Idées reçues sur le bio

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herveDans l’émission « Les P’tits bateaux » diffusée sur france Inter, Hervé This, pionnier de la gastronomie moléculaire et physico-chimiste à l’INRA, donne son avis (peu politiquement correct) à propos du bio. Il nous livre également les résultats de quelques expériences intéressantes. Bref, un argumentaire clair à diffuser.

Débat sur le bio

19 commentaires sur “Idées reçues sur le bio

  1. On perçoit à travers l’ingénue Noëlle Breham, à quel point les idées reçues sont tenaces; tout en reconnaissant les compétences de son intervenant, elle ne peut s’empêcher d’apporter ses doutes au nom des auditeurs, eh oui cocotte le bio n’a rien de parfait et le chercheur This amène sereinement des exemples de réflexion, espérons qu’ils seront entendus et retenus ou qu’ils apportent quelques interrogations auprès des auditeurs…

  2. L’autre hypothèse, c’est que Noëlle Bréham n’est pas l’ingénue qu’elle paraît, qu’elle redoute le harcèlement du lobby écolo, qui doit être bien représenté parmi l’auditoire de France Inter.
    à n’en pas douter, si son intervenant avait paré le bio de toutes les vertus, elle n’aurait pas égrené ces circonvolutions oratoires de précaution!

  3. Même avec toutes ces précautions de langage vis à vis de son public habituel, cette journaliste a quand même fait preuve de courage.
    il faut au moins lui reconnaitre cela

  4. Bonjour.

    Il est assez marrant de voir comment une « journaliste » prend des pincettes pour pour exposer des idées à l’encontre de la pensée-unique…
    Alors que c’est justement du vrai journalisme que de faire entendre au public d’autres voix, de créer un vrai débat, d’informer différemment.

    Malgré tout, Rendons gloire à cette dame, qui as eu le courage de faire entendre une de ces voix dissonantes, un bel exemple de journalisme.

    Bien cordialement.

  5. Sur France Inter, le matin, Isabelle Giordano, dans son émission, est assez portée sur l’écologie, mais n’a pas perdu tout sens critique ni sens pratique…

  6. « Rendons gloire à cette dame, qui as eu le courage de faire entendre une de ces voix dissonantes, un bel exemple de journalisme. »
    S’agissant du service public, c’est le moins que l’on puisse attendre des journalistes, malheureusement beaucoup trop rare et avec tellement de pincettes, s’en est désolant!

    Si Giordano a eut invité de Kervasdoué, le reste du temps c’est plutôt envahie par des Cendriers et autres imposteurs.
    Venant d’un média du service public on aimerait y trouver une plus grande amplitude d’avis dissonants notament et de l’information qui ne soit pas muselée par son auditoire…

  7. Le « lobbby écolo »? Vous pensez vraiment qu’il est plus riche et puissant que le « lobby » de l’agro-alimentaire pétro-chimique, de l’industrie chimique et pharmaceutique (engrais, pesticides, produist phyto-sanitaires..etc), des éleveurs en batteries et de la grande distribution réunis? Curieux….

    Je ne comprends pas trop tant d’excitation, rien ne vous empêche de continuer à consommer des produits « non-bio » qui représentent plus de 95 pour cent de l’offre actuellement… Les écolos aux couteaux entre les dents ne vous menacent tout de même pas à chaque coin de Mac Donald…

  8. AXL: Les politiciens, leurs partis, de même que les médias ont besoin (et envie) d’argent pour fonctionner. On peut donc légitimement penser qu’ils sont sensibles aux influences des puissances économiques…
    Mais les médias ont besoin de lecteurs, la « grande distribution » a besoin de consommateurs, les politiciens ont besoin d’électeurs. Que les électeurs, les consommateurs, les téléspectateurs soient riches ou pauvres, instruits, cultivés ou illettrés, intelligents ou idiots, munis ou non d’esprit critique, ouverts ou bornés, tous votent (plus ou moins) et sont clients.
    L’opinion publique est donc le plus puissant des lobbies. Pour la manipuler, la puissance financière n’est pas le meilleur levier. Le meilleur, c’est la démagogie.
    Ne trouvez vous pas que les écolos, les contestataires d’une manière générale ont un très large accès aux médias, qu’ils soient publics ou privés?

