« Grève du troisième ventre » : Indignation !

Partager sur : TwitterFacebook

cochetYves Cochet vient de faire un pas très net en faveur du malthusianisme et de la décroissance démographique. Selon le quotidien Libération : « Le député des Verts Yves Cochet a profité, samedi, d’un colloque de la revue de la décroissance Entropia, à Paris, pour apporter une solution surprenante à l’actuelle crise économique et écologique. Selon lui, un enfant européen ayant «un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York», il faudrait faire voter une directive baptisée «grève du troisième ventre» qui inverserait l’échelle des prestations familiales. En d’autres termes, dissuader financièrement les familles qui envisageraient de concevoir un trop-plein d’enfants. «Aujourd’hui, plus on a d’enfants, plus on touche. Je propose qu’une famille continue de percevoir des aides pour les deux premiers enfants, mais que ces aides diminuent sensiblement à partir du troisième», a déclaré le député devant les 150 participants des milieux écologistes et altermondialistes. »

Voilà donc que pour Yves Cochet, un enfant peut être comparé à des vols d’avion. Triste comparaison et morbide confirmation de l’idéologie des Verts.

119 commentaires sur “« Grève du troisième ventre » : Indignation !

  1. Pour en revenir aux propos d’Yves Cochet sur la grève du 3ème ventre…

    Je vous incite plutôt à lire la « Modeste proposition … » de Jonathan Swift.

    http://rocbo.perso.infonie.fr/litter/swift/modestepropos.htm

    Au moins, lui, il est drôle !

    NB : à l’attention des écolos intégristes néo-malthusiens : C’EST A PRENDRE AU SECOND DEGRE !!!

  2. Vous pouvez continuer à vous interpeler sur des considérations scientifiques toutes vraisemblablement sujet à caution ou controversées par d’autres scientifiques.
    Le fond du problème c’est qu’il y a urgence et cela est une réalité! pas besoins de discours scientifiques ou métaphysiques pour en être conscient. le « pékin lambda » en a instinctivement conscience que cela vous plaise ou non…

    Certes, exploité par certains pouvoirs politiques je vous le conséde.
    Interroger donc vos concitoyens:vivez au milieu d’eux, regardez les, au lieu de les considérer comme des irresponsables ignare. Ils n’attendent pas forcément tous et tout de la décision des autre bien qu’ils soit souvent réduit à l’impuissance.. vous auriez des surprises! Ils ne sont pas forcement victime d’une propagande politico-médiatique comme ils vous complet d’affirmer.
    Vous avez bien compris que j’ai volontairement fait aussi preuve de provocation ou d’exagérations. ça aussi je sais faire!
    Élevez donc le débat au bon niveau en faisant abstraction du détail (certes important pour vous)et passez à l’essentiel, sinon vous pouvez continuer en boucle entre-vous. En toute pure stérilité.
    Souhaitant de nouveau avoir été « bien » compris
    @+

  3. @Quentin
    « Le fond du problème c’est qu’il y a urgence et cela est une réalité »
    => Erreur… c’est un fantasme, pas une réalité. Une réalité s’appuie sur des faits. Dans les faits, rien ne démontre qu’il y aurait « urgence ».

    « le “pékin lambda” en a instinctivement conscience »
    => La rationalité commande de ne jamais faire confiance à son instinct, ni même ses 5 sens… l’instinct et les sens trompent quasiment toujours.

    « Ils ne sont pas forcement victime d’une propagande politico-médiatique »
    => pour ceux qui font confiance à leurs sens… malheureusement si…

    « Élevez donc le débat au bon niveau en faisant abstraction du détail (certes important pour vous)et passez à l’essentiel »
    => L’essentiel n’est justement pas le débat, quelque soit son niveau… et encore moins les grandes généralités éthérées.
    L’essentiel c’est de planter les graines, de cultiver, de récolter, pour pouvoir bouffer…. L’essentiel c’est de FAIRE… justement le truc que veut interdire cette foutaise de « principe de précaution ».

  4. @ Laurent: Empreinte écologique: Je parle du concept qui existe, que plusieurs personnes ont développé, dont il existe plusieurs méthodes de calculs, et qui a notamment une page wikipedia. Renseignez-vous.

    Les méthodes de calcul les plus courants sont disponibles. Et même si elles comportent certainement des lacunes béantes, des biais, etc… elles calculent des choses et sont un indice de choses.

