Militantisme et avenir

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Le numéro de Sciences et avenir de ce mois d’avril est vraiment très intéressant.
A la rubrique livre, on trouve une bonne promotion du livre de Christian Vélot «OGM tout s’explique ». Présenté comme un « lanceur d’alerte », C. Vélot est responsable de recherche à l’Institut de génétique et microbiologie d’Orsay . Vélot est surtout militant vert. Il fait partie avec Jacques Testart du conseil d’administration de l’association Fondation Sciences Citoyennes (à lire ici).
Petite perle dans l’article : « le chercheur devient grinçant quand il aborde l’agroalimentaire, dont les OGM n’ont pour lui aucun utilité sociale et pourraient constituer une menace méconnue ». Une menace méconnue ? C’est un peu comme les militants anti-ondes qui, eux aussi, ont peur d’une « menace méconnue ». Mais voilà, ils ont peur de « quelque chose ». Pour les libérer de leur peur, on demande le démontage des antennes relais à côté de chez eux. Soulagé. Du coup, plus aucune « menace méconnue »… A voir : l’analyse très intéressante de François Ewald sur les dérives du principe de précaution.

21 commentaires sur “Militantisme et avenir

  1. Ce qui est assez amusant en regardant l’introduction de l’émission “Ce soir ou Jamais” qui précède l’analyse de François Ewald, c’est la femme ravie du démontage de l’antenne GSM voisine alors qu’elle téléphonne avec un appareil sans fil.
    Heureusement le ridicule ne tue pas!!!

  2. A ceci prêt que que les téléphones sans fil semblent émettre un rayonnement 10 à 20 fois inférieur que le portable, qui plus est, à courte distance.
    Elle devrait pouvoir rester ravie 😉

    Un autre reportage intéressant sur les nombreux rapports sur les dangers avérés ou non des ondes de la téléphonie : http://www.dailymotion.com/video/k5do1IGP1WHbtZKqq9

    A noter que par définition une « menace méconnue » n’en reste pas moins flippante. Elle ne s’avérera peut être finalement pas une menace. Mais on peut toujours concevoir qu’elle inspire la crainte à certains.

  3. Je dis que si cette personne était logique avec elle même, elle s’appliquerait le principe de précaution et elle utiliserait un téléphone filaire. Car même si un appareil sans fil émet un rayonnement 10 à 20 fois inférieur à celui d’un portable, il en émet beaucoup plus qu’un téléphone filaire. Alors pourquoi prendre ce risque, puisque tous les jours on nous serine les dangers des ondes magnétiques.
    Puisque vous invoquez le problème de la puissance des ondes. Sans être un spécialiste, il me semble que les antennes de stations de radio et encore plus celles des chaines de télévision terrestre sont beaucoup plus puissantes que celles des relais de téléphone GSM. Ne faut-il pas commencer par faire démonter ce genre d’antennes ?

    En démontant les antennes des médias, nous pourrions avoir deux intérêts pour la santé des Français :

    1)Les hypothétiques risques liés aux ondes magnétiques seraient diminués d’autant.

    2)Mais surtout, nous assisterions à une forte diminution des risques liés au stress provoqué par le catastrophisme permanent des informations diffusées par ces médias. J’ai moi-même renoncé à les écouter ou les regarder, car je ne voudrai pas finir par avoir envie de me mettre une balle dans la tête ! Ce serait du gâchis car je sais que grâce aux progrès quotidiens de la science, mon espérance de vie augmente !