    Les hypermarchés sont prêts à vendre autant de « bio » que les clients le voudront. C’est d’ailleurs ce qu’ils font. Les marges sont probablement meilleures…

  9. @AXL

    « Je ne comprends pas trop tant d’excitation, rien ne vous empêche de continuer à consommer des produits “non-bio” qui représentent plus de 95 pour cent de l’offre actuellement… »

    => c’est que tu n’a pas compris le problème… qui n’a rien à voir avec l’existence sur le marché de produits bio. leur existence ne dérange personne (et il a bien du m’arriver quelque fois d’en acheter), et s’il y a des personnes pour les acheter et d’autres pour les produire, tant mieux.

    Le problème c’est l’idéologie « écolo-correcte » qui est maintenant dominante dans les médias, et encore pire, dans l’éducation…. et qui fait que quand un invité (pour revenir au sujet) d’une émission radio ose prétendre que les produits bio ne sont pas forcément des produits idéaux, et que dans certains cas, il ne sont pas meilleurs (au gout et pour la santé) que certains produits « non-bio », alors la journaliste doit prendre tout un tas de précautions oratoires et ouvrir tout un tas de parapluies pour éviter les tonnes de critiques de tout poil auquelle elles sera forcément soumise uniquement pour avoir osé inviter un tel monstre diabolique.

    Je me fous totalement qu’il y ait des produits « bio » et qu’ils aient un marché.
    … par contre, il est loin de m’être indifférent que l’on essaie de m’imposer un idéal quasi-religieux (qui reprend les poncifs du péché originel et du collectivisme dans un pot-pourri de toutes les idéologies passées remixé à la moulinette de l’anti-humanisme) comme la seule vérité, et me juge au nom de la morale qui va avec (et maintenant, me taxe au nom de cette même morale).
    On n’est pas enfin sorti du carcan catho pour retomber immédiatement dans un autre… à croire que sans camisole idéologique, l’homme se sente seul et tout perdu…

  10. Il me semble qu’il y a des « politiquement correct » plus prégnants et plus néfastes que le fait d’encourager le retour à une agriculture traditonnelle…

    Mais c’est sans doute mon carcan catho (inconscient) qui me fausse le jugement… Je vis peut-être sur une autre planète mais la « popagande » bio je la discerne assez mal dasn ma vie quotidienne… Le documentaire militant pro-bio « Nos enfants nous accuseront » par exemple n’est joué que dans une seule salle d’un seul cinéma à Paris.. Ca me semble assez supportable comem « popagande » par rapport au 200 spots publicitaires quotidiens pour Mars, Kinder, Pizza Hut, Haribo… les milliers d’affiches et d’enseignes Mac Do, les millions d’objets merchandising Coca Cola… etc… etc… Il me semble qu’il faut beaucoup de mauvaise foi pour affirmer que le merveilleux monde libre des 4×4, des I-pod et du junk food est menacé pa run terribel « totalitarisme vert »…

  11. Pour répondre à Cultilandes, les « écolos » ont en effet un grand accès aux médias à condition d’être des écolos justement « politquement correct » c’est à dire se cantonnant à promouvoir le « développement durable », ce qui aboutit, dans les faits, simplement à la création de nouveaux marchés « citoyens » (« le bio » dévoyé). Mais avez-vous beaucoup vu à la télévision ou dans les journaux d’ « écolos » conséuqents, c’est à dire ceux qui articulent leur écologie avec une vision politique réellement en rupture avec le producitivisme et donc la modernité tecnho-scientiste (Serge Latouche par exemple) Il ne me semble pas. On vous exhibera toujours soit Nicolas Hulot soit quelques tarés ou farfelus qui mettent au même niveau un homme et un vers de terre.

  12. @AXL

    Tu n’a toujours pas compris…. il ne s’agit pas de produits mais d’idéologie.
    Tu ne fais pas la différence entre un spot publicitaire, qui est parfaitement identifiable par tout le monde comme justement une publicité (aka dont le but est de vendre un produit, qui n’est pas la pour asséner une vérité, mais cherche à rendre un produit désirable… le spectateur est dupe… ou pas) et un discours de tout les jours (à la télé et dans les écoles) sur ce qui est bien et ce qui est mal, qui est donc un discours moralisateur attaché à une idéologie (comme tous les discours moralisateurs)