    Vous de quoi parlez-vous?

    La morale est un code de conduite. L’éthique est l’art de prendre la meilleure décisions, donc en ayant le plus d’information disponible pour nous seconder.

    «Et en corolaire, un “problème” ne l’est que parce qu’il est perçu en tant que problème.»
    => Je vois qu’il n’y a pour vous aucune limite au cynisme, au relativisme et au sophisme (dans sens original du terme). Ainsi donc, muni d’une bonne machine de propagande, n’importe qui peut transformer à peu près n’importe quel problème en solution. Le marketing et les relations public deviennent ainsi plus importants que les faits et les données.

    En plus, avec votre cynique relativisme, vous être en train de cautionner les cas de couvertures sansationnalistes et peu soucieuses de l’exactitude des faits dans de nombreux messages écolos (sur lesquels je croyais que nous étions du même bord). Là, vous venez de dire que s’ils touchent les opinions, ils conditionnent la réalité. C’est très Orwellien votre position.

    En ce qui concerne le principe de précaution, il s’agit de faire nos essais/erreurs de manière à tenir compte de l’effet d’irréversibilité. Il y a une différence entre essayer des rizières, se tromper, recommencer après une inondation ou une coulée de terrain, et raser des forêts primaires tropicales qui renferment des centaines d’espèces endémiques inconnues et qui ne reviendront jamais en arrière.

    La connaissance est comme le bâton et la lanterne du marcheur nocturne. Elle sert à assurer son pas et non pas à le restreindre. J’imagine que nous avons là, une vraie divergence fondamentale d’opinion.

    «on fait quoi??? On interdit tout captage et on force les populations à crever de soif ou à un exode massif????»
    => On autorise le captage de la part équivalente à la charge estimée. On améliore les systèmes aqueducs pour éviter les pertes et les fuites (on augmente ainsi jusqu’à 40% la disponibilité en eau). Et on plante massivement des arbres qui sont des systèmes d’aqueducs vivants, fournissant de nombreux autres avantages économiques. Pourquoi pas avec l’argent de Kyoto?

    Puiser toujours plus profond ne fait que retarder, repousser une fin inévitable.

  5. @Victor :

    Soyons sérieux, une empreinte écologique qui attaque le mode de vie d’un SDF n’a aucune crédibilité.

  6. @Victor

    « Les méthodes de calcul les plus courants sont disponibles »
    Puisque vous y tenez, on va mettre les points sur les i. Voila les « paramètres » couramment utilisés.
    « surface au sol de l’environnement construit »: variable suivant les régions, dépend non seulement du type d’architecture, mais aussi de l’infrastructure globale. On ne peut pas la résumer une une classification basique en type d’habitat, même au sein d’une même région. Comparez donc sur ce point par exemple la France et l’Egypte, et voyez la différence par rapport à la réalité. C’est quasi non-quantifiable et de toute façon non généralisable.
    « surface au sol correspondant à s’équivalent énergie consommée »: De qui se moque-t-on???. Les énergies utilisées ont pour la plupart aucune équivalence quantifiable, hors le bois de chauffe dans les PVD.
    « surface des écosystèmes utilisés pour l’alimentation »: dépend des pays, des pratiques culturales, des sols, de l’irrigation, des intrants utilisés, des pesticides…. et comme le commerce fait que ce qui est consommé ne provient pas en globalité (loin de la) de l’éventuelle région étudiée (et qu’il est impossible de faire la part par provenance), c’est non quantifiable pour une région donnée… et bien sur totalement non généralisable.
    « surface utilisée pour la production forestière »: la encore, cela dépend des éco-système (donc de la provenance), des essences… et cela fait fi des utilisations multiples (beaucoup de concession forestières servent aussi à autre chose). Non quantifiable, non généralisable.
    Certains rajoutent:
    « surface utilisées pour les infrastructures »: dépendant du niveau de développement et des politiques particulières régionales: non généralisable
    « Surfaces nécéssaires à l’absorption du CO2 »: aucun sens, cela ne reflète que l’idéologie du réchauffement d’origine anthropique.
    « surfaces nécéssaire au traitement des déchets »: extrèmement variables en fonction des téchnologies qui sont des choix politiques sub-régionaux.
    Synthèse: Une énorme foutaise, un truc fourre-tout non raisonné, intégrant des variables pour la majorité non quantifiables (avec les moyens de mesure existant) et non généralisables. Cela sort donc des CHIFFRES…. sans aucune signification autre que l’idéologie qu’on colle derrière.
    Cela vous va comme revue???? (je ne pense pas, mais comme vous ne savez pas ce qu’est un système de mesure, cela ne m’étonne pas…)

    « elles calculent des choses »
    => exactement comme vous le dites… des CHOSES, sans aucune signification (et donc très pratiques pour y coller n’importe quelle pseudo vérité).