  4. Au contraire, les dernières études (mais il y en a tellement) montrent au contraire (ou montreraient) qu’il n’y a aucun impact significatif pour la santé au niveau de ‘lutilsiation des sans fil.
    http://www.sante-radiofrequences.org/index.php?id=153

    Et pour ce que j’en sais, non : les ondes radio et TV sont des ondes continues et ne posent donc pas le même problème que les portables qui émettent des ondes pulsées.
    Ça paraît pas forcement logique comme ça d’instinct mais je crois que c’est ce qu’il en est et ce qui les rend inoffensives (ou disons moins dangereuses)

    Mais j’avoue également ne pas être un spécialiste. Ceci n’est peut être pas correct

  5. Alors là je me MARRE.

    Les téléphones d’intérieur sont basés sur la même technologie que les portables, puisqu’ils communiquent avec leur base par ondes radio. En plus les fréquences sont supérieures à celles des GSM. Hors quand on lit que les antennes relais et le wifi sont dangereux à cause de leurs fréquences, il y a de quoi rire.

    Passons…

    Ensuite, sur le site donné par Grégoire, les valeurs données en volt/m sont de l’ordre de 1 à 10 à cm d’une base. Alors que les mesures faites par les « robins de toits » avoisinent les 5 v/m à plus de 10 m des antennes. Donc inférieures à celles de téléphone d’intérieur…
    En outre les « robins des toits » et autre demandent que la norme soit abaissée à 0,3v/m… MDR

    Une association qui dénonce les ondes reconnait l’innocuité des téléphones d’intérieur car peu puissants et de faible portée (moins de 300 m). Elle accuse le wifi (portée moins de 100m.) avec des puissances de moins de 1v/m…

    Tout cela n’est vraiment pas crédible.

  6. Moi je ne me marre pas, je ne comrpend pas :

    « Ensuite, sur le site donné par Grégoire, les valeurs données en volt/m sont de l’ordre de 1 à 10 à cm d’une base. Alors que les mesures faites par les “robins de toits” avoisinent les 5 v/m à plus de 10 m des antennes. Donc INFERIEURES à celles de téléphone d’intérieur »

    1 v/m à 10cm > 5 v/m à 10m ??????

    A propos des « sans fil » et GSM, le fait qu’ils communiquent avec leur base ne suffit pas à prouver la similarité de la problématique. La base est généralement moins éloignée que l’antenne. Les ondes émises en conséquences sont donc moins fortes (non ?). D’ailleurs je ne trouve rien sur le net qui confirme vos propos.

    Mais encore une fois je ne suis pas un fan de technologie donc je rate peut être quelque chose

  7. Pour en revenir avec ces histoires d’ondes « pulsées » , mauvais abus de langage (au fait les téléphones sans fil d’intérieur sont aussi des « pulsés »).

    Les ondes « pulsées » ne sont rien d’autre que du multiplexage. C’est à dire que la bande est divisée en morceau pour pouvoir faire circuler sur le même fréquence plusieurs appels.
    Ainsi le premier utilisateur va avoir accès à la bande pendant 0,576ms, puis un autre utilisateur va avoir accès à la bande pendant les 0,576 ms suivante en ainsi de suite pour 8 utilisateurs sur la même bande passante (fréquence). Soit un créneau de temps pour parler de 0,576 ms toutes les 4,6 ms.
    Il s’agit en fait d’un simple découpage temporelle de la bande passante. Il n’y a pas de pulsations en réalité.

    Par comparaison,
    Les radars (sur les bords des routes) sont des émetteurs d’ondes pulsées.
    Les Quasars stellaires aussi.
    Les ondes pulsées sont des flashs d’ondes émises à hautes intensités et fortes fréquences et ce de manières chroniques.
    Rien à voir avec les téléphones portables qui ne sont rien d’autre qu’un découpage temporel de la bande passante.

    Le problème vient de la traduction d’un terme anglais « pulse » qui sous entend que la bande passante est le support de l’information par pulsé » en français qui veut dire que la bande passante est émise par impulsion. Encore une preuve de l’ignorance crasse et totale des anti-tout.