    Je ne suis pas pour le matraquage publicitaire, et je ne regarde d’ailleurs pas les pub (comme une grande partie des gens), et ma boite aux lettres comporte un sticker pour décourager les prospectus…. mais avec un minimum de sens critique, tout le monde sais qu’une pub n’est qu’une tentative de séduction (demande autour de toi et tu verra si les gens sont dupe…)

    Les débats télévisés, les « vérités » assénées au JT, dans les magazines et sur les sites Internet… ces mêmes « vérités » qui sont maintenant dans les manuel scolaires ressortent d’un tout autre titre de communication… justement parce que des idées et des opinions sont présentées comme des vérités factuelles, sans débat contradictoire et avec tout ce qui va bien comme « images choc » pour bien imprimer ces « vérités », avec aucune possibilité pour celui qui n’a pas d’information alternative de se rendre compte que rien n’est « vérité absolue » et que le débat est possible.
    Il est pourtant évident dans le reportage du sujet que la journaliste utilise toutes les précautions oratoires possibles pour se protéger des quelques opinions présentées par Mr This… comme si elles représentaient un brulot insoutenable… alors même qu’elle sont tout à fait bénigne et ne ressortent que d’un bon sens documenté.

    Tout ceci nous montre que nous sommes en présence d’une idéologie moralisatrice, qui se cache (elle refuse le débat) sous le couvert de soit-disant « vérités scientifique »… ce qui fait d’ailleurs d’elle la seule vraie « modernité techno-scientiste » pour reprendre tes propres termes, au contraire du scepticisme, qui ne cherche pas à imposer quoi que ce soit par des vérités scientifiques… et qui bien au contraire cherche à montrer que les « vérités » ne sont pas aussi absolue que ce qu’on nous le martèle sur tous les médias.
    Le fait que tu utilise cette accusation à la Latouche montre d’ailleurs que tu tu es toi-même victime de ces manipulations idéologiques, sans t’en rendre compte.
    Essaie de réfléchir un peu en profondeur sur chacune des fameuses « vérités » dont les médias nous soulent… documente-toi… et peut-être que le doute, la vraie vertu du scientifique, t’effleurera.

  13. à AXL (11)
    J’avoue mon inculture crasse. Je n’avais jamais entendu parler de Serge Latouche.
    Sur Wikipédia: Pour Serge Latouche « c’est du côté de l’informel anti-développementiste qu’il convient de chercher refuge, comme forme d’économie capable de constituer une véritable alternative au libéral-productivisme »
    Je n’achète pas Le Monde Diplomatique. Il me suffit de tomber de temps en temps sur l’heure de propagande quotidienne sur France Inter: « La bas si j’y suis » de Daniel Mermet.
    Pour m’expliquer ce qu’est « l’informel anti-développementiste », je compte sur vous, AXL! Je suis ouvert.

  14. Lisant la bibliographie de Serge Letouche sur Wikipédia, si j’en juge aux titres, je constate que les idées actuellement développées par ce Monsieur depuis la chute du Mur de Berlin ne sont qu’une nouvelle mouture, ou un substitut aux idées qu’il développaient avant: le marxisme. C’est la contestation du libéralisme par de nouveaux moyens, les anciens ayant lamentablement perdu de leur crédibilité parce qu’ils ont été expérimentés à l’est du rideau de fer.

  15. C’est amusant ce présupposé dans les débats (itératif sur internet) consistant à penser (ou en tot tcas à affirmer) que si la personne en face n’est pas d’accord c’et sparce qu’elle est « sous documentée », manipulée, non renseignée, inculte ou idiote… D’autant que « l’argument » ets assez facilement retournable:o)

    Ceci étant dit. Dire que la « publicité » n’est pas de l’idéologie me parait déjà une affirmation plsu que contestable … Quand on façonne des modes de vie en imposant dans la sphère publique et privé des milliers d’images et de messages quotidiennement, ca s’appelle comment alors?

    Les gens ne sont pas dupes? Les scènes d’hystérie consuméristes des premiers jours de soldes (pour des produits tous indispensables bien sûr…) ont dû vous échapper… Les enfants de 11 ans équipés de I-pod et de téléphones portables aussi… Les gens ne « croient » pas être dupes, c’est assez différent.

    Ensuite l’idée que tout prise de position « morale » serait forcément liberticide et à visée plus ou moins totalitaire est également philosophiquement très discutable mais ce serait ouvrir un trop vaste débat.

