moisissure, la pourriture grise).

    Oui mais me direz-vous ceux-là ne sont pas des « pesticides chimiques », ce sont des « pesticides naturels »!! Et alors??
    Par exemple, le nom « chimique » du resveratrol naturel extrait de la peau de raisin est: 3,5,4′-trihydroxystilbene. Un bon chimiste organicien peut vous en synthétiser à sa paillasse. Une molécule est une molécule qu’elle soit « naturelle », c’est à dire synthétisée par la plante, soit « artificielle », c’est à dire synthétisée au labo.

    On peut parier que si l’on pouvait synthétiser de grandes quantités de resveratrol par exemple resveratrol à un coût économiquement abordable, ce « fongicide naturel » deviendrait vite un « fongicide chimique »……… On a vu çà avec les pyréthrines et les pyréthrinoïdes….

  38. Les polyphénols sont des produits toxiques et cancérigènes reconnus…

    C’est là que l’on retrouve l’homéostasie: à faibles doses, les polyphénols (en fait certains d’entre eux, pas tous les polyphénols….) ont des effets bénéfiques. Ils deviennent toxiques à partir de certaines doses plus élevées….
    Les exemples nombreux pour d’autres substances également: le sélénium, la vitamine A par exemple….

  39. @ Zygomar.

    L’arsenic aussi, le cyanure aussi… à petite dose indispensables à la vie. A forte dose … mortel.

    Merci pour le complément sur les polyphénols, je ne voulais pas être aussi précis que vous de peur que Mr Mistert soit un peu perdu dans tout ce jargon scientifique… MDR
    Il est vrai que chimie naturelle ou artificielle reste de la chimie. Mais les profanes écolo ont encore beaucoup de mal à comprendre que la vie elle-même est l’expression de la chimie.

  40. « à part ça la science n’a jamais prouvé que les fruits et légumes de la bio sont plus riches !!!! De qui se moque t’on ? »

    Oui réellement de qui se moque t-on quand ce type de communiqué est produit par l’institut de recherche en charge d’accompagner l’agriculture française vers le XXIème siècle:

    http://www.inra.fr/la_science_et_vous/dossiers_scientifiques/agriculture_biologique/exemples_et_resultats_de_recherche/teneur_sucre_polyphenols_peches_fraiches_bio »

    Lorsqu’on lit le communiqué:

    « Des chercheurs de l’INRA d’Avignon ont étudié la relation entre les pratiques et les performances en production biologique et conventionnelle de pêches. Cette étude, menée en région Rhône-Alpes en 2004 et 2005, a montré que la qualité des fruits est liée au mode d’intensification : l’agriculture biologique, utilisant peu d’intrants, a un rendement moins élevé que l’agriculture conventionnelle mais produit des pêches plus sucrées et plus riches en polyphénols »

    puis la suite
    « Ce travail de terrain a montré que la qualité des fruits est liée au niveau d’intensification dans la conduite des vergers : des rendements élevées, une forte fertilisation azotée et des arbres vigoureux sont défavorables à l’obtention de fruits de qualité. »

    On se demande ce que cela a à voir avec l’agriculture bio, si vous irriguez vos fruitiers et les sur fertilisez avec de l’azote ( corne torrifié ou fiente de poule) certes bien plus cher en bio donc pas pratiqué , le résultat sera identique, en bio et en pas bio.

    On ne compare pas ici la forme de l’azote apportée , organique ou pas organique, mais la quantité , on ne compare pas plus l’utilisation ou pas de pesticides.
    Il aurait fallu d’ailleurs pour que l’étude soit recevable des termes de surfertilisation azotée avec les amendements bio et de parfaite conduite azotée et d’irrigation en conventionnel, des éléments de prix de revient aussi et de prix rendu consommateur.

    On aurait pu de la même façon comparer une filière bio courte avec des fruits récoltés à maturité et une filière conventionnelle avec frigos et grandes surfaces et s’apercevoir aussi de la saveur incomparable et ce gout musqué inimitable de la filière bio, dû de fait à une récolte à maturité au plus près du consommateur.

    Il est des moments où les chercheurs pour plaire au politique nous refont le coup de Trofim Denissovitch Lyssenko, pourtant que l’on croyait de sinistre mémoire pour les agronomes.

    Quoique parfois on se demande si à certains niveaux, il ne représente pas à nouveau un modèle, rassurons nous, uniquement dans les pays de la vieille Europe, qui en prend un coup de plus… de vieux.