    « L’éthique est l’art de prendre la meilleure décisions »
    => Non. Vous ne savez pas non plus ce que signifie ce mot. Renseignez-vous donc.
    L’éthique est justement un code de conduite. « Elle se donne pour but d’indiquer comment les êtres doivent se comporter et agir entre eux dans un espace ».
    La morale est un recueil de valeurs utilisées par l’éthique pour se faire.

    Il est vraiment très difficile de discuter avec vous, non seulement vous ne rationalisez pas, mais en plus vous n’utilisez pas les mots dans leur sens usuel (dictionnaire).

    « Je vois qu’il n’y a pour vous aucune limite au cynisme »
    => Encore une fois, vous n’avez rien compris, car le sens des mots vous échappe… Un « problème » dans le sens ou VOUS l’utilisez (un problème pour le patron) est un jugement de valeur. Un comportement (votre exemple) peut être perçu comme un problème… ou pas. Tout le monde (hormis vous peut-être… sait cela).
    Le reste de votre phrase est du blabla sans rapport avec ce que j’ai pu dire.

    « En ce qui concerne le principe de précaution, il s’agit de faire nos essais/erreurs de manière à tenir compte de l’effet d’irréversibilité »
    C’est idiot.
    1) Toute action est irréversible. Si on tiens compte de ce concept fumeux « d’irrréversibilité », on ne fait jamais rien.
    2) Si cela s’applique aux effets des actions, si on ne SAIT pas ce que l’action peut donner comme effet, on ne peut pas savoir si cet effet est irréversible ou pas… si on le SAIT, alors on a pas besoin de faire d’essais.

    « raser des forêts primaires tropicales qui renferment des centaines d’espèces endémiques inconnues »
    => bel exemple… et qui va dans mon sens. On SAIT maintenant (ce qui n’était pas vraiment connu il y a 100 ans, l’exploration des biotopes des forêts tropicales est relativement récente) contient une biodiversité exploitable (scientifiquement, et peut-être économiquement). On met donc en place des actions de sauvegarde. Ces actions peuvent être menée grâce à la connaissance… et pas grâce au principe de précaution.

    « La connaissance est comme le bâton et la lanterne du marcheur nocturne »
    => belle métaphore… mais que vous ne comprenez pas… autrement vous comprendriez mes propos.

    « J’imagine que nous avons là, une vraie divergence fondamentale d’opinion »
    => Vu que vous ne comprenez pas ce que je dis… la seule divergence qu’il y ait est entre ce que vous croyez et ce que VOUS croyez que je croie.

    « On autorise le captage de la part équivalente à la charge estimé »
    => Mais bordel…. cela vous arrive même de LIRE ce qu’on écrit. Dans l’exemple que j’ai donné (et qui est un cas courant), on NE SAIT PAS estimer la charge.

    « Puiser toujours plus profond ne fait que retarder, repousser une fin inévitable »
    => Et pour boucler la boucle vous finissez par un slogan.
    J’allais continuer en expliquant commet se passent les études géologiques des aquifères et de leurs interactions avec les autres aquifères régionaux pour un forage profond, et de la gestion qui s’ensuit (et oui… pour un forage profond, vu le prix que cela coute, il y a beaucoup plus d’études que pour les autres types de forage)…. mais cela est inutile…. à quoi bon expliquer quoi que ce soit à un mur?

  7. Mon cher, si vous commencez à avoir de l’écume au bord des lèvres, des chaleurs, ou les yeux révulsés, cessez cet échange je vous pris, pour votre propre santé.
    🙂

    Je vous suis par contre sur la problématique du sens des mots. Par exemple, quand vous parlez de méthodes de calcul (même bidons, selon vous) je trouve une contradiction avec votre énoncé «Ne mesure rien» (98).

    Ça mesure mal, sans aucun doute, mais ça mesure bien quelque chose.