    Vous parlez de « matraquage idéologique moralisant écolo », mais concrètement, et honnêtement si possible, vous en voyez beaucoup les effets concrets auour de vous? Vous en voyez beaucoup, vous, des néo-hippies qui partent éléver des chèvres? Des gens qui renoncent à la bagnole? Des gens qui cassent leur télévision? Des gens qui cessent de consommer des gadgets électroniques? des gens qui se remsttent à faire la cuisine, à faire des confitures? des gens qui renoncent à faire 3 fois par an le tour du monde en avion poru leur sacro-saintes vacances? de sgens qui encouragent leur senfants à devenirs agriculteurs bio plutot que banquier, « cosnultant », ou vendeur de cellulaires? etc…Moi pas. Bien au contraire…

    Si ce « matrquage idéologiue » existe, il est drôlemetn inefficace en tout cas. Il suffit d’aller un samedi apres-mid dans un centre commercial pour s’en convaincre.

    Ensuite, je pense que votre vision légèrement caricaturale de ceux que vous pensez être vos adversaires dessert votre argumentation. Il n’ a jamais été question dans mes popos par exemple de quelconque vérité absolue ou « dogmes » de quelqu’ordre que ce soit…
    Je ne suis pas un scientifique. Je ne sais pas si le climat se réchauffe ou non (et à vrai dire, je m’en moque), je n’ai pas la naîveté de voir dans le « bio » une solution globale et miraculeuse à tous les problèmes de l’alimentation.. etc. Je me borne à me poser des questions (et éventuellement à chercher des réponses..) par rapport à une situation que vous me permettrez de trouver insatisfaisante.
    Ainsi j’ai, par exemple, des amis agriculteurs (en aveyron) qui ne consomment jamais les aliments qu’ils produisent de façon intensive et chimique mais par contre ceux issus de leur jardin potager personnel, travaillé de façon traditionnelle, sans traitement… J’ai pu également, tout simplement, constater la disparition de variétés de légumes et voir ce qu’est devenu une tomate aujourd’hui… Ce genre de choses « m’interpellent » comme dirait un psy… Je me suis donc penché sur ces question, complexes. Et il me semble en tout cas qu’il est un peu simpliste et pour le coup assez peu digne du « doute scientifique » que vous semblez apprécier, de jeter le bébé avec l’eau du bain sous prétexte de l’omniprésence médiatique de quelques histrions gauchistes hâtivement repeints en vert.

    On peut être intéressé et préoccupé par les notions de biodiversité, d’agriculture traditionnelle, de simplicité volontaire, de sens de la mesure, de la limite, de respect des sols… etc.. sans être d’éructants torquemadas voulant imposer je ne sais quoi à je ne sais qui :o)

  16. Que la publicité influence les consommateurs, c’est évident. Même beaucoup de ceux qui croient ne pas êtres dupes.
    Les idées « écologistes » radicales, grossières, simplificatrices et fausses, si elles sont largement diffusées, voire admises dans l’opinion, n’influencent pas effectivement beaucoup le comportement des gens: ils préfèrent pointer d’un doigt accusateur « les pollueurs irresponsables » – les autres.
    Je n’ai pas le temps de continuer le débat dans le détail avec vous, AXL, mais j’apprécie le sens de la mesure qui apparaît dans votre dernier commentaire…

  17. @AXL

    « Ceci étant dit. Dire que la “publicité” n’est pas de l’idéologie me parait déjà une affirmation plsu que contestable »

    => Comme je l’ai déjà dit, le matraquage publicitaire joue sur les émotions et les instincts, il est donc incontestable que cela n’a rien à voir avec une idéologie, qui joue sur la morale et le raisonnement (à défaut de « raison »).
    Comme je l’ai déjà dit aussi, je ne cautionne pas le matraquage publicitaire, mais vous ne lisez que ce qui vous arrange…

    « Les scènes d’hystérie consuméristes des premiers jours de soldes »

    => J’en ai entendu parlé… dans ma famille on n’y participe pas.
    Personne n’est obligé d’y participer… on a le choix.