    Ensuite sur les ondes. Quelques petits principes de physiques très simples:
    1)Plus la fréquence est grande(et la longueur d’onde petite car liée) et plus l’énergie véhiculée (quanta d’énergie est grande)et inversement.
    Donc plus la longueur d’onde est faible, et plus la possibilité d’avoir la même taille que les liaisons moléculaire est grande ou bien d’arracher des électrons. D’où la possibilité de les casser. Ont parlent d’ondes ionisantes.
    http://www.eudil.fr/eudil/tec35/hyper/hyperc1.htm
    Il apparait donc que les ondes radios des portables et des wifis ont des longueurs beaucoup trop grande pour avoir un impact visible sur la matière.
    2)L’intensité de l’onde en V/m dépendra de la puissance transportée par unité de surface (W/m²) et donc directement de la source. L’amplitude de l’onde (sa puissance) correspond à sa hauteur.
    Exemple une série de 10 vague de 1 m de hauteur (intensité) distantes de 10 m chacune (longueur d’onde) auront moins d’énergie que 10 vagues géantes de 8 m et distantes de 10 m.

    http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RADIO/RM/RM10/RM10B03.html
    http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs296/fr/index.html
    http://www.who.int/peh-emf/meetings/hypersensitivity_prague2004/en/index.html

  8. @ Grégoire.

    1 v/m à 10cm > 5 v/m à 10m , non bien sur. Mais vous vous arrangez en ne prenant que la valeur minimale de la fourchette fournie sur le site que vous indiquez.
    la fourchette va de 1 à 10 V/m à 20 cm de la base. Soit une moyenne de 5V/m.
    Il apparait donc que cette exposition est bien supérieure dans l’enceinte de la maison à celle venant des antennes relais, mise en cause par les ONG. Et je le redis la demande des CRIIREM et robins des toits c’est 0,3V/m…

    Ensuite vous écrivez
    « Les ondes émises en conséquences sont donc moins fortes (non ?) » Moins fortes que quoi? vous confondez puissance (et intensité d’une onde) avec sa fréquence. La force d’une onde c’est sa puissance véhiculée par unité de surface (celle d’un sphère) et vaut I = P/S (I intensité W/m², P puissance en W, S surface sphère en m²) donc l’intensité et la puissance vont en diminuant en fonction de la distance (puisque la sphère augmente). Pour savoir la puissance de votre appareil retournez le et lisez l’étiquette derrière. Elle est souvent en milliwatts. Vous voyez que la puissance est ridicule. Et la fréquence est inférieur à celle nécessaire pour perturber les liaisons moléculaires.

    J’espère que cela éclaire un peu plus votre lanterne.
    Sans vouloir vous offenser, je pense qu’il serait de bon ton pour débattre correctement de ce genre de problème d’avoir un minimum de connaissance technique et scientifique. Je pense que si vous aviez fait des recherches sur des sites universitaires de physique (donc sans partis pris comme le site que vous donnez comme informatif) vous auriez vite compris que cette idéologie de la dangerosité des ondes non ionisante est fausse, totalement fausse.

    Bien cordialement.

  9. Loin de moi la prétention de débattre sur ce sujet que j’ai avoué ne pas maitriser. Je pose justement des questions en réactions à des propos qui ne me semblent pas très clairs.

    Il n’est à ma connaissance pas nécessaire (ni de bon ton) « d’avoir un minimum de connaissance technique et scientifique » pour s’interroger.

    J’ajouterai qu’à la science pure et dure viennent s’ajouter des facteurs sociaux, sociétaux et autres qui interviennent bien souvent dans ces problématiques et débats « sanitaro-environnementaux » (si vous me passez l’expression) et qui sont souvent sacrifiés sur l’autel d’un raisonnement que l’on veut chiffré et formulé à tout prix pour justifier sa position. (pour le sujet qui nous occupe, qualité du téléphone, technologie adaptée, mode de fonctionnement et habitudes d’utilisation entrent avec certitude en ligne de compte avec les risques ou l’absence de risque évoqués)

    Concernant cette histoire de 1 v/m à 10cm > 5 v/m à 10m, j’ai le regret (et la gène) de ne toujours pas comprendre…
    Il me semble lire (en résumant grossièrement) que les antennes GSM émettent quelque chose pas si éloigné des « sans fil » mais sur une distance beaucoup plus grande. Quid de mesures sur un même intervalle ?
    Mais je vais relire ça à tête reposée.
    Promis

    PS : je me permettrai de vous faire remarquer que mathématiquement, une fourchette allant de 1 à 10 V/m n’implique pas nécessairement une moyenne de 5V/m.