    Comme le fait le teste de QI. Le Quotient Intellectuel n’est pas synonyme d’intelligence, tout comme l’empreinte écologique n’est pas synonyme de l’impact environnemental réel, mais l’un comme l’autre sont des indices, perfectibles.

    La plupart des reproches que vous faites, je les fais aussi, mais j’y vois des occasions d’affuter les mesures et non une raison d’abandonner le concept.

    Le suivi des produits et leur traçabilité permettra une plus grande justesse et surtout une plus grande précision. Mais déjà, la différence entre les moyennes des surfaces nécessaires par exemple pour une alimentation carnée ou végétarienne sont assez importantes pour avoir une signification, malgré toutes les autres variables telles que le pays ou la région, etc…

    En ce qui concerne l’éthique, je faisais référence à l’éthique appliquée. L’éthique ne se base pas sur la morale, mais la morale peut se baser sur l’éthique (ou sur autre chose: révélation divine par exemple). L’éthique appliquée est un « outil de décision juste », parfois encodé comme règles de conduite, mais ce n’est pas ces règles elles-même, c’est l’outil qui aura été utilisé pour les établir.

    De toute façon, j’évoquais ce principe pour justifier mon interprétation de l’empreinte écologique et mon analogie avec le prix de vente d’un produit.

    Et l’empreinte écologique elle-même a été évoquée pour dire que ce n’était pas les humains, mais bien leurs actions qui ont un impact écologique (en contradiction avec ce que disait Mr.Cochet avec ses vols Paris / New York).

    «Encore une fois, vous n’avez rien compris, car le sens des mots vous échappe… Un “problème” dans le sens ou VOUS l’utilisez (un problème pour le patron) est un jugement de valeur. Un comportement (votre exemple) peut être perçu comme un problème… ou pas. Tout le monde (hormis vous peut-être… sait cela).»

    Ok… Je veux bien essayer, mais je ne lis pas dans votre tête. Une communication réussie pu ratée se fait à deux habituellement.
    Le problème de la poussière sous le tapis est un jugement de valeur, c’est ça? Dans le sens où même s’il le sait, le patron pourrait décider que ce n’est pas un problème? (ainsi, les électeurs d’une démocratie pourraient décider qu’un enjeu environnemental tel que la perte d’habitats fauniques et de biodiversité, ou un niveau de contamination donné, en pesant les pours et les contres, les avantages et les inconvénients, à l’aide de toute l’information neutre et scientifique disponible, décider donc que cet enjeu n’est pas un problème eu égard à leur échelle de valeur) ??

    «On SAIT maintenant (ce qui n’était pas vraiment connu il y a 100 ans) que les biotopes des forêts tropicales contient une biodiversité exploitable (scientifiquement, et peut-être économiquement). On met donc en place des actions de sauvegarde. Ces actions peuvent être menée grâce à la connaissance… et pas grâce au principe de précaution.»

    =>En attendant: imagine tout ce qu’on a perdu en 100 ans!!!

    Du reste, même si votre approche est très réaliste, son apologie peut amener un effet pervers. Une analogie avec l’esclavage des autochtones sud-américains me vient en tête: les commerçants et les planteurs n’avaient pas intérêt à ce que la connaissance sur autochtones avance (sont-ce des êtres humains ou des animaux?), et mettaient des bâtons dans les roues des missions jésuites qui cherchaient à les civiliser. Même chose avec l’or fondu des œuvres aztèques et incas: avant que quelqu’un dise que l’art et la culture d’un peuple valait peut-être la peine de quelques études ou quelques copies, combien de trésors ont été fondus en lingot et sont disparues??

    Ce n’est qu’un exemple. Mais le fait de prendre quelques précautions, d’assurer ses arrières, évite bien des dégâts et n’empêche nullement d’agir et de progresser.

    «à quoi bon expliquer quoi que ce soit à un mur?»

    => Encore une erreur d’interprétation de ma part. Quand je dis qu’il existe « des nappes phréatiques qui sont exploités au delà de leur capacité de charge » je n’en faisais pas un phénomène général. C’est un exemple de surexploitation, je prétendais qu’il en existait. Quand vous répondez que vous pouvez trouver 30 articles qui contredisent cette affirmation, je vous ai pris au pied de la lettre. Un exemple en vaut un autre. Les bancs de poissons sont aussi exploité bien au delà de leur seuil de renouvellement, et leur pérennité est menacée.