    Le phare de l’agronomie française est en passe d’être définitivement éteint et des agronomes, pas seulement des agronomes, porteront cette lourde responsabilité. On peut resentir le crépuscule comme une période d’incomparable douceur… lorsque l’on a l’électricité à la maison, bien sûr.

    Ce type d’information à finalité purement politique, reprise par des élèves du secondaire donne ce type d’échange, avec un déséquilibre patent dans les arguments développés.

    Mais ça défoule quand même.

  41. @ Alzine
    « des arbres vigoureux sont défavorables à l’obtention de fruits de qualité ». Ils ont vraiment écrit ça sur le site de l’inra (j’ai raté cette phrase)???
    Ben moi qui croyais que seuls les arbres sains et vigoureux donnaient de beaux fruits. Alors pourquoi les arboriculteurs coupent les vieux arbres, les arbres malades et les branches pourries puisque ce sont eux qui donnent les meilleures fruits selon la nouvelle pratique agricole de l’Inra???

    Je comprend plus très bien le but de tous ces mensonges.
    Quoiqu’il en soit, pour moi le Bio ne restera rien d’autre qu’une grosse escroquerie intellectuelle, économique et écologique (puisque de toute manière il y a en fait presque autant d’intrant que dans le conventionnel, et parfois plus dangereux et moins sélectif).

  42. « Je comprend plus très bien le but de tous ces mensonges. »

    Ce ne sont pas vraiment des « mensonges », ce sont des accommodements opportunistes avec la réalité!! Les chercheurs de l’INRA qui fut prendant plusieurs décennies LA référence mondiale en matière d’agronomie, sont comme les autres. S’ils veulent continuer à recevoir des subsides pour faire marcher leurs labos et continuer leurs recherches, il faut qu’ils flattent la soi disant opinion publique et partant les politiciens qui tiennent les cordons de bourse dans le sens du poil. Alors on fait une fleur au « bio ». C’est comme les scientifiques du GIEC au début… Mais le GIEC bureaucroto-politicard a poussé le bouchon un peu trop loin et les vrais scientifiques, ceux qui sont restés honnêtes avec eux mêmes et avec leur discipline sont partis, ils ont démissionné; Il ne reste plus que ceux qui ont un intérêt dans le noircissement systématique de la situation pour pérenniser leur propre sinécure et les bureaucrates et les politiciens pour les mêmes raisons et pour avoir l’impression d’avoir une parcelle de pouvoir sur la plèbe bêlante….

  43. Si, si c’est bien sur le site de l’INRA, tel quel.

    http://www.inra.fr/la_science_et_vous/dossiers_scientifiques/agriculture_biologique/exemples_et_resultats_de_recherche/teneur_sucre_polyphenols_peches_fraiches_bio”

    Cela dit une expérience conduite bêtement sans esprit critique peut conduire à ce type de résultat. Imaginons ce que donne une méta analyse sur ce type de publications, méta analyses sur des publications à l’Est, enfin l’Est d’avant Kroutchov qui a viré notre Lyssenko à grands coup de bottes caucasiennes dans l’arrière train, donc des méta analyses réalisées par des scientifiques qui parfois ignorent le domaine dont ils intègrent les publications considérant que si c’est publié dans une revue à comité de lecture: c’est forcement bon, cela donne des méta stupidité qui engendreront des méga erreurs politiques.

    Cela dit rien ne vaut : http://www.fao.org/newsroom/FR/news/2007/1000550/index.html , ça restera dans les annales.

    même si http://www.fao.org/newsroom/FR/news/2007/1000726/index.html vient pondérer le propos mais uniquement pour les engrais minéraux de fait essentiellement l’azote. Rien n’est dit explicitement pour les OGM ni les pesticides.

    Il a fallu 8 mois, 8 long mois, en pleine crise alimentaire, pour un agronome à attendre cette mise au point qui reste de fait encore incomplète, ne pas aborder les pesticides, et encore moins les OGM ( tous deux bannis par l’agriculture bio) du moins en les citant plus explicitement, il faut vraiment faire preuve d’imagination pour les trouver entre les lignes sans être sûr qu’ils y soient vraiment, alors qu’il s’agit de deux techniques essentielles pour des pays où l’on meurt encore de faim? mais il est vrai que le directeur de la FAO appartient à ce qui fut l’école agronomique française, le phare qui fut jadis si brillant dont la lumière est quasi éteinte, donc tout s’explique.
    Les américains doivent bien rigoler, étant donné ce qu’il savent arriver…inexorablement.

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