    « Ensuite l’idée que tout prise de position “morale” serait forcément liberticide et à visée plus ou moins totalitaire est également philosophiquement très discutable »

    => Etudiez un peu l’histoire… les exemples fourmillent.
    Une position Éthique (qui s’applique donc à soi-même) n’est pas liberticide, elle n’a pas pour but de convertir les autres. La morale elle (quelle qu’elle soit) se veut universelle, elle a donc forcément une visée totalitaire, puisque étant universelle, personne ne peut échapper à sa « vérité ».
    Il y a peu de personnes qui font la différence, mais Jankelevitch l’explique merveilleusement bien.
    Il est par contre bien sur qu’une position morale correspondant à une idéologie qui n’a pas de pouvoir est (heureusement) peu contraignante… par contre… dès que l’idéologie commence à avoir des parcelles de pouvoir… tout change.

    « Vous parlez de “matraquage idéologique moralisant écolo”, mais concrètement, et honnêtement si possible, vous en voyez beaucoup les effets concrets auour de vous? »

    =>Bien entendu j’en vois les effets concrets: les programmes d’école, la création de master « environnement et climat » (voir même au canada de chaires en éco-théologie, ce que mes enfants me rapporte des discours de prof, le fric insensé dépensé dans des choses inutiles et structurellement non rentables comme les éoliennes (et dans tout un tas d’autres programmes couteux et tout aussi inutiles), les dépenses forcées de ma commune et de mon entreprise dans des choses non prioritaires (et qui viennent grever les couts de fonctionnement et les taxes).
    Tout cela (et bien d’autres choses) est indéniable… et le pire, c’est qu’au contraire de la publicité, dont je peux facilement me protéger (ce n’est bien sur pas le cas malheureusement de tout le monde…), tous ces effets me sont imposés, car issus de décisions politiques.
    Ils ne font pas appel à mon choix (hormis au moment du vote… mais l’ensemble de la classe politique ayant été formaté à « l’éco-correct », le choix de fait n’existe pas…)

    « il est drôlemetn inefficace en tout cas. Il suffit d’aller un samedi apres-mid dans un centre commercial pour s’en convaincre »

    => La vie ne se réduit pas au ravitaillement…
    Ceci dit, je ne vais jamais dans un centre commercial un samedi après-midi… 😉

    « sous prétexte de l’omniprésence médiatique de quelques histrions gauchistes hâtivement repeints en vert »

    => Malheureusement… l’idéologie de l’écologie profonde ne se réduit pas à ces quelques « histrions », qui ne sont que des porte-paroles populiste mais idéologiquement assez « fades ».
    Vous semblez en douter… mais cette idéologie existe vraiment, elle a ses théoriciens, ses bibles, ses lobbies, ses organisations (certaines présentables, d’autres plus extrèmes)… et même ses terroristes.
    Elle est peu présente en France (hormis quelques figures comme Y. Cochet et quelques autres « histrions » très actifs sur Internet (mais médiatiquement peu connus)… mais elle croît et prend du volume tous les ans.

    « On peut être intéressé et préoccupé par les notions de biodiversité, d’agriculture traditionnelle, de simplicité volontaire, de sens de la mesure, de la limite, de respect des sols… etc.. sans être d’éructants torquemadas voulant imposer je ne sais quoi à je ne sais qui »

    => Tout à fait.
    … mais cela ne remet pas en cause le fait que les torquemadas existent, que l’idéologie « écologie profonde » existe, qu’elle a largement remplacé d’autres idéologie faiblissantes, et qu’elle a un impact sur une part croissante de nos vie (par le matraquage médiatique, mais en pire sur l’éducation, la règlementation, etc…)
    J’irai même plus loin… la grande majorité, pour ne pas dire la quasi-totalité des militants écolos sont des personnes sincères et convaincues, pétries de bonnes intentions, qui en général connaissent peu et mal l’idéologie sous-jacente (puisqu’elle est couverte par une argumentation de « bon sens » ou mieux « scientifique »). Très peu ont lu Illitch ou les autres prophètes de la décroissance (dommage… vu que la lecture en est édifiante)… il n’en reste pas moins qu’ils sont tellement convaincus de leurs « vérités », que le dialogue est en général impossible… toute personne comme moi mettant en doute les vérités assénées étant forcément un immonde libéral rétrograde, consumériste et passéiste.