    Quand vous dites (76): « “Quand à “l’espèce humaine vit désormais à crédit: chaque année, elle consomme plus que la nature fournit en se reconstituant”… cela reste une affirmation-slogan à but propagandiste qui ne repose sur RIEN de concret (tangible et mesurable) »

    J’ai compris que vous affirmiez que rien de mesurable ne permet d’affirmer cela. On a continué sur les nappes phréatiques et les aquifères, je soutiens qu’il existe des cas de surexploitation dans ce domaine et j’ai avancé des études, mais j’avais aussi proposé d’autres exemples tangibles et mesurables (qualité en MO des sols arables, etc).

    Tout cela au service de la discussion.

    En ce qui me concerne, je ne suis pas en guerre contre vous ni personne. Je n’aime pas les règlementations ni les lois, mais je prétend simplement que les rapports et les études massives réalisées sur tous ces sujets ne sont pas des fraudes idéologiques ou carriéristes, et qu’elles sont préoccupantes.

    au plaisir.

  8. @Victor

    Non, il n’est pas possible de discuter avec vous… la preuve:
    « mais ça mesure bien quelque chose »
    Je vous montre que non (en vain, comme je le supposais), mais vos oeuillères et votre méconnaissance de la physique et de la mesure font que vous ne pouvez pas le comprendre.

    « mais la morale peut se baser sur l’éthique »
    Non, c’est le contraire qui est éventuellement correct. mais croyez ce que vous voulez… ou alors lisez Jankelevitch.. ou renseignez vous d’une façon ou d’une autre…

    « En attendant: imagine tout ce qu’on a perdu en 100 ans »
    Peut-être pas tant de choses que cela… et de fait on n’en sait strictement rien (il y a des grandes surfaces toujours préservées pour toutes les forêts primaires, est-ce que les biotopes sur les parties disparues étaient d’une grande différence? rien n’est moins sur)

    « avant que quelqu’un dise que l’art et la culture d’un peuple valait peut-être la peine de quelques études ou quelques copies, combien de trésors »
    C’est inévitable, tant qu’on ne SAIT pas ce qu’on peut perdre, on ne fais rien pour le sauvegarder, cela à toujours été comme cela et le sera toujours. Le principe de précaution ne servira même pas à empêcher cela. Sa seule utilisation sera toujours pour servir les intérêts de quelques idéologies… comme le reste.
    On ne peut pas empêcher l’homme d’avancer, de tester, d’agir (et donc de causer des dégâts tout en augmentant ses connaissances)…. hormis en l’éradiquant.

    « Mais le fait de prendre quelques précautions, d’assurer ses arrières, évite bien des dégâts »
    … fatigue…. prendre des précautions pour éviter des dégâts possible que l’on CONNAIT, cela a un sens. Il est strictement impossible d’éviter des dégâts que l’on ne CONNAIT pas (que l’on ne peut donc pas prévoir), hors (utopiquement) arrêter le temps et appliquer un immobilisme total… ce qui est bien sur un non-sens.

    C’est comme pour les OGM, seuls les tests de pleins champ peuvent permettre d’améliorer la connaissance et de les utiliser ensuite efficacement et à moindres risques.
    Les écologistes invoquent le principe de précaution, non pas pour pouvoir utiliser les OGM à moindre risque (ce qui, sans essai n’est de toute façon pas possible), mais pour les interdire purement et simplement. Ils ont très bien compris à quoi sert cet outil règlementaire: à empêcher quelque chose de se faire, et certainement pas à aider quelque chose à se faire efficacement et à moindre risque.
    Ce qui s’exprime, c’est un refus idéologique, pas du tout un soucis environnemental rationnel.

    Je laisse tomber le reste.

    « je ne suis pas en guerre contre vous »
    Moi non plus. D’ailleurs je ne vous connais pas. Par contre, l’irrationalité monolithique de vos propos me désespère…