  10. Tous ces calculs savants sont sans aucun doute fort intéressants.
    Il n’en reste pas moins que « l’expérience », volontaire ou pas, à laquelle s’est livré Orange à Saint Clod avec ses antennes qui, n’étaient pas branchées, donc qui n’émettaient aucune onde de quelque sorte que ce soit, auraient provoqué des troubles chez des familles aux alentours, familles qui ignoraient le caractère « inerte » de ces antennes….Ce qui démontre clairement l’existence d’un énorme facteur « psychique » dans la survenue des « troubles » en question, ce qui devrait logiquement amener à considérer avec une grande circonspection les complaintes des anti-antennes….

  11. « Ce qui démontre clairement l’existence d’un énorme facteur “psychique” dans la survenue des “troubles” en question »

    Ca on le savait déjà. De nombreuses expériences ont montré l’incapacité des soit-disant électrosensibles à détecter les ondes électromagnétiques. Ces gens paniquent pour un oui ou pour un non.

  12. “Ce qui démontre clairement l’existence d’un énorme facteur “psychique” dans la survenue des “troubles” en question”

    Pas du tout

    Ça démontre simplement que face à une difficulté inexpliquée, l’être humain cherche une réponse à la tuile qui lui arrive et prend le premier prétexte qui lui vient pour justifier son malheur. C’est…humain.

    Ça ne démontre pas « clairement » que tout trouble déclaré comme une conséquence de la proximité d’antennes ait une origine psychique.
    Ça illustre que ça peut être le cas.
    Ça n’infirme pas l’éventuel impact des ondes dont nous parlons.

    Je sais : je pinaille, mais j’aime quand les mots sont bien employés, surtout quand ils sont employés pour prétendre à une conclusion

  13. Vous pinaillez à tord, Grégoire. Zigomar n’a pas dit que tout trouble a une origine psychique. Il dit qu’il existe un énorme facteur psychique, ce qui est le cas, puisque le nocebo donne des résultats similaires.

  14. Je n’ai pas dit qu’il avait dit que TOUT trouble a une origine psychique

    j’ai régis précisément sur la citation suivante : “Ce qui démontre clairement l’existence d’un énorme facteur “psychique” dans la survenue des “troubles” EN QUESTION”

    mais bon ça va commencer à faire beaucoup de « j’ai pas dit qu’il a dit que j’ai dit »

    je ne nie pas non plus l’importance des facteurs psychiques. Juste leur systématique implication dans la problématique qui nous occupe. Dont finalement on ne sait rien avec certitude (ni dans un sens ni dans l’autre comme je l’écris souvent)

    mais j’ai reconnu moi même avoir pinailler ci dessus

  15. @ Grégoire.

    Mr Comment appelez vous des troubles qui apparaissent soudainement dans la vie de certaines personnes dès qu’ils apprennent l’existence d’antennes relais téléphoniques dans le voisinage de leur habitation, et que ces antennes ne sont pas brancher et donc n’émette rien???
    J’appele cela du délire collectif à l’origine de troubles psychosomatiques, voir plus simplement de l’hypochondrie. En effet, il apparait après examen sérieux de ces patient que les symptomes qu’ils décrivent n’existent pas.
    Comme les saignements de nez sans cicatrices de la muqueuse nasale.
    Comme les vomissements à répétition sans traces des neuromédiateurs impliqués (sérotonine, acetylcholine et IGE…).

    La question est simple:
    Comment ces gens peuvent se déclarer malade sans cause????