  18. @ AXL

    Pour se nourrir il faut des plantes,qui nourrissent des animaux,et qui finissent tout deux par nourrir les êtres humains.
    Pour nourrir ces plantes il faut des éléments fertilisants,au départ ils proviennent du sol(mines et gisements),potasse,phosphore,magnésie ect.L’azote provient au départ de l’air(78 %d’N et 21 % d’O etc).
    La Bio utilise uniquement et principalement des éléments fertilisants provenant des déjections animales,ils sont « naturels ».
    Les engrais ,nommés par erreur »chimiques » ne le sont pas puisque qu’ils proviennent du sol et de l’air.
    Les uns et les autres utilisés en abondance ou sans précaution(piège à nitrates) polluent.
    Une plante qui se développe bien ne pollue pas contrairement à une qui pousse mal car cette dernière n’utilise pas tout les éléments du sol à sa disposition,engrais »chimique » ou organique.

    Les produits phytos,rangés dans la catégoris des « pesticides » ne sont ,c’est vrai pas naturel,mais leurs molécules sont la plupart du temps,une imitation de synthèse de produits naturels(ex:pyrèthres, plantes:insecticides et strobilurines,champigons:fongicides etc ).
    Ce n’est peu être pas la panacé mais cela à permis depuis la deuxième guerre mondiale de fournir une alimentation « abordable » à la plupart d’entre nous.

    Les élevages en batterie et industriels.Pour fournir la viande porcine néccessaire aux Français pour une semaine,il faut abbatre plus de 400000 porcs par semaine et cela bien sûr toute l’année,et je vous laisse imaginer ce qu’il en est pour les oeufs,les volailles,la viande bovine et le reste.

    D’ici 2018,l’Agriculture françaises va devoir(c’est déja commencé)réduire de 50% l’utilisation des produits phytosanitaires(ou du moins ceux qui resteront autorisés).La production va fortemeent baisser et nous serons obliger d’importer des marchandises d’autres pays qui n’auront pas la même contraite,comme le Danemark,précurseur en la matiére et qui,à titre d’exemple,importe depuis 80% de son blé panifiable(sans parler du reste).
    Il va se passer la même chose qu’avec les OGM,interdiction de production en France(ou énorme restriction) et malgrés tout,importation de marchandises OGM.
    Donc,produits agricoles français avec moitié de phytos et ceux provenant de l’ étranger avec phytos à 100%.

    Merci le Grenelle,merci les ONG,merci Hulot,merci Borlot,merci Sarkozy pour ce beau cadeau fait à L’ Agriculture et aux Consommateurs et à la BIO!!
    Pourquoi la Bio?,c’est très simple à comprendre,d’une part qui dit moitié moins de pesticides en conventionel dit mi BIO mi CONV,pour moins cher et miotié moins de pollution et ensuite ce que peu de monde sait c’est qu’il n’y aura jamais assez d’engrais organiques pour fertiliser le développement de la BIO,à moins que tous les agriculteurs,maraichers,arboriculteurs ne fassent de l’élévage pour subvenir à leur besoin,d’ailleursl’élevage est déjà en crise et du bétail en surplus n’arrangerais pas les problèmes et deviendrait un consommateur de plus dans le partage du gateau,déjà bien réduit,de la nourriture française.

    Pour en finir avec ce tableau de « Picasso » et pour en revenir au début de mon texte,les éléments fertilisants,c’est comme le Pétrole,un jour les gisements seront épuisés,à part l’azote qui provient de l’air mais transformée par le « Gaz Naturel » qui ne sera pas éternel non plus.
    Malgré tout ces ressources ne sont pas encore épuisées mais en Europe nous n’avons rien de tout cela,pour la Potasse:Canada,Russie et Chine,pour le Phosphore:Afrique du Nord,EU,Russie et Chine et pour le Gaz Naturel,Russie et Moyen Orient.Depuis 2 ans les prix de ces engrais ont été multiplié par 2,3 voire 4,L’Inde qui ont importait peu en à achete pour 20 Milliards de dollars en 2007 et les vrais et gros problèmes ne font que commencer.

    Mais rassurant nous car comme disait un chef d’Etat Français par le passé « en France ,nous n’avons pas de pètrole mais des idées » et c’est d’ailleurs ce que pronne aujourd’hui nos gentils écolos pour notre avenir à la différence prés qu’ « En France,on ne veut plus de Nucléaires,d’Eoliennes,d’Engrais et de Pesticides mais nous avons des idées ».

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