  9. @ laurent et Victor
    Un grand merci pour cet échange savoureux, tant sur la forme que sur le fond.
    En particulier à Laurent qui, malgré son déficit manifeste d’arguments et sa rhétorique lancinante (« des slogans,que des slogans » , »idéologie » « idiot » et j’en passe), ne lâche pas le morceau.
    Toutefois, Laurent, j’ai le sentiment, pour ne pas dire la certitude, que vous desservez votre cause : vous ne débattez pas, vous réfutez avec mépris et vous brandissez systématiquement le carton rouge : « idéologue ». En bref, vous disqualifiez votre interlocuteur sans autre forme de procès. Victor n’a pas pourtant pas l’air d’un dangereux extrémiste. Cessez donc , s’il vous plait d’insulter ou alors soyez plus subtile dans l’injure. Ce n’est pas ainsi que vous une chance de convaincre qui que ce soit. Il y a pourtant matière à épingler une certaine forme d’écologie extrème (mais très minoritaire). Appliquez donc à vous même vos propres conseils : humilité, démonstrations étayées… et sans froid. Car, en fait d’idéologue, vous en êtes un autre, Monsieur, et ce n’est pas forcément une injure. Une idéologie comme système de pensée, ou répertoire de valeurs qui oriente l’action politique n’est pas toujours extrème ou dangeureuse. La foi dans la science toute puissante, dans le progrès inéluctable de l’humanité, maîtresse de son destin, a aussi ces idéologues. Démontrez nous que vous n’êtes pas de cette espèce.

  10. « malgré son déficit manifeste d’arguments »
    … ben voyons… encore un adepte de la lecture sélective…

    « vous desservez votre cause »
    Stupide: je ne sers aucune cause

    « Ce n’est pas ainsi que vous une chance de convaincre qui que ce soit »
    Cela tombe bien. Ce n’est pas mon but.

    « La foi dans la science toute puissante »
    J’ai dit exactement le contraire… belle preuve que vous avez survolé la discussion sans vraiment la lire et encore moins en la comprenant.

    « dans le progrès inéluctable de l’humanité »
    Remplacez « progrès » par « évolution », pour enlever toute connotation morale, et vous serez dans le vrai… et ce n’est pas une « foi » mais un constat… ou pensez vous que le mode de vie néolithique était le même qu’aujourd’hui?

    « Démontrez nous… »
    Il est impossible de faire voir un aveugle. Je ne fais pas dans la magie.

  11. Toutes mes excuses. Je viens de parcourir votre site et je comprends tout. Je me suis égaré, j’ai fait fausse route. errare… Sous couvert de rétablissement de la vérité scientifique bafouée, et de rejet du politiquement correct, vous pourfendez l’écologie et tout ce qui s’en rapproche. Bien triste combat, je trouve. Contrairement à ce que j’avançais, vous n’avez que faire de la science, vous aimez la maltraiter, la tordre dans tous les sens pour en extraire quelques jus falacieux. En revanche, je suis bien persuadé que vous avez une « cause », aussi mesquine soit-elle, et que vous avez bel et bien l’intention de convaincre ceux qui vous lisent, comme tout le monde, c’est bien naturel.

  12. « vous pourfendez l’écologie »
    Non, l’écologisme (l’idéologie scientiste qui utilise l’écologie comme justification), pas l’écologie.

    « vous n’avez que faire de la science »
    Erreur encore. La science (enfin, certains domaines plus que d’autres) me passionne.
    Mais la science sert à acquérir des connaissances pour aider à comprendre, et éventuellement à orienter des techniques, pas à justifier des politiques (qui, dans une démocratie, sont sensées être l’expression de la volonté du peuple, et pas des applications technocratiques).

    « je suis bien persuadé… »
    Vous pouvez croire ce que vous voulez, c’est votre problème…. pas le mien.

  13. @ Laurent: «Il est strictement impossible d’éviter des dégâts que l’on ne CONNAIT pas »

    Ok, ici aussi je vous prend au pied de la lettre. Désolé si je comprend que vous prétendez qu’il est impossible d’éviter des dégâts que l’on ne connaît pas. Mauvaise lecture de ma part sans doute, vous le grand incompris, je vous préviens d’avance pour vous éviter la tâche ingrate de me répéter des reproches trop mérités, que du reste j’accepte déjà.

    Je vous répond, mais ne cognez pas s.v.p.

    Un exemple simple pour éviter des dégâts que l’on ne connaît pas, c’est d’éviter les transformations non nécessaires. Par exemple, un prof envoie quelques étudiants sur le terrain pour récolter des données. Son but est de faire une analyse statistique semi quantitative. Ses étudiants peuvent lui rapporter des données semi-quantitatives, mais il serait plus judicieux de leur demander les mesures quantitatives à la source, donc moins transformées. On peut aisément faire du semi-quantitatif avec du quantitatif, mais l’inverse est moins vrais. On ne sait jamais, ces données non transformées pourront peut-être servir à d’autres études plus tard.

    Même chose avec l’or fondu des aztèques: on ne sait jamais, peut-être qu’un homme d’église ou un prince trouvera une valeur à ces orfèvreries supérieure au prix de l’or brute. Ainsi même si le conquistador est ignorant, et qu’il n’a aucune possibilité d’imaginer quel intérêt pourrait bien avoir les dessins de ces demis-sauvages qu’il vient de massacrer, il a quand même la faculté intellectuelle d’imaginer que quelqu’un d’autre peut y trouver un intérêt un jour et dans tous les cas, il peut opter pour une transformation moindre, plus fidèle à la source.

    Voilà une technique simple pour éviter des dégâts que l’on ne connait pas: dans le domaine de l’information, minimiser les transformations du message d’origine.

    Je ne sais pas si j’ai réussi à vous contredire (probablement pas) ou si j’ai mal compris ce que vous avez dis (bouché que je suis), ou encore si ma démonstration est purement idéologique (stupide et illogique comme je suis!). Mais j’ai bien hâte de voir.

    Et en p.s. désolé pour ces petites railleries; je préfèrerais discuter sans tout cela, mais vos commentaires incessants et ridicules de dénigrement tendent la perche à ce genre d’enfantillages.

  14. Bonjour,

    puisque l’orage semble se calmer, j’en profite pour passer une petite contribution :
    1 – Personne ne sait comment est calculée l’empreinte écologique de référence, car la méthode est brevetée et se vend ! Voyez cet excellent article :
    http://www.solidariteetprogres.org/article5392.html

    2 – La seule base scientifique sérieuse que quiconque ait jamais tenté d’apporter à une idée « d’empreinte écologique » a été produite par Vladimir I. Vernadski, biogéochimiste russe et inventeur du concept de biosphère.
    Vous trouverez cette base dans le texte intitulé « SUR LA MULTIPLICATION DES ORGANISMES ET SON RÔLE DANS LE MÉCANISME DE LA BIOSPHÈRE », présenté en 1926, et que je viens de mettre en ligne sur http://www.larecherchedubonheur.com à ces adresses :
    partie 1 – http://www.larecherchedubonheur.com/article-31047519.html
    partie 2 – http://www.larecherchedubonheur.com/article-31050193.html

    Bonne lecture.

  15. Que la méthode « officielle » soit brevetée prouve qu’elle est mal servie par ceux qui l’ont développée. Parlez de charlatanisme, de fraude, de collusion, ou de toutes sortes de grands maux et de méchants nazis, je n’ai rien à vous dire là-dessus.

    Ça ne change en rien l’impératif de savoir faire la différence entre activité « catabolique » et « anabolique », et aussi à faire la différence entre les stocks non renouvelables, les stocks renouvelables, et les flux.

    Avec les stocks non renouvelables (à l’échelle humaine), on parle des minéraux, des combustibles fossiles, des tourbières, de la biodiversité (génétique, spécifique et écosystémique). Utilisons-les de manière rationnelle, tout simplement.

    Avec les stocks renouvelables, on parle des matières ligneuses, des protéines et matières animales ou végétales, des sols organiques, de l’eau douce (phréatique et de surface) etc. L’important ici est de comprendre leurs conditions de renouvellement et de les laisser intacts (voire, de les améliorer).

    Avec les flux, on parle du rayonnement solaire, du vent, de la marée, de l’eau qui coule par gravité, etc… Ici, nous avons carte blanche pour y puiser, (en autant s’il y a lieu d’en assurer le renouvellement, comme dans le cas de la rivière vs. les sècheresses et surexploitations possible).

    Comme je le disais plus haut, l’anabolisme est l’activité qui crée de l’ordre, qui stocke de l’énergie, et qui « investit ». C’est particulièrement important comme concept pour la gestion des stocks renouvelables: les conditions de renouvellement impliquent qu’il y ait de l’ordre et de l’énergie déjà dans le système (par exemple, un sol riche en matière organique, un banc de poissons présentant un pool génétique et une structure d’âge variées, une rivière qui sinue et qui contient des milieux humides filtrants). Le processus de la vie anabolise la géosphère, l’émission de O2 dans l’atmosphère par les organismes photosynthétiques en est un exemple puisqu’il devient disponible pour l’oxygénation des tissus vivants ou en tant que comburant. La vie stocke de l’énergie solaire (un flux) dans des molécules complexes et des systèmes complexes (organismes vivants et écosystèmes, du « stock renouvelable »). Quand l’homme plante un arbre pour « verdir les déserts », c’est ce qu’il fait assurément.

    Le catabolisme augmente l’entropie du système, et libère de l’énergie. La combustion et la désertification naturelle, en sont des exemples. Mais dans le mouvement métabolique de l’histoire de la vie, le bilan est à faire baisser l’entropie.

    Le travail et le génie humain font certes des merveilles, mais ils ne peuvent pas s’émanciper de ces réalités. Pour développer son propre système et qu’il puisse croître en ordre et en complexité, l’être humain a besoin de puiser de l’énergie et de la matière, c’est malheureusement inévitable.

    Des ressources naturelles, eh bien oui, ça existe. Sans le système de la vie, qui le pourvoit en nourriture, eau, climat favorable, etc. Jamais le génie humain ne pourrait s’exprimer.

    Si l’empreinte écologique est un mauvais calcul qui mesure mal et qui est vendu à fort prix, honte sur lui! Pas de problèmes avec vous sur ce point.
    Mais trouvons d’autres calculs, des mesures plus précises, plus juste, plus fiables, avec un autre nom et de la transparence, afin d’estimer l’impact environnemental.

  16. @Victor

    « éviter les transformations non nécessaires »
    => Aucune transformation n’est à priori nécessaire…. et de toute façon, qui décide de la nécessité?
    Vous voyez (euh non… mais on va faire tout comme…) que votre démonstration est politique.

    Faite toute la politique que vous voulez, mais oubliez svp les alibis pseudo-scientifiques.

    « Si l’empreinte écologique est un mauvais calcul … honte sur lui »
    Ben voila….

  17. C’est la raison même de l’ écologie.
    l’ Angleterre malthusienne depuis le 19ième siècle avait besoin d’ un nouveau carburant pour justifier le malthusianisme. L’ écologie est tombée à pic.
    – Les Rothschild se lance à fond dans l’ écologie.
    – La famille royale britannique milite pour l’ écologie. Le prince Philip Mountbatten du royaume uni, ancien sympathisant nazi, pionnier de WWF aimerait se réincarné en virus mortel pour régler le problème de surpopulation.
    – Davis Rockeffeller fait des discourt à l’ ONU sur la surpopulation alors que personnellement il a 6 enfants.
    – Le conseillé scientifique d’ Obama John HOLDREN veut réduire la population à 15 % de ce qu’elle est maintenant et propose des campagne de stérilisation forcé. implant stérilisant obligatoire, empoisonnement des eaux de distribution avec du stérilisant etc …..
    – James LOVELOCK inventeur de la théorie GAÏA de l’ écologie New Age préconise de faire baisser la population à 15 % de ce qu’elle est maintenant.
    – Hervé Kempf l’ écologiste français préconise un appauvrissement des occidentaux pour des raison écologie et de justice dans le monde.

  18. Si les militants écologistes étaient soucieux de la science. Ils auraient prêté une oreille au climatologue Marcel LEROUX.
    Il est mort sans jamais avoir pu s’ exprimer dans les médias, alors que les autoroutes médiatiques sont grandes ouvertes aux tenants de la théorie du réchauffement climatique. La seule interview qu’ il a faite a été filmée par un amateur qui ne sait visiblement pas utiliser une caméra.
    Alors les militants écologistes soucieux de la science, je me permet de douter :

    L’ écologie a été poussé par l’ oligarchie mondialiste qui souhaite l’ accessoiriser pour avoir le consentement des populations pour leur propre stérilisation ou pour les stériliser psychologiquement. Pendant ce temps l’ oligarchie fait de nombreux enfant, à l’image de David Rockeffeler.

    C’est une idéologie que l’ oligarchie insuffle aux pauvres pour que ces dernier leur fasse volontairement de la place. Les riches commençaient à ce sentir à l’ étroit avec tout ces pauvres. Pas même moyen d’ agrandir son parc devant la façade.

    C’est le gros problème de l’ écologie militante. Elle fini toujours par déboucher sur des envies génocidaires.

  19. Si vous voulez savoir sur quoi va déboucher l’ écologie, lisez le livre « ecoscience » de John HOLDREN, le conseillé scientifique du président Obama.

Les commentaires sont fermés.