  16. En tant qu’ancien psychiatre, je peux dire que les symptômes rapportés par ces « électrosensibles » ont été décrits il y a plus d’un siècle par Sydenham et que ce syndrome a été repris dans la nosologie psychiatrique française du 19ème siècle par Dupré ( entre autres auteurs) sous le nom de « cénesthopathie »
    J’ai observé plusieurs patients dans les années 55-60 quand j’exerçais dans diverses structures psychiatriques en Europe ( France, Allemagne ) ou au Maghreb ( Algérie, Tunisie) qui se disaient victimes d’ondes et se protégeaient avec des casques bricolés ( il n’y avait pas alors de téléphones portables ni d’associations protectrices qui vendaient des dispositifs garantis anti-ondes, juteux commerce..).
    Ce sont évidemment des malades non imaginaires,nécessitant une prise en charge médico-psychiatrique, ce qui est imaginaire c’est la cause qu’ils attribuent à leurs maux bien réels..
    L’exploitation de ces malades est proprement à vomir..

  17. @ Daniel

    « Mr Comment appelez vous des troubles qui apparaissent soudainement dans la vie de certaines personnes dès qu’ils apprennent l’existence d’antennes relais téléphoniques dans le voisinage de leur habitation, et que ces antennes ne sont pas brancher et donc n’émette rien??? »

    Raaaah mais lisez donc ce que j’écris ! Ces troubles je les appelle « psychiques » voir débilement injustifiés comme vous dans les conditions que vous décrivez bien sûr, pas de soucis là dessus.
    Je dis juste que leur systématique implication n’est pas démontrée (je ne dis même pas « vraie » mais juste « démontrée ») pour TOUS LES AUTRES CAS.

    Rien ne dit que les symptômes sont purement psychiques dans tous les cas déclarés
    Rien ne dit qu’ils ne le sont pas.

    (Ou alors je suis preneur de toute info !)

  18. c’est sur…
    Et rien ne dis que… tatati, tatata…
    Faut vivre avec ça, dans le vrai monde, rien n’est jamais sur…
    Maintenant, si on veut s’emmerder la vie avec toutes les menaces réelles (mais non connues), possible, imaginaires ou phantasmée, alors on se pourrit la vie pour rien…. ce qui quand même une belle preuve d’imbécilité…

  19. Je comprends votre point de vue Laurent.
    Sincèrement.
    Mais il se trouve qu’en plus des mots, j’aime l’Histoire : lorsque dans les années 70 le débat concernait l’amiante il s’est trouvé des personnes qui ont fait la même réponse que vous à des gens prudents et instruits comme Henri Pézerat (je laisse chercher ceux que ça intéresse vraiment).
    Avec les suites que l’on connaît sur son impact sanitaire (de l’amiante pas d’Henry).

    Je ne dis pas les antennes relais sont la nouvelle amiante ni que tout ce qu’on entend dessus provient de personnes sérieuses et fiables.

    Je dis juste « ce sujet, comme d’autres dont nous parlons ici, a un air de déjà vu. Prudence avant d’en condamner toutes les explications parce que c’est emmerdant ou parce que quelques imbéciles en font business ou s’en servent pour justifier tous leurs maux »

  20. Aux éventuelles bonnes âmes qui auraient daigné donner suite à cette discussion sachez que ceci est ma dernière visite pour un bon moment sur ce site (motifs expliqués ailleurs et sans aucun rapport)

    je n’aurai donc pas le loisir de vous lire

    cordialement

  21. Grégoire
    Le cas de l’amiante est complètement différent.
    En France, les maladies dues à l’amiante sont classées maladies professionnelles depuis 1945, et l’implication de l’amiante dans le mésothéliome est connue médicalement (scientifiquement) depuis 1965.
    Le débat des années 70 pouvait s’appuyer sur des travaux scientifiques sérieux et convaincants.
    Les « maladies des ondes », elles, ne s’appuient sur absolument rien, justification scientifique: que dalle…
    On ne peut donc pas s’appuyer sur le premier exemple pour prétendre justifier « l’écoute » du second